Chapitre 5 :: Il a quoi?

Publiée: 09-11-04 - Mise à jour: 20-05-16

Commentaires: Désolée si mes chapitres sont un peu courts, ( fait pas exprès) mais je suis en période d'examen .... Mais bon, j'allais pas vous laissez là tout de même ! Non , je vais vous laisser sur un autre suspens ( je sais je suis méchante!) mais bon je vous souhaite tout de même une bonne lecture . J'espère que ce chapitre vous plaira autant que les autres. @+

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Chapitre 5  

Environ une heure plus tard.  

Ryô venait de se réveiller. Il ouvrit doucement les yeux et il lui fallut un instant pour se rendre compte que de nouveau il n’était pas chez lui.  

Il était encore dans cet endroit inconnu aux murs blancs avec des machines qui clignotaient, des tubes, des flacons et cette drôle d’odeur.  

Où était-il? Du regard il balaya la salle. Il semblait chercher quelque chose, quelqu’un. La jeune femme souriante aux cheveux longs assise non loin de lui restait une totale inconnue pour lui et il fut pris de panique.  

Doucement et graduellement, son visage se renfrogna, il commença à renifler et irrémédiablement les larmes prirent d’assaut ses yeux et les cris suivirent.  

Kazue essayait tant bien que mal de le calmer mais en vain. Il criait de plus belle.  

_  

snif snif SNIF Bouahhhh Je veux mon papa et ma maman ! Bouaaahhh! Snif Mamaaaaannnn  

(Cri qui ne sera jamais démodé ! Ouaip, peut y avoir quelques variations mais ça c’est intemporel. ^-^!)  

Kaori s’était précipitée vers la chambre qu’elle avait délaissée pendant quelques minutes.  

À peine venait-elle d’y faire ses premiers pas qu’on lui fonçait dessus.  

Ryô, quand il l’avait sentie, avait sauté de son lit et, tout en pleurant, courait droit vers elle pour trouver du réconfort.  

Elle se retrouva, complètement hébétée, enserrée dans l’étau des bras d’un Ryô qui étouffait ses sanglots sur son épaule.  

Les minutes passèrent mais Ryô ne semblait pas vouloir lâcher kaori. ( Lol! Situation où t’as beau essayer de gesticuler pour qu’on te lâche mais rien à faire…pire qu’une sangsue! Quoi que si c’est Ryô moi je ne dis pas non !!!)  

Les deux autres personnes dans la salle contemplaient la scène, ébahies.  

(Ça devient une manie ma fois!!)  

Kaori sortit elle aussi de sa léthargie.  

_! Faites quelque-chose bon sang! ! Cria-t-elle, magenta jusqu’aux oreilles.  

Les deux employés de la petite clinique pressentirent à nouveau l’irritation de leur amie. Ne voulant pas que son courroux s’abatte sur eux, ils ne se firent pas prier pour trouver quelque chose qui pourrait lui venir en aide.  

………………………………………………………………………  

Ce ne fut qu’au bout d’une bonne dizaine de minutes que les reniflements et hoquets du patient particulier cessèrent. C’est le moment que le Doc et son assistante choisirent pour commencer l’examen.  

Ryô, la mine apeurée, eu un moment de recul et chercha systématiquement le regard de la femme à ses côtés qui le rassura en lui souriant.  

_(Kazue) N’aie pas peur ça ne va pas faire mal, Nous voulons juste vérifier que tu vas bien.  

_(Doc) Dis-moi Ryô Comment te sens-tu ? Mise-à part ta tête, as-tu mal à un endroit spécifique ?  

D’abord inquiet que cet homme inconnu à la moustache blanche s’approche de lui, la moue de l’interrogé se changea en une expression d’étonnement.  

_ Co.. comment vous connaissez mon nom monsieur? Et puis vous êtes qui vous?  

_Mais enfin Ryô !! C’est le professeur voyons! Tu ne te souviens pas!? S’exclama Kazue.  

Le patriarche de la bande ne se démonta pas pour autant à cette réponse, il fit un signe à son assistance d’en rester là et poursuivit son examen.  

_Ryô sais-tu ou tu es?  

_Euh.. À cette question les signes de la peur regagnaient le visage du questionné. Aussi, tout aussi rapidement, Doc se ravisa et en posa une autre pour éviter toutes effusions.  

_ Dis-moi Ryô quel âge as-tu ?  

Les deux jeunes femmes dans la salle échangèrent un regard perplexe, se demandant à quoi bon pouvait bien rimer cette question, mais elles furent stupéfaites quand elles virent leur ami prendre un air très concentré tout en regardant ces mains pour ensuite bredouiller :  

_ euhh ….Quatre ans!  

(on va dire hein.. je ne sais pas quand ça aurait pu arriver  

_Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Intervint la jeune femme aux cheveux courts qui ne savait plus quoi penser.  

Le vieil homme, «NdDoc : Hé il est passé où le respect qui m’est dû? Et puis je suis une encore une petite jeunesse!! Petite si tu savais ce que je peux faire à ces mignonettes!! Hé bien, je pourraisXXX₪₪□▫ .. et puis je...»  

(euh.. oui …oui .. Doc …on ne doute nullement l’importance de vos talents..Quel dommage! Nous devons reprendre le cours de notre histoire.. Une autre fois peut –être…?.. (gulp) )  

Oui donc… Nous disions que c’est avec une compassion extrême que cet homme plein de sagesse, apposa amicalement sa main sur l’épaule de la jeune femme épuisée afin de la calmer. (c’est bon Doc? ) ( NdDoc : Ça passe pour cette fois cocotte)  

_ Tout doux ma petite. Je crois bien avoir une idée de ce qui se passe mais, avant de me prononcer, je dois faire de plus amples recherches. Tout va bien aller tu verras. Si toutefois ….tu as besoin d’un support moral…. saches que je suis toujours à ta disposition … et si tu as besoin de….. Quelques galipettes je…  

Double VLAM!!  

(Vous avez sans doute compris que le mentor de l’étalon de Shinjuku a été coupé dans son élan par les massues des deux jeunes femmes)  

«NdDoc : Fa alors!On offre fa symfafie et f’est comme fa qu’on remerfie!! F’est fa zuste!!» (Coquille de Caliméro sur la tête)  

Sur ces mots, il sortit de la salle en se massant le dos. L’infirmière et amie de la jeune nettoyeuse la rasséréna et l’assura qu’ils allaient trouver une réponse au comportement étonnant de son coéquipier.  

…......................................  

Restée assise, caressant doucement les cheveux les cheveux de l’homme profondément assoupi sur la couche près d’elle, Kaori était songeuse.  

Le temps semblait interminable pour la jeune femme depuis que Doc s’était retiré afin de trouver un diagnostic suite la consultation éclair avec Ryo. Cela devait bien faire une heure, sinon deux, qu’elle espérait obtenir une quelconque réponse pouvant expliquer le comportement plus que singulier de son partenaire.  

Sa patience fut enfin récompensée lorsqu’elle aperçut le professeur dans l’embrasure de la porte lui faisant signe de le rejoindre.  

Fébrile, elle hésita un instant d’extraire sa main de celle de l’homme endormi, puis se leva de sa chaise.  

Kazue comprenait son amie, vint s’assoir à sa place en lui adressant un clin d’œil et un sourire réconfortants.  

Une fois rassurée que Ryô ne resterait pas seul (Une vraie mère poule!!) elle suivit le vieil homme.  

_Qu’est-ce qu’il a ? Est-ce grave ? Demanda la jeune femme qui ne pouvait plus garder son inquiétude pour elle-même. Elle allait continuer sa joute de questions quand le docteur mit sa main en face d’elle pour lui intimer de le laisser parler. À ce geste, elle prit sur elle.  

_(Doc) Je ne tournerai pas autour du pot : Ryô semble souffrir d’un cas assez délicat.  

Elle blêmit.  

_( Doc) Il est atteint d’un traumatisme qui l’a fait retomber en enfance. Le regard de la jeune nettoyeuse se fit interrogateur.  

_( Doc ) C’est assez rare. Selon mes connaissances, peu de cas sont reportés. Ces symptômes apparaissent lorsque certaines personnes, qui ont vécu des événements marquants alors qu’ils étaient très jeunes, retournent à cet état mental quand ils sont à nouveau confrontés à eux.  

_l’avion…! Laissa échapper kaori qui réalisa le choc que son partenaire avait perçu.  

Le vieil homme allait continuer son explication mais fut interrompu par des cris qui émanaient de la salle des patients.  

… quelques minutes après que kaori ai rejoint le Doc dans la salle voisine………..  

Ryô s’était à nouveau éveillé et fut paniqué de pas retrouver la présence de «sa gardienne » près de lui. Instinctivement il tourna la tête vers la porte en espérant l’apercevoir, mais quand il vit une autre personne entrer il hurla de peur..  

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