Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sand

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 05-09-08

Last update: 11-04-09

 

Comments: 75 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Suite de la fic "un jour, tu m'appartiendras". Massao a toujours la main mise sur Natsume mais jusqu'où ira-t-il cette fois ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le faux pas" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le faux pas

 

Chapter 6 :: Une douloureuse révélation

Published: 11-04-09 - Last update: 11-04-09

Comments: Salut tout le monde. Merci infiniment pour me soutenir encore malgré ma longue absence. J'espère que ce dernier chapitre vous plaira. Je dédie donc ce dernier chapitre à tous mes fidèles lecteurs et amies. Gros bisous à tous et bonne lecture.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6


 

Ayant attendu une bonne dizaine de minutes sans que personne ne se présente à lui, Natsume finit par regagner la salle des festivités qui lui sembla bien vide tout à coup.  

D’un regard circulaire, il détailla les alentours à la recherche de Kaori mais elle n’était plus là ; est-elle partie sans même lui dire au revoir ?  

 

« Remarquez, cette soirée l’avait bien assez éprouvée et il pourrait s’arranger avec l’organisateur de la soirée pour avoir son adresse et ainsi la saluer une dernière fois avant qu’elle ne reparte au Japon. »  

 

Mais quelque chose le dérangeait, il ne savait pas quoi mais ce qui lui semblait à la fois étrange et insensé, c’est que son manager soit parti sans lui. Il avait beau arpenté le hall et la pièce principale, de long en large, pas une seule trace de Massao.  

 

Lorsqu’une femme d’entretien passa non loin de lui, il la stoppa, un court instant, pour la questionner sur le fait de la disparition de l’homme d’affaire.  

D’un signe de tête, elle lui indiqua la direction empruntée par l’homme en question mais elle lui apprit aussi qu’il était accompagné d’une jeune femme, une étrangère selon ses dires et qu’ils s’étaient peut-être retirés dans un coin plus intime.  

 

Tout en fronçant les sourcils, Yoshiki traversa la grande salle d’un pas cadencé pour prendre le chemin indiqué. Se pourrait-il que Kaori l’ai suivi ? Mais pour quelle raison ?  

En toute hâte, il gravit les quelques marches pour atteindre la scène et écarta l’imposant rideau rouge fermant le cadre festif.  

Un dédale de couloirs se présenta à lui ; où pouvaient-ils bien être passés ?  

D’un pas peu sûr, il s’avança dans le labyrinthe tout en appelant son amie et son protecteur.  

 

***  

 

Assise dans un vieux fauteuil qui devait être confortable à une époque, grinçant au moindre mouvement, les mains ligotées dans le dos, Kaori tenta de regagner son calme et de se remémorer les conseils du Professionnel.  

 

- Analyser la situation et les lieux où l’on se trouve.  

 

Alors que la jeune femme était plongée dans son introspection ; elle en fut stoppée brusquement.  

 

- Ne crois pas pouvoir t’en sortir. Clama d’une mine amusée le petit homme. Tu crois que je ne comprends pas ce que tu cherches à faire. Tu me prends pour un idiot ! Hurla-t-il furieux.  

 

- Non. Dit-elle en hoquetant une réponse sous le coup de la surprise.  

 

- Certaines ont essayé avant toi mais j’ai toujours gagné au final. Finit-il par dire trop calmement en s’approchant d’elle pour s’appuyer sur les accoudoirs et ainsi réduire leur proximité pour la foudroyer du regard.  

 

- Certaines ? Questionna Kaori d’un ton qu’elle voulait sûr mais où elle ne pouvait réprimer un frisson.  

 

Prenant de la distance et affichant un air des plus réjouis, il commença à arpenter la petite pièce, les bras joints dans le dos, pour narrer ses fiers exploits.  

 

- Certaines m’ont suppliés de les laisser en vie mais je ne supportais pas de les entendre geindre. Soupira-t-il agacé, en se massant la tempe gauche.  

 

N’accordant que peu de crédit à ses démentes paroles, Kaori tenta de se libérer en faisant jouer la corde enserrant ses poignets. Il semblait bien trop préoccupé par ses macabres explications pour lui prêter attention mais cela n’était encore qu’un jeu vicieux qui ne faisait qu’accentuer son plaisir.  

 

- Par contre, il y en a une que j’ai particulièrement aimée. Avoua-t-il presque à regrets. Elle était comme toi, forte et tentait de donner le change mais je lisais dans ses yeux la peur qui la gagnait de plus en plus. Tu ne peux pas savoir comme c’est jubilatoire d’avoir le dessus sur l’autre. D’ailleurs, elle te ressemblait tellement. Sourit-il presque nostalgique.  

 

A ses mots, la tentative de fuite de Kaori prit fin et sur son visage se peignait l’incompréhension.  

 

- Je vois que j’arrive enfin à t’intéresser. S’amusa-t-il en lâchant un petit rire cynique. Comment s’appellait-elle déjà ? S’interrogea-t-il en fronçant les sourcils, tout en prenant la posture du penseur.  

 

Une frisson s’empara la jeune femme qui semblait hypnotisée par les paroles de son narrateur.  

 

- Ca y est, je me souviens… Sayuri. Comment ai-je pu oublier cette chère reporter, trop curieuse à mon goût tout de même. Lâcha-t-il d’un ton taquin.  

 

Alors que son cœur bondissait dans sa poitrine, ses prunelles noisette commencèrent à s’embuer pour laisser les larmes sillonner ses joues.  

 

- Oh mais ne pleure pas, ma toute belle. Je reste persuadé qu’elle n’a pas plus souffert que les autres.  

 

Percevant enfin la voix de son manager, l’artiste se laissa guider par le son et c’est sans aucune hésitation qu’il poussa la porte. D’un air des plus décontenancés, il tenta les dévisagea l’un et l’autre.  

 

- Mais que ce passe-t-il ici ?  

 

- Ah tiens, tu tombes bien Natsume ! Prends place à côté de ton amie ; tu pourras entendre la fin de l’histoire.  

 

- Mais qu’est-ce que tu fais Massao ?! Demanda le jeune homme interloqué.  

 

- Je t’ai dit de t’asseoir ! Cria l’homme d’affaire, peu patient, en lui présentant une chaise.  

 

Se hâtant d’obéir, Yoshiki détailla la mine décomposée de son amie.  

 

- Kaori que se passe-t-il ? L’interrogea-t-il d’une voix murmurante alors qu’il se faisait ligoter à son tour.  

 

Levant vers lui un visage défait, la jeune femme eut du mal à articuler ces quelques mots.  

 

- C’est lui le fautif…  

 

- Mais de quoi tu parles ?  

 

- C’est lui qui a tué ma sœur et toutes ces femmes à Shinjuku. Izumy n’était qu’un pion entre ses mains démentes.  

 

Abasourdi par cette révélation, un poids immense sembla s’abattre sur les épaules de l’artiste alors qu’il dévisageait avec incompréhension son protecteur.  

 

- Pourquoi Massao ? Demanda-t-il avec peine.  

 

- Tu n’avais qu’à pas être si distrait et volage. Se contenta-t-il de dire, en haussant les épaules comme si cela était une évidence.  

 

L’air hagard, la tête penchée en avant, sous le choc, Natsume n’osait croiser à nouveau le visage de la jeune femme mais ses sanglots lui broyaient le cœur d’autant plus. Il aurait aimé être sourd à cet instant.  

 

- Comment était-ce possible ? Se demanda-t-il mentalement  

 

***  

 

A bout de souffle, s’étant égaré dans les rues se ressemblant à s’y méprendre, Ryô arriva enfin au grand hôtel. A n’y rien comprendre, il se trouva face à une salle totalement désertée de ses invités ; pas une trace de Kaori ou de qui que ce soit à l’horizon.  

Ayant gardé quelques notions d’un américain approximatif, il interrogea une des femmes de service.  

 

- Décidément, cette jeune personne est très demandée ! Avoua-t-elle machinalement, en continuant son activité.  

 

- Comment ça ? Demanda le Japonais agacé, en l’attrapant brusquement par les épaules ce qui eut pour effet de lui faire lâcher son balai.  

 

- Elle a disparu, il y a environ une demie heure, dans une des arrières salles avec le manager de l’artiste puis ce dernier est parti à leur recherche. Avoua-t-elle quelque peu effrayée.  

 

Ainsi Massao avait décidé de jouer le tout pour le tout ce soir et tout en la remerciant du bout des lèvres, c’est au pas de course que le Nettoyeur s’engagea à leur suite.  

 

A pas de velours mais d’allure accélérée, il arpenta les divers couloirs tout en poussant avec précaution chaque porte. Son fidèle ami en main, il poursuivit sa quête ; heureusement que le service d’ordres ne l’avait pas fouillé. Quelle négligence tout de même, vu le nombre de personnalités présentes ce soir, il aurait eu des cibles de choix s’il avait été un détraqué ?  

 

Puis des brides de voix captèrent enfin son attention et c’est d’une cadence décidée qu’il gagna l’endroit dit.  

 

D’un œil expert, Ryô détailla chaque centimètre carré de l’endroit. Confinés dans une pièce, servant de réserves probablement vu les objets y figurant, Kaori et Natsume semblaient tous deux, attachés à leur chaise. Massao les surplombant, n’était pas peu fier de lui ; Kaori, les yeux rougis, semblait reprendre le dessus d’émotions qui l’avaient vraisemblablement bouleversées.  

 

Voyant les muscles de sa mâchoire se contracter, il comprit tout de suite que la jeune femme allait répliquer et sévèrement.  

 

- Vous êtes un malade ! Une ordure !!! Fulmina-t-elle.  

 

- Voyons chère demoiselle, que cela est laid d’entendre de tels propos dans votre bouche. Ricana-t-il en lui pinçant les joues.  

 

Relâchant la pression exercée, Kaori lui cracha au visage ce qui eut pour effet de le faire rentrer dans une colère noire.  

 

- Sale garce ! Hurla-t-il en lui donnant une gifle magistrale. Tu m’as toujours répugné avec tes airs de « bon samaritain ». Je n’ai jamais supporté que mon cher Natsume se détourne de son art pour toi. Durant toutes ces années, il a fallu que je l’entende me parler de toi et de son désir de te revoir un jour. Maintenant que c’est chose faite… qu’il est satisfait… on n’a plus besoin de toi.  

 

Pointant la lame de son couteau dans sa direction, les vives protestations de son protégé n’y firent rien mais c’était sans compter sur la rapidité d’action du Nettoyeur qui le désarma d’une balle en pleine main.  

 

Lui lançant un regard des plus noirs, le manager exerça une forte pressio sur sa blessure avant de prendre ses jambes à son cou. Prenant quelques minutes pour s’inquiéter du sort des deux otages, Ryô détacha sa douce.  

 

- Tout va bien. Lui demanda-t-il en lui essuyant les larmes restantes.  

 

- Oui, mais ne le laisse pas filer. Lui intima-t-elle.  

 

Sans plus perdre une minute, le Japonais se lança à la poursuite de l’homme d’affaire. Finissant de libérer l’artiste de ses liens, Kaori lui ordonna de prévenir la police.  

 

- Mais que vas-tu faire, toi ? S’enquit-il en la rattrapant hâtivement par le bras.  

 

- J’ai des comptes à régler. Dit-elle tout simplement avant d’empruntant le même chemin pris par les deux hommes.  

 

Jetant un dernier regard en direction de la jeune femme vengeresse, Yoshiki se précipita à la réception pour appeler la police.  

 

Alors que les pas du manager résonnait dans les couloirs, ce dernier aboutit tout bêtement dans un cul-de-sac. Cherchant précipitamment une issue camouflée, il tâta la paroi pour quérir son échappatoire mais le pas lent et assuré se fit entendre jusqu’à que ce dernier apparaisse face à lui.  

 

- Je crois que c’est fini, Massao. Déclara le Japonais en le tenant en joug.  

 

- Que voulez-vous, on ne peut pas gagner à tous les coups. Lâcha-t-il tout simplement, en faisant une mine boudeuse.  

 

Alors que Ryô ceinturait fortement l’homme d’affaire ; Kaori apparut à son tour et c’est d’une démarche calme et sereine qu’elle s’approcha d’eux. D’un geste rapide, elle s’empara du magnum soigneusement ranger dans son holster puis sans aucune hésitation, elle arma le chien.  

 

- Mais qu’est-ce que tu fais Kaori ? Questionna le Nettoyeur sévèrement.  

 

La posture assurée, elle prit pour cible Masso qui se cacha derrière l’imposante carrure du Professionnel.  

 

- Elle est folle arrêtez la.  

 

- Kaori ! Réitéra le Japonais.  

 

D’un ton éteint, elle dit.  

 

- Il a tué ma sœur… C’est lui qui a tué ma sœur et toutes ces femmes à Shinjuku. Avoua-t-elle avant de laisser libre cours à sa peine.  

 

Détourant son attention sur le manager, il resta stupéfait en entendant une vérité qui restait encore qu’une hypothèse dans son esprit.  

 

- Alors c’était bien vous ?  

 

Sans lui laisser le temps de la réplique, un coup de poing magistral s’écrasa sur le visage du coupable mais tout n’était pas encore fini car une certaine jeune femme demandait vengeance.  

Lentement, Ryô fit face à sa partenaire.  

 

- Kaori tout est fini. Rends moi mon arme. Lui demanda-t-il d’une voix douce.  

 

Hoquetant de chagrin, la jeune femme, le doigt sur la gâchette, visait toujours Massao. Se plaçant entre son arme et le manager, il redit à nouveau.  

 

- Même si tu tues cet homme, cela ne te rendra pas ta sœur.  

 

- Pourquoi lui a-t-il fait ça ? L‘interrogea-t-elle le visage ravagé par ses pleurs. Elle était tout pour moi… le dernier membre de ma famille… Je me sens tellement seule maintenant.  

 

Avançant prudemment dans sa direction, il posa sa main sur le canon pour lui faire enfin lâcher sa cible et la désarmer précautionneusement.  

 

- Je serais toujours là pour toi, Kaori car je t’aime.  

 

La prenant délicatement dans ses bras, elle enlaça les sécurisantes épaules de son amant pour laisser son flot de tristesse s’épancher ; les soubresauts amers secouaient se frêle silhouette alors que des hurlements d’agonie sortaient de ses lèvres.  

 

Quelle insupportable épreuve que celle de ressentir deux fois la mort d’un proche !  

 

***  

 

Quelques jours plus tard, de retour enfin chez eux, isolée sur le toit, Kaori admirait les lumières nocturnes de la grande ville tokyoïte ; le regard plongé dans le lointain, elle sourit à nouveau paisiblement en s’imaginant entendre le rire joyeux de son aînée.  

 

- Tu peux désormais reposer en paix ma chère sœur. Dit-elle doucement en laissant une larme couler sur sa joue.  

 

Une chaleureuse étole vint se poser sur ses épaules et Ryô prit place à ses côtés.  

 

- Tu vas bien ? Lui demanda-t-il inquiet, en s’accoudant à la rambarde, sans oser la regarder.  

 

- Ne te fais plus de soucis pour moi, je me sens beaucoup mieux. Sourit-elle en enlaçant le bras de son compagnon.  

 

Puis après un long silence, elle ajouta.  

 

- Tu sais… J’aurais été capable de le tuer. Avoua-t-elle en fixant le lointain.  

 

- Je le sais et c’est pour cela que je ne t’ai pas laissé faire. Déclara-t-il en lui faisant face.  

 

La prenant par les épaules, son sombre regard plongé dans sa prunelle noisette, il dit sévèrement.  

 

- Je ne te laisserais jamais commettre l’irréparable.  

 

Affichant l’un de ses plus beaux sourires, elle vint quérir les lèvres de son amant, tout en murmurant un « merci » et se blottit à nouveau dans ce refuge si sécurisant tout en contemplant ce spectacle lumineux.  

 

Ryô serait à jamais là pour elle car il l’amait.  

 

 


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