Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: noiny

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 27 chapitres

Publiée: 07-09-03

Mise à jour: 05-11-06

 

Commentaires: 152 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Suite à un accident, la mémoire de notre héro fait un méchant saut en arrière

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon petit Ryo" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

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Comme il est impossible de vérifier qui lit ces fics comme pour la version php, les fics NC-17 ne sont disponibles que dans la version dynamique du site.

 

 

   Fanfiction :: Mon petit Ryo

 

Chapitre 3 :: l'accident

Publiée: 04-11-04 - Mise à jour: 20-05-16

Commentaires: Merci beaucoup pour tous vos messages. Ça fait terriblement plaisir ! Aussi comme réponse à vos encouragemets je vous envoie un autre chapitre . Bonne lecture!!

 


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Chapitre 3  

 

La jeune femme poursuivait toujours son partenaire qui filait comme un lapin dans les couloirs de l’hôtel.  

 

_Ryô, si ( plutôt quand) je t’attrape ça va barder!  

 

Des regards inquisiteurs observaient avec étonnement cette curieuse chasse à l’homme. La foule entière de fans porno ne regardait plus, du coup, leur idole qui elle-même, avait arrêté se signer ses photos pour surveiller les évènements.  

 

Malheureusement pour lui, il se retrouva dans un recoin près des ascenseurs. Il était coincé!!!  

 

_Mais ouvre- toi !!!! Ouvre –toi bon sang!!Elle arrive !!Elle arrive ! Hurla-t-il alors qu’il appuyait frénétiquement sur le bouton alors que l’ascenseur était au 10ème étage.  

IL ne croyait pas si bien dire, en effet, kaori venait juste de le retrouver. Ryô recula d’un pas, puis d’un autre, il se retrouva adossé à la porte de l’ascenseur.  

Elle fulminait et avait le regard mauvais. « Houlà! Ça va chauffer!»  

 

_Ryô…  

_Kaori …. On n’avait pas dit pas de massue aujourd’hui??... Essaya –t-il de balbutier.  

_Ça c’est toi qui l’as voulu ! J’ai essayé d’être conciliante avec toi mais franchement, tu dépasses les bornes! Je ne vais te laisser filer comme ça! Prépare –toi à souffrir SAEBA !!  

 

Son instrument de torture ( un lampadaire qui avait dû être « emprunté » dans le stationnement devant l’hôtel) allait s’abaisser pour châtier son partenaire quand le «DING!» la porte de l’ascenseur s’ouvrit sur une grand-mère et ses petits enfants qui furent prit de frayeur en voyant l’instrument de terreur qui allait les écrabouiller vifs.  

 

Celui –ci s’arrêta net dans sa course et il fallut quelques instants pour que sa propriétaire ne reprenne ses esprits.  

 

Ryô, qui avait momentanément perdu équilibre lorsque la porte de l’ascenseur s’était ouverte, profita de cette courte brèche pour déguerpir en vitesse.  

Kaori, hyper gênée, essayait tant bien que mal de réconforter les deux petits gamins qui pleuraient et s’excusa auprès de la personne âgée outrée de tant de violence devant ces petits enfants.  

 

Notre héroïne se rendit très vite compte que sa «victime» en avait profité pour décamper en vitesse.  

L’accusé en question avait réussi à franchir la porte de l’édifice et courrait maintenant dans la rue.  

 

_Pfiou! J’ai bien cru que j’allais y passer !! Il regarda de nouveau devant lui et s’arrêta avant de rentrer dans quelqu’un.  

Devant lui il y avait un attroupement de personnes qui lui barrait la route. Momentanément énervé de ne pouvoir passer et ainsi échapper au mode homme crêpe, il s’arrêta néanmoins en considérant l’état des personnes qui l’entouraient : Ils regardaient tous le ciel avec inquiétude. Son ouïe lui fit relever la tête pour fixer un objet dans le ciel.  

Un avion de petit calibre semblait être en grandes difficultés. Il perdait dangereusement de l’altitude et une de ses ailes était sur le point d’être arrachée. Très vite il analysa les autres problèmes :  

Apparemment les roues de l’engin étaient bloquées et il n’y avait pas d’espace nécessaire dans les alentours dont nécessitait l’atterrissage de l’avion.  

Des étincelles apparaissaient sur l’aile arrière à cause de la friction de l’air sur le métal. Il n’était plus qu’à une quinzaine de mètres du sol. Ryô ressentait un atterrissage catastrophique à tout moment. Cette pensée le figea momentanément sur place. L’image d’un avion en feu et de cris vint à ses pensées.  

 

_Non ! Cria-t-il En bousculant les personnes sur son chemin alors qu’il courrait vers l’endroit où l’avion aller s’écraser.  

 

Alors qu’il courrait comme un dingue, un nombre incalculable d’images défilaient dans son esprit : Non! Il ne voulait plus que ça se reproduise. Non! PLUS JAMAIS!  

 

Soudainement, Ryô fut tétanisé : Devant lui l’avion venait d’exploser avant même d’avoir touché le sol.  

La foule était horrifiée. Plusieurs s’enfuirent dans tous les sens, se bousculant les uns les autres, tandis que d’autres s’amassaient autour de la scène.  

………………………….......  

 

Ayant suivi le son des déflagrations, Kaori, cherchait Ryô parmi la cohue. Elle le trouva au sol tout près des débris de l’avion qui était en flamme.  

 

_Ryô !!! Ryô !! Cria –t-elle en se précipitant vers lui. Son premier réflexe fut de se jeter à genoux à même le bitume et déposer la tête sanglante de son partenaire sur ses cuisses.  

 

Des sirènes retentirent au loin alors que les camions de pompiers s’approchaient rapidement vers les flammes avant qu’elles ne se propagent aux autres véhicules aériens des alentours.  

Peu lui importait les toutes les interventions autour d’elle. Elle caressa doucement son visage en espérant qu’il s’éveille.  

 

_Ryô !! _Ryô réveille-toi, Ryô! Je t’en prie réveille-toi !!  

Les minutes passaient sans qu'elle ne perçoive un changement. Les tremblements de sa voix, alors qu'elle continuait à l'appeler, trahissaient de plus en plus son inquiétude. Sa vue se brouillait peu à peu alors qu'elle luttait pour ne ne pas laisser le désespoir la gagner.  

Même si elle savait qu’ils devaient quitter le lieu pour ne pas avoir de complications avec la loi, elle resta au sol tenant son partenaire contre elle.  

Aux suppliques de sa partenaire, Ryô reprit peu à peu conscience. Bien que dans un état second, il reconnut distinctement la voix de sa partenaire et ouvrit légèrement les yeux. Mon Dieu qu’elle était belle là au-dessus de lui!  

 

_Ne pleure pas. Lui murmura-t-il en esquissant un sourire -Ça va aller- lui dit-il après quelques instants. IL réussit ensuite à se redresser, non sans grogner, en prenant appui sur son avant-bras - Je n’ai rien de bien grave!  

 

Il lui fit signe de lui donner un peu d’espace. Elle se mit de côté et le regarda d’un air incrédule quand il se remit sur pieds, un peu plus maladroitement qu’il l’aurait voulu, mais il clama néanmoins qu’il était aussi dur que du roc.  

 

Il détestait paraître faible, surtout devant elle et donc, pour prouver ses dires, il se permit d’en rajouter une couche et taquiner sa partenaire en lui disant que le moment de reluquer son « « « ô combien magnifique derrière » ( NdR : hé !! Tu en doutes?) ( Moi? Voyons Ryô .. il pourrait servir comme image de fond d’écran…^-^… mais dans ce cas je ne risquerai de ne être très productive… ) était quelque peu inopportun car ils devaient déguerpir en vitesse s’ils ne voulaient pas en découdre avec les autorités.  

Sur ces paroles, il marcha vers la Mini, Kaori emboitant finalement ses pas.  

Se disant que l’accident n’avait pas été assez grave pour atteindre la crétinerie de son abrutit de colocataire, elle inspira profondément, non sans lever les yeux au ciel, puis, un peu plus rassurée, elle le partit le moteur.  

Le trajet se fit en silence, apparemment cet accident l’avait touché plus qu’il ne voulait en démordre. Ils n’étaient plus très loin de l’appartement quand elle brisa le silence.  

_  

Je me demande bien ce qui a bien pu se passer à cet avion. D’après toi c’est une erreur de pilotage?  

Mais n’ayant aucune réponse, elle rendit compte qu’elle parlait toute seule. Elle tourna alors la tête pour comprendre son silence, et elle le vit : La tête penchée en avant, un mince filet de sang recommençait à couler de son front.  

Il avait perdu conscience. Il n’était décidément pas en aussi bon état qu’il avait voulu laisser paraître. Le cœur de la jeune femme s’affola de nouveau. Crétin ! Lâcha-t-elle.  

 

La direction de la voiture changea subitement : direction chez le professeur.  

 

 


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