Chapitre 20 :: 20

Publiée: 15-04-05 - Mise à jour: 09-06-16

Commentaires: 15/4/2005] Ha franchement je suis ravie !! Merci et merci encore pour vos petits messages qui, je me répète, mon font énormément plaisir . Je suis contente que cette histoire vous plaise alors je vous envoie ce petit chapitre et jeme mets au travail pour le suivant !! Bonne lecture tout le monde!!!

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Kaori reste ici!!!  

Étonnée, elle le regarda courir de l’autre côté du petit pont. Que voulait-il faire? Alors qu’il l’appelait encore une fois, il s’élança en riant. Il se jeta sur elle et se serra contre son corps. Il releva la tête et Kaori pu voir qu’il semblait être aux anges.  

_Encore!!!  

IL se releva et courut de nouveau de l’autre côté de la passerelle. Une fois qu’il était sûr d’avoir l’attention de sa protectrice il s’élança de nouveau. Kaori qui avait compris son petit jeu, ouvrit grand les bras où son partenaire vint se réfugier en riant de joie.  

_Encore!!! (Les enfants ne se lassent pas facilement des choses…)…  

Au bout d’une demi-heure de ce qui ressemblait plus à du football américain qu’à une joute de câlins, Kaori, qui se retrouvait au moins pour la 13ème fois au sol, pensait que décidément, avoir emmené Ryô dans ce petit parc avait été très bonne idée.  

Après l’avoir vu coincé dans le toboggan et l’avoir poussé sur la balançoire, ils avaient nourrit les canards et carpes du petit étang.  

C’était tout simplement un pur bonheur de le voir pousser des petits cris de joie, tout excité quand un canard s’approchait de lui pour un bout de pain.  

Il était assis sur un banc occupé à manger quelques biscuits que kaori avait apportés avec elle, qu’un écureuil s’était approché de lui.  

Dressé sur ses pattes arrière, une de devant sur l’abdomen, le rongeur semblait quémander un bout de biscuit.  

Quand Ryô le vit se rapprocher de lui, il suivit le regard du petit opportuniste et vit qu’il était fixé sur sa collation*.  

_Méchant le l’écureuil !! Tu n’auras pas mon biscuit ! Méchant le l’écureuil!!!!  

Elle pouffa de rire en le voyant poursuivre le petit rongeur qui détala pour se réfugier dans un arbre.  

Après s’être assuré que le présumé voleur de biscuit était hors de nuire, il revint vers elle, son Pépito en main. Il s’assit près d’elle et termina son goûter.  

Une fois qu’elle lui ait consciencieusement essuyé la bouche et les doigts, il lui demanda s’ils pouvaient jouer à cache- cache. Elle accepta avec quelques réticences mais se souvint qu’il était assez facile de le retrouver.. (on se souvient qu’il essayait de se cacher sous un abat-jour…)  

Il partit donc se cacher en gloussant de plaisir tandis qu’elle comptait. Le décompte finit elle partit à sa recherche.  

.........  

Des bruissements se firent dans un bosquet non loin. Elle pensa tout de suite à son partenaire peu discret et se dirigea vers celui-ci.  

_Ryô je t’ai trouvé!  

En écartant les quelques branches des buissons elle pensait y retrouver son partenaire, mais à la place, elle trouva un groupe d’hommes aux allures de malfrats. Passé l’état de surprise, elle voulut se soustraire de cette vue, mais son recul fut stoppé au moment où elle sentit quelqu’un derrière elle.  

_ Tiens, tiens qu’avons-nous là? Intervint une voix inconnue.  

Elle n’eut pas eu le temps de réagir qu’on avait saisi son poignet. Un grand homme à la mine peu avenante venait de surgir des buissons.  

Kaori se raidit et soupira de dépit; où s’était-elle encore fourrée ?  

_Hé les gars regardez un peu ce que je viens de nous dégoter!!  

Les 7 hommes dont l’habillement suggérait qu’ils étaient de jeunes voyous, se retournèrent d’un seul mouvement. Ils la toisèrent ainsi que l’homme qui les avait interpelés.  

Étudiant la situation alors qu’on la poussait vers le centre de la bande, elle remarqua une énième personne faisant face au groupe. Un non-membre de la bande apparemment.  

L’homme qui se trouvait au centre du groupe et qui, par ses airs, devait en être le dirigeant, éleva la voix :  

_ Hé bien qu’avons- nous là?  

Eh bien, mon petit Koiichi, que nous as-tu amené? Une surprise?...Je ne savais que nous attendions des invités?... Surtout quand tu nous a certifié venir seul...Le ton employé lors de sa dernière phrase et le regard suspicieux adressés à l'homme qu'il toisait, fit ressentir frémir celui-ci.  

....Mais comme c'est affreux! je manque totalement à mes devoirs d'hôte! Continua le "Dandy" qui prenait des airs dramaturges lors de sa conversation à sens unique.  

Ne quittant pas des yeux le jeune homme en face de lui, il fit un signe de tête afin que son sous-fifre, situé dans son dos, lui amène « la trouvaille »  

L'accusé se défendit vivement:  

_J’la connaît pas! Lança l’interpellé qui était à cran… j’l’ai Jamais vu!  

_ Oh vraiment ? Hé voyez-vous ça, le fils à Papa Massaru serait vraiment venu tout seul comme un grand?… Que c’est courageux…poursuit-il de son ton goguenard.  

Des ricanements s’élevèrent de derrière la tête du gang, faisant resserrer les poings du jeune homme qui lui face.  

Le sourire peu sympathique que le "chef" lui adressa, ne fit qu’accentuer la tension en ce lieu.  

Pendant qu’ils se jaugeaient les uns les autres pour déceler un geste un signe, d’une quelconque altercation, la jeune nettoyeuse analysait la situation à vitesse grand V.  

Elle semblait être tombée au beau milieu d’une taxation : Le genre de paiement qui permettait aux petits commerçants d’acheter un « semblant de paix », d'ici le prochain paiement, qui assuraient leurs établissements contre des actes de vandalisme et autres formes de rackets.  

D’un côté se trouvaient 4 voyous, dont celui qui la retenait, alors que de l’autre, 4 autres vandales se tenaient au côté du prénommé Junta.  

L’échange s’annonçait houleux et tout aussi inégal. Ces petites frappes portant des bandanas rouges en tant qu’insigne, n’impressionnaient nullement Kaori.  

Elle, se contrefoutait de ces discours qu’elle avait si souvent entendus. Ses mouvements à elle, étaient dictés par le besoin de savoir son partenaire en sécurité. Elle avait ressenti sa présence et ne voulait pas qu’il lui arrive quoi que ce soit.  

Cette attitude irrita grandement celui qui se prenait pour un grand caïd. ( exit la courtoisie!)  

Eiichi magne-toi !! Cracha-t-il.  

L’homme derrière elle s’exécuta et lui intima sèchement d’avancer docilement.  

Kaori analysait toujours la situation.. huit, possiblement 9 si ce koiichi s’en mêlait, contre elle ce n’était pas très loyal .. Pouvait-elle se défaire d’eux facilement?  

La jeune femme commençait sérieusement à s’impatienter et à s’inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de son partenaire, même si elle se disait qu’il fallait mieux qu’il ne la voie dans cette situation.  

_Avance !.. ne marchant apparemment pas assez vite au goût de celui qui la tenait, l’étau autour son poignet se resserra. Elle grimaça de douleur et s’affaissa un peu.  

_Lâche-moi espèce de gros débile! Elle s’agita puis releva la tête, plantant son regard directement dans celui de son adversaire.  

_Mais c’est qu’elle a de la fougue la pouliche!  

Un peu plus et elle va mordre... grrrr…!! Juste comme je les aime…( En face de la jeune femme, il avait mimé des griffes de ses mains)  

…. Mon petit Eiichi, si tu m’en rapportes d’autres de cette qualité je serais peut-être plus clément … Il retourna se visage vers elle....Et si on jouait un peu ensemble ma belle?  

Sans attendre de réponse, Il lança un regard à ses hommes et d’un accord commun ils commencèrent à bousculer la jeune femme, la faisant passer de mains en mains.  

……………………………  

Caché dans un buisson, Ryô trouvait le temps long et commençait à se faire des soucis.. Où était Kaori? Il sortit de sa cachette et la chercha.  

_Kaori….?? Kaori ?? Il était inquiet de ne plus la retrouver.. Kaori je ne veux plus jouer ….  

Il marcha un peu et entendit sa voix.. Il accourut dans la direction de celle-ci.. Mais il resta interdit.  

Elle le vit et trouva de la force pour se stabiliser un peu. Remarquant le changement soudain chez la jeune femme, Junta le remarqua.  

_Tanabe! Kobayachi attrappez- cet intru ! Eiichi nous a menti, il n’est pas venu seul !!  

Les autres aperçurent eux aussi cet homme qui surgissait de nulle part et les deux membres nommés, se dirigeaient vers lui. Ce constat l’affola.  

_Coure Ryô !! Coure !! . . Va chercher Umi !!!  

_Mais Kaori …. Je.. j’ai peur … son regard passait de celui de sa protectrice à celui des hommes qui s’approchaient de lui.  

Ha! il a pas de couilles!!  

_Ouais, c’est un naze il parle comme un attardé…  

À l’entente de ces quolibets la jeune femme vit rouge:  

_ Je vous interdit de ….Coure Ryô!... Elle ne put en dire plus car une main sur sa bouche la musela.  

_Ferme-la! Tu vas ameuter tout le quartier !!  

Elle se débattit comme elle put pour finalement mordre la main qui la bâillonnait. l'homme qui la séquestrait la lâcha un instant, criant de douleur.  

la Jeune femme en profita pour tenter de détaler mais c'était sans compter les autres hommes de main qui l'attrapèrent.  

_Va-t’en! Je t’en prie va-t’en, fonce!!! Tu peux le faire !!!.  

Elle reçut une baffe  

_Sale garce ! Tu vas me le payer !  

Bien qu’un peu sonnée et tenue par trois hommes, elle envoya un énorme coup de tête au type derrière elle et distribua des coups de pieds et de genoux bien placés. Entre ses mouvements elle et en profita pour hisser la tête et sourire à son partenaire.  

Encouragé par ce geste, il trouva la force de prendre ses jambes à son cou.  

Mais ce sourire s’effaça.  

Elle ne put éviter un uppercut dans le ventre qui lui coupa le souffle quelques instants. Mue par son instinct de protection, elle parvint tout de même à se relever et faire quelques pas vers son partenaire avant de perdre connaissance.  

Ryô qui courrait; eut un regard pour sa partenaire. Quand il vit ce qui s’était passé il arrêta de courir.  

Les deux hommes à ses trousses ralentirent leur pas de course. Des mimiques malveillantes s’affichaient sur leur visage.  

Les larmes coulèrent sur les joues de Ryô. Sa mâchoire et tous ses muscles se contractèrent.  

Les deux bandits, excités par les railleries qu’ils scandaient concernant le comportement étrange de l'homme qu'ils poursuivaient, ne virent pas à temps le changement s’opérer en lui et ce fut une grande erreur:  

_Raaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ne touchez pas à ma Kaoriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  

De son côté, Koiichi, voyant que la "rencontre" tournait au vinaigre, il jeta en vitesse les quelques liasses de billets qui étaient "dûes" et en profita pour déguerpir sans se retourner.  

...........  

Il fonça directement sur eux et les mit hors d’état de nuire en l’espace de quelques instants.  

Il courut vers sa protectrice inanimée et se jeta sur ses agresseurs restants. Ceux qui le purent, ne s’attendant pas à un tel retournement de situation, prirent la fuite quand ils virent que même la vue d’une lame ou d'un révolver ne décourageait pas leur attaquant.  

Sans regarder derrière lui et sans aucune considération pour les personnes qui avaient assistées à la scène, il souleva avec sa partenaire avec délicatesse. Tenant la jeune femme dans ses bras, il quitta le parc.  

………..  

* Au Québec on prend une collation au lieu de manger un goûter .. 

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