Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: stella31

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 10-07-08

Mise à jour: 06-03-09

 

Commentaires: 112 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Une histoire à découvrir ou redécouvrir ^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Sur les traces de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sur les traces de City Hunter...

 

Chapitre 8 :: Enfin libre!

Publiée: 06-09-08 - Mise à jour: 06-09-08

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Au dehors, après s’être réceptionnée non sans mal, Kaori se précipita vers une des voitures garées devant la maison. Par chance, la portière d’un des véhicules était restée ouverte. Elle s’y engouffra et chercha les fils qui lui permettraient de démarrer la voiture. Elle avait vu Ryo le faire une fois et après quelques bidouillages le moteur démarra. Juste à temps: dans le rétroviseur, Kaori vit un des hommes de Wells se précipitait vers elle.  

Sans perdre de temps, elle enfonça la pédale d’accélérateur et la voiture démarra en trompe. Au même moment, Lorenzo dégaina son arme et tira sur le véhicule…  

 

Kaori n’eut pas le temps de réaliser ce qui se passait. Elle perçut le bruit d’une vitre brisé et quelques secondes après une violente douleur lui transperça l’épaule. Une douleur si fulgurante qu’elle en perdue l’espace d’un instant le contrôle de sa voiture. Elle eut quand même la présence d’esprit d’appuyer sur la pédale de frein, empêchant ainsi la voiture de faire une embardée. Elle posa une main sur son épaule ensanglantée et une grimace de douleur déforma son beau visage. Tournant la tête vers l’arrière de la voiture, elle comprit ce qui venait de se passer. Son ravisseur avait tiré une balle qui avait brisé le pare-brise arrière, traversée le siège de la voiture pour venir se loger dans son épaule.  

 

- Je ne vais pas pouvoir m’en sortir, pensa-t-elle. Je ne vais pas conduire avec un bras valide quand même et mon épaule me fait si mal !  

 

Laissant échapper un gémissement plaintif, elle se dit que pourtant elle n’avait pas le choix.  

 

 

- Je n’ai pas fait tout ça pour échouer si près du but ! Ryo a déjà était blessé plus grièvement que ça et ça ne l’a pas empêché de sortir de telle situation. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais faire pareil moi aussi !  

 

De toute façon, elle n’avait pas le choix. Dans le rétroviseur, elle vit Lorenzo se précipiter vers le véhicule en courant. Voyant cela, Kaori appuya sur l’accélérateur et, dans un crissement de pneu, la voiture redémarra en trombe.  

Tenta de faire l’impasse sur son épaule blessée, Kaori s’efforçait de se concentrer sur la route. Elle ne savait pas à combien de kilomètre de Tokyo elle se trouvait ni même quelle direction prendre, mais tant pis :  

 

- Maintenant advienne que pourra ! se dit la jeune femme, espérant que le chemin qu’elle prenait la mènerait auprès des siens…  

 

*********************************  

 

Après avoir quitté l’appartement de Ryo, Mick avait trouvé refuge dans un de ses endroits favoris : un cabaret de Kabuki-Cho. Tapis dans un coin sombre du bar, il ne prêtait même pas attention aux charmantes danseuses qui venaient à lui en tentant de capter son attention. Sans grand succès…  

 

- Mick-chan n’est pas très amical ce soir, se plaignit une des Bunnys au patron des lieux. Il n’a même pas voulu que je lui tienne compagnie. D’habitude, il ne se fait pas prier pourtant…  

 

Le patron posa son regard sur l’américain. A le voir ainsi, il comprit qu’il n’était pas venu chez lui pour une soirée de détente mais pour noyer son chagrin. Si même ses délicieuses lapines n’arrivaient pas à le distraire, un seul dérivatif pouvait soulager un peu sa peine : sortant une bouteille de son meilleur whisky, il en remplit un verre d’une double dose et ordonna à la serveuse :  

 

- Tiens apporte lui ça ! Dis lui que c’est la maison qui offre….  

 

L’employé s’exécuta aussitôt :  

 

- Un cadeau du patron beau blond, dit-elle en déposa le verre devant Mick.  

 

Celui-ci adressa un regard surpris au maître des lieux puis comprenant son geste, il prit le verre, remercia l’homme d’un signe de tête et but le breuvage cul sec.  

 

- Et bien quelle descente ! Toi, tu dois avoir de sacrés ennuis ! s’exclama la jeune serveuse avant de retourner au bar.  

 

« De sacrés ennuis ! Tu es bien loin de la vérité ma belle ! » songea le nettoyeur.  

 

Malgré un état d’ivresse quelque peu avancé, l’alcool n’avait pas aidé Mick à oublier ce qu’il s’était passé ce soir. Pourquoi ?! Pourquoi après tant d’années, après avoir mis tant d’acharnement à essayer d’oublier, son passé revenait-il le hanter ? N’avait-il pas déjà assez souffert ? Il n’avait pas déjà perdu tant de choses ? Il fallait encore qu’on revienne le torturer !  

 

Là ce n’était pas un ancien ennemi qui revenait pour se venger, il aurait préféré. Non, c’était toute son ancienne vie qui revenait lui éclater à la figure. Il avait pourtant tout tenté pour oublier mais l’étau de douleur qui entourait son cœur, lui disait que finalement il n’avait pas tirer un trait surtout ça….Il avait réussi à l’étouffer pendant des années mais avec le retour de son père dans la vie, la douleur resurgissait, encore plus vivace.  

 

Son père….Il n’arrivait toujours pas à croire qu’il ait pu mettre sur pied un plan aussi tordue. Il n’avait pas hésité à sacrifier des centaines de vie dans le seul but d’assouvir sa vengeance. Mais c’était sa douleur, celle de croire son fils mort, qu’il l’avait conduit à de tels excès….Et le nettoyeur comprenait très bien ce que pouvait ressentir son père.  

 

Mick sortit son portefeuille d’une des poches de sa veste. Il l’ouvrit et en tira une photo et un anneau doré, que malgré les années il gardait sur lui, comme le plus précieux des trésors. Il contempla pendant de longues minutes la photographie jaunie que le temps avec jaunie. Dans son regard azur se mêlait milles émotions : de la joie, de la nostalgie, beaucoup d’amour mais surtout une tristesse incommensurable….  

 

- Tu me manques tellement ! finit-il par lâcher, la voix étranglée par une émotion mal contenue.  

 

Cela faisait mal, toujours aussi mal de penser à elle ! Et il ne comprenait que trop bien la douleur ressentit par Ryo à la « mort » de Kaori. Mais lui avait plus de chance : sa femme était toujours en vie…  

 

Ryo venait de faire son entrée dans le bar. Il scruta les lieux et son regard finit par se poser sur la silhouette familière de son ami. S’approchant de sa table, il remarqua la photo que Mick tenait entre ses mains. A cet instant, toute sa compassion alla vers son vieux frère d’armes. Ils n’étaient pas les meilleurs amis du monde pour rien. Ils avaient eu partagés presque les mêmes épreuves, ce n’est pas seulement leur métier de nettoyeur qui les liait.  

 

S’avançant vers Mick, il posa une main sur son épaule avant de s’asseoir à ses côtés :  

 

- Tu permets que je trinque avec toi, mon vieux ? demanda-t-il avec un petit sourire triste.  

 

Sourire que Mick lui rendit en l’invitant à prendre place à ces côtés. Ryo n’avait été très doué pour les mots, lui apportait du réconfort aux gens par sa seule présence, alors si Mick avait décidé de noyer son chagrin dans l’alcool, la moindre chose qu’il pouvait faire c’était d’être à ses côtés…  

 

 

*************************  

 

Dans l’appartement de City Hunter, dans une des chambres situés à l’étage, une jolie petite fille continuait tranquillement sa nuit sans se douter de qui se passer. Appuyé contre l’embrasure de la porte, Falcon veillait sur le sommeil de la petite Saya. Il adorait cette gosse, elle était tellement adorable que c’était difficile de ne pas tomber sous son charme. Elle avait hérité de la capacité de séduction de son père et de la douceur et la chaleur humaine de sa mère. Un parfait mélange du couple City Hunter…Elle était le rayon de soleil de cette petite bande d’amis. Un rayon d’humanité dans leur monde obscure. Elle leur rappelait sans cesse par sa simple joie de vivre que, quoiqu’il arrive, la vie valait la peine d’être vécue. Heureusement qu’elle avait été là à la disparition de Kaori, sinon dieu sait ce qu’il serait advenue de Ryo.  

 

- Tu crois qu’un jour nous aussi on aura notre petite Saya ? demanda Miki qui était monté le rejoindre.  

 

Elle passa ses bras autour de la taille de son mari, se blottissant contre lui. Elle avait toujours rêvé d’un enfant de Falcon et l’attachement singulier que Saya portait à son « tonton Umi-chou » comme elle le surnommait, lui disait que son homme, sous son étrange apparence, cachait des trésors de tendresse.  

 

Umi serra un peu plus sa femme contre lui, un sourire mystérieux aux lèvres :  

 

- Quand toute cette histoire sera finit on a reparlera sérieusement, répondit-il.  

 

Mais pour le moment, ils avaient autre chose à penser : il fallait absolument retrouver Kaori. C’était leur priorité absolue. Il était frustré que Ryo refuse qu’il se même de cette histoire, mais il respectait son choix. Cependant, il se doutait que cette affaire ne serait pas facile, surtout pour Mick. Il ignorait ce qui avait pu se passer avec son père mais il savait que quoiqu’il arrive une confrontation entre le père et le fils serait inévitable…  

 

 

Dans le salon un silence de mort régnait depuis le départ des deux nettoyeurs. Kazue était posté devant la fenêtre, prise par des pensées qui n’avaient rien de guilleret pendant que Reïka relisait pour la énième le même magazine sans arriver à penser à autre chose qu’à Kaori et aussi à Mick.  

 

Saeko, elle, arpentait la pièce de long en large, faisant les cents pas. Elle n’aimait pas rester sans rien faire, surtout quand une affaire concernée ses amis, mais sur ce coup là, elle se savait impuissante. Alors, elle tentait de calmer ses angoisses, mais son attitude finit par excéder sa sœur :  

 

- Bon sang Saeko arrêtes de t’agiter comma ça, tu vas finir par me donner le tournis ! s’exclama Reïka en reposant le magazine sur table basse d’un geste exaspération.  

 

Saeko n’eut pas le temps de lui répondre, couper dans son élan par la sonnerie de son portable :  

 

- Quoi ?! fit-elle d’un ton sec, en décrochant. Oui, c’est moi le lieutenant Nogami…Quoi ? Mais où ça ? s’exclama-t-elle vivement.  

 

Comprenant que quelque chose d’important venait de se passer, Reïka et Kazue se tournèrent vers Saeko :  

 

- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda l’infirmière.  

 

Mais Saeko lui fit signe de se taire :  

 

- Dans quel hôpital ?....Très bien j’arrive tout de suite !  

 

Le lieutenant raccrochant, un splendide sourire aux lèvres :  

 

- On a retrouvé Kaori ! s’exclama-t-elle joyeusement. Elle a réussi à s’enfuir et, comme elle était blessée, elle s’est rendue à l’hôpital…Elle a donnée mon nom à l’infirmière pour qu’elle me prévienne. Apparemment, elle a été blessé mais l’infirmière m’a assuré que sa vie n’était pas en danger….Il faut absolument prévenir Ryo !  

 

 

Après des semaines de désespoir, la joie était enfin de retour chez City Hunter. Du moins pour le moment….  

 

 


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