Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Carine

Status: En cours

Série: Cat's Eye

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 25-01-06

Mise à jour: 12-04-09

 

Commentaires: 8 reviews

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General

 

Résumé: Cette fic propose une suite à l'animé, entre juillet 85 et juillet 86, avec l'arrivée des personnages du manga, pour finalement former la brigade spéciale à la fin de l'histoire. La saison 3 sera suivie, je l'espère d'une saison 4 et peut-être d'une saison 5.

 

Disclaimer: Les personnages de "Saison 3: la brigade spéciale" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent comporter plus de 600 mots. Pour les poésies, le quota est de 80 mots et pour les sonf fics, il est de 200 mots. Ces restrictions ont été établie ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Saison 3: la brigade spéciale

 

Chapitre 7 :: Glanage d’infos

Publiée: 08-01-08 - Mise à jour: 14-09-08

Commentaires: Voici le chapitre 7. J'espère qu'il vous plaira. L'action arrive dans le chapitre suivant ! Un grand merci à Anael, the watcher et Nestor le pingouin pour leur aide !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

« Veuillez vous présenter s’il vous plaît »  

Bigbos : Commissaire Bigbos, et ses deux inspecteurs.  

L’interphone grésilla, un bip se fit entendre, et la grille s’ouvrit. Les trois hommes entrèrent dans l’enceinte du musée Epicure. Ils furent accueillis par un employé.  

Atros : Bonjour messieurs, M Ouiskidecos, le directeur, vous attend. Veuillez me suivre s’il vous plaît.  

 

Les quatre hommes traversèrent un couloir, puis Atros sonna à une porte.  

Atros (à l’interphone) : Les messieurs de la police sont là.  

A nouveau un bip, puis la porte s’ouvre sur ce qui se trouvait être un immense bureau. Un homme de forte corpulence était assis à son bureau, un autre homme occupait un siège face à lui. Tous deux se levèrent à l’arrivée du commissaire et de ses hommes.  

Ouiskidecos : C’est bon, Atros, vous pouvez retourner à votre poste.  

 

Atros prit congé, et le directeur salua ses hôtes.  

Ouiskidecos : Bonjour, je suis M. Ouiskidecos, le directeur du musée Epicure, et je vous présente M. Danlos, le conservateur du musée.  

Bigbos : Commissaire Bigbos, et voici les inspecteurs Roultabos et Bogos.  

Ouiskidecos : Je vous remercie d’être venus si vite. Nous avons reçu ceci cette nuit.  

 

Le directeur lui montra une carte que le commissaire lut à haute voix :  

« Monsieur le directeur, nous viendrons prendre possession de « Bienvenue à Paris » et « Une femme dans la nuit » ce mercredi à 23 h. Cat's Eye »  

Ouiskidecos : Quand je pense qu’on a annulé le déplacement d’une partie de la collection qui devait partir au Japon, pour éviter ça. Je ne pensais pas que ces voleurs se déplaceraient jusqu’à Athènes.  

 

Le commissaire fronça les sourcils.  

Bigbos : Qui a trouvé cette carte ?  

Ouiskidecos : Un agent d’entretien qui l’a ensuite remise au gardien de nuit. C’est lui qui nous l’a apportée.  

Bigbos : Nous aimerions les interroger.  

Ouiskidecos : Ils sont peut-être rentrés, mais je vais quand même les faire appeler.  

 

Il appuya sur un bouton, et Atros réapparut dans la minute.  

Atros : Oui, monsieur le directeur ?  

Ouiskidecos : Est-ce que Danlafos et Crados sont encore ici ?  

Atros : Je les ai croisés à l’instant, ils allaient au vestiaire.  

Ouiskidecos : Allez vite les chercher, ces messieurs ont des questions à leur poser.  

Atros : Bien, monsieur.  

 

Quelques instants plus tard, deux hommes entrèrent, accompagnés par Atros, qui se retira presque aussitôt.  

Bigbos : Bonjour, je suis le commissaire Bigbos, et j’ai quelques questions. Tout d’abord, lequel d’entre vous a trouvé la carte ?  

Crados : C’est moi, monsieur le commissaire.  

Bigbos : Et où était-elle ?  

Crados : Plantée dans le mur, entre les deux tableaux en question.  

 

Les trois hommes de la police en restèrent bouche bée.  

Bigbos : Comment ça, plantée dans le mur ?  

Crados : Le coin en haut à droite était enfoncé dans le mur.  

Bogos : Mais c’est impossible !  

L’agent d’entretien lança un regard noir à l’inspecteur  

Crados : Si vous ne me croyez pas, venez voir le mur : il y a encore le trou.  

 

Le petit groupe se déplaça alors jusque dans l’une des salles d’exposition, celle où étaient les deux toiles signées Heintz. Les deux inspecteurs observèrent attentivement le trou.  

Bogos : Ca alors ! C’est la première fois que je vois ça !  

Roultabos : On dirait que la carte a été projetée a une vitesse suffisante pour se planter dans le mur sans s’abîmer … mais également avec une précision suffisante pour se retrouver entre les deux tableaux cités.  

 

Le directeur commençait à perdre des couleurs  

Ouiskidecos : Ces voleurs sont redoutables, la police japonaise n’est toujours pas arrivée à les arrêter !  

Bigbos : Ne vous inquiétez pas, nous allons veiller à la sécurité de ces toiles cette nuit. (Se retournant vers Crados) Et ensuite, qu’avez-vous fait ?  

Crados : Je l’ai retirée du mur pour voir ce que c’était, et puis je l’ai donnée à M. Danlafos.  

Danlafos : J’ai moi aussi regardé ce que c’était, et j’ai tout de suite prévenu monsieur le directeur.  

 

Les deux inspecteurs prenaient des notes sur tout ce qui leur était dit. Le commissaire prit la carte avec lui.  

Bigbos : Bien, nous allons voir ce qu’on a sur eux au commissariat, et puis nous allons étudier une stratégie pour la protection des toiles cette nuit. Je vous laisse ma carte, vous pourrez me joindre si un détail vous revenait.  

Ouiskidecos : Merci beaucoup, commissaire. Nous ne pouvons que compter sur vous.  

Bogos : Et vous avez raison ! Avec nous, ces toiles sont en sécurité !  

 

Un peu plus loin, trois jeunes femmes que nous connaissons bien se cachaient dans une fourgonnette équipée de radios, émetteurs et autres bijoux technologiques, un casque sur les oreilles.  

Ai : Tu l’as dit, bouffi ! Surtout avec notre carte !  

Hitomi : C’est une bonne idée, cette carte-émetteur !  

Rui : On avait pas le choix pour connaître leurs plans.  

Ai : Ben oui, Toshi bosse pas avec eux …  

Hitomi (criant) : AI !!!  

 

Le commissaire et les inspecteurs quittèrent le musée peu après. Rui démarra la camionnette.  

Rui : Nous devons rester à moins de 500 mètres pour recevoir le signal de la carte, nous devons les suivre.  

Hitomi : Ca y est, ils sont partis.  

Rui : Je les laisse prendre un peu d’avance pour ne pas qu’ils nous repèrent, mais on ne doit pas s’éloigner.  

Ai : Te fais pas de bile pour le trajet, j’ai mis un micro sous leur bagnole tout à l’heure.  

Rui : Ah, c’est ça que tu es allée faire quand tu es sortie.  

Hitomi : En tout cas, c’est bien pensé, tu fais des progrès !  

Ai lui tira la langue, alors que Rui, au volant, rejoignit la route.  

 

Pendant ce temps, Toshio venait de rencontrer Helmut Heintz, le père du peintre Michael Heintz. Il allait enfin en savoir plus. Il accepta tout d’abord le siège que le vieil homme l’invitait à prendre. Il commença alors ses questions, mais très maladroitement …  

Toshio : Monsieur, Heintz, savez-vous où je pourrais trouver votre fils Michael ?  

Mais le vieil homme ne répondit pas. Son visage se ferma, et il soupira.  

 

Toshio, comprenant qu’il avait été un peu direct, reprit la parole.  

Toshio : Pouvez-vous me raconter ce qu’il s’est passé ?  

Heintz : Michael a toujours été doué pour la peinture, il a commencé très jeune, et je l’ai toujours encouragé. Ludwig aussi, mais il avait moins de talent.  

Toshio : Qui est Ludwig ?  

Heintz : Mon autre fils, lui et Michael sont jumeaux.  

 

Bien que surpris, Toshio se contentait d’écouter Heintz et de noter ce qu’il lui disait.  

Heintz (continuant) : Ce sont des vrais jumeaux, et Ludwig ne comprenait pas pourquoi son frère était plus doué que lui. Il le ressentait comme une injustice et est devenu jaloux de Michael. Ca lui est monté à la tête, et il a tout fait pour lui nuire. Il a trahi son propre frère et l’a poussé à se cacher.  

Toshio : Qu’a-t-il fait à son frère ?  

Heintz : Michael et plusieurs de ses amis ont caché des œuvres d’art pendant la seconde guerre mondiale, pour éviter qu’elles ne tombent aux mains des Nazis. Mais à la fin de la guerre, Ludwig a réussi à manipuler ces hommes qui se sont retournés contre Michael, et ils l’ont fait passer pour un traître. Michael a été obligé de fuir l’Allemagne.  

 

Le vieil homme reprit une grande inspiration, trahissant sa tristesse d’avoir vu, impuissant, ses fils se déchirer. Toshio notait toujours, laissant l’homme se ressaisir, avant de lui poser ses autres questions.  

Toshio : Savez-vous s’il est allé au Japon ?  

Heintz : C’est fort possible, il avait rencontré une Japonaise.  

Toshio : Une Japonaise ? Il serait parti avec elle ? Et est-ce qu’ils se sont mariés et ont eu des enfants ?  

 

Le vieil homme baissa la tête, l’air triste.  

Heintz : A cause de cette histoire, je ne sais même pas si mon propre fils a fondé une famille. Mais c’est fort possible, avec cette femme. Je ne l’ai vue qu’une fois, mais ils avaient l’air heureux ensemble.  

Toshio : Comment s’appelait cette femme ?  

Heintz (il réfléchit un moment) : Ah, malheureusement, je ne m’en souviens pas. Je suis désolé.  

 

Toshio ne montra aucune marque de déception. Même si le fait de connaître le nom de la femme de Heintz aurait accéléré l’enquête, il avait déjà beaucoup appris de cette entrevue. Mais le vieil homme poursuivit :  

Heintz : Ludwig enviait aussi Michael pour ça, et s’est mis en tête de les séparer. Je ne sais pas s’il y est arrivé, mais je suis certain qu’il n’a jamais abandonné. Je suis sûr qu’il continue encore à ce jour à nuire à Michael …  

 

Plus Heintz avançait dans son récit, plus Toshio ressentait de l’aversion pour ce Ludwig. Qu’il soit jaloux de son frère était une chose, mais le mettre délibérément en danger en était une autre.  

Toshio : Savez-vous si votre fils a attenté à la vie de son frère ?  

Heintz : Je m’étais déjà posé la question, mais je ne crois pas. Par contre, les anciens amis de Michael qui l’ont trahi, c’est possible. Mais je suis sûr que Michael est toujours vivant.  

 

Tout à coup, Toshio fut pis d’un doute, d’une question qui l’inquiéta beaucoup pour la suite.  

Toshio : Et si votre fils a fondé une famille au Japon, ce peut-il qu’elle soit en danger si ces hommes les retrouvent ?  

Heintz : C’est plus que probable … J’espère juste que ce n’est pas encore le cas.  

Toshio : Les voleuses qui œuvrent sous le nom de Cat’s Eye sont trois femmes, et j’ai supposé qu’elles pourraient être ses filles. Si mon hypothèse est exacte, ça prouve que ce n’est pas le cas.  

 

Le vieil homme sourit à cette remarque. C’est la première fois qu’il souriait depuis qu’il avait commencé à parler. Mais son visage se ferma à nouveau.  

Heintz : Mais jusqu’à quand ?  

Toshio sursauta. Cette phrase lui fit froid dans le dos. Il commençait à se demander si démasquer les Cat’s Eye ne serait pas dangereux pour elles …  

Toshio : Une dernière question, il semblerait que votre fils Michael était un collectionneur d’œuvres d’art. Auriez-vous une liste de cette collection ?  

 

Heintz se leva et se dirigea vers un bureau, ouvrit un tiroir et y chercha un moment. Il s’empara alors d’une feuille de papier qu’il tendit à l’inspecteur.  

Heintz : Je ne suis pas sûr que cette liste soit complète, mais voici les œuvres que mon fils a caché pendant la guerre.  

Toshio : Merci.  

Heintz retourna fouiller le tiroir et en tira une autre feuille, écrite recto verso.  

Heintz : Et ça, c’est la liste des peintures qu’il a faites quand il était ici. Celle-ci, je suis sûr qu’elle est incomplète !  

 

Toshio s’empara de ce deuxième document et le parcourut rapidement des yeux. Il remarqua déjà plusieurs toiles volées par Cat’s Eye. Son hypothèse se confirmait.  

Toshio : Je vous remercie pour votre aide précieuse, je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Au revoir !  

Dammer : Je vous raccompagne.  

Les trois hommes sortirent, laissant Heintz seul avec ses pensées. Plusieurs minutes s’étaient écoulées, quand il murmura :  

Heintz : Marie. Elle s’appelait Marie.  

 

Dammer avait décidé de raccompagner Toshio et Jan devant la bibliothèque, là où il les avait rencontrés. Mais pendant tout le trajet, il restait silencieux, l’air préoccupé.  

Toshio : Que se passe-t-il ? Vous avez l’air songeur.  

Dammer : Je dois vous révéler quelque chose. Je connais les hommes qui ont trahi Michael. Et je sais que ces hommes ont une situation sociale élevée. Ce sont des hommes d’affaire ou de politique, qui n’aiment pas qu’on fouille dans leurs affaires, y compris la police.  

 

Toshio prit un air interrogateur. Dammer semblait vraiment soucieux, et ça ne présageait rien de bon.  

Dammer : Je ne suis pas sûr que ce soit en RDA que vous soyez le plus en danger, inspecteur. Faites très attention à ces hommes, ils risquent de ne pas apprécier le fait que vous enquêtiez sur Michael … Je vous conseille d’être discret et très prudent.  

 

Toshio frémit. Il commençait à comprendre que l’enquête sur Cat’s Eye pouvait être dangereuse, tant pour les voleuses que pour lui !!! Il fallait qu’il en parle à son chef, aussi décida-t-il de retourner en RFA. 

 


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