Chapitre 18 :: 18

Publiée: 07-04-05 - Mise à jour: 21-05-16

Commentaires: désolée j'avais mis deux fois le même chapitre. Bonne lecture!!

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Chapitre 18  

Elle avait enfin réussit à intercepter son partenaire qui courait joyeusement les fesses à l’air. ( hé oui !ça peut arriver…)  

En fait, elle s’était littéralement jetée sur lui pour l’immobiliser dans sa course. (c’est que Ryô a tout de même une sacrée paire de jambes musclées! ( je me fie aux dessins du maître))  

Elle avait donc réussit à l’immobiliser un instant et en fermant les yeux elle lui passa la serviette autour des hanches. L’homme à grande stature avait été étonné que sa partenaire l’attrape de cette façon.  

Kaori qui était derrière lui, avait la joue collée contre son épaule. Elle était essoufflée et son cœur battait rapidement contre le dos de son partenaire.  

Son corps était chaud et encore un peu humide. Elle pouvait respirer l’odeur de sa peau qui savait si bien la calmer et la plonger dans cette quiétude qui la poussait toujours à vouloir être près de lui.  

Elle profita de l’immobilité de son collègue et de cet instant pour fermer les yeux. Quand elle les rouvrit, deux bras vigoureux l’entouraient. Que s’était-il passé? S’était-elle assoupie?  

_Tu es fatiguée Kaori? Tu veux aller faire dodo?  

Elle regagna la réalité. Encore une fois, un petit pincement atteint son cœur. Il la tenait dans ses bras, un corps si masculin, si fort et pourtant ce n’était pas tout à fait le Ryô qu’elle connaissait. Elle se reprit rapidement avant qu’il ne se rende compte de quoi que ce soit.  

_Oui, tu as raison, je suis un peu fatiguée. Je ne vais pas tarder à me coucher…  

Il décocha un de ses sourires à faire fondre un glacier (Laissez donc les icebergs en paix!!..quoi que ..c’est par forcément mieux pour l’environnement… Zut!!)  

et elle ne put qu’accepter de lui donner le câlin qu’il réclamait. (Je pense qu’il a trouvé son filon!! Et puis entre nous, qui refuserai de lui faire un câlin…) Avec sa permission, il resserra son étreinte.  

Elle passa ses bras dans son dos et se reposa un instant sur lui. Trop fatiguée, un de ses bras dérapa et glissa dans le bas de son dos, ses mains effleurèrent quelque chose de rebondi.  

«Tiens mais ..» elle tâta encore…«Mais…???!!»  

Ryô se mit à glousser.  

_FFFFRRRR…..Ça fait des gilis !!!  

Sa main s’arrêta net. Elle crut que ses circuits allaient prendre en feu. D’un geste lent elle remonta sa main.  

La serviette qui ceignait les hanches de son protégé avait de nouveau rejoint le sol et le renflement qu’elle sentait s’appuyer contre le bas de son ventre ne fit qu’aggraver la situation.  

_Ryô?  

_Oui ? Répondit-il innocemment en battant des cils.  

_VA T’HABILLER!!! ( et une prothèse de plus, une !!!)  

…………………………  

Ils étaient maintenant allongés dans le grand lit et la jeune femme racontait une autre histoire avant de border l’homme qui s’était finalement assoupi.  

Doucement elle se libéra de l’étreinte du «bel au bois dormant», se leva et tira les couvertures sur l’être tant aimé. Elle se dirigea vers la pièce qu’elle avait quittée deux heures auparavant. Quelques minutes plus tard, l’eau arrêta de couler. Elle sortit de la douche, attrapa une serviette et revêtit son pyjama.  

Elle descendit les marches qui la menèrent à la cuisine. Là, elle se prépara une infusion de tilleul pour décompresser après une journée si mouvementée.  

Elle trempait à peine ses lèvres dans la boisson chaude qu’elle entendit le bruit sourd de quelque chose qui tombait ainsi que des hurlements.  

Elle monta à l’étage supérieur le plus rapidement possible armée du lawman* de son frère. Elle chercha la direction des cris. Ils émanaient de la chambre de Ryô. Avec précaution elle s’approcha de l’embrasure de la porte.  

D’un coup vif elle l’ouvrit et avança arme à la main prête à tirer sur quelconque ennemi. Mais elle ne sentit aucune animosité. Toujours sur ses gardes elle alluma l’interrupteur et d’un regard rapide elle pu constater qu’il n’y avait personne dans la pièce à part elle et ..  

Elle le vit par terre roulé en boule, hurlant. Elle accouru vers lui.  

_Ryô!! Ryô!! Qu’est-ce qui se passe? Qu’est-ce que tu as??!!!  

Elle essayait tant bien que mal de dégager les mains de son visage. Après avoir enfin réussit à dégager l’un de ses poings elle se rendit compte qu’il dormait.  

Il devait faire un horrible cauchemar et en voyant les larmes qui coulaient de ses yeux elle savait quelle vision le hantait. Il hurlait à en fendre l’âme et ce n’est pas sans force que Karori retint ses larmes en se jetant sur lui et essaya comme elle le pu, de l’enfermer dans l’étau de ses bras.  

_Ryô !! Réveille-toi!! Réveille-toi! C’est moi Kaori!!  

Elle reçut quelques coups tandis qu’elle essayait toujours de le calmer.  

Au bout de quelques minutes il s’adoucit et quelques instants après,il s’éveilla.  

_Kaori!! Hurla –t-il en la cherchant avant de se rendre compte qu’il était dans ses bras.  

_Je suis là Ryô , je suis là .. Lui répondit-elle en lui caressant doucement la tête. Elle lui souriait tant bien que mal alors qu’elle voyait le désarroi qui régnait dans ses yeux.  

_Kaori…Où est mon papa et ma maman?......Est-ce qu’ils sont restés de le l’avion?  

( ma petite cousine disait le l’évier , le l’écureuil…)  

Elle se mordit les lèvres pour ne pas céder elle aussi. . Avec difficulté elle hocha doucement de la tête.  

_Ils sont partis**….avec l’avion ..  

Malheureux, il se serra plus contre elle et chercha encore plus de sa chaleur en posant sa tête dans le creux de son cou. Là, il se sentait plus en sécurité et les larmes fusèrent de nouveau. Elle le laissa épancher sa peine, peine qu’elle ne connaissait que trop bien.  

Alors qu’il nichait à nouveau son visage sur l’épaule de sa protectrice il vit que ses yeux brillaient.  

_Tu pleures kaori, tu es triste?......  

Elle fut surprise et essuya en vitesse les quelques larmes qui avaient coulé en silence.  

…..Toi aussi, ton papa et ta maman sont partis?  

Elle lui sourit tristement.  

_J’avais aussi un grand frère…  

_Un grand frère? Il s’appelait comment? ( ha ! curiosité des enfant reprend le dessus)  

_Hideyuki  

_Et il faisait quoi?  

_Il était policier.  

_ Oh Super!!Moi aussi j’aimerais bien être policier ou pompier quand je serais grand.....  

Elle sourit, elle retrouvait bien en lui cette envie d’aider les autres qu’il avait gardé à l’âge adulte.  

……Avec une grosse voiture de police avec les lumières qui font IOU YIOU YIOU.. ou un gros camion tout rouge avec une grande échelle et.. ( euh… là c’est plus la folie des grandeurs)…… il se renfrogna. Mais je peux pas parce que la maîtresse elle dit que je pleure trop..  

_Mais il n’y a rien de mal à pleurer Ryô..  

_Mais la maîtresse à la maternelle elle dit que les garçons ça doit pas pleurer….  

_Et bien elle raconte n’importe quoi ta maîtresse! Nous ne sommes pas des machines à ce que je sache!! On a le droit de pleurer, de rire, tiens montre-moi comment on fait pour rire.  

Il s’exécuta en lançant un petit rire.  

_Humm je suis sûre que tu peux faire mieux !..je vais t’aider….  

Elle se jeta sur lui et le chatouilla.  

Des rires s’échappaient de la chambre alors que kaori passait maître dans l’art de la chatouille et que Ryô, essayait lui aussi de la chatouiller.  

_Kaori? Demanda-t-il tout essoufflé une fois que la joute de chatouilles aie prit fin.  

_Oui?  

_Je peux te faire un bisou?  

_Euh… Oui bien sûr..  

Il se rapprocha d’elle et l’embrassa sur la joue. À peine s’était-il un peu éloigné des joues rosies de la jeune femme qu’il enchaîna. :  

_ Dis ..tu connais le bisou ventouse?  

_Euh.. non… ( trop tard…)  

_Tu veux que je te montre?  

Avant même qu’elle puisse faire part de son choix, emporté par un enthousiasme débordant, il l’embrassa de nouveau mais si fort qu’elle se demandait s’il allait rester quelque chose de sa joue.  

( Ne vous inquiétez pas, comme je l’avais dit dans un chapitre précédant, Oil of Olay ou un autre produit de l’Oréal seront toujours là pour que le minois de nos deux héros ne subisse aucun dommage.)  

Encore scotché à son cou, il en profita pour lui faire un bisou papillon.  

( Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, cela consiste à se rapprocher très près du visage d’une personne et de cligner des yeux pour que les cils touchent la peau. Du moins, c’est ma définition personnelle. Tiens, si je l’ajoutais à wikipédia!!)  

Tout aussi naturellement il lui annonça qu’il allait lui faire un bisou esquimau.  

( ha là c’est un classique!! Si vous ne connaissez pas ……AMATEURS!!! Blub!! )  

Kaori était un peu dépassée par les événements. D’où venait cette tempête qui l’assaillait? Aussi elle fut encore plus déroutée quand le visage de son partenaire de rapprocha dangereusement du sien et qu’ils se retrouvèrent front conte front.  

Il lui souriait toujours d’un air taquin et se rapprocha encore un peu plus. Elle ne savait plus à quoi s’attendre et ne s’attendait sûrement pas à ce que Ryô saisisse son visage avec ses mains pour mieux frotter son nez contre le sien..  

..........................  

Environ une demie heure plus tard....  

-Kaori? Tu dors?  

_Oui… dit-elle à moitié endormie dans le fauteuil .  

_ Ha d’accord…  

La Jeune femme crut qu’elle allait enfin pouvoir dormir mais son partenaire semblait penser autrement.  

_Est-ce que tu crois que mon papa et ma maman sont heureux avec le bon Dieu?  

Elle se redressa sur son séant et vint le prendre dans ses bras. Sur le coup de cette question elle était bien éveillée.  

_Je suis sûre que oui et je parie qu’ils pensent très fort à toi.  

_C’est vrai? Demanda-t-il avec un sourire de béatitude tout en se blottissant contre elle.  

_Oui je suis sûre qu’ils t’aimaient très très très fort!!  

_Autant que toi?  

Elle resserra son étreinte.  

_Oui et même sans doute plus.  

_Kaori?  

_Oui Ryô?  

_Tu seras toujours avec moi hein?  

_ Bien sûr que oui, quelle question? !  

Rassuré il se rallongea et plaça sa tête sur le bras de la jeune femme. Elle l’embrasa sur le front avant de fermer les yeux elle aussi.  

*Je ne suis pas sûre, mais je pense que c’est ce qui est inscrit sur le révolver d’Hideyuki qui appartient maintenant à notre héroïne.  

** Une autre petite note culturelle.  

Chez les Asiatiques, du moins, ceux que je côtoie, on a plus tendance à dire qu’une personne est partie plutôt que de dire qu’elle est morte.  

Je trouve aussi que c’est une façon plus délicate pour parler d’un décès.  

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