Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: stella31

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 10-07-08

Mise à jour: 06-03-09

 

Commentaires: 112 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Une histoire à découvrir ou redécouvrir ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Sur les traces de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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Que veut dire HFC?

 

C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Sur les traces de City Hunter...

 

Chapitre 5 :: Plus près de toi...

Publiée: 10-08-08 - Mise à jour: 10-08-08

Commentaires: Un peu de lecture pour le week end en attendant la suite des autres fics...Enjoy^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

Il était encore tôt ce matin là. Les timides rayons du soleil perçaient par les fenêtres, venant éclairer un couple tendrement enlacé. Le bras protecteur de l’homme encerclait la fine taille de sa compagne qui , dans un doux murmure, laissa échapper le prénom de son bien aimé :  

 

- Mick…  

 

Mais ce paisible spectacle fut soudain interrompu par des bruits provenant du rez –de- chaussée. Kazue se réveilla en sursautant :  

 

- Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle d’une voix endormie.  

 

Elle jeta un coup d’œil au réveil posé sur la table de chevet : 6h30.  

 

- Mais qui peux bien venir nous déranger à cette heure-ci ?  

 

- Ca doit être une erreur, fais comme si tu n’avais pas entendue …grommela Mick en cachant sa tête dans l’oreiller.  

 

Mais leur visiteur matinal ne semblait pas décidé à les laisser tranquille si rapidement et les coups de sonnettes redoublèrent.  

 

- On devrait peut être aller ouvrir ? dit la jeune femme. Et si c’est important ?  

 

- Il est 6h30, et on est dimanche…A cette heure ci, rien n’est important pour moi, à part mon sommeil.  

 

- Evidement ! Si tu n’étais pas allé faire la tournée des cabarets hier soir, ce matin tu ne serais pas crevé ! répliqua la belle infirmière.  

 

- Ma chérie, tu ne comprends pas qu’à cause Ryo qui déserte Kabuki-Cho la situation devient grave : grâce à nous deux, les cabarets réalisaient au moins la moitié de leurs recettes mensuelles. Alors il faut bien que quelqu’un se sacrifie pour que le « commerce de proximité » reste ouvert, répondit l’Américain avec un sourire idiot. Et puis, ces pauvres petites lapines, faudrait pas qu’elles se sentant délaissées…  

 

 

- Tu vas voir ce que je vais leur faire moi à tes chères Bunny’s ! s’écria Kazue en brandissant une massue qu’elle gardait bien caché sous son lit.  

 

Mais avant qu’elle n’ait pu lancer son missile, une voix bien connue se fit entendre :  

 

« Bon sang, Mick ! Tu vas ouvrir ou il faut que je la défonce cette porte ! »  

 

- C’est Ryo ! s’écria la jeune femme. Il doit se passer quelque chose de grave pour qu’il soit sorti de son appartement. J’espère qu’il n’est rien arrivé à Saya…  

 

Kazue bondit hors du lit et descendit 4 à 4 les marches, suivit de près par son fiancé.  

 

Quand elle ouvrit la porte, elle découvrit un Ryo au visage fermé tenant dans ses bras Saya qui avait fini par s’assoupir. Avant même que Mick ou Kazue ne puisse dire quelque chose, le nettoyeur s’engouffra dans l’appartement, attrapant au passage l’Américain par le bras :  

 

- Il faut que je te montre quelque chose, dit-il.  

 

- Ryo, calme toi un peu, répondit Mick Qu’est-ce qui t’arrives ?  

 

- Il faut absolument que tu regarde ça ! répliqua Ryo en brandissant une cassette vidéo.  

 

- Qu’est-ce qu’il y a sur cette cassette ?  

 

- Viens regarder et tu le seras…  

 

Avant qu’il n’entraîne Mick dans le salon, Kazue demanda à Ryo de lui donnait Saya :  

 

- Je vais la mettre dans notre chambre. Elle y sera plus tranquille pendant que vous discutez tout les deux…  

 

Ryo hocha la tête et gagna le séjour. Il mit la cassette dans le magnétoscope alors que Mick s’asseyait dans un fauteuil. Quand le film se mit en marche, il reconnu la hall de l’aéroport :  

 

- Mais qu’est-ce que…  

 

- Regarde, répliqua Ryo, coupant court à toute protestation.  

 

Mick reporta alors son attention sur l’écran et au bout de quelques minutes, il repéra une silhouette bien familière :  

 

- C’est Kaori, lâcha-t-il dans un murmure.  

 

Quelques instants plus tard, il vit la scène que Ryo avait découvert en visionnant le film :  

 

- C’est qui cette femme qui parle à Kaori ? demanda-t-il.  

 

- Une hôtesse, répondit Ryo.  

 

- J’aimerais bien savoir ce qu’elle a pu dire à Kaori pour quelle réagisse ainsi…  

 

- Moi aussi. Encore plus depuis que je sais que Kaori n’a pas pris cet avion…  

 

- Quoi ?! dit Mick en se retournant vivement vers le nettoyeur. Qu’est-ce que tu as dis ?  

 

- Que Kaori n’est pas monté dans l’avion…  

 

Aussitôt, Mick se saisit de la télécommande et avança la bande jusqu’au moment de l’embarquement. Repassant mainte fois ce passage, il en vint à la même conclusion que Ryo :  

 

- Ca veut dire qu’elle est toujours vivante…  

 

Et à cette pensée, son cœur se remplit d’une joie immense qui laissa très vite place à une vive inquiétude :  

 

- Si Kaori n’était pas dans l’avion, alors où est-elle ?  

 

Son instinct de professionnel reprenant le dessus, Mick se saisit du téléphone :  

 

- Il faut absolument trouvé le nom de cette femme. C’est la dernière personne qui ai vu Kaori et elle pourra peut être nous apprendre quelque chose…  

 

Et alors qu’il composait un numéro de téléphone, il lança un regard plein d’espoir à son ancien co-équipier :  

 

- Je te jure qu’on va remuer ciel et terre pour la retrouver. Et ceux qui ont fait ça ne l’emporteront pas au paradis. Personne ne s’attaque à City hunter impunément…  

 

La réaction de Mick redonna du courage à Ryo. Lui , qui quelques heures auparavant se sentait si seul et si perdu, retrouvait à présent du poil de la bête. Et son acolyte avait raison : pas question de défier City Hunter sans le regretter amèrement. Ceux qui avaient osé s’en prendre à Kaori Makimura ne se doutaient pas encore quelle tempête ils avaient déclenchés…  

 

 

*********************************************  

 

« Akina Keisuké, 555 Tsunata Est, Tokyo ».  

 

 

Ryo regarda le bout de papier sur lequel était griffonnée une adresse. Mais pas n’importe quelle adresse : celle de la fameuse hôtesse de l’air avec laquelle Kaori avait parlé. Mick avait réussi à découvrir son identité en moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire.  

 

Toute la bande était maintenant au courant de la nouvelle et chacun s’était mit en quête du moindre indice qui pourrait les mener à Kaori. Falcon et Mick étaient partis faire la tournée des indics, armés de bazookas, histoire de faire parler les plus récalcitrants. Saeko, secondée par Miki et Reïka, avait reprit à zéro les rapports sur le crash de l’avion et cherchait d’éventuels indices en épluchant la liste des passagers. Kazue s’était proposée pour faire la baby sitter mais Ryo avait insisté pour garder Saya avec lui. Il ne supportait pas l’idée de la savoir loin de lui. Il avait trop peur qu’on ne lui enlève encore une fois la personne qu’il aimait le plus au monde.  

 

A cet instant, sa fille était encore avec lui, assis sur le siège passager, chaudement emmitouflée dans son manteau et plongée dans la « lecture » de son livre d’images. Sentant que son père la regarder, elle tourna son joli petit visage en sa direction et lui offrit un sourire angélique. Ce genre de sourire qui suffisait à Ryo pour lui donner le courage nécessaire pour continuer de vivre…  

 

- Je t’aime ma puce, dit-il en déposant un baiser sonore sur son front.  

 

- Et moi je t’aime encore plus fort, répondit la fillette en souriant de plus belle.  

 

 

L’attention du nettoyeur se reporta ensuite sur la petite maison devant laquelle la Mini était arrêtée depuis maintenant plus de trois heures. Il n’y avait personne mais Ryo était bien décidé à attendre le temps qu’il fallait pour parler à cette femme.  

D’après les informations que lui avait fourni Mick, la jeune femme avait pris quelques jours de repos. Cette attente commençait à peser sur les nerfs de Ryo qui avait du mal à tenir en place. Mais sa patience finit par être récompensée. Il venait de voir apparaître l’employée de la compagnie aérienne au coin de la rue :  

 

- Saya, tu restes là ma chérie…Papa revient de suite…  

 

- D’accord Papounet, répondit la gamine alors que Ryo sortait de la voiture.  

 

Alors qu’elle cherchait les clefs dans son sac, l’attention d’Akina fut soudain attiré par l’homme brun qui était posté devant chez elle. Elle fronça les sourcils mais ne put s’empêcher de penser : « Vraiment très bel homme…Je me demande ce qu’il me veux ? ».  

 

Restant néanmoins sur la défensive, elle finit par arriver à la hauteur de cet inconnu :  

 

- Bonjour, dit-elle prudemment. Est-ce que vous cherchiez quelqu’un Monsieur ?  

 

- Oui vous ! répondit le nettoyeur en plantant son regard d’aigle dans celui de la jeune femme.  

 

Troublée par ce regard si envoûtant, Akina pris un sourire charmeur qui s’effaça aussitôt qu’elle vit l’alliance qui ornait le doigt de l’homme.  

 

- Je m’appelle Ryo Saeba, dit le nettoyeur. Et j’aurai quelques questions à vous poser. C’est au sujet de l’avion qui s’est écrasé, il y a quelques semaines…  

 

- Je vois, répondit la jeune hôtesse de l’air dont le regard se voila.  

 

Cette catastrophe aérienne avait choqué tout le pays et elle en particulier.  

 

- Vous êtes journaliste ? demanda-t-elle.  

 

- Non…Ma femme était…Enfin je veux dire, ma femme devait être à bord de cet avion.  

 

- Oh, toutes mes condoléances ! Je suis désolée pour votre épouse, c’est terrible…  

 

- En fait, ma femme n’a pas embarqué dans l’avion. Mais depuis elle a disparut…Je sais que ça peut vous paraître étrange mais c’est la vérité…En fait vous êtes la dernière personne à l’avoir vu.  

 

Akina regarda le nettoyeur avec de grands yeux surpris. Elle ne comprenait pas très bien ce que cherchait cet homme, mais si elle pouvait l’aider, elle le ferait :  

 

- Je serais la dernière personne à avoir vu votre femme ?  

 

- Oui…Elle s’appelle Kaori Makimura. Tenez voici sa photo, répondit Ryo en la lui tendant.  

 

Akina l’examina attentivement, il fallut quelques minutes avant de se rappeler de Kaori :  

 

- Ah mais oui ! Je me souviens très bien d’elle ! Je suis allé la voir parce qu’elle avait reçu un appel de téléphone urgent. D’ailleurs si je me souviens bien c’était un coup de téléphone de son mari…Donc de vous…  

 

- Un coup de téléphone ?  

 

- Oui. Et votre femme semblait très inquiète que vous l’appeliez…  

 

- Mais je ne lui ai jamais téléphoné, répondit Ryo. C’était donc un piège, ajouta-t-il à voix basse. J’en suis sûre…  

 

- Je lui ai dit qu’elle pouvait se servir du téléphone réservé au personnel pour vous rappelez. Je ne l’ai plus revue ensuite. J’ai pensé qu’elle avait embarqué dans l’avion sans que je la voie. Mais…  

 

- Mais quoi ? demanda Ryo avec empressement.  

 

- Attendez moi une minute, je reviens…  

 

Ryo la vit alors courir vers sa maison, y pénétrer sans prendre la peine de refermer la porte. Elle revint quelques minutes plus tard et tendit à Ryo un objet :  

 

- Je l’ai trouvé près de la cabine téléphonique quand je suis allé voir si elle avait fini de téléphoner parce qu'on appelait les passagers pour embarquer. Il était par terre…  

 

- C’est bien son pendentif…  

 

- Oui, j’avais remarqué qu’elle portait ce bijou. Je voulais vous le renvoyer mais je n’ai pas trouvé votre adresse, expliqua Akina.  

 

 

Elle ne savait pas quoi dire de plus. Mais elle était heureuse d’avoir pu remettre ce pendentif à son mari. Apparemment, sa femme y attanchait beaucoup d’importance et où qu’elle soit, elle serait sûrement heureuse que son époux l’ai récupéré.  

 

- Je suis désolée de ne pas pouvoir vous aider d’avantage…  

 

- Ne vous en faite pas, vous en avez déjà fait beaucoup…Je vous remercie, mademoiselle Keisuké…Oui, merci beaucoup, répondit Ryo en serrant le bijou dans sa main.  

 

Il regagna ensuite son véhicule en se demandant : « Où commencer à te chercher maintenant ? »  

 

**********************************  

 

 

A une centaine de kilomètres de Tokyo, un homme contemplait avec fascination une autre photo, celle d’un fils que City Hunter lui avait trop tôt arraché :  

 

- Bientôt…Très bientôt, Saeba paiera…J’ai juré à ta pauvre mère que ta mort ne resterais pas impuni…Que toi , Mickey Del Angelos Wells, serait vengé…  

 

 


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