Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: stella31

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 10-07-08

Mise à jour: 06-03-09

 

Commentaires: 112 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Une histoire à découvrir ou redécouvrir ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Sur les traces de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sur les traces de City Hunter...

 

Chapitre 2 :: La journée avait pourtant si bien commencée...

Publiée: 12-07-08 - Mise à jour: 12-07-08

Commentaires: Bonjour! Alors c'est vrai de je l'avoue je ne pensais pas majé cette fic aujourd'hui mais c'est pour un occasion spéciale puisque c'est l'anniversaire de notre miis Indiana, donc ma belle ce chap t'es spécialement dédicacé^^ mais il n'est pas interdit aux autres d'en profiter lol^^ En tout cas un grand merci pour vos gentilles reviews...Des big kissoux à tous! Bonne lecture...

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Le lendemain matin, Kaori ouvrit les yeux et s’étira doucement. Elle s’aperçut très vite qu’elle était seule dans le lit et tendant l’oreille, elle entendit un éclat de rire enfantin provenant du rez de chausser. Se dégageant des draps, elle tenta de mettre la main sur des vêtements pour cacher sa nudité. Son joli corsage de dentelles n’avait pas résisté à un second assaut de Ryo la nuit dernière et les restes de sa pauvre lingerie gisaient maintenant à terre.  

La jeune femme enfila un sous vêtement et un débardeur puis sa fine robe de chambre avant de descendre les escaliers. Elle ne trouva personne dans le salon mais le rire de sa fille retentit une nouvelle fois, lui indiquant la présence de ses deux amours dans la cuisine.  

 

Elle s’approcha doucement et sans faire de bruit, poussa la porte. Elle resta un petit moment à regarder le spectacle qui s’offrait à elle : Saya était assise sur le plan de travail regardant avec amusement son père qui était entrain de se débattre pour préparer ce qui ressemblait à des gaufres. C’est du moins ce que supposa Kaori.  

 

- Papa, t’es sur que c’est comme ça qu’on fait les gaufres ? demanda la fillette. Parce que ça ressemble pas du tout à celles que fait maman…  

- Ecoute ma puce, j’ai portant suivi tout ce qu’il y a d’écrit dans ce satané bouquin, répondit Ryo .  

- Papa tu es tout blanc ! s’exclama Saya en éclatant de rires.  

 

Ryo était en effet recouvert de farine et en soupirant, il s’avoua vaincu. Décidément, la cuisine n’était pas un domaine où City Hunter excellait :  

 

- Saya, je pense que pendant l’absence de ta mère on ira manger chez tata Miki…  

- Je pense que c’est une bonne idée mon chéri, dit Kaori en entra dans la cuisine. Aller donc vous asseoir tout les deux…  

 

Ryo ne se fit pas prier. Prenant sa fille dans ses bras, il alla s’installer à sa place. Une demi heure plutard, ils étaient tout les 3 installés devant un succulent petit déjeuner que Ryo et sa fille engloutirent en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.  

 

- Allez ! dit Kaori, une fois le repas fini. Il est temps d’aller t’habiller Saya…Monte dans ta chambre, je t’ai préparé tes affaires sur ton lit…  

- D’accord Maman ! répondit celle-ci  

 

Kaori la regarda sortir de la cuisine en souriant puis elle se leva à son tour. Mais Ryo attrapa son bras et la fit asseoir sur ses genoux.  

 

- Où vas-tu comme ça ?demanda-t-il en l’embrassant dans le cou.  

- Prendre ma douche…Il est déjà 8 heures et mon avion part dans moins de deux heures…On est déjà en retard…  

- C’est bien la peine de ma rappeler que tu abandonnes ton petit mari pendant une longue semaine, pleurnicha le nettoyeur.  

- Ryo…  

- Quoi ? demanda Ryo en prenant un petit air innocent.  

- Ta main, répondit Kaori. Elle faire mieux de ne pas s’aventurer plus haut…  

 

La main du nettoyeur avait en effet délaissé son genou pour entamer une dangereuse migration. Embrassant son homme une dernière fois, Kaori jugea préférable de quitter ses bras protecteurs. Et ce malgré les vives protestations de son nettoyeur adoré.  

 

- Si tu allais plutôt surveiller Saya pendant que je me douche, dit Kaori.  

 

Ryo sortit de la cuisine, le dos voûté et la moue boudeuse, en gémissant qu’il n’était qu’un pauvre homme délaissé.  

Kaori, elle, se rendit dans la salle de bain. Otant ses vêtements, elle se glissa sous le jet et se délecta de l’effet apaisant de l’eau sur sa peau en fermant les yeux. Elle n’était pas sous la douche depuis cinq minutes qu’elle sentit deux bras puissants l’enlaçaient.  

Elle n’ouvra même pas les yeux mais eut sourit :  

 

- Tu ne renonces jamais, n’est-ce-pas ?  

- Ah, toi mon ange ? Non jamais, répondit Ryo en embrassant la nuque de sa compagne.  

 

Kaori laissa échapper un petit rire alors que Ryo profitait des derniers instants avant le départ de sa douce.  

 

Quand Kaori réussi enfin à s’extirper de la douche, ( ce qui ne fut pas une mince affaire surtout quand vous la prenez avec un Etalon… ) la petite famille se mit en route pour l’aéroport. Ryo s’occupa de l’enregistrement des bagages puis arriva l’heure des au revoir. Bien qu’elle se soit promis de ne pas pleurer et d’être une grande fille, Saya laissa échapper une petite larme :  

 

- Mon cœur ne pleure pas ! dit Kaori en serrant sa fille contre elle. Je reviendrais très vite…  

- Je sais, répondit Saya en essuyant ses larmes de sa main. Regarde maman, je pleure déjà plus…  

- J’en suis heureuse ma puce…  

 

Kaori l’embrassa encore une fois puis la reposa à terre. Puis elle se tourna vers Ryo. Il prit sa main et Kaori entremêla ses doigts aux siens.  

 

- Vous allez me manquer tous les deux, dit-elle, les yeux humides.  

 

Elle se trouvait un peu bête de réagir ainsi. Ce n’est pas comme si elle partait pour toujours après tout…Mais c’est la première fois qu’elle quittait Ryo et Saya. Elle avait tellement l’habitude de les avoir à ses côtés que même une semaine allait lui paraître une éternité…  

 

- Sept jours, mon amour ce n’est pas si longtemps, dit Ryo en la prenant dans ses bras. C’est toi-même qu’il l’a dit…  

- Je sais…Tu dois me prendre pour une idiote n’est-ce-pas ?  

- Non, tu es adorable, répondit-il en lui embrassant le bout du nez.  

- Je t’aime, dit-elle en se mettant sur la pointe des pieds et déposa un petit baiser sur ses lèvres.  

 

Mais Ryo la regarda avec un air réprobateur :  

 

- Non, non mon ange, mieux que ça le bisou…  

 

Souriant malicieusement, Kaori approcha son visage de celui de Ryo et se perdit un bref instant dans son regard envoûtant, avant de fondre sur ses lèvres en un baiser langoureux.  

 

- C’est mieux comme ça ? demanda-t-elle quand elle mit fin à leur étreinte.  

- Beaucoup…Beaucoup mieux…  

 

Satisfaite, Kaori regarda sa montre et soupira :  

 

- Il va falloir que j’y aille…  

- Non, maman attend ! dit alors Saya, puis elle tira le bras de son père et ajouta à voix basse : PAPA, le cadeau, t’as oublié !  

- Je n’ai pas oublié, sourit Ryo.  

 

Il sortit alors un petit paquet de sa poche et le mit entre les mains de Kaori qui lui lança un regard surpris :  

 

- Ouvre le, dit-il simplement.  

 

La jeune femme s’exécuta et découvrit à l’intérieur de l’écrin un magnifique pendentif en argent en forme de cœur accroché à une chaîne.  

 

- Il est magnifique, dit-elle en le prenant dans sa main.  

 

Elle remarqua alors que le bijou s’ouvrait et à l’intérieur se trouvait une photo de Ryo et de Saya.  

 

- Tu vois, dit Ryo en prenant le collier et en l’accrochant au cou de sa belle, comme ça on sera toujours avec toi même si on est loin de toi…  

- C’est une superbe idée, répondit Kaori en leurs souriant.  

 

Elle les embrassa tout les deux et au même moment on annonça que l’embarquement pour le vol de New-York commençait :  

 

- C’est l’heure, dit-elle. Saya, mon ange, je t’aime très fort…Sois sage et prends soin de papa…  

- Promis Maman…Ne t’inquiète pas je veille sur lui…  

- Tu vois pas d’inquiétude, dit Ryo, je suis en de bonnes mains…  

- Oui, répondit Kaori. Et sois sage toi aussi Ryo sinon la massue t’attends à mon retour…Je t’aime, ajouta-t-elle avec tendresse.  

 

Un dernier baiser à sa petite famille et Kaori s’en alla avant de changer d’avis. Alors que l’hôtesse vérifiait son billet, elle leur adressa un dernier sourire et disparut dans la salle d’embarquement.  

 

Ryo regarda la fine silhouette de sa femme disparaître dans le couloir et ne la quitta pas des yeux jusqu’à qu’il ne la voit plus.  

Puis prenant la main de Saya, il se dirigea vers le parking :  

 

- Dis papa, j’ai une idée : et si j’allais pas à l’école cet après midi, comme ça tu serais pas tout seul…Tu serais pas triste du départ de maman, proposa la fillette alors que son père démarrait la voiture.  

 

Ryo jeta un coup d’œil amusé à sa fille dans le rétroviseur. Celle-ci lui adressa le plus adorable des sourires :  

 

- S’il te plait mon papa d’amour que j’aime beaucoup, beaucoup…  

 

Ryo su immédiatement qu’il était perdu. Il ne savait pas lui résister…Et puis quel mal y avait-il après tout. C’était vendredi et ce jour-là, elle finissait toujours l’école plutôt…Alors pour une fois…  

 

Il adressa un regard malicieux à sa fille :  

 

- Que dirais-tu si nous allions faire un tour à la fête foraine ? dit-il alors.  

 

Et cette proposition fut tout de suite accueillie avec joie par Saya…  

 

 

 

 

Pendant que la Mini quittait l’aéroport, Kaori, elle, attendait patiemment l’heure de son embarquement qui avait été retardé.  

 

« Dire que j’aurai pu profiter de Ryo et Saya quelques minutes de plus, pensa-t-elle en laissant échapper un soupir. Et puis, finalement, c’est mieux ainsi car je n’aurai pas pu partir si j’étais restée avec eux plus longtemps… »  

 

Elle n’aurait jamais imaginé que quitter sa petite famille, même pour quelques jours, serait aussi difficile. Mais elle avait aussi très envie de revoir sa sœur. Ca faisait si longtemps qu’elle n’avait pas revu Sayuri. La dernière fois c’était pour le deuxième anniversaire de Saya, c’est dire si c’était loin…  

 

Sayuri ayant été nommé rédactrice en chef de son journal, elle n’avait pas de temps libre, ou si peu, pour venir au Japon. Voila pourquoi quand elle avait enfin eu une semaine de vacances, elle avait demandé à Kaori de venir la rejoindre à New-York pour passer quelques jours « entre sœurs ». Une invitation tentante à laquelle Kaori n’avait pas pu résister…  

 

Ryo , par contre, s’était montré nettement moins enthousiaste. Savoir sa petite femme chérie aux mains de « pervers d’américains tel que Mick », (dixit le nettoyeur) ne lui plaisait guère.  

Kaori le trouvait craquant quand il laissait paraître sa jalousie mais Ryo n’avait aucun soucis à se faire : elle l’aimait depuis l’âge de 16 ans, c’est-à-dire presque depuis la moitié de sa vie et elle n’avait nullement l’intention de l’abandonner même pour les beaux yeux d’un américain…  

 

Serrant dans sa main le bijou qu’il venait de lui offrir, Kaori eut un petit sourire : « Oui quoiqu’il arrive je t’aimerai toujours… » murmura-t-elle pour elle-même.  

Au même moment, une hôtesse s’approcha d’elle :  

 

- Excusez moi, vous êtes bien mademoiselle Makimura ? demanda-t-elle  

- Oui, c’est bien moi, répondit Kaori, un peu étonnée. Qu’est-ce qui se passe ?  

- Nous avons reçu un coup de téléphone de votre mari, expliqua la jeune femme. Apparemment, c’est très urgent…Il y a un téléphone dans le coin là-bas, vous pouvez vous en servir pour le rappeler…  

- Merci, répondit Kaori en se levant précipitamment.  

 

Elle venait à peine de quitter Ryo alors que pouvait-il se passer de si grave ? Etait-il arrivé quelque chose à leur fille ?  

 

Elle s’imaginait déjà le pire et alors qu’elle se dirigeait vers le téléphone, elle ne remarqua pas les deux hommes qui l’observaient avec intérêt. Quand Kaori passa prés deux, ils se mirent à la suivre.  

 

- Alors c’est elle, la femme de City Hunter ? demanda l’un deux.  

- Oui…Et je trouve qu’il a très bon goût ce type…répondit l’autre en détaillant Kaori d’un regard avide.  

 

Kaori n’eut pas le temps de décrocher le combiné que les deux hommes se postèrent derrière elle. L’un deux posa un mouchoir imbibé de chloroforme sur son nez. La jeune femme se débattit violement et tenta de se libérer de l’emprise de son ravisseur mais quelques secondes plus tard, elle s’évanouit.  

 

- Parfait, dit son complice. Appelle le grand patron et dit lui que la mission est accomplit. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à sortir d’ici sans se faire prendre…  

 

 

 

 

Loin de se doutait de la scène qui s’était jouée à l’aéroport, la journée s’était écoulée tranquillement pour l’autre moitié de City Hunter. Après un après midi passé en « tête à tête », le père et la fille regagnèrent leur appartement. Malgré toutes les émotions qu’elle avait eu aujourd’hui, Saya était toujours en pleine forme et son père eut un mal fou à la mettre au lit :  

 

- Je veux attendre le coup de téléphone de maman ! protesta la fillette alors que Ryo la bordait. Elle m’a promis de m’appeler avant que j’aille me coucher….Pourquoi est-ce qu’elle a pas appeler ?  

- Ta mère doit sûrement être fatiguée à cause du décalage horaire, ma puce. Je suis certain qu’elle t’appellera demain matin…Elle doit se dire qu’à cette heure-ci tu dors déjà…  

- Alors il faut vite que je m’endorme comme ça on sera plus vite à demain, dit Saya en fermant les yeux.  

- Tu as tout compris ma chérie, répondit Ryo en déposant un baiser sur le front.  

 

Il remonta la couverture sur elle alors que Saya serrait contre elle la poupée que son père lui avait gagnée cet après-midi au stand de tir. Elle a avait eut tellement envie et, même si Ryo savait que ce n’était pas très flair play par rapport aux autres pères, il avait utilisé ses talents de nettoyeur pour faire plaisir à sa fille…  

 

 

Après s’être assuré que Saya s’était bien dans les bras de Morphée, Ryo redescendit au salon et remit un peu d’ordres dans la cuisine dévastée par une petite tornade brune. Saya avait beau être haute comme trois pommes, elle faisait à elle seule autant de ravage qu’une tempête…Mais Ryo sourit. Il adorait voir sa fille si vive, si joyeuse et pleine de vie. Malgré le monde dans lequel il vivait, il avait toujours fait en sorte de préserver l’innocence de son enfant. A sa naissance, quand il l’avait tenue pour la première fois dans ses bras, il s’était promis que ce précieux cadeau de la vie ne connaîtrait jamais de peines. Il voulait lui offrir l’enfance insouciante que lui n’avait pas eu. Elle avait tout le temps d’apprendre que la vie n’était pas toute rose…  

 

Quand enfin il eut fini de nettoyer la cuisine, il alla s’affaler dans le canapé, bien décidé à se détendre un peu. Prenant la télécommande, il alluma le poste de télévision et monta le son, juste assez pour que le son emplisse un peu la pièce. D’habitude à cette heure ci, il avait toujours Kaori à ses côtés. Elle se blottissait contre lui et ils regardaient un bon film jusqu’à qu’elle finisse par s’endormir dans ses bras.  

Et ce soir, il devait avouer que la présence de sa femme lui manquait cruellement. Sans elle, il se sentait si seul…Au fil du temps, Kaori avait pris une place importante dans sa vie. Au début de leur partenariat, il la considérait comme un cadeau d’adieu que lui avait laissé Makimura et dont il devait prendre soin. Puis, elle avait fini par lui devenir indispensable et le jour où ils étaient devenus un couple à part entière, il avait eu la certitude qu’ils ne formaient plus qu’un.  

 

« Si un jour on m’avait dit que je dépendrai autant que quelqu’un… »pensa-t-il en ouvrant les yeux.  

 

Son attention se reporta alors sur l’écran. Qu’est-ce que disait ce journaliste ? Trop pris par ses pensées, il n’avait pas écouté. Pourtant ça avait l’air important, un logo sur l’écran indiquait « flash spécial », ce qui généralement n’annonçait pas une bonne nouvelle. Ryo monta le son :  

 

« …d’après les autorités américaines, il reste très peu de chance de retrouver encore des survivants, dit la voix du journaliste. »  

 

Le nettoyeur fronça les sourcils, pris d’une sourde angoisse : « C’était quoi cette histoire encore, se demanda-t-il. Et puis pourquoi mon cœur se met soudain à battre si vite ? »  

 

Son cœur s’emballait peut être parce qu’il avait déjà pressenti la nouvelle qui allait suivre : le visage du journaliste s’effaça pour laisser place à une autre image, celle de débris d’avions flottant dans l’eau.  

 

« Non, non, pas ça !…Ce n’est pas possible ! » pensa Ryo, les yeux rivés sur l’écran, refusant de croire ce que son cœur lui criait déjà…  

 

« L’avion de La JAPAN Airline effectuant la liaison Tokyo / New-York c’est abîmé en mer aux larges de côtés californiennes… » expliqua le journaliste.  

 

Au bas de l’écran défilait le numéro de vol. En proie à la panique, Ryo se leva d’un bond et regarda autour de lui. Où était-il donc ce foutu papier où Kaori lui avait noté les renseignements concernant son vol ?!  

 

Il le trouva sur la table basse du salon là où elle l’avait laissé…Le regard de Ryo allait de ce bout de papier à l’écran de télévision. Quand il comprit que les numéros sur ce papier et ceux inscrits sur l’écran étaient les mêmes, quelque chose en lui se brisa.  

 

Le bout de papier tomba par terre, lâché par la main qui s’était mise à trembler. Ne réalisant pas ce qui venait de se produire, ou plutôt si le réalisant trop bien justement, il serra rageusement ses points et se laissa tomber à genoux. Alors qu’une larme coulait sur sa joue, il laissa échapper ce cri du cœur :  

 

- Kaori !!!...  

 

 


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