Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: NePh

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 14-06-05

Last update: 29-07-06

 

Comments: 28 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "La Tueuse" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: La Tueuse

 

Chapter 2 :: Chapitre 2

Published: 30-06-05 - Last update: 02-11-05

Comments: Un grand merci pour votre accueil ^___^ et vos commentaires ! J’ai presque fini de lire toutes vos fics (enfin j’essaie de suivre car vous postez à la vitesse de l’éclair ici !) J’ai découvert avec ravissement de talentueuses plumes. J’ai passé des moments intenses de tristesses, de joies, de doutes et souvent j’étais pliée en deux de rire sur mon clavier ! Quel talent !! En attendant de retrouver vos propres aventures, je vous livre la suite de la mienne… Je ne suis pas une rapide dans l’écriture, j’en ai trop en cours pour cela mais je dois avouer que celle-ci m’inspire grandement et j’espère qu’elle vous plaira autant que la première partie. Bonne lecture !

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6


 

Deux ans depuis cette décision qu’il regretterait le reste de sa vie.  

 

Il était toujours là mais il réalisait douloureusement qu’il n’était plus l’homme que Kaori avait aimé. Comment aurait-il pu continuer comme si rien n’avait changé… ? C’était définitivement impossible ! Pourtant il était là. Il aurait voulu la rejoindre pour vivre à ses côtés à jamais… La suivre dans ce monde où elle l’avait abandonné… Mais il avait promis. Promis qu’il continuerait quoi qu’il arrive. Alors il était là.  

 

Seul, sur le toit de son immeuble à regarder les lumières de la ville qu’il protégeait et continuerait à défendre selon le désir de Kaori. Combien de fois l’avait-il contemplée, cette ville grouillante de vie en sa compagnie ? Même avant qu’ils ne vivent vraiment ensemble… Alors qu’ils n’étaient que simples partenaires de travail, ce rituel semblait avoir toujours eu un effet apaisant sur les tourments qu’ils traversaient. Et cette nuit. La veille de cet horrible anniversaire… L’anniversaire de sa mort… Ryô recherchait l’apaisement de sa douleur. Cette souffrance qui ne le quittait jamais. Ce soir elle était d’une incroyable intensité…  

 

Ryô tira une dernière bouffée de sa cigarette appréciant la sensation de la fumée s’insinuant dans ses poumons. Puis exhalant profondément, il contempla le nuage s’évaporer paresseusement. Le mégot tomba aux pieds du nettoyeur et machinalement, il l’écrasa avant de le ramasser. Un triste sourire étira la bouche de l’homme. Les mauvaises habitudes ne se perdent pas facilement… Elle aurait tant voulu qu’il arrête de fumer…  

 

« Tu ne crois pas que tu joues assez avec ta vie pour qu’en plus tu cherches à mourir de maladie ! Arrête de fumer Ryô… »  

 

Il n’avait pas pu ou peut-être ne l’avait-il jamais voulu ? Cependant, il avait évité de le faire en sa présence. Cachant les mégots et se cachant lui aussi. Il savait qu’elle avait fermé les yeux, se contentant d’accepter la seule concession qu’il lui accordait. D’une chiquenaude, il envoya le mégot par-dessus la rambarde, le regardant tomber dans les ténèbres. La maladie… La maladie !!  

 

Ce n’était pas la maladie qui les avait séparés… Soudain, l’arme qui n’avait pas quitté sa main depuis qu’il était monté sur le toit semblait lui brûler la peau. Cela serait si facile… Une balle. Une seule et unique balle pouvait mettre fin à ses souffrances.  

 

 

 

 

 

 

 

Un détour comme un autre. Des rues qui se croisent… Des passants qui se bousculent sans même un mot d’excuse. Elle déambulait depuis de longues heures déjà mais elle dépassait les vitrines les unes après les autres sans même y jeter un coup d’oeil. Ses pas avançaient machinalement sans qu’elle prête la moindre attention aux hommes qui se retournaient sur son passage. Car elle était belle. Pas d’une beauté fatale comme ces mannequins sur les immenses affiches ornant la ville. Sa beauté ne touchait pas les yeux mais elle émouvait le cœur.  

 

Et aujourd’hui… Plus que jamais, elle attirait le regard comme un aimant… L’air mélancolique qu’elle affichait la rendait encore plus éblouissante et chaque homme en secret, désirait effacer d’un baiser la triste ligne de sa bouche et faire briller de joie son regard lointain. Mais aucun d’eux n’aurait pu y prétendre. Son cœur était vide de tout sentiment.  

 

S’arrêtant brusquement, elle sentit à peine un passant la bousculer. La femme tombée à terre, les poings en l’air, l’apostropha copieusement pendant quelques secondes avant de se taire, le regard soudainement effrayé. En effet, une lueur plus qu’inquiétante brillait dans le regard glacial qui venait de se poser sur elle. Elle sentit un frisson la parcourir et balbutiant des excuses, elle sauta sur ses pieds et déguerpit sans demander son reste. Totalement indifférente à la scène qui venait de se dérouler, la jeune femme tourna lentement la tête vers la vitrine devant laquelle elle venait de s’immobiliser.  

 

Quelques minutes plus tard, le vendeur l’invita à le suivre à l’arrière de la boutique. Devant elle, se trouvait un coffret où reposait une arme. Son métal contrastait sur le velours rouge. Elle la prit délicatement et aussitôt son visage se détendit. Oui, elle se sentait mieux. Beaucoup mieux depuis qu’elle sentait le métal froid contre sa paume. Levant une main assurée, elle tira sur la cible à quelques mètres d’elle. En plein dans le mille ! C’est trop facile songea-t-elle tandis qu’elle trouait méthodiquement chaque ligne des cercles du carton. Enfin, elle baissa son arme et acquiesça tranquillement au vendeur. Celui-ci demeura silencieux.  

 

Il n’avait pas l’habitude de poser des questions. Surtout quand il avait affaire à ce genre de personnage. La commande de l’arme l’avait certes étonné. Ce genre d’arme trafiquée était certes courant mais rarement en possession d’une femme. Même professionnelle. Mais, elle venait de lui faire l’époustouflante démonstration de son habileté. On sentait le professionnalisme dans le moindre de ses gestes.  

 

Elle tendit une liasse de billets que l’homme prit sans broncher et la regarda glisser l’arme sous sa jupe, lui dévoilant pendant quelques secondes ses magnifiques jambes. Lorsqu’elle lui adressa un sourire, il fut étonné par la douceur qui s’en dégageait et se sentit rougir comme un gamin. C’était pourtant un sourire d’une infinie tristesse. Elle était belle sans aucun conteste. Pourquoi une telle femme appartenait-elle à ce monde si dangereux songea-t-il ? Il aurait voulu connaître son nom…  

 

 

 

 

 

 

 

Kaori laissa dériver paresseusement son regard parmi les tables qui l’entouraient. Elle étouffa discrètement un bâillement.  

 

« Décidément, les entraînements que m’impose Mick commencent sérieusement à me vider de mon énergie pensa-t-elle en fermant les yeux ».  

 

Un sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme. Elle était heureuse ! Heureuse comme jamais elle n’aurait cru l’être un jour … Un soupir de contentement souleva sa poitrine. Levant la tête, elle offrit son visage aux doux rayons du soleil et se perdit dans ses songes.  

 

Mick avait endossé son rôle d’instructeur avec un sérieux qui l’étonnait parfois. Car si elle passait des heures entières à tirer encore et encore jusqu’à l'épuisement, il lui apprenait aussi à se battre… « Debout ! Tu ne veux pas décevoir Ryô n’est-ce pas ? » Disait-il lorsque épuisée, elle se laissait choir sur le sol toute prête à abandonner. Alors piquée au vif, elle se redressait, toute son énergie retrouvée. Et l’entraînement reprenait… Il y avait des instants où elle avait l’étrange sensation que Mick ne se contentait pas de lui enseigner mais bel et bien de lui donner son savoir. Il faisait d’elle ce qu’il avait été.  

 

Ryô… Songea-t-elle, le visage apparaissant derrière ses paupières closes. Déjà un an qu’elle vivait en couple avec lui. Evidemment, pas tout à fait comme n’importe quel couple… Vivre auprès du meilleur nettoyeur du Japon n’était pas une sinécure tous les jours ! Mais elle ne regrettait rien de sa décision. Elle vivait près de l’homme qu’elle aimait. Et elle devait bien l’avouer, il lui rendait son amour au centuple. Kaori émit un petit rire et sentit ses joues rougir. Ryô… Il avait mis le temps pour céder cet imbécile !  

 

Malgré sa distraction, le visage de la jeune femme se figea brusquement Mais après quelques instants, à nouveau, un sourire détendit ses traits.  

 

- Tu es en retard Ryô ! Le client ne va pas tarder.  

 

Le nettoyeur haussa les sourcils devant cet accueil puis sourit lorsqu’elle leva les yeux. Il se laissa tomber sur la chaise à ses côtés avant de croiser les bras derrière sa tête. Silencieux, il écouta sa compagne lui commander un café. Il attendit que le serveur le dépose devant lui avant de prendre la parole, son regard se perdant au fond de sa tasse.  

 

- Tu m’as senti venir n’est-ce pas ?  

 

Comprenant aussitôt l’allusion, Kaori, surprise, ouvrit de grands yeux. En effet si Ryô avait accepté qu’elle s’entraîne auprès de Mick, jamais il n’abordait le sujet avec elle. Ne lui posant aucune question quant à ses progrès. Et de son côté, elle n’osait pas lancer la conversation dans ce sens. De plus, rien n’avait changé dans leur façon de travailler. Elle se rendait toujours au tableau des messages et lui soumettait les demandes. A bien y réfléchir, il les réglait seul ces missions et pendant ce temps elle rejoignait Mick pour son entraînement. Cela faisait des mois maintenant qu’ils menaient cette vie…  

 

- De loin … Toutefois, je n’étais pas certaine que cela soit toi… finit-elle par soupirer, visiblement déçue de ne pas lui apporter une preuve de ses progrès.  

- Ne sois pas déçue Kaori, murmura-t-il après avoir bu une gorgée de son café.  

- Comment pourrais-je un jour me rendre utile si je ne fais aucune amélioration grommela la jeune femme. Je ne suis vraiment bonne qu’à prendre contact avec nos clients !  

 

La jeune femme soupira à fendre l’âme sous le regard un peu amusé de l’homme.  

 

- Je suis désolée continua-t-elle timidement en tournant nerveusement sa cuillère dans sa tasse pourtant vide.… Je dois te décevoir…  

 

Ce qui se produisit ensuite, la laissa bouche entrouverte, un regard incrédule plongé dans celui de Ryô. Tout s’était déroulé si vite…  

De loin, elle entendait les conversations des autres clients autour d’eux. Ils ne s’imaginaient même pas ce qui venait de se dérouler sous leurs yeux. A première vue, ils formaient un couple comme les autres mais en cet instant, l’homme braquait une arme sur la jeune femme. Ryô hocha la tête avant d’esquisser un sourire. Il rangea furtivement son python à l’intérieur de sa veste  

 

- Réaction de professionnelle dit-il en s’emparant de sa tasse de café. Tu es rapide…  

 

Kaori baissa lentement les yeux vers son arme… Le canon de son arme… Son arme… La sienne ! Pointée sur Ryô. Elle avait réagi sans même s’en apercevoir. Son souffle se coupa lorsque Ryô reprit d’un ton neutre :  

 

- Seul l’Eléphant et Mick perçoivent ma présence d’aussi loin… Et comme toi, ils n'en sont certains que lorsque je suis près d’eux… Tu peux ranger ton arme maintenant… Tu ne crois pas ?  

 

Mécaniquement et tête basse, Kaori obéit. Tremblante, sa main remit en place le pan de sa jupe qui cachait son arme.  

 

- Mick est passé me voir après ton départ ce matin poursuivit-il, les yeux dans le vague… En général, le métier ne s’apprend pas en une petite année… Mais… Il m’a annoncé qu’il n’avait plus rien à t’apprendre… Que je me devais de prendre la relève…  

 

Avait-elle bien entendu ? Il ne plaisantait pas !? Voulait-il vraiment lui apprendre tout ce qu’il savait ? S’interrogea Kaori en fixant sa main posée sagement sur son genou. Mais… Elle avait peur maintenant… Quel était vraiment l’état d’esprit de Ryô ? Regrettait-il sa décision ? L’aimait-il toujours ? Lorsque les doigts de l’homme enserrèrent les siens, elle osa lever les yeux. Il lui souriait tendrement. Emue, Kaori sentit les larmes lui piquer les yeux.  

 

- Seras-tu une élève attentive Kaori ? murmura-t-il en se penchant, le regard soudainement plus intense…  

 

Kaori rougit violemment mais se pencha à la rencontre de l’homme. D’un geste vif, Ryô attrapa son visage et s’empara de sa bouche. La jeune femme se sentit frémir des pieds à la tête tandis qu’elle plongeait ses mains dans la chevelure de l’homme. Sa peur s’évapora dans le baiser de l’homme. 

 


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