Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Carine

Status: En cours

Série: Cat's Eye

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 25-01-06

Mise à jour: 12-04-09

 

Commentaires: 8 reviews

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General

 

Résumé: Cette fic propose une suite à l'animé, entre juillet 85 et juillet 86, avec l'arrivée des personnages du manga, pour finalement former la brigade spéciale à la fin de l'histoire. La saison 3 sera suivie, je l'espère d'une saison 4 et peut-être d'une saison 5.

 

Disclaimer: Les personnages de "Saison 3: la brigade spéciale" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Saison 3: la brigade spéciale

 

Chapitre 9 :: Les déconvenues de Toshio

Publiée: 24-12-08 - Mise à jour: 24-12-08

Commentaires: Voici la suite... où on peut voir une idée germer dans l'esprit de Toshio. Egalement un clin d'œil à ma fic sur Creamy Mami.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

« Saleté de Rat ! Il pouvait pas rester tranquille ? Non, faut qu’il se repointe au moment où j’avance sur Cat’s ! Et en plus quand je suis en Europe et Cat’s aussi ! Grrrrr !!! »  

Ainsi pestait Toshio en arrivant à l’aéroport de Cologne-Bonn accompagné de son interprète qui s’inquiétait que l’inspecteur ne s’en sorte pas seul dans l’aérogare… surtout vu l’état d’énervement dans lequel il était !!!  

 

Dans le foisonnement de plaintes râlées par Toshio, Jan avait compris que celui que l’inspecteur appelait “le Rat” était un voleur qui avait cessé ses activités depuis deux ans, mais qui s’était manifesté la nuit précédente, volant un énorme saphir dans une bijouterie. Comme Toshio était sur l’enquête à l’époque, son chef l’avait rappelé immédiatement à Tōkyō, et il avait réussi à trouver un billet pour un vol partant de nuit. Avec le décalage horaire, il serait arrivé à Narita le lendemain dans la soirée.  

 

Toshio râlait toujours dans l’avion. Il avait appris que Cat’s Eye avait volé deux toiles en Grèce deux jours plus tôt, mais il ne pouvait pas se rendre sur place ! Il lui fallait renter à cause de ce maudit Rat !!! Il aurait nettement préféré épauler la police grecque, mais non ! Ca le mettait dans une telle rage qu’il eut du mal à s’endormir… et gêna même son voisin ! Fort heureusement, il finit par trouver les bras de Morphée, et ne se réveilla que deux heures avant l’atterrissage.  

 

Il était 19 heures quand il récupéra sa valise. Il quitta l’aéroport de Narita rapidement et rentra à Tōkyō par le train. Sa mauvaise humeur se faisait toujours sentir. On aurait dit qu’il y avait un nuage tout gris au-dessus de sa tête ! Un peu plus tard, il arriva enfin au cœur de la ville. Marchant jusqu’au prochain arrêt de bus, il passa devant un magasin de télévisions qui diffusaient un reportage sur le come-back de Creamy Mami.  

Toshio : Tiens ! On dirait qu’il n’y a pas que le Rat qui est de retour !  

 

Il ne s’éternisa pas. Rapidement, il gagna l’arrêt de bus qui ne se fit pas attendre longtemps. Après un trajet rapide, il arriva dans la rue où il habitait depuis huit mois. Passant devant sa mini, il s’assura qu’elle n’ait pas subi de misères, puis monta chez lui pour y déposer sa valise. Ressortant aussitôt, il monta dans sa voiture et démarra, direction le commissariat d’Inunari. En effet, le chef lui avait demandé de s’y présenter en arrivant.  

 

Il se gara devant le commissariat. En descendant, il aperçut Katayama qui rentrait.  

Katayama : Eh, Utsumi ! Alors, t’es en un seul morceau ?  

Toshio : Ben ouais, comme tu vois.  

Katayama (lui donnant une tape amicale dans le dos) : Ca fait plaisir de te revoir, vieux !  

Toshio : Merci. Bon, je te laisse, y a le vieux grincheux qui m’attend. Salut !  

Katayama : Salut !  

 

Les deux hommes s’éloignèrent l’un de l’autre, et Toshio entra dans le bâtiment. Il alla directement dans ce bureau qu’il partageait avec son chef et Asatani, entre autres.  

Toshio (visiblement pas très content) : Bonsoir tout le monde.  

Asatani : Bonsoir, inspecteur.  

Chef : Ah, te voilà, Utsumi, tiens, le dossier du voleur n°206. Il a été mis à jour avec le vol qui a eu lieu dans la nuit d’avant-hier à hier.  

 

Le chef lui mit le dossier dans les mains. Dessus, il était écrit : « voleur n°206 - “le Rat” » Toshio grommela un merci trahissant son manque de motivation à s’occuper à nouveau de ce dossier, surtout après ses découvertes en RFA.  

Chef : Pour ce soir, tu vois le dossier, et demain tu me fais un topo sur ce que tu as trouvé en RFA pour le mettre dans le dossier Cat’s Eye, et après, on rendra visite au directeur de la bijouterie visitée par le Rat. Il faut qu’il voie qu’on s’occupe de lui.  

 

Toshio ne répondit pas. Il s’installa à son bureau en feuilletant le dossier. Mais en réalité, il bouillait. S’il avait ouvert la bouche, il se serait fâché, et accessoirement engueulé avec son chef. Et avec son voyage et le décalage horaire, il n’était pas en état. Alors, il se contentait de ronger son frein en feignant de s’intéresser au Rat. Comme il détestait ce voleur ! Il l’empêchait de continuer son enquête sur Cat’s Eye ! Pourquoi a-t-il fallu qu’il réapparaisse ?  

 

Sur le coup de 23 heures, Toshio referma le dossier, le reposa sur son bureau et se massa les tempes du bout des doigts. La fatigue avait raison de lui.  

Chef : Tu as tout lu ?  

Toshio : Oui, oui, c’est bon.  

Chef : Alors à demain.  

Toshio (se levant) : A demain chef.  

 

Toshio sortit du bureau puis du commissariat. Luttant pour garder ses paupières ouvertes, il rentra chez lui avec sa voiture. Une fois arrivé dans son appartement, il se déchaussa et, avec des gestes quasi-automatiques, il se mit en pyjama, déroula son futon et s’y glissa. Il avait plutôt mal dormi dans l’avion, et il se faisait tard. La lecture du dossier du Rat l’avait achevé, et il dormit comme une masse jusqu’à l’aube.  

 

Les premiers rayons du soleil le tirèrent de son sommeil. Il était encore tôt, mais il allait avoir du mal à se remettre du décalage horaire. Il se leva, roula son futon, et se prépara. Après avoir avalé un petit déjeuner un peu léger, il vida sa valise, mit tout son linge au sale sans faire le moindre tri, et prit le dossier qu’il avait constitué sur Cat’s Eye en RFA. Il sortit de chez lui, monta dans sa voiture, posa le dossier sur le siège passager et démarra. En chemin, il alla s’acheter des ramen pour compléter son petit déjeuner trop léger. Il ne remarqua pas l’homme qui arrivait derrière lui alors qu’il faisait la queue.  

 

« Bouh ! »  

Toshio poussa un grand cri de terreur, faisant sursauter tout le monde, sauf le nouveau venu qui éclata de rire. Encore tremblant, Toshio avait du mal à articuler.  

Toshio : Ka… Ka… Kamiya !  

Kamiya : Ha ha ha, sacré Toshi-chan !  

Toshio (vexé) : Bon, ça va, maintenant !  

 

Toshio paya ses ramen et se dirigea vers sa voiture, accompagné de Kamiya.  

Toshio : Tu es revenu au Japon depuis quand ?  

Kamiya : Ca fait quelques jours. Et toi, t’étais parti ?  

Toshio : Oui, pour le travail.  

Kamiya : Ah, toi aussi… et c’était intéressant ?  

 

Toshio le dévisagea d’un œil mauvais.  

Toshio : Je ne vais certainement pas raconter mon enquête en cours à un journaliste, même si c’est un pote, désolé Kamiya.  

Kamiya (fait semblant d’être déçu) : Pff ! Quel ingrat ! Moi qui voulait avoir un scoop sur Cat’s Eye !  

Toshio (très étonné) : Hein ? Mais comment tu sais…  

 

Il se tut immédiatement en voyant la mine réjouie de Kamiya. Il en avait trop dit.  

Kamiya : Merci !  

Toshio (fulminant) : Ca suffit ! Fous-moi la paix, maintenant ! Tire-toi !  

Kamiya : Oh, ça va, ça va, j’ai rien fait de mal…  

Toshio monta dans sa voiture en jetant un regard noir à Kamiya et démarra pour fuir ce gêneur.  

 

Il arriva d’assez mauvaise humeur au commissariat. Il se serait bien passé de revoir Kamiya ce matin, même si ça faisait un peu plus de deux ans qu’il ne l’avait pas vu. Le journaliste était parti en reportage tout ce temps en Europe, d’après ce qu’il lui avait dit avant son départ. En sortant de sa voiture, il s’empara de son dossier, puis entra dans le commissariat. Il essaya de se calmer. Il ne devait plus penser à Kamiya ! Mais vu ce qu’il avait découvert en RFA, il ne voulait pas qu’un journaliste s’en mêle et ébruite certaines de ses conclusions…  

 

Lorsque Toshio entra dans le bureau, son chef était déjà là, mais Asatani n’était pas encore arrivée. Toshio salua son chef, posa le dossier sur son bureau et s’assit derrière.  

Toshio : Je suppose qu’on doit attendre Asatani-kun pour commencer.  

Chef : Oui, mais elle ne devrait plus tarder.  

Toshio : Ah, les femmes, elles se font toujours attendre…  

 

Juste à ce moment-là, la porte du bureau s’ouvrit sur Asatani. Vu son air en colère, elle avait forcément entendu la dernière phrase de Toshio.  

Toshio (pris sur le fait) : A… A… Asatani-kun !  

Asatani (fâchée) : Qu’avez-vous encore à médire sur les femmes, inspecteur ?  

Toshio (avec un rire nerveux) : Euh… mais rien, rien du tout ! Ha ha ha !  

 

Asatani rejoignit son bureau en lançant un regard noir à son collègue.  

Chef : Bon, Toshio, parle-nous de tes découvertes.  

Toshio exposa ses trouvailles, de sa rencontre avec Dammer puis Heintz père, des explications de ce dernier sur le frère jumeau du peintre, de cette Japonaise que Michael avait rencontrée, des craintes du vieil homme, celles de Dammer, et les siennes. Le chef et Asatani l’écoutèrent silencieusement pendant près d’une heure.  

 

Quand Toshio eut fini, le commissaire parut contrarié.  

Chef : Umh ! C’est pas réjouissant, tout ça.  

Asatani (réfléchissant) : Il semblerait que l’enquête sur Cat’s Eye soit encore plus complexe que ce qu’on pensait.  

Toshio : C’est pour ça qu’il faut bien se concentrer sur l’affaire…  

Chef (le coupant) : Je te rappelle quand-même qu’il y a d’autres criminels, qui ne vont certainement pas attendre qu’on ait arrêté Cat’s Eye pour enfreindre la loi !  

Toshio (à nouveau pas content en repensant au Rat) : Oui, j’ai vu ça…  

 

Et voilà, la mauvaise humeur s’était emparée de lui. Et ça n’allait pas s’arranger. Le chef décida qu’il était temps de se rendre à la bijouterie pour aller voir le directeur, comme convenu. En chemin, Toshio cherchait comment faire pour pouvoir rester concentré sur Cat’s Eye. Il faudrait que d’autres puissent s’occuper de voleurs comme le Rat pour le laisser libre… ou plus exactement qu’à lui, Toshio Utsumi, on ne lui confie plus que l’affaire Cat’s Eye… Il devait réfléchir dans ce sens. Il devait devenir une sorte de “spécialiste” de Cat’s… Il fallait creuser dans cette direction.  

 

Cette réflexion l’avait apaisé. Il se dit qu’il prendrait le temps de trouver la meilleure solution, mais en attendant, il devait se plier aux autres enquêtes. Le simple fait de se dire que c’était provisoire lui permit de rester attentif durant tout l’entretien avec le directeur de la bijouterie. D’ailleurs, c’était plus une visite pour rassurer ce monsieur qu’autre chose, car il n’a fait que redire les mêmes choses, que Toshio avait lues la veille dans le dossier du Rat. Les trois policiers repartirent au bout d’une demi-heure. S’ils étaient restés ne serait-ce que cinq minutes de plus, ils auraient peut-être croisé Nagaishi qui allait en direction du port.  

 

Le yacht de signor Razzi était arrivé depuis près d’une heure quand Nagaishi se gara sur le port. Il descendit de voiture et se fondit dans la foule. Ce port de tourisme grouillait de monde en ce dimanche estival, et il passa totalement inaperçu en montant à bord du yacht. Un homme l’attendait.  

Nagaishi : Tout s’est bien passé, Sergio ?  

Sergio : Oui, comme prévu. La caisse est prête.  

Nagaishi : Très bien, allons la mettre dans ma voiture.  

 

Les deux hommes descendirent dans la cabine du bateau et en ressortirent peu après en portant ladite caisse. Ils l’installèrent dans le coffre de la voiture de Nagaishi. Vu le monde qui allait et venait dans le port, personne ne fit attention à leur manœuvre.  

Sergio : Et voilà ! Je retourne immédiatement au Pirée.  

Nagaishi : Merci, Sergio, je vais informer Razzi, il va pouvoir faire le “retour”.  

Sur ce, les deux hommes se saluèrent, et Nagaishi prit la direction de la ville.  

 

Il entra dans le sous-sol du bâtiment où se trouvait l’entrepôt. Arrivé devant une grande porte, il tapa un code pour l’ouvrir, et alla se garer dans ce parking privé. Descendant de voiture, il ouvrit le coffre puis la caisse d’où il sortit les deux tableaux. Refermant sa voiture, il passa par une porte dérobée, et longea le couloir. Encore un code, et la porte de l’entrepôt s’ouvrit. Nagaishi alla accrocher les deux toiles parmi les autres de Heintz que les Cat’s Eye avaient déjà rassemblées, puis il partit par le même chemin.  

 

Arrivé chez lui, il appela un numéro en Grèce.  

Razzi : Allô ?  

Nagaishi : C’est moi. J’ai bien réceptionné le “colis”. Vous pouvez remmener ces demoiselles.  

Razzi : Bien.  

Les deux hommes raccrochèrent en même temps. Razzi appela immédiatement l’hôtel Olympos.  

 

Quand le réceptionniste lui passa la communication, Rui savait déjà ce qu’il en était.  

Razzi : Mademoiselle, je viens d’avoir Nagaishi au téléphone, tout s’est passé comme prévu, nous pouvons donc partir dès aujourd’hui.  

Rui : Très bien, nous avions déjà préparé nos affaires, car nous nous y attendions.  

Razzi : Alors je viendrais vous chercher dans deux heures.  

Rui : A tout à l’heure.  

 

Rui raccrocha le téléphone et se tourna vers ses sœurs qui étaient pendues à ses lèvres.  

Rui : On repart pour Rome dans deux heures.  

Ai : Chouette !  

Hitomi : Tout s’est bien passé ?  

Rui : Oui, signor Razzi vient de me le confirmer. On peut partir tranquille.  

Hitomi : C’est une bonne chose. Bon, si on faisait le tour pour voir si on n’a rien oublié ?  

 

Le tour de la chambre fut fait, et les trois sœurs quittèrent la chambre. Rui alla rendre la clé et payer la note à la réception. Elles appelèrent un taxi pour les mener en dehors de la ville, où elles devaient retrouver signor Razzi, à l’endroit même où elles étaient arrivées deux semaines auparavant. Arrivées sur place, elles purent entendre l’hélicoptère qui amorçait sa descente. Elles purent s’installer rapidement à l’intérieur, et Razzi décolla, direction Rome.  

 

Quelques heures plus tard, les trois sœurs avaient retrouvé leur chambre à l’hôtel Etterna. Rui leur fit le point sur la suite.  

Rui : A partir de demain, il faudra enchaîner les visites, quitte à rester très peu de temps sur chaque site, mais en faisant beaucoup de photos. Il faut penser aussi à changer régulièrement la date sur l’appareil.  

Ai : Je m’en charge !  

Rui : Très bien, demain, debout à 7h.  

Ai : Hein ?!!! Mais c’est trop tôt !  

Ai avait pris une mine à la fois abattue et ahurie. Ses sœurs la fixèrent avant de se regarder… et ne purent retenir un grand éclat de rire. 

 


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