Chapter 20 :: Sayonara.

Published: 04-03-03 - Last update: 04-03-03

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Lorsqu’ils arrivèrent dehors, la lune sortit de derrière les nuages, éclairant la scène futur d’une lugubre clarté. Yamajin Ayato était entouré d’une dizaine d’hommes.  

_Alors où sont les agresseurs ? _Demanda-t-il croyant faire face à ses hommes.  

_…  

_Je vous ai posé une question !  

Ils levèrent alors leurs armes vers lui et ôtèrent leurs cagoules.  

_Comment ! … _Ragea-t-il de mépris.  

_Où sont mes hommes ? _Hurla t-il.  

_Aux bons soins d’un Tigre. _Répondit alors Sabrina.  

_Qui êtes vous donc ? _ Demanda –t il en se tournant vers elle.  

_Qui je suis ? Je suis moi-même et je suis celle que l’on nomme la Rose.  

En entendant ce nom un long frisson lui traversa le dos. Ce n’était pas possible pas une si jeune fille pensa-t-il. Certains de ses hommes comprirent que la situation n’était pas favorable. En plus de City Hunter, de l’éléphant, de Fujiyama il y avait LA Rose. Ils jetèrent alors leurs armes à terre et prirent la fuite, abandonnant leur patron à son triste sort. Seuls quatre de ses hommes restèrent présents. Yamajin Ayato jura tout bas puis un sourire diabolique illumina sa face. Il s’écria soudain :  

_FATALITAS !  

Le regard d’Akira se fit sombre. Ryô le regarda intriguait de même que Kaori. Sabrina ne compris pas pourquoi cet homme avait l’air si confiant alors qu’une seconde avant il… Miki compris aussitôt et murmura le prénom de Sabrina. Interloquée celle-ci se retourna. Les yeux d’Akira redevinrent alors normaux. Yamajin recommença alors son manège et Miki faisait de même haussant la voix au fur et à mesure. Sabrina compris alors que la première hypnose d’Akira n’avait pas pris fin et que ce n’était qu’à l’aide d’une seconde hypnose qu’il était redevenu normal. Sans plus attendre, elle enleva l’arme des mains d’Akira. Ayato ragea une nouvelle fois. Il fit alors un bref mouvement et ses hommes levèrent leurs armes vers eux. Ryô et Umibozu se débarrassèrent facilement d’eux tandis qu’Ayato, dans une dernière tentative, hurla son mot clé tout en sortant son arme et en la pointant vers Ryô. Miki hurla à son tour son mot clé, le visage en nage, et Akira redevint normal. Cependant, il avait devancé les intentions de Yamajin Ayato et s’était précipité au devant de Ryô qui venait de finir son deuxième homme. Une douleur aigu lui traversa alors l’estomac. Il était devant Ryô et lui tomba dans les bras tandis que Yamajin Ayato prenait la fuite.  

Dans un élan de colère soudain, Sabrina se me mit à lui courir après, malgré le « non » d’Akira. Elle ne tarda pas à le rattraper. Celui-ci tenta en vain de lui tirer dessus mais il ne pouvait pas viser correctement pendant sa course. Une fois près de lui, elle lui décocha un direct du gauche et le traîna en arrière, le désarmant au préalable. Elle rejoignit alors ses amis qui l’attendaient autour d’Akira mourant. Umibozu s’occupa alors de ce type tandis qu’elle se pencha au-dessus de son bien-aimé.  

Lorsque son regard tomba sur l’agonie d’Akira, sa colère s’estompa pour faire place à une profonde tristesse.  

_Akira !  

_Douce… Rose.  

_Akira ne parle pas. S’il…  

Il la stoppa en plaçant son index sur ses lèvres.  

_Douce Rose. _Reprit-il avant de continuer :  

_Promets-moi…de…retourner…à une…une vie…« normale. »  

_Oui. _ Répondit-elle les larmes aux yeux.  

Sans rien dire de plus, il lui sourit ferma ses yeux à tout jamais.  

_Non… AKIRA. Ne me laisse pas. AKIRA. NOOOOON.  

La tristesse avait envahi Sabrina et rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Ryô l’aida à se relever. Des sanglots longs envahirent son corps. C'était comme si on lui avait arracher le cœur. Kaori la pris dans ses bras pour tenter de la calmer. Umibozu posa violemment Yamajin Ayato à terre, la laissant aux mains d’un Ryô très furax. Puis avec Miki, il accompagna Kaori et Sabrina aux voitures.  

Ryô souleva alors ce type d’une main et le menaça de son arme. Puis tous deux entrèrent dans le manoir. Ryô le houspilla oralement jusqu’à ce que celui-ci accepte de lui donner ce qu’il voulait. Ils montèrent à l’étage du manoir et entrèrent dans une des pièces. C’était la propre chambre de ce type. Il se dirigea vers un coffre-fort et l’ouvrit. Il était devant celui-ci cachant son contenu à Ryô. Mais celui-ci avait deviné ses intentions.  

_Je vous déconseille fortement de vous servir de l’arme se trouvant dans ce coffre. Vous vous en mordrez les doigts.  

Récupérant un dossier en râlant, il se retourna alors et tendit le dossier à Ryô qui le récupéra simplement. Puis ils retournèrent aux voitures. Ryô fit entrer Yamajin Ayato dans le coffre de sa mini et l’y enferma à double tour. Il n’était pas content lui aussi. Umibozu avait placé le corps de Fujiyama dans sa jeep. Il avait droit à des funérailles correctes.  

Puis chacun retourna de son côté. Sabrina resta avec Ryô et Kaori. En arrivant à l’appartement, ils s’offrirent une tisane pour se relaxer. Puis ils allèrent dormir tranquillement.  

Le lendemain matin, aux alentours de 10h00 Kaori se réveilla. A son habitude elle alla commencer à préparer le petit déjeuner pour tout le monde et alla réveiller Ryô par la suite. Celui-ci l’avait senti entré dans la pièce. Lorsqu’elle se pencha au-dessus de lui, il l’attrapa alors par ses deux bras, et elle se retrouva allongé malgré elle à côté de Ryô, sa tête reposant sur son torse. Il la serra longuement dans les bras avant d’ouvrir ses yeux qu’il plongea dans ceux de sa partenaire. Ils se regardèrent un moment. Chacun se sentant attiré par les lèvres de l’autre. Ils avaient du mal à ne pas plier devant cette douce tentation. Soudain une odeur de brûlé les sortit de leur rêve.  

Kaori se leva alors brusquement et s’enfuit à la cuisine. Elle retira les tranches de pain du four vivement, manquant de peu de se brûler les mains. Ryô arriva peu après et entoura Kaori de ses bras une nouvelle fois.  

_Ryô tu vas bien ? _Lui demanda-t-elle finalement.  

Il lui répondit en lui donnant un tendre baiser sur le front. Kaori le regarda perplexe mais apprécia ce doux baiser. Puis elle se dégagea de ses bras et alla finir le petit déjeuner tranquillement. La subtile odeur du café envahit alors les narines de Ryô.  

Puis chacun se mit à table et le petit déjeuner se prit dans la tranquillité. Chacun regarda simplement l’autre avec plein de tendresse.  

Par la suite, une fois une douche prise et des habits frais sur soi, Ryô téléphona à Saeko lui annonçant qu’il avait de nouveaux éléments pouvant l’intéresser. Ensuite, il rejoignit Kaori, qui venait de revenir de la salle de bain douchée et habillée, sur le sofa et la serra contre lui. Et bientôt Ryô commença à balader sa main dans les doux cheveux humides de sa partenaire. Ils restèrent ainsi un long moment. Chacun profitant de la douce chaleur qui émanait de l’autre.  

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