Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Methos

Beta-reader(s): Kaori_hisaishi

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 8 chapters

Published: 07-04-05

Last update: 25-06-05

 

Comments: 31 reviews

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GeneralDrame

 

Disclaimer: Les personnages de "il sendero luminoso" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo et de Marvel inc.

 

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   Fanfiction :: "il sendero luminoso"

 

Chapter 7 :: chapitre 7

Published: 16-06-05 - Last update: 16-06-05

Comments: bon ben voilà l'avant dernier chapitre... j'espère que vous apprécierez toujours. je vous remercie pour vos reviews et vous dis àbientôt pour le der des der.... ; )

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

« Ça va bien Ryô ? lui demanda Falcon. Tu as l’air absent, Kaori est venue te demander si tu voulais rentrer mais tu ne lui as même pas répondu. Qu’est-ce qui t’arrive ? Je ne t’ai vu qu’une fois dans un état proche de celui-ci.  

- Je te remercie de t’inquiéter, mais c’est une histoire que je dois régler seul.  

- Oui je comprends mais fais un peu attention cela affecte aussi ta partenaire.  

- Je sais mais je ne veux pas l’impliquer dans une histoire qui date et qui ne devrait même plus me toucher.  

- Il est parfois des souvenirs bien plus cuisants que des blessures récentes. Et je sais que dans notre métier, ces souvenirs sont nombreux.  

- Oui hélas… »  

Ryô se leva, salua Umibozu, et sortit. Il dut relever son col, car un vent frais soufflait dans la rue, il s’aperçut alors de ce que venait de lui dire son ancien adversaire, Kaori lui avait demandé de rentrer, quelle heure pouvait-il bien être ? Il se souvenait juste être entré dans le café à l’heure où les collégiennes repartent chez elles. Là il avait l’impression qu’il était minuit. La fraîcheur de la nuit le rasséréna, il aimait les odeurs de la ville lorsque le froid du soir tombe et les plaque au sol. Ces moments où les ombres jouent à cache-cache avec l’obscurité, où les chiens et les rats deviennent les maîtres de la rue, et où les clochards en sont les rois. Parmis eux, Ryô avait des connaissances, et il avait envie d’aller les voir, en fait il n’avait surtout pas envie de rentrer ce soir.  

Il prit donc des rues de plus en plus petites, qui le conduirent jusqu’à arriver sous un ensemble de ponts servants au train. Là, juste en dessous s’était installé quelques sans-abris. Lorsque Ryô arriva, il entendit des voix de plus en plus fortes à mesure qu’il se rapprochait. Doucement il s’assura que ce qui se passait était bien ce qu’il pensait.  

Il vit alors de jeunes skinheads qui maltraitaient un « détritus » comme ils aimaient à l’insulter, lui donnant coups de pieds et allant jusqu’à le frapper à terre avec une barre de fer. Ryô laissa alors son instinct se déchaîner, il prit le premier jeune par derrière, lui serrant le cou jusqu’à l’inconscience, en même temps il envoya un coup de pied derrière le genou d’un second. Le troisième qui tenait la barre de fer voulut s’en servir contre Ryô, il la brandit et tenta de lui asséner un coup de haut en bas de toute la force qu’il pouvait. Ryô mit alors celui qu’il tenait toujours entre lui et l’arme, et ce qui retentit comme un craquement était le résultat de la rencontre entre la barre et le bras du premier adversaire. Le deuxième qui se relevait, voulut porter un coup sur le côté, mais Ryô anticipa en lâchant son bouclier vivant qu’il envoya bouler contre son ennemi qui tomba de nouveau à terre, tête la première.  

Le troisième qui avait lâché son arme, essayait tant bien que mal de trouver une issue pour s’échapper sans entrer dans l’espace de combat du « chasseur ». Mais il avait beau regarder tel un animal apeuré, il ne voyait aucune échappatoire. Il se mit à genou et implora Ryô de le laisser partir lui et ses compagnons. Le second le rejoignit dans sa supplique, et Ryô s’écarta pour les laisser partir. « N’oubliez pas votre compagnon, et emmenez le aux urgences il en a besoin. » Leur dit-il simplement sans même croiser leur regard.  

 

Il s’avança alors vers la personne qui était encore à terre. Elle avait perdu connaissance, et du sang coulait de sa bouche et de ses oreilles. Cela ne présageait rien de bon. Il enveloppa le corps de l’homme dans son pardessus, et le porta jusque dans une rue plus grande où il trouva un téléphone publique. Il appela les secours et attendit l’ambulance. Lorsqu’il leur remit le pauvre hère il leur demanda s’il avait une chance. L’un des infirmiers le regarda dans les yeux et il comprit que ce n’était pas tant l’état physique mais l’envie de survivre qui déterminerait sa survie. Et Ryô savait que rares étaient les sans-abri qui choisissaient cette vie.  

Avant il s’agissait peut-être d’un homme avec une famille. Maintenant ce n’était plus qu’un « détritus » que des jeunes sans scrupules tabassaient sans remords. Le respect n’existait plus ni des jeunes envers les anciens mais hélas et il en avait était témoins de nombreuses fois ni des anciens envers les jeunes.  

 

La nuit était très avancée quand il décida enfin à rentrer. Il trouva l’appartement dans l’obscurité, bien qu’il se douta que Kaori avait dû veiller assez tard, car en entrant dans la pièce commune, il sentit son parfum qui restait encore dans l’air comme une douce pensée.  

Oui il avait de la chance de l’avoir. Elle était toujours là pour lui. Dans les bons et les pires moments.  

Il alla à sa porte, l’entrouvrit pour s’assurer qu’elle dormait. Ecouta son souffle régulier, elle devait dormir, un léger mouvement des draps lui fit comprendre qu’elle devait rêver. « Bonne nuit, fais de beaux rêves » susurra-t-il, en fermant la porte tout doucement. Puis il gagna sa chambre et alluma la TV avant de décider à s’endormir.  

 

Ce soir il avait un peu peur de s’endormir. Il avait peur de revivre la fin de l’histoire. Pourtant il savait que s’il ne le faisait pas alors elle resterait tapie derrière la moindre de ses pensées, et que le moindre petit truc pouvait le faire basculer dans la jungle amazonienne, comme cette publicité pour du café colombien ou cette chanson qu’il avait en tête depuis hier, cette chanson de Simon and Garfunkel.  

 

Il ferma les yeux et doucement se laissa porter par les ailes du condor vers la cordillère des Andes, vers ce petit village du Perou….  

 

 

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Le village se situait sur le Rio Ucayali, proche de Pucallpa, c’était un petit village tout ce qu’il y a de plus typique du pied des Andes péruviennes du côté de la jungle. Il ne contenait que quelques maisons et une auberge qui abritait les voyageurs désireux de prendre le bus pour la grande ville.  

Nous attendions donc là parce que nous n’avions pas de véhicule personnel, cela ne sert à rien d’avoir de nombreuses possessions si le lendemain tu ne sais pas si tu seras encore en vie nous répétait Fury, et il avait raison, du moins c’est ce que nous pensions tous et en particulier Stiker qui ne possédait en fait qu’un pauvre vieux colt 45 Smith et Wesson à crosse de nacre et un poignard de type boucher qui avait dû trancher plus de carotides que de cous de poulets, mais qu’il avait, nous disait-il, depuis qu’il était gosse. La rumeur, dans le milieu des mercenaires, disait que c’était celui qu’il avait utilisé pour tuer les assassins de sa famille lors d’un cambriolage qui avait mal tourné et dont il était le seul et unique survivant.  

 

Nous étions donc là tous les sept, attendant le bus qui nous emmènerait à Pucallpa, où nous pourrions allègrement dépenser notre solde en boisson et jolies filles. A côté de nous attendaient aussi des paysans et leur famille, chargés de leur maigre récolte qu’ils espéraient vendre « à ceux des grandes villes », des enfants d’une dizaine d’années se rendant sûrement au collège de la ville et la femme que j’avais laissé s’enfuir. J’aurai voulu le dire à Logan, car lui m’aurait compris, mais je m’en gardais car les autres avaient d’excellentes oreilles et que nous ne pouvions pas nous isoler vraiment. Elle semblait calme et détendue, et regardait les enfants s’amuser en se courant après ou en jouant aux billes.  

Plus loin vers le haut du village, un petit nuage de poussière indiquait que le bus était en approche, le fond de l’air était brûlant, et la sueur commençait à couler dans mon dos. L’une des jeunes filles, accompagnant son père pour vendre ce qui ressemblait à des patates, commençait à faire du gringue à Striker, et son amie me lançait des clins d’œil plus qu’appréciables. Elles étaient toutes les deux très mignonnes, les cheveux ailes de corbeau, une couleur de peau mate qui contrastait avec les vêtements blancs qu’elle portait visiblement lavés de la veille. L’une portait des boucles d’oreilles en argent qui scintillaient chaque fois que son visage captait le soleil, l’autre avait à son bras droit des bracelets de tissus de toutes les couleurs, elles nous souriaient et nous leur rendions leur sourire avec plaisir. L’un des pères nous regarda alors d’un mauvais œil, il ne devait pas apprécier les étrangers.  

 

Ce fut le bruit de deux moteurs qui attira mon attention, ce n’était pas le bus mais en fait deux voitures appartenant au corps diplomatique si on en croyait les petits drapeaux sur l’avant et l’arrière du véhicule, par contre c’est à Logan que je dois ma survie ce jour là.  

Tout ce déroula très vite, au moment où les berlines noires passaient devant nous, la femme enceinte se jeta sur la voie, en criant quelque chose que je ne reconnus pas, certainement un dialecte quelconque, mais je me souviendrais toujours de la fin « por el sendero luminoso ».  

Ses dernières paroles furent emportées par le souffle de l’explosion. Le devant de l’auberge où nous attendions tous fut éjecté comme un fétu de paille, les flammes semblaient animées de la même rage que cette femme, et se répandaient même sur le sable, pour atteindre les maisons trop proches et le toit de l’auberge. La première voiture passa, mais la seconde alla se crasher dans une autre maison provoquant ainsi encore plus de chaos. Logan essayait tant bien que mal de me maintenir la tête au niveau du sol, car il savait que ce genre d’attentat pouvait être suivi de tir en embuscade. Mais je devais voir, je devais voir ce que j’avais causé. Un tir de sniper me plongea alors dans une sorte de film des années vingts, en noir et blanc et muet. Je voyais les corps des paysans, brûlants encore ou simplement déchiquetés, arrivant à tourner la tête j’aperçus le bras avec les bracelets, mais il n’appartenait plus à la jeune fille aux cheveux si noirs. Un nouveau tir retentit, et je vis la tête d’un enfant éclater comme un melon trop mur, le rouge de son sang était noir dans ma vision. Puis j’entendis plusieurs tirs venant de notre position, Fury était debout et je comprenais maintenant pourquoi il avait choisi ce surnom, ses armes semblaient cracher une pluie de balles qui auraient décidé de ne tomber qu’en un seul point. Le sniper tomba alors de son repère.  

Je me relevais doucement, ma vision et mon ouïe toujours brouillées, Maverick et Baltroc essayaient de s’occuper tant bien que mal des blessés, Fury allait s’assurer que son adversaire était bien mort, Logan aidait les gens à empêcher le feu de gagner tout le village, et Creed allumait un cigare avec un sourire qui lui faisait dire « merci » au diable.  

 

Je m’approchais de Logan et lui donnait un coup de main, en me mettant dans la file des passeurs d’eau.  

Le feu gagna presque tout le village malgré nos efforts, mais les villageois nous remercièrent. La fille aux boucles d’oreilles pleura son père et son amie, les parents des enfants morts commencèrent à creuser des trous à l’entrée du village, et nous décidâmes de rester une journée de plus à les aider. Je leur devais bien ça, après tout c’était à cause de moi tout ça. Je décidais de tout révéler à Logan et ce qu’il me dit je m’en souviens encore comme si c’était hier…  

 

« Ton choix n’a pas été le bon petit, parce que tu a laissé une ennemie s’enfuir sans rien nous dire, mais ton choix a été le bon parce que tu a choisis de suivre ton instinct. Dans cette forêt, à ce moment là, tu n’as senti en elle que sa peur de mourir, pas la détermination qu’elle a eu juste au moment de sauter devant la voiture, chargée d’explosifs, mais c’est normal parce que tu n’es encore qu’un gamin, et parce qu’elle n’était rien d’autre qu’une fanatique, qui ne vivait que pour son idée et pas pour elle-même et encore moins pour celui ou celle qu’elle portait. Un jour tu apprendras à faire la différence, mais pour l’instant il te faut continuer à vivre et apprendre de tes erreurs. ».  

 

 


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