Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Carine

Status: En cours

Série: Cat's Eye

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 25-01-06

Mise à jour: 12-04-09

 

Commentaires: 8 reviews

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General

 

Résumé: Cette fic propose une suite à l'animé, entre juillet 85 et juillet 86, avec l'arrivée des personnages du manga, pour finalement former la brigade spéciale à la fin de l'histoire. La saison 3 sera suivie, je l'espère d'une saison 4 et peut-être d'une saison 5.

 

Disclaimer: Les personnages de "Saison 3: la brigade spéciale" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Saison 3: la brigade spéciale

 

Chapitre 8 :: Vols signés

Publiée: 14-09-08 - Mise à jour: 14-09-08

Commentaires: Dans le manga, la création de la brigade spéciale est en fait une "mise au placard" de Toshio et de ses collègues. J'ai choisi un chemin différent. Jusque là, j'ai "préparé le terrain". Voici maintenant la goutte d'eau...

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

« Alerte ! C'est Cat's Eye ! Les Cat's Eye sont dans la cour du musée !!! »  

A ce cri, tous les policiers à l'intérieur du bâtiment se ruèrent dehors pour arrêter les intrus. La cacophonie ainsi provoquée s'estompa au fur et à mesure que les hommes s’éloignaient de la salle d'exposition dans laquelle trônait une grande cheminée inutilisée. Deux jambes en dépassèrent.  

Hitomi : Opération diversion réussie !  

 

Hitomi sortit gracieusement de cette cheminée qui était tout bonnement incroyable : d'une largeur impressionnante, le conduit était en outre garni de barreaux formant une sorte d'échelle. Quelle aubaine pour elles ! Mais aussi, elle s'étonnait que la police grecque n'ait pas pensé à la surveiller. Pour ces hommes qui n'étaient pas habitués à elles, ça ne devait pas pouvoir être une entrée... Ils allaient s'en mordre les doigts !  

 

Les inspecteur Roultabos et Bogos couraient vers la porte principale avec leurs collègues. Bogos houspillait les trainards. Mais soudain, Roultabos s'arrêta.  

Roultabos : Eh, mais j'y pense, y a plus personne dans la salle d'exposition où sont les deux toiles !  

Même si c'était la salle la plus éloignée de l'entrée, il se dit que ces voleurs pouvaient très bien l'atteindre et profiter de la confusion pour récupérer les toiles. Résolu, il fit demi-tour.  

 

Hitomi s'équipa préventivement d'un masque à gaz. Elle sortit une carte et se plaça le plus près possible du mur. Elle se concentra : elle n'avait pas le droit à l'erreur, la réussite de cette opération dépendait de ce lancer ... Elle projeta la carte rasante au mur le plus fort possible. La carte décrocha net le premier tableau. L'alarme retentit alors que la carte, poursuivant son parcours, faisait de même de la deuxième toile. La seconde d'après, Hitomi s'était emparée des tableaux et courait vers la cheminée.  

 

Lorsque l'alarme se mit à hurler, l'inspecteur Roultabos avait déjà parcouru la moitié du chemin en sens inverse, et accéléra encore.  

Roultabos : Je m'en doutais ! Ils ont réussi à rentrer quand même !  

Il tourna dans le couloir donnant sur la salle d'exposition dont les portes étaient restées ouvertes... et ne put que constater la disparition des toiles.  

Roultabos : C'est pas vrai !!!  

 

Au même moment, Hitomi, ayant atteint la cheminée, commençait son ascension. Elle était grimpée juste assez pour que ses jambes ne dépassent plus quand l'inspecteur pénétra dans la salle.  

Hitomi (à elle-même) : Ben dis donc, j'ai eu chaud, c'était moins une ! Faut que je fasse gaffe, il est capable de jeter un œil ici...  

En deux secondes, Roultabos était devant le mur sur lequel se trouvaient les toiles quelques instants plus tôt, et de fait, à la hauteur de la cheminée. Hitomi montait le plus silencieusement possible, en serrant une grenade "made in Ai" contre elle...  

 

L'inspecteur regardait autour de lui : le voleur avait disparu ! C'était invraisemblable ! Ses collègues le rejoignirent enfin, dans un bruit suffisant pour que Hitomi puisse accélérer la cadence de son ascension.  

Roultabos : Fouillez partout, il doit être dans le coin ! Il ne peut pas s'être volatilisé !  

Les policiers se dispersèrent dans la pièce, quand le regard de l'inspecteur se posa sur la cheminée.  

 

Sans se poser plus de questions, il s'approcha de la cheminée, et regarda à l'intérieur du conduit... et aperçut une paire de jambes tout en haut.  

Roultabos : Il est là ! Rattrapons-le !  

Roultabos commença à grimper le long des barreaux. Il vit alors quelque chose tomber, et l'instant d'après, il entendit un bruit de gaz qui s'échappait. Avant qu'il ait eu le temps de comprendre ce qui se passait, il sombra dans l'inconscience, tombant du quatrième barreau sur ses collègues.  

 

Une fois sûre de ne pas être rattrapée, Hitomi sortit de la cheminée. Ses sœurs l'attendaient.  

Rui : Te voilà enfin ! Un contretemps ?  

Hitomi : Juste un inspecteur un peu plus malin que les autres dont j'ai dû me méfier. J'ai fini par l'endormir.  

Ai : Un peu comme Toshio, alors !  

Hitomi : Pfff ! N'importe quoi !  

Rui : Ne restons pas là. Venez !  

 

Les trois sœurs se mirent à courir sur le toit, puis sautèrent dans un arbre voisin, puis sur le toit du bâtiment d'à côté. Elles parcoururent tout le toit pour se laisser glisser le long de la gouttière. Là les attendait signor Razzi au volant d'un taxi. Elles montèrent et enfilèrent les vestes qui se trouvaient sur la banquette arrière. Signor Razzi démarra alors que Rui glissait les toiles sous le siège arrière. Le taxi s'inséra dans la circulation au moment où les policiers commençaient à sortir de la cour du musée. Mais le taxi se fondait dans la masse et put tranquillement partir vers le Pirée.  

 

Après avoir laissé les toiles dans le yacht de signor Razzi, les trois sœurs prirent un vrai taxi pour retourner à leur hôtel. La mission était encore une fois une réussite. En repassant devant le musée Epicure, elles purent constater que les policiers étaient encore à leur recherche.  

Ai (amusée) : C'est trop tard, les enfants !  

Elle éclata de rire, imitée par ses sœurs.  

 

Au même moment, Toshio était en train de faire sa valise. Il avait obtenu pas mal d'infos, mais surtout, il avait compris qu'il ne pourrait pas en savoir plus là où il était. Alors il préférait ne pas s’éterniser dans ce pays hostile, et comptait rejoindre la RFA au plus vite. Mais Jan qui entra dans la chambre le fit déchanter.  

Jan : J’ai une mauvaise nouvelle, on ne pourra rentrer que par le vol de demain soir. Nous ne quitterons Leipzig que vers 15 heures, et la RDA en soirée.  

Toshio : Ah, encore du temps de perdu ! J’aurais préféré partir dès ce soir, mais tant pis ! Je vais rester à l’hôtel jusqu’à notre départ pour éviter des problèmes, et je vais en profiter pour faire le point sur mon enquête. Ce que j’ai découvert m’ennuie franchement.  

Jan : Pourquoi ?  

 

Toshio s’assit sur son lit, et prit un air songeur.  

Toshio : Si mon hypothèse sur Cat’s Eye est juste, c'est-à-dire si ce sont bien les filles de Heintz, elles ont des ennemis, les mêmes que leur père, et il est possible qu’elles soient en danger. Mais voyez-vous, il reste une chance que leurs ennemis ne les aient pas trouvées, tout comme nous, la police. Alors que si je les arrête, elles seront forcément sous les feux des projecteurs, et donc repérées aussi par leurs ennemis. Si ces hommes sont haut placés, ils peuvent très bien s’en prendre à des détenus. De plus, si j’ai bien compris, le simple fait d’enquêter sur Heintz peut faire de moi un gêneur encombrant. Il faut que je réfléchisse à une solution pour que l’affaire Cat’s Eye puisse être résolue sans faire courir de risque à qui que ce soit.  

 

Jan était perplexe. Ce policier semblait réellement s’inquiéter du devenir de ces voleuses.  

Jan : Je comprends que vous soyez inquiet pour vous-même, mais pour ces voleuses …  

Toshio : Vous ne savez pas tout, en fait les Cat’s Eye sont des voleuses pas comme les autres, elles nous ont déjà aidé à coffrer d’autres criminels, et m’ont sauvé la vie plus d’une fois. Sans parler de la façon dont elles volent : les seules armes qu’elles utilisent sont des cartes de visites, des bombes de gaz, et leur ruse. Jamais de violence, c’est toujours propre, c’est pourquoi je tiens à ce que leur arrestation le soit aussi, et je ne pourrai jamais mettre délibérément leur vie en danger.  

 

Toshio regardait le sol en se tordant les doigts devant un Jan qui écarquillait les yeux.  

Jan : Ouh là là, c’est alambiqué, votre histoire ! Mais c’est bien la première fois que je vois un flic se faire du souci pour un malfaiteur.  

Toshio : Que voulez-vous ! Mais Cat’s Eye reste un adversaire redoutable, et je rêve de passer les menottes à ces voleuses.  

Jan avait un peu de mal à comprendre, mais il lui paraissait évident que l’inspecteur avait de l’affection pour ces voleuses, et il lui semblait percevoir que c’était réciproque. Ca le sidérait !  

 

Aéroport de Narita, jeudi 1er août 1985, 9h23 (0h23 GMT)  

Le tableau d’affichage indiquait que l’avion en provenance de Londres était arrivé. Les passagers commençaient à s’approcher des tapis roulants pour récupérer leurs bagages. Un homme portant une lourde sacoche en guise de bagage à main s’empara de sa valise et courut vers la sortie comme s’il avait le diable aux trousses. Il s’engouffra aussi vite dans le train qui le ramènerait dans la capitale. Il bouillonnait d’impatience pendant le trajet.  

 

Arrivé au cœur de Tōkyō, l’homme changea de train deux fois, et finit par se retrouver dans ce quartier où il n’était pas revenu depuis deux ans. Il s’approcha d’un bâtiment, gravit les escaliers tout en cherchant ses clés, s’arrêta devant une porte qu’il déverrouilla, et entra dans l’appartement. Il posa sa valise près de la porte après s’être déchaussé, puis fouilla dans sa sacoche et en sortit une boîte qu’il entrouvrit. Il sourit.  

« La pêche a été bonne ! »  

 

Il rangea la boîte dans le double-fond d’une armoire, et s’attaqua aux documents se trouvant encore dans sa sacoche.  

« Vraiment très bonne, sur tous les points »  

Il s’empara des documents pour les sortir, mais en même temps que ses dossiers s’enfuirent une pluie de photos de jeunes femmes.  

« Hum ! Sur ce plan-là aussi, elle a été bonne »  

 

Gare de Leipzig, jeudi 1er août 1985, 15h07 (13h07 GMT)  

Le train venait d’entrer en gare. Les portes s’ouvrirent, et Toshio et Jan montèrent. Ils n’étaient pas fâchés de quitter ce pays hostile. Ils avaient à présent hâte d’être de retour en RFA, à l’abri. Alors qu’ils s’installaient dans le wagon, ils discutaient de tout et de rien, et surtout pas de l’enquête de Toshio. Même en parlant japonais, ils n’étaient pas forcément à l’abri. Ils ne firent absolument pas attention à l’homme qui était entré dans la gare et demandait un billet pour le lendemain. Lui non plus ne vit pas les deux hommes qu’il avait reçus la veille chez lui.  

 

Quand il eut son billet, il monta dans une voiture. Dammer était au volant.  

Heintz : C’est fait. Je vais appeler Inge pour lui dire que je serai là demain soir.  

Dammer : C’est une bonne chose que vous alliez la voir.  

Heintz : Oui, j’ai la chance d’être assez âgé pour voyager à l’ouest.  

Dammer : Mais pourquoi n’avez-vous pas parlé d’elle à l’inspecteur qui est venu hier ?  

Heintz : Je veux lui épargner le plus possible la querelle de ses frères et leurs conséquences. Elle en a déjà trop souffert.  

Dammer ne fit plus aucun commentaire, et s’inséra dans la circulation.  

 

Bijouterie Asatte, quartier d’Aoyama, jeudi 1er août 1985, 23h40 (14h40 GMT)  

Une silhouette sombre se faufila dans le sous-sol. Sans faire le moindre bruit, elle se déplaça jusqu’au boitier commandant l’alarme. Un coup de sécateur et elle lui ficherait la paix. L’ombre sortit du sous-sol et grimpa à un arbre. Le clair de lune l’éclaira un instant : c’était un homme d’environ vingt-cinq ans, assez athlétique, et très à l’aise dans cet exercice. Arrivé à une certaine hauteur, il s’élança vers la fenêtre la plus proche de lui, s’y cramponna et découpa un rond dans la vitre. Passant sa main par ce nouvel orifice, il ouvrit la fenêtre sans un bruit.  

 

L’homme sauta dans la pièce où étaient entreposées plusieurs pierres précieuses. Il s’approcha d’un gros saphir emprisonné par une vitre qui connut le même sort que la fenêtre. Ses gestes étaient précis et rapides, et briser la vitre auraient immanquablement attiré le gardien. Il dégagea le morceau de verre et s’empara de la pierre. Un sourire à la fois appréciateur et satisfait se dessina sur ses lèvres. Fouillant dans sa poche, il en ressortit un objet brillant qu’il déposa à la place de la pierre, qui elle, fut mise dans cette poche. Sans faire de bruit, l’homme repartit par le même chemin que celui par lequel il était venu.  

 

Aéroport de Cologne-Bonn, jeudi 1er août 1985, 23h17 (21h17 GMT)  

Jan : Ah enfin, on est sorti de cette RDA de malheur.  

Toshio : Moi aussi, je suis pas fâché d’être arrivé. Demain, faudra que j’appelle le chef pour lui dire que je suis revenu en RFA, il s’inquiétait.  

Jan : Et il avait raison, la RDA est un pays dangereux pour ceux qui mettent leur nez partout. Nous avons eu de la chance.  

Toshio : Oui. Ah, voilà le taxi.  

Les deux hommes montèrent dans le taxi qui déposa Toshio à l’hôtel et Jan chez lui.  

 

Bijouterie Asatte, vendredi 2 août 1985, 10h05 (1h05 GMT)  

Chef : Et on vous a volé autre chose, monsieur Yamada ?  

Yamada : Non, juste ce saphir.  

Asatani : Où était-il exposé ?  

Yamada : Ici, dans cette vitrine. D’ailleurs, le voleur a laissé tomber quelque chose.  

 

Le chef et Asatani emboitèrent le pas au directeur de la bijouterie. Ils s’arrêtèrent devant la vitrine en question, et là, le chef écarquilla les yeux.  

Chef : Ca par exemple !!!  

Asatani : Que se passe-t-il, chef ?  

Chef (examinant l’objet) : Ca faisait deux ans que ce voleur se tenait tranquille.  

Asatani : Chef, pouvez-vous m’expliquer ce qu’il en est ?  

Chef (qui ne fait absolument pas attention aux questions d’Asatani) : Il faut appeler Toshio au plus vite !  

 

Grüne Straße, vendredi 2 août 1985, 9h15 (7h15 GMT)  

Toshio qui attendait devant son hôtel vit arriver Jan. Il vint à sa rencontre.  

Jan : Bonjour, inspecteur, bien dormi ?  

Toshio : Oui, plutôt. On peut y aller ?  

Jan : Oui, mais pourquoi voulez-vous appeler votre chef depuis le commissariat ?  

Toshio : Pour pas payer !  

Les deux hommes se mirent en marche en riant.  

 

A peine étaient-ils entrés dans le commissariat que l’inspecteur Becker les accueillit chaleureusement, visiblement soulagé de les voir revenir de RDA en un seul morceau.  

Becker : Inspecteur Utsumi ! Vous revoici ! Alors, vous avez du nouveau ?  

Toshio : Oui, j’ai pu rencontrer le père de Michael Heintz.  

Becker : Mais c’est formidable ! Je vais prévenir le commissaire Haussmann.  

Toshio : Et moi, je dois prévenir mon chef, je peux téléphoner d’ici ?  

 

Becker indiqua où Toshio pouvait passer son coup de fil, et Toshio composa le numéro.  

Chef : Commissariat d’Inunari, commissaire Shirato, j’écoute.  

Toshio : Allô, chef !  

Chef : Ah, Utsumi, tu tombes bien, faut que tu rentres tout de suite !  

Toshio : Quoi ? Mais vous m’aviez laissé dix jours !  

Chef : Ne discute pas, une bijouterie a été cambriolé par une vieille connaissance.  

Toshio : Cat’s ?  

Chef : Non… Sur place, on a trouvé une pièce montée en pendentif… Ca ne te rappelle rien ? 

 


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