Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Methos

Beta-reader(s): Kaori_hisaishi

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 8 chapters

Published: 07-04-05

Last update: 25-06-05

 

Comments: 31 reviews

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GeneralDrame

 

Disclaimer: Les personnages de "il sendero luminoso" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo et de Marvel inc.

 

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   Fanfiction :: "il sendero luminoso"

 

Chapter 3 :: chapitre 3

Published: 11-05-05 - Last update: 11-05-05

Comments: bon ben je savais pas si les gens apprécieraient lol mais je suis très content de vos reviews alors vraiment merci à toutes. j'espère que la suite vous plaira autant..... ;)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

La nuit semblait calme comme si elle avait décidé de l’empêcher de l’être, comme si elle voulait qu’il ne puisse faire qu’une chose, penser à cette fichue lettre.  

Il avait beau chercher, il ne voyait pas un seul point de distraction, l’ancienne affiche de publicité vantant de la lingerie française avait été remplacée par un de ces encarts pour la recherche de fonds pour la forêt amazonienne, cette jungle dans laquelle…  

 

« - Bon vous avez compris ce que vous avez à faire ? demanda Fury. C’est simple comme d’hab’ : Ryô en couverture avec la Remington, Logan et Creed vous vous débarrasserez des sentinelles au couteau, ensuite Maverick, Striker, Baltroc et moi on termine le travail.  

Baltroc n’oublie pas de faire le plein du « dragon »…  

Le lendemain tout avait été comme sur des roulettes.  

Je me plaçais sur une hauteur et vérifiais mon chargeur. J’étais prêt comme tous mes camarades.  

Logan et Creed étaient de vrais serpents, ils arrivaient à se faufiler partout, puis ils devenaient de vrais tigres, sortant leur lame comme le félin sort ses griffes. Jamais encore je ne les avais vus manquer leur cible, ni même hésiter. Dans notre métier, l’hésitation est ce qu’il y a de plus dangereux. On ne peut pas douter ni même hésiter, car l’autre en face, lui ne fera sûrement pas la même erreur.  

Les deux sentinelles n’ont eu que le temps de tirer une dernière fois sur leur cigarette, la fumée ensuite emprunta un nouveau trou pour quitter leurs corps désormais inanimés.  

Logan s’engagea alors vers le mess et Creed attendit les autres. De mon point de vue ils avaient l’air de ressemblaient à ces jouets que les gosses appellent G.I. Joe, des sortes de petits soldats articulés qu’une main enfantine oblige à faire la guerre, en fait comme nous, si ce n’est que l’enfant est en fait très souvent un gouvernement qui refuse de se salir les mains. « Nous nierons avoir eu connaissance de vos agissements…. ». Ben tiens, ça nous fait une belle jambe.  

Je regarde encore en ajustant ma lunette, et je vois que c’est Fury qui ouvre le bal, je viens de perdre cent dollars… »  

 

« Et bien Ryô, tu comptes rester devant la porte toute la soirée ? demanda une voix semblant sortir de nulle part. Rentre donc, tu seras mieux, et regarde, je vais même te payer un café si tu veux. »  

Ah ! La chance allait peut-être enfin lui sourire, Saeko proposait de lui payer quelque chose, elle allait peut être enfin lui rembourser tout ce qu’elle lui devait.  

Il la laissa entrer la première pour avoir le plaisir de la regarder marcher jusqu’au bar ou elle s’assit sur un tabouret pliant ses jambes l’une sur l’autre, faisant remonter sa jupe courte jusqu’à la naissance du haut de ses bas.  

Ryô prit un air détaché et vint s’assoir à côté d’elle.  

Cette femme était vraiment superbe, des courbes parfaites qui étaient presque toujours mises en valeurs pas des vêtements semblant sortir de chez les plus grands couturiers de Paris.  

Une seule fois il se souvenait de l’avoir vue en négligé, et encore chez elle, même un survêtement large laissait à l’imagination de Ryô tout le plaisir d’essayer de savoir ce qu’elle portait en dessous.  

Là son imagination ne travaillait même pas, il savait qu’elle portait de la lingerie fine en dentelle et de couleur blanche, il le savait car ce devait être comme ça.  

Il fut sorti de sa rêverie par Falcon qui le dévisageait, attendant sa commande.  

« - Et bien ce soir je prendrais un bon café crème…  

- Et toi saeko ? demanda Umibozu.  

- Comme Ryô, et tu les mettras sur mon compte. »  

 

Un tremblement de terre, c’est quelque chose de commun surtout à Tokyo, mais entendre Saeko dire qu’elle payait, même juste un café à Ryô, cela n’était encore jamais arrivé. Ils faillirent en mourir de peur. Ryô vit un affreux doute l’assaillir.  

« - Ça va Saeko, tu en es sûre ?  

- Oui Saeko tu es sûre ça va bien ? repris Falcon avec un air abasourdi.  

- Ne vous inquiétez pas, je vais très bien, dit-elle en insistant sur le très, je viens enfin de régler une vieille affaire qui me tenait à cœur.  

- Ah ! Ah ! Et bien vas-y, raconte nous ? lui demanda Ryô avidement.  

- Non Ryô, une autre fois peut être, ce soir je savoure juste l’instant présent.  

- Nous pourrions alors le savourer ensemble, fit Ryô qui semble alors posséder le don de téléportation et se retrouve derrière Saeko sans même s’être levé de son siège, le mokkori presque au garde à vous.  

Presque parce que, au même moment semblant venir de nulle part, une énorme massue fauche Ryô par le côté sans même faire vibrer un cheveux de l’officier de police de Tokyo et l’envoie dans une planche que Falcon avait mis en prévision entre Ryô et son bar.  

- Bonjour Kaori dirent en même temps Umibozu et Saeko, nous t’attendions.  

- Tu prendras bien toi aussi quelque chose ? »  

 

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Après être restée quelques instant interdite, ne sachant quoi faire, elle décida de préparer quand même le dîner. Il serait content de trouver un repas chaud en rentrant ce soir.  

Elle commença à sortir les ustensiles dont elle aurait besoin pour son plat, une casserole pour les nouilles, un wok, quatre petits bols et un plat sur lequel elle présenterait le tout.  

Elle mit de l’eau à bouillir avec du dashi, puis prit la bouteille d’huile pour en verser dans le wok afin de faire dorer le tofu.  

Mais devant la quantité de chose à faire pour ce plat, elle se mit à pleurer. Pourquoi n’acceptait-il jamais de lui parler de tout « ça », de son passé, de ce qu’il avait vécu avant elle.  

L’eau dans la casserole passa par-dessus bord, comme ses larmes elle avait besoin de s’évader, et de s’écouler.  

Elle décida de laisser tomber le Sukiyaki qu’elle avait commencé, et s’essuyant les joues et les yeux elle se dirigea dans le séjour pour prendre son manteau et son écharpe, elle avait froid, pas parce qu’il faisait frais mais parce qu’elle n’était pas bien.  

Elle sortit de l’appartement et se décida à le rejoindre, peut être arriverait-elle à lui faire dire quelque chose.  

 

En chemin, ses pensées vagabondèrent entre l’époque où elle était enfant et maintenant, elle n’aurait pas pensé qu’un jour elle ferait un métier comme celui-ci. Tous les jours elle risquait sa vie pour celle des autres ou pour juste pouvoir se payer les ingrédients d’un Sukiyaki, était-ce vraiment la vie qu’elle voulait ? Non ! Comme toutes les petites filles, elle rêvait d’être infirmière ou maîtresse d’école, rentrer à Todaï et devenir prof, voilà tout ce à quoi elle aspirait petite fille.  

Mais aujourd’hui, pour rien au monde elle ne voudrait changer de métier, pas pour le travail en lui-même, mais plutôt pour celui qu’il lui a permis de le connaître et avec qui tous les jours elle risque sa vie. Nulle autre personne ne saurait la protéger comme lui et elle ne voudrait jamais dépendre de qui que ce soit d’autre. Il était tout pour elle, un collègue, un frère, l’homme qu’elle aime.  

Sur le chemin, elle ne pouvait s’empêcher de repenser à cette lettre qui avait mis Ryô dans tant d’embarras, que contenait-elle de si grave, qu’il ne voulait lui en parler ni même s’en détacher. Elle le connaissait depuis trop longtemps et surtout trop bien pour savoir que cette lettre l’avait vraiment atteint en plein cœur. Elle avait beau se remémorer la lettre, elle ne comprenait qu’une chose : cela devait remonter à son passé, passé dont elle ne savait pas grand chose.  

Dans ce métier qui est le leur, le cœur et les sentiments sont des choses à mettre de côté car vous ne savez pas à quel moment vous serez obligés de tirer sur une personne qui a priori ne vous a rien fait. Vous ne savez pas si vous arriverez à protéger suffisamment votre client. Il faut donc être capable de s’éloigner des sentiments, afin de se protéger.  

Ryô était comme ça, toujours décalé par rapport à ses sentiments, il lui avait toujours refusé le plaisir de lui dire qu’il l’aimait, pourtant elle savait, ce genre de chose les femmes le savent au plus profond d’elles-mêmes. Les petites attentions, les non-dits, tout ça lui permettait à elle, la petite Kaori, de savoir que lui, le meilleur nettoyeur de Tokyo, il l’aimait…  

 

Toutes ses pensées s’arrêtèrent lorsqu’elle arriva devant le cat’s eye, elle entra en essayant de savoir ce qu’elle aurait à dire pour sa venue ici, mais quand elle vit Ryô debout tout près de Saeko, son plus grand réflexe ne lui laissa pas le temps de réfléchir, et une énorme massue s’abattit sur l’homme au mokkori.  

 

 


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