Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sand

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 05-09-08

Last update: 11-04-09

 

Comments: 75 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Suite de la fic "un jour, tu m'appartiendras". Massao a toujours la main mise sur Natsume mais jusqu'où ira-t-il cette fois ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le faux pas" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le faux pas

 

Chapter 3 :: Sur tes traces

Published: 20-09-08 - Last update: 20-09-08

Comments: Salut tout le monde ! Merci aux courageux qui restent avec moi et me laissent des reviews. Comme vous le savez tous, cela fait toujours plaisir de lire vos opinions et votre intérêt pour l'histoire. En tout cas, j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira. Il faudra attendre mi-octobre pour le prochain chapitre alors un peu de patience. Gros bisous, bonne lecture et à la prochaine.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6


 

Du bout des doigts, Kaori effleurait chaque meuble, chaque objet croisant son chemin tactile comme l’aveugle qui dessine dans son esprit ce qu’il « rencontre ». Sa prunelle noisette s’attardait sur le décor simple mais coloré du luxueux appartement comme pour tenter d’imaginer la vie journalière de sa sœur.  

 

Lorsqu’elle atteignit le bureau par ses pas hasardeux ; cette pièce où Sayuri devait passer le plus clair de son temps et sous le coup des souvenirs renfermés, sembla s’animer à son entrée. Elle eut l’illusion de voir son aînée, assise sérieusement derrière son poste de travail, sa paire de lunettes vissée sur le bout de non nez alors qu’elle feuilletait de la main droite, un imposant dossier et que de l’autre, elle épluchait la documentation Web de son ordinateur portable. Un sourire se peignit sur ses lèvres lorsqu’elle croisa le regard de cette dernière qui lui sourit à son tour et d’un geste de la main, l’invitait à entrer mais bien vite l’éclat de cette scène perdit sa luminescence et la réalité reprit le pas sur l’imaginaire ; elle se retrouvait seule dans cette pièce où chaque chose semblait figée dans le temps, attendant patiemment le retour de leur « maîtresse ».  

 

Combien de fois, s’étaient-elles jurées, l’une et l’autre, de se voir prochainement pour que la première découvre la grande mégapole et que la seconde lui fasse découvrir son cadre de vie mais leur boulot respectif avait étouffé leur souhait commun.  

Il fallu que ce malheur arrive pour que Kaori puisse enfin trouver un moment pour venir à New York ; en pensant à cela, elle sentit sa gorge se nouer et un sourire pathétique étira ses lèvres.  

 

Prenant place au bureau, son attention se reporta sur les feuillets soigneusement empilés et poussé par la curiosité, elle se mit à survoler les divers articles ; l’un d’eux parlait d’un homme d’Etat étranger devant faire un bref séjour à New York pour rencontrer son homologue américain ; un autre évoquait les mains basses et pots de vin qui circulaient dans les quartiers sombres de la grande ville mais deux traits rouges en oblique rayait l’article avec comme mention dans la marge : refusé. En captant les grandes lignes de l’affaire, un homme important, un procureur, semblait être mêlé, de près ou de loin, à cette histoire louche et l’on devait avoir prié le reporter de garder ses distances.  

 

Soudain, Kaori eut le souvenir d’une conversation à ce sujet avec son aînée pendant « l’affaire Izumi ». A la suite du rachat du quotidien, la journaliste se plaignait justement de la censure qui étouffait le moindre article compromettant une « célébrité politique » ; chaque note était soigneusement lue puis approuvée par ses nouveaux supérieurs. Sayuri ne supportait plus cette corruption et même si son chef de rédaction semblait penser la même chose, il ne pouvait malheureusement rien faire d’autre que de se taire. Puis lorsque ce dernier lui avait évoqué la chaude ambiance régnant à Shinjuku, elle n’avait pas hésité une seconde et avait sauté sur l’occasion pour faire éclater la vérité, homme politique impliqué ou non.  

Mais malheureusement, tout ce qu’il en résultait à ce jour, était le décès de la jeune reporter et une récompense qui n’atterrirait pas dans les mains de l’intéressée.  

 

Sur le bureau, dissimulé par la paperasserie, un cadre photo semblait vouloir s’extirper de la montage de documents ; délicatement, Kaori s’en saisit et une étincelle de joie illumina brièvement son visage. Cette image sur papier glacé figeait leur première rencontre ; Sayuri se cramponnait au bras de la nettoyeuse avec enthousiasme alors que cette dernière affichait un sourire crispé devant l’inhabituel élan de familiarité d’une sœur qu’elle n’avait pas vu depuis de nombreuses années. Même si personne ne lui avait rien dit du réel lien qui les unissait à cet instant ; son cœur, lui, avait tout compris.  

 

Se levant tout en soufflant son désespoir, Kaori quitta la pièce remplie d’archives et Ryô, les bras croisés sur le torse, attendait patiemment adossé contre le chambranle de la porte d’entrée. Lorsqu’il la vit ressurgir après quelques minutes de silence, sa silhouette semblait diminuée de prestance et ses épaules recourbées accentuaient son malaise.  

Quant elle ne fut qu’à quelques pas de lui, il effaça la courte distance en deux enjambées pour la prendre tendrement dans ses bras ; elle ne pleurait pas mais il la sentit frémir et ses doigts se crisper sa veste.  

 

Alors que le calme reprenait le pas sur ses vives émotions, elle ajouta.  

 

- Nous devrions aller au journal de Sayuri… Ils doivent nous attendre.  

 

- Comme tu le voudras. Se contenta-t-il de dire en l’embrassant délicatement sur le front.  

 

Les tailles enlacées, c’est ainsi qu’ils regagnèrent l’ascenseur et silencieusement, ils regagnèrent la réception.  

 

La distance s’amoindrissant, ils virent Sashi se tenant au côté d’un homme d’une cinquantaine d’années, les cheveux blanchis par le temps, soigneusement coiffé, tiré à quatre épingles, les dévisageant avec intérêt.  

Son apparence sévère s’effaça face au couple et surtout, à la jeune femme aux yeux rougis par l’émotion ; tendant une main accueillante vers la Nettoyeuse, en détaillant malgré lui les traits trop similaires de la jeune femme avec sa défunte cliente, il ajouta.  

 

- Bonjour Mademoiselle, Monsieur. Je suis James Crawford, le directeur de cet établissement. Je vous présente mes plus sincères condoléances ; je viens de m’entretenir avec Mademoiselle Ayumi qui m’a confirmé que vous ne deviez faire qu’une brève escale dans notre pays.  

 

- Oui en effet.  

 

- Comme le Journal de votre sœur me l’avait demandé, je vous laisse donc à disposition son appartement autant de temps qu’il vous plaira. Mademoiselle Tashiki était une de nos plus admirables clientes et nous ferons notre possible pour que votre séjour se fasse dans les meilleures conditions.  

 

- Merci beaucoup. Sourit confusément Kaori.  

 

- Je vois que vous n’avez que quelques baguages… Dit-il en désignant les sacs de voyages. Je donnerais les recommandations pour vous les faire monter.  

 

- Merci. Dirent-ils en chœur.  

 

- Je dois vous laisser car j’ai encore beaucoup de travail qui m’attend mais si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à le demander, notre personnel se fera un plaisir de combler vos envies.  

 

Sur ces dernières paroles, il disparut ; Sashi sentit à nouveau son cœur battre lorsque son Supérieur disparut.  

 

- J’ai bien cru qu’il allait me passer un savon. Sourit-elle. En tout cas, je suis soulagée de voir que tout s’arrange au mieux pour vous…  

 

- Je suis désolé de vous interrompre mais nous devons poursuivre notre périple car il se fait tard. Coupa le Japonais, mettant ainsi fin à une probable conversation interminable avec la réceptionniste qui semblait ne pas avoir sa langue dans sa poche.  

 

- Bien, passez donc un agréable séjour. Conclut-elle aimablement.  

 

Sur ce, le tandem prit la direction de la sortie puis n’attendit que quelques secondes pour voir un taxi s’arrêter devant eux sous le regard amusé du groom. Le remerciant d’un signe de tête, Ryô et Kaori grimpèrent dans la voiture jaune pour prendre la direction des bureaux du Journal.  

 

***  

 

Le vernissage fin prêt pour accueillir ses invités, Natsume venait ponctuellement dans la galerie pour vérifier les derniers détails concernant son exposition ; très minutieux, d’un geste expert, il redressait légèrement l’une de ses peintures ornant l’un des murs sous le regard amusé de l’assistante de direction de la galerie.  

 

S’apercevant de son attitude trop maniaque, Yoshiki sourit à son tour.  

 

- Vous devez me trouver un peu trop zélé !  

 

- Non, pas du tout. Mais je vois que vous prenez grand soin de vos œuvres. Je dois vous confier que je suis une grande fan, votre art est si vivant que vous avez raison de vouloir qu’il soit mis en valeur donc je ne me permettrais aucunement de critiquer vos manières.  

 

Se penchant vers elle, l’artiste murmura à son oreille.  

 

- Si je deviens trop superficiel, comme certains grands peintres, je compte sur vous pour me recadrer.  

 

Devenant rouge pivoine mais esquissant un large sourire, la jeune femme accepta la requête de ce dernier et c’est dans un éclat de rire que la conversation prit fin.  

Mais malgré cette atmosphère bonne enfant, dans le recoin de la galerie, un homme semblait bien moins enchanté des familiarités engagées entre les deux jeunes gens.  

 

- Tu ne vas pas te mettre à lui tourner autour, petite garce. Marmonna-t-il rageusement.  

 

Délaissant la jeune femme pour poursuivre son inspection, l’artiste déambula dans les diverses allées pour disparaître du champ de vision. Profitant de son absence, le manager s’avança lentement vers l’assistante et c’est un petit cri de surprise qui s’échappa de ses lèvres lorsque cette dernière le vit derrière elle.  

 

- Monsieur Massao, vous m’avez fait peur. Avoua-t-elle, la main sur le cœur.  

 

- Mon but n’était pas celui-là mais il pourrait le devenir. Dit-il tout simplement, en la fixant sévèrement.  

 

- Que voulez-vous dire ? Demanda-t-elle anxieusement, en reculant légèrement sous le coup d’une angoisse grandissante.  

 

Restant muet quelques secondes, il se contenta de l’observer de la tête aux pieds et un sourire malsain étira ses lèvres alors que ses yeux sombres plongeaient dans la prunelle apeurée de la jeune femme.  

 

- Je vous conseille de vous tenir loin de Natsume pour son bien et surtout pour le vôtre. Il serait dommage qu’un incident fâcheux arrive… Non ?  

 

- Si, si. Acquiesça-t-elle nerveusement.  

 

- Alors jeune fille, dit-il en posant la main sur son épaule frémissante, je vous demanderais de stopper tout net vos petits jeux mutins avec mon protégé. C’est bien compris. Ordonna-t-il en emprisonnant énergiquement l’épaule de l’assistante entre ses doigts.  

 

- Oui. Lâcha-t-elle d’une voix sanglotante.  

 

- Bon, je vois que vous êtes une personne intelligente. Sourit-il plus serein. Je compte sur vous.  

 

S’éloignant lentement d’elle, il se retourna une dernière fois vers la jeune femme et ajouta.  

 

- Sinon, je saurais vous rafraîchir la mémoire.  

 

Pétrifiée sur place, la jeune femme n’osait esquisser le moindre mouvement et sa poitrine ne cessait de cogner sous le coup des échos du petit rire mesquin du Manager.  

 

***  

 

Atteignant les locaux du populaire quotidien après maintes bifurcations, ils se faufilèrent dans l’établissement en ayant au préalable demandé leur chemin aux divers pigistes qu’ils pouvaient croiser.  

 

Se figeant, un bref instant, devant une porte-fenêtre à la vitre floutée où le nom de Maxwell Garvey s’inscrivait en caractère gras ; Kaori frappa succinctement pour entendre une voix grave lui répondre.  

 

- Entrez !  

 

Pénétrant dans la petite pièce agréablement éclairée donnant une vue formidable sur la grandeur de la ville, ils découvrirent un homme svelte, d’une quarantaine d’années, le nez plongé dans la paperasse, griffonnant rapidement quelques notes. Alors que Kaori ébauchait les présentations, ce dernier détacha son attention de ses documents pour esquisser un joviale sourire et se lever précipitamment pour prendre chaleureusement la main de la jeune femme.  

 

- Vous êtes Kaori Makimura, la sœur de Sayuri. Vous lui ressemblez tellement. Ajouta-t-il enthousiaste.  

 

Sans leur laisser le moindre répit, en leur faisant signe de s’asseoir, il reprit place derrière son pupitre.  

 

- Pardonnez moi de vous accueillir dans de telles conditions mais il fallait que je sois bref car l’article de votre sœur n’est pas passé inaperçu. Sourit-il tristement. Elle aurait tellement été fière de recevoir ce prix. Soupira-t-il mélancoliquement. De nombreuses récompenses sont attribuées aux meilleurs reporters et donc vote sœur a obtenu un Pulitzer. Dès demain, une grande soirée sera organisée dans la grande salle de réception du Plazza pour cette occasion… Votre sœur ne pouvant obtenir ce prix, j’ai pensé qu’il vous revenait de droit.  

 

- C’est gentil mais je ne suis pas sûre de le vouloir.  

 

- Je comprends que cela puisse vous être difficile de le recevoir après ce qui est arrivé à Mademoiselle Tashiki mais prenez-le pour elle. Vous connaissiez son sens pointu du travail, elle doit absolument avoir cette récompense. Elle l’a payé assez cher.  

 

Laissant un court silence prendre le pas sur son discours, Kaori releva la tête et sourit faiblement.  

 

- Pour elle, je le prendrais.  

 

- Merci Mademoiselle. Clama-t-il euphorique, en lui prenant les mains. Cette soirée débutera à 20 heures, demain soir. Je vous serez gréer de bien vouloir rédiger quelques paroles en cette occasion.  

 

- Moi, mais je ne suis pas journaliste !  

 

- Je le sais bien mais laissez parler votre cœur et tout ira bien.  

 

Affichant une mine contrariée, Ryô lui prit délicatement la main et ajouta à son tour.  

 

- Qui pourrait mieux parler de Sayuri que toi ? Argumenta-t-il.  

 

Se laissant amadouer par les arguments des deux hommes, tout en prenant une profonde inspiration, Kaori finit par dire.  

 

- D’accord. Accepta-t-elle timidement.  

 

- Merci pour tout Mademoiselle.  

 

Après de breves familiarités, Ryô et Kaori quittèrent le bureau du rédacteur en chef et sillonnèrent les allées combles de journalistes ; certains leur échangèrent quelques paroles sur leur attachement pour le reporter disparu et le regret d’une telle perte, tant sur le plan professionnel que personnel.  

Après maintes remerciements et salutations, ils quittèrent l’établissement pour regagner l’hôtel.  

 

***  

 

Satisfait au plus haut point de sa future exposition, Natsume, le sourire béat, regardait chacune de ses œuvres avec une fierté non dissimulée. Tandis que ce dernier était plongé dans une « admiration secrète », son manager apparut à son tour.  

Non moins enchanté de ce prochain vernissage, il semblait envahi par un élan des plus enthousiastes ; extirpant une enveloppe de sa poche intérieure, il la déposa vigoureusement dans les mains de l’artiste.  

 

- Demain soir, nous avons des obligations. Ajouta-t-il joyeusement en se frottant les mains.  

 

Ouvrant délicatement le pli, Natsume se saisit de l’invitation cartonnée et lut à haute voix les inscriptions en caractères italiques.  

« Grande soirée journalistique au Plazza, à 20h… »  

 

- En quoi cela nous concerne-t-il ? Avoua-t-il légèrement désappointé.  

 

- Tu ne te rends pas compte ! De nombreuses célébrités seront là ; tu dois faire le plus grand nombre de rencontres et te faire de la publicité, même si je sais que ton vernissage ne manquera pas de popularité. Tout est bon à prendre. Déclara-t-il, les yeux pétillants.  

 

- Si tu le dis. Lâcha-t-il en haussant les épaules.  

 

Délaissant le carton d’invitation aux bons soins de Massao, Yoshiki disparut dans l’une des allées de la galerie.  

Posant son regard au hasard du décor, un sourire étira les lèvres du Manager qui déclara dans un murmure.  

 

- Tu sais que je suis près à tout pour toi.  

 

Portant de nouveau une attention accrue à l’invitation, son regard se reporta sur le thème de la soirée. « Soirée dédiée à Mademoiselle Tashiki ».  

 

Tout en fronçant les sourcils pour se rafraîchir la mémoire, il tenta de remettre un visage sur ce nom familié mais rien à faire, il avait beau se le répéter à haute voix, rien ne semblait lui revenir en mémoire. Peut-être était-ce dû à la célébrité de son pseudonyme qu’il la « connaissait » ?  

 

- On n’organise pas une soirée de cette envergure pour un simple pigiste. Conclut-il.  

 

Restant statique, un court moment, il engouffra ensuite l’enveloppe dans sa poche puis quitta sur le chant les lieux.  

 

 


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