Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sand

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 05-09-08

Last update: 11-04-09

 

Comments: 75 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Suite de la fic "un jour, tu m'appartiendras". Massao a toujours la main mise sur Natsume mais jusqu'où ira-t-il cette fois ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le faux pas" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le faux pas

 

Chapter 2 :: Voyage à New York

Published: 11-09-08 - Last update: 11-09-08

Comments: Salut tout lemonde. Tout d'abord, un grand merci à tous d'avoir pris le temps de me laisser une review, cela m'a fait très plaisir de les lire et de voir votre enthousiasme. Rien de tel pour me motiver. J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira tout autant. Gros bisous, bonne lecture et merci pour votre fidélité. A la semaine prochaine.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6


 

Deux jours plus tard, le front appuyé contre le hublot d’un Boeing, sa prunelle noisette se perdant dans le lointain, fixait, au hasard de sa trajectoire, une habitation tokyoïte qui allait se transformer, au grès de leur voyage, en imposant building new-yorkais.  

 

Toute à cette silencieuse contemplation, une chaleureuse main masculine vint entrelacer la sienne et reprenant doucement le cours de la réalité, Kaori tenta de faire bonne mine face à son partenaire.  

 

- Merci d’être venu avec moi. Dit-elle d’une voix éteinte.  

 

Attirant doucement contre lui son aimée, c’est tout naturellement qu’il vint enlacer les frêles épaules de la jeune femme alors que l’imposant avion roulait, à allure modérée d’abord, sur la piste goudronnée pour prendre son envol.  

Lorsque les roues de l’appareil quittèrent le sol, le cœur du Nettoyeur loupa un battement alors qu’il se cramponnait inconsciemment aux accoudoirs et tout en se serrant davantage contre lui, d’une main affectueuse, Kaori fit tourner le visage de son compagnon vers elle pour lui donner un doux baiser.  

 

- Tu feras décidément tout pour moi. Murmura-t-elle.  

 

Se penchant vers elle, pour lier ses paroles à la confidence, il susurra.  

 

- Je ne serais plus le numéro un du Japon et dans ton coeur si je ne pouvais pas faire cela pour toi. Avoua-t-il en quémandant un second baiser plus passionné.  

 

Appuyant ensuite sa tête sur le dossier du fauteuil, Ryô ferma les yeux quelques instants et le flash de les dernières quarante huit heures lui revint en mémoire.  

 

FLASH BACK  

 

Après avoir pleuré de tout son saoul, c’est les yeux pleins de larmes qu’elle écoutait le Nettoyeur.  

 

- Tu devrais y aller... Ta sœur a travaillé dur sur cet article et elle aurait été fière d’obtenir cette récompense.  

 

Ayant pris la main de Kaori dans la sienne, il sentait les doigts féminins se contracter au fil de ses paroles.  

 

- Je sais que tu souffres de sa perte que le temps ne te semblera jamais assez clément pour panser tes blessures mais penses à la joie qu’elle aurait éprouvée…  

 

Coupant soudainement court les paroles réconfortantes de son amant, Kaori paraissait comme envoûtée par un esprit rageur lorsque les mots franchirent ses lèvres rageuses.  

 

- Comment peux-tu le savoir ?! Comment ma sœur pourrait être contente d’un machin pareil alors qu’elle n’est plus là ?! Pourquoi devrais-je prendre ce truc alors que c’est à cause de « lui » que je l’ai perdue ?! Et comment ont-ils eu ses notes…  

 

- C’est moi qui les leur aie faites parvenir. Se contenta-t-il de dire. Je lui devais bien ça.  

 

Se levant soudain, tout en repoussant le Nettoyeur, sa colère contracta ses traits si compatissants et doux à l’accoutumer ; les poings serrés à s’en faire blanchir les phalanges, elle poursuivit dans son débit courroucé.  

 

- Je ne veux pas de cette chose !!! Hurla-t-elle. Sayuri n’a qu’à venir le chercher si elle le veut tellement… Ah non que je suis bête. Rit-elle à gorge déployée, en se frappant le front de la paume. Elle est morte. Lâcha-t-elle rageusement.  

 

Une violente raclée s’abattit sur la joue de la jeune femme ; interrompant net son douloureux délire, elle le fixa silencieusement quelques secondes. Tout en effleurant sa pommette rougie, ses yeux larmoyants foudroyèrent le Nettoyeur et c’est sans un mot, qu’elle courut s’enfermer dans sa chambre.  

 

D’une démarche abattue, Ryô emprunta le même chemin et tout en l’appelant doucement au travers de la porte, tentant ainsi de la raisonner.  

 

- Kaori… Reprends toi ma chérie.  

 

Tournant le bouton de porte, il sentit la raideur signifiant la fermeture de cette dernière.  

 

- Ouvres moi s’il te plait. Supplit-il.  

 

- Non laisse moi. Demanda-t-elle d’une voix étranglée.  

 

Esquissant un triste sourire, tout en faisant machine arrière, Ryô s’en alla comme elle le lui demandait, n’insistant point malgré son envie de la réconforter ; atteignant le salon, il prit, d’une geste sans vigueur, sa fidèle veste bleutée et tout en posant un regard protecteur sur le palier supérieur, il quitta l’appartement.  

 

Ruminant amèrement ce qui venait de se passer, c’est d’un pas hasardeux qu’il déambulât dans la ville. Se heurtant aux passants pressés, ces derniers grommelant leurs réprimandes, poursuivaient sans attendre leur chemin.  

Bientôt son regard sombre croisa les grilles de couleurs foncées qui entouraient le cimetière et d’un pas, aussi peu agité, il en poussa le portail qui grinça son mécontentement alors que l’imposante carrure se faufilait déjà au milieu des allées encadrées par les plaques marbrées.  

 

Allant de droite, de gauche, c’est quelques instants plus tard, qu’il atteignit la tombe de son ex-partenaire et meilleur ami. Les caractères dorés de la pierre chinée semblaient miroiter sous le timide soleil camouflé, de temps à autre, par un grisâtre nuage ; le temps était triste lui aussi en ce jour.  

 

- Salut vieux frère. Lâcha-t-il d’un ton où la douleur perçait.  

 

Alors qu’il fixait la tombe, une goutte puis une autre, atterrit dans un « ploc » sur le dernier lieu de repos d’Hideyuki ; l’averse tombant abondamment maintenant, ne le fit pas partir pour autant. Il avait besoin de parler à son ami.  

Offrant son visage à la pluie, son trouble se mêla aux gouttes fraîches et il resta, là, planté sans faire le moindre geste ni dire le moindre mot, comme s’il communiquait mentalement avec son interlocuteur fantomatique.  

 

***  

 

Harassée par la douleur, Kaori s’était assoupie brusquement puis se redressant dans son lit, tout en écrasant les dernières larmes qui sillonnaient ses joues, elle tendit l’oreille pour ainsi sonder l’appartement et détecter la présence de son partenaire.  

Etrangement, ne percevant aucun son et tout en fronçant les sourcils, elle avança, à pas de velours, au travers de sa chambre puis tournant le verrou, elle se glissa à l’extérieur de la pièce pour arpenter ensuite le couloir.  

Se penchant au dessus de la rambarde, elle ne perçut pas cette présence si chère à son cœur puis frapper comme de plein fouet par ses paroles prononcées, elle sentit son cœur se serrer sous le coup de la culpabilité.  

 

Ecarquillant grand les yeux, c’est aux pas de courses qu’elle dévala les escaliers pour pénétrer dans chaque pièce alors que d’une voix vibrante, elle l’appelait ; sa épopée l’amena même jusque dans le sous-sol où seul l’écho de ses pas trouvèrent réponse à son appel.  

Gagnant ensuite le parking, sa recherche se stoppa au rideau de fer du portail alors qu’à l’extérieur la pluie faisait rage.  

 

- Mais où es-tu ? Demanda-t-elle d’une petite voie en fixant les trombes d’eau s’abattant sur la ville.  

 

Fatalement, les épaules voûtées et se cramponnant à la rampe, elle regagna leur appartement pour laisser ensuite la porte se refermer derrière elle mais le son de sa fermeture ne lui parvint pas.  

 

Faisant hâtivement volte-face, elle tomba nez à nez avec un Ryô trempé jusqu’aux os mais son regard, elle ne l’oublierait jamais. Cette peine qu’elle pensait avoir réussi à faire disparaître, voilait de nouveau ses prunelles sombres malgré l’air détaché qu’il voulait se donner ; celui qu’elle pensait « invincible », souffrait par sa méchanceté.  

 

Se jetant dans ses bras, elle le sentit frissonner sous le coup d’une chaleur qui semblait avoir déserté ce corps détrempé et se serrant contre lui, elle implora sa clémence.  

 

- Pardonne moi. Je ne voulais pas...  

 

Venant à son tour l’enlacer, Ryô la plaqua contre son cœur qui battait de nouveau pour l’amour de son Ange.  

 

FIN DU FLASH BACK  

 

***  

 

Les bras croisés sur la poitrine, donnant les directives aux personnels de la galerie, Natsume détaillait avec minutie chacune de ses toiles, comme les voyant pour la première fois, leur donnant ainsi le meilleur éclairage possible et l’emplacement idéale pour qu’elles soient soigneusement mises en valeur.  

 

Alors que les employés prenaient en comptes les recommandations de l’artiste, il se retira dans le petit salon. Asseyant pesamment dans l’un des fauteuils tout en soupirant, sa main se balançant dans le vide vint effleurer le quotient trônant sur la table basse. D’un geste négligeant, il reporta son attention sur les gros titres et comme rattrapé par un passé qu’il voulait fuir, un frisson le parcourut lorsque ses lèvres se remuèrent mécaniquement en lisant les caractères gras « Une jeune avocate assassinée ».  

 

Poussé par une funeste curiosité, il éplucha le journal pour connaître les détails de l’affaire :  

« Miyuko Maya, avocate de 27 ans, a été assassiné ce matin dans Central Park. La jeune femme retrouvée étranglée dans un fourré, y gisait depuis plusieurs heures avant qu’un jogger ne la trouve aux aurores. Aucun suspect n’a été encore interpellé mais la police poursuit son enquête. Vengeance personnelle ou crime passionnelle, la piste reste encore floue… »  

 

Comme empli de remords, il repoussa le feuillet et prit son visage entre ses mains.  

 

- Pourquoi me sentirai-je coupable de ce qui s’est passé ? Peut-être l’ai-je croisé sans le savoir lorsque j’y allais pour dessiner ?  

 

Quoi qu’il en soit, Natsume se sentit étrangement mal à l’aise la suite de la lecture de cet article et c’est rongé par la culpabilité qu’il détaillait de loin les caractères imprimés du quotidien, comme si ces derniers le narguaient et le condamnaient ; sur cet entre fait, le manager fit son entrée.  

S’apercevant rapidement du trouble ébranlant son protégé, du fait de ses traits crispés, ce dernier le questionna.  

 

- Que t’arrive-t-il Yoshiki ?  

 

- Rien de bien grave. Avoua-t-il tout de même décontenancé.  

 

- Ce ne doit pas être si peu important vu ta tête. Insista Massao.  

 

- Tu vas trouver cela bête. Commença-t-il en prenant le journal. Mais tu vois cet article, celui sur le meurtre de cette avocate.  

 

- Hé bien ? Demanda-t-il, les sourcils froncés.  

 

- Cette femme… Elle venait apparemment régulièrement à Central Park. C’est bizarre mais je me sens coupable de sa disparition. Peut-être est-ce encore les séquelles de mon histoire avec Izumi ! Mais toujours est-il que je me sens concerné ; peut-être l’ai-je d’ailleurs rencontré…  

 

- Cela m’étonnerait. Coupa le Manager, brusquement. Enfin, je voulais dire, tu sais, ce parc est immense, des tas de gens y circulent. Tu ne vas pas te rendre responsable de tous les meurtres de la Mégapole !? Non ? Sinon, je pense, mon cher, que ta liste risquerait d’être longue.  

 

- Tu as sans doute raison. Soupira-t-il en se moquant doucement de lui-même.  

 

Prenant l’artiste par le bras, Massao l’attira à sa suite et c’est ainsi qu’ils regagnèrent la salle d’exposition pour tenter de chasser le trouble de Natsume en le replongeant dans la coordination de son exposition.  

 

***  

 

Plusieurs heures plus tard, en fin de journée, à l’aéroport JFK à New York, un Boeing en provenance d’Asie, se posa sans encombre ; lâchant un profond soupir de soulagement, c’est d’un geste hâtif que le Japonais détacha sa ceinture et prit avec empressement sa main de sa compagne pour quitter la « tôle volante ».  

A pas rapides, ils dévalèrent la passerelle sous les recommandations courroucées de l’hôtesse de ralentir la cadence sous peine de dégringoler et d’emmener quelqu’un dans leur fol élan.  

 

Atteignant enfin le planchée des vaches, comme le Pape baisant le sol de la Terre sainte, Ryô s’agenouilla pour tâter le goudron, comme pour être certain que son esprit ne fut pas envahi par une illusion.  

Affichant un sourire crispé, tout en lui donnant de petits coups de pieds, Kaori saluait les passagers les dévisageant alors qu’elle implorait discrètement son partenaire de se relever.  

 

Retrouvant son self-control, c’est d’un coup de baguette magique qu’il fut frais et dispo pour poursuivre leur épopée. Sans plus attendre, ils pénétrèrent dans le hall de l’aérogare pour se diriger ensuite vers le « troupeau humain » agglutiné vers le « tourniquet » des valises.  

Guettant leurs bagages, c’est quelques instant après, que leurs valisettes apparurent sur le tapis tournant ; en d’autres circonstances, ils auraient été bien plus chargés et auraient profité de leur échappée pour faire du tourisme mais là, plus le séjour serait court, mieux ils se porteraient.  

 

Hélant un taxi, ils s’engouffrèrent tous deux dans la voiture jaune pour se diriger ensuite vers l’appartement de Sayuri.  

Le trajet fut silencieux mais pas moins riches en souvenirs ; les yeux écarquillés, Kaori tentait de trouver un peu de joie à découvrir cette immense ville où vivait son aînée ; où les gigantesques habitations chatouillaient les nuages et que la foule fourmillait sur les trottoir en attendant que le feu des piétons change de couleur pour laisser le flot humain dévaler dans les rues.  

 

Ryô, quant à lui, dévisageait avec nostalgie les imposants buildings d’un douloureux passé. Mais bien vite, c’est un sourire amusé qui se peignit sur ses lèvres aux souvenirs de sa rencontre avec Mick. Une rivalité de Don Juan s’était installée entre eux en opposition à leur solide partenariat dans la vie professionnelle ; étrangement, ils avaient tout de suite sympathisé malgré le caractère un peu sauvage du Japonais. Ils avaient ressenti, chez l’un et l’autre, les similitudes de leurs sourdes blessures et leur instinct de Professionnel bouillonner dans leur veine. Ils n’avaient jamais douté, l’un de l’autre et encore aujourd’hui, malgré l’handicap de l’Américain, Ryô savait qu’il pouvait encore mettre sa vie entre ses mains.  

 

Plongés dans leur pensée respective, c’est lorsque le taxi stoppa son allure, qu’ils sortirent mutuellement de leur flot d’émotions.  

Tandis que Ryô payait la course ; tout en enfilant la bride de son sac de voyage et en esquissant quelques pas hasardeux, la prunelle noisette de Kaori fixa la façade de la luxueuse bâtisse alors qu’un pincement au cœur coupait net toute la volonté qu’elle avait au départ d’avancer et paralysait ses mouvements.  

Un nouvel élan l’envahit lorsqu’elle sentit la main masculine se glisser dans la sienne et qu’un sourire des plus chaleureux se dessinait sur le visage de son compagnon.  

 

- On y va ! Dit-il tout simplement.  

 

- Oui ! Répondit-elle, brièvement tout en serrant machinalement les doigts masculins pour y puiser son courage.  

 

Lorsqu’ils franchirent les portes automatiques s’ouvrant à leur passage, ils s’immobilisèrent instantanément à la vue du décor du hall d’entrée.  

C’est d’un sifflement admiratif que Ryô exprima son enthousiasme tandis que Kaori reportait son attention, tour à tour, sur les larges rideaux de velours rouges encerclant d’imposantes colonnes blanchies bordant l’allée principale, sur les fauteuils, assortis au cadre, positionnés en cercle autour d’une table basse et que le tout étincelait sous l’éclairage de lustres de cristal, plantés stratégiquement, pour ne laisser aucun recoin ombragé.  

Au bout de l’allée, se dressait un imposant comptoir aux couleurs neutres où divers réceptionnistes s’affairaient à contenter les clients ; ce dernier encadré de deux colonnes similaires aux précédentes, désignait, l’une et l’autre, des directions indispensables. Sur celle de droite, on pouvait y lire un écriteau indiquant le restaurant et le bar tandis que sur la gauche, une autre enseigne, indiquait les ascenseurs.  

 

D’une allure presque hésitante, ils reprirent leur avancée lorsqu’ils furent de nouveau stoppés par les appels familiers d’une hôtesse.  

 

- Mademoiselle Tashiki… Mademoiselle Tashiki.  

 

S’inclinant devant le couple, une belle jeune femme en uniforme, à bout de souffle salua respectueusement le couple.  

 

- Je suis tellement heureuse de vous revoir, Mademoiselle. On m’avait dit qu’il vous était arrivé un grand malheur mais je vois, aujourd’hui, qu’on m’a fait tourner en bourrique…  

 

A mesure que Kaori entendait les paroles enthousiastes de l’employée, son visage se décomposait en une tristesse mal contenue ; c’est Ryô qui mit fin à son tourment.  

 

- Mademoiselle. Cette jeune femme est la sœur de Mademoiselle Tashiki.  

 

Sous le coup de la révélation, la réceptionniste s’attarda sur les traits féminins et se rendit soudainement compte de son erreur.  

 

- Oh… Veuillez pardonner ma maladresse. Je suis désolée, Mademoiselle. Avoua-t-elle confusément en s’inclinant à nouveau sous le coup de la confusion. Mais vous vous ressemblez tellement.  

 

- Ce n’est pas grave. Sourit Kaori mélancoliquement. Mais peut-être pourriez-vous nous aider.  

 

- Oui bien sûr. Acquiesça la jeune femme. Mais appelez moi Sashi, votre sœur et moi, nous connaissons depuis de nombreuses années.  

 

- Comme il vous plaira… Sashi. Ajouta-t-elle aimablement.  

 

- Alors que puis-je pour vous être agréable ?  

 

- Ne restant que quelques jours ici, je voudrais pouvoir accéder à l’appartement de ma sœur pour récupérer des affaires personnelles. Dit-elle alors qu’ils suivirent la jeune femme qui retrouva son poste derrière le comptoir.  

 

Jetant un œil de gauche et de droite alors que ses collègues semblaient fort occupées, Sashi se saisit du trousseau de clés en question pendant au tableau de la réception.  

 

- C’est l’appartement 508. Prenez tout le temps qu’il vous faudra. Ajouta l’hôtesse en souriant aimablement. Je peux bien lui rendre ce dernier service.  

 

Tout en la remerciant allégrement, tout en laissant leurs bagages aux bons soins de Sashi, le couple se dirigea vers l’ascenseur ; alors que les portes s’ouvrirent dans un « ding », Ryô pressa le bouton qui s’illumina sous le coup de la commande désirée tandis que Kaori s’adossait contre la paroi tout en soupirant. Par ce simple geste, elle tentait d’évacuer son stress de se trouver face aux souvenirs de son aînée et la réalité palpable de sa disparition.  

 

 


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