Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: Sand

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 05-09-08

Last update: 11-04-09

 

Comments: 75 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Suite de la fic "un jour, tu m'appartiendras". Massao a toujours la main mise sur Natsume mais jusqu'où ira-t-il cette fois ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le faux pas" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le faux pas

 

Chapter 5 :: Cette fois ci, tu ne m'échapperas pas

Published: 03-04-09 - Last update: 03-04-09

Comments: Salut tout le monde. Hé non, vous ne rêvez pas !!! Me voici à nouveau avec la suite de cette fic que j'avais laissé en plan. En tout cas, je remercie ma jumelle pour son soutien, les harceleuses professionnelles Cristina et Ouititi qui m'ont fait parvenir une cargaison de massues et coup de pied aux fesses. Allez, je vous laisse tranquille et vous dis à la semaine prochaine sans faute (le prochain chapitre est presque fini (^_^).) Bonne lecture et voici donc l'avant dernier chapitre.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6


 

Pour rafraîchir la mémoire, voilà un bref résumé. Ryô et Kaori s’envolent pour New York dans le but de recevoir le prix Pulitzer décerné à la sœur de Kaori. Entre souvenirs et douloureux flash-back, Kaori se voit attribuer un rôle important dans la soirée commémorative de Sayuri… écrire un discours. A la fin de cette éloge, notre couple de nettoyeur a la mauvaise surprise de recroiser prématurément le chemin de Natsume et Massao. D’ailleurs, ce dernier n’est pas du tout content de les revoir et une étrange aura se dégage de lui. Notre Japonais adoré devra garder l’œil ouvert.  

 

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Alors que les heures défilaient au grès des allées et venues des invités ; tout le gratin new-yorkais avait trouvé là, une nouvelle occasion de sortir dans leurs plus beaux apparats. Plusieurs groupes se formaient ça et là pour se plonger dans des sujets plus ou moins sérieux.  

 

Tandis que la conversation entre Kaori et Natsume se faisait des plus banales et que les blancs hachuraient de plus en plus ce semblant de discussion ; Ryô avait préféré se tenir légèrement à l’écart d’eux, pour leur laisser le loisir de tenter des retrouvailles un peu chaotiques malheureusement.  

Prenant le temps d’observer les alentours entre deux gorgées de son punch, trop peu alcoolisé à son goût, il détailla d’un œil amusé la foule des Célébrités venues une nouvelle fois dans ce type de « réunion » pour se pavaner exagérément.  

Combien de fois avait-il eu le déplaisir de participer à ces regroupements ?  

Bien trop souvent à son goût d’ailleurs.  

 

Dans l’assemblée, il repéra un homme d’un âge certain, affublé d’une imposante barbe blanche, vêtu d’un ample costume anthracite pour englober son imposante bedaine qui ne devait cesser de prendre de l’ampleur vu la quantité impressionnante de petits fours qu’il ingurgitait. Lorsque son rire résonna et que machinalement il posa l’une de ses mains sur son embonpoint, une image apparut subitement dans l’esprit particulièrement imaginatif du Nettoyeur. Il voyait cet homme dans un autre pays, dans un décor couvert de neige et de décorations étincelantes, dans son costume rouge faisant sauter joyeusement les enfants sur ses genoux. A cette vision, un sourire en coin étira les lèvres moqueuses du Japonais.  

 

Reprenant sa distraction laisser sommairement en plan, le Japonais s’attarda maintenant sur les femmes de la soirée ; certes, elles étaient toutes plus belles et plus sensuelles les unes que les autres mais « un peu de simplicité ne leur ferait pas de mal » songea-t-il en jetant un regard en coin à sa douce coéquipière.  

De somptueuses parures de diamants agrémentaient le décolleté généreux d’une robe à l’étoffe de qualité ; un maquillage parfois trop prononcé, voulait accentuer leur visage qui était, ma foi, pas trop désagréables à regard.  

 

Mais son petit jeu trouva bien vite une nouvelle cible lorsqu’un rire exagéré s’éleva de l’un des petits groupes pour attirer immanquablement l’attention de la foule sur la concernée. Lorsque ce futile intermède prit fin, les autres protagonistes reprirent bien vite leur conversation mais ça n’en été pas fini pour notre Nettoyeur de charme.  

 

La sculpturale beauté capta tout de suite son regard ensorceleur puis d’un déhanchement félin, elle s’engagea dans sa direction. Sa chevelure blonde, tombant sur ses épaules dénudées, encadrait parfaitement un visage fin et coloré par quelques touches de maquillage ; sa robe scintillante moulait comme une seconde peau des formes féminines aguicheuses.  

 

D’un rapide coup d’œil par-dessus son épaule, il s’assura que sa Furie soit bien trop occupée pour ne pas se mêler de ce qui allait se passer ; il avait envie de s’amuser un peu avec cette proie de choix qui semblait bien trop pimbêche à son goût. Il allait bien rigoler.  

 

D’un sourire des plus engageants, il accueillit l’inconnue, qui, d’un geste lent et assurée, but une petite gorgée du breuvage contenu dans le verre du Japonais.  

Amusé de cette confiance sans borne, il laissa la jeune femme gloussée de bonheur quand ce dernier prit à son tour une lampée d’alcool en déposant ses lèvres sur la légère trace de rouge à lèvre laissé sur le bord de la coupe.  

 

- Vous m’offrez un verre. Demanda-t-elle d’une voix sensuelle.  

 

D’un signe de la main, Ryô interpella l’un des serveurs qui apparût immédiatement avec un plateau garni de divers alcools. Prenant l’une des flûtes à champagne, elle se délecta de l’arôme amer et pétillant de sa boisson avant de poursuivre sa conversation.  

 

- Cela vous dirait de me rejoindre dans ma suite après cette ennuyeuse soirée.  

 

Décidément, c’était trop facile mais il n’avait aucunement envie d’être infidèle et cette femme qu’il trouvait presque attirante, devenait ennuyeuse et ce qualificatif n’était-il pas employé, selon elle, pour cette soirée qui était aussi commémorative de sa belle-sœur. C’est bien ce qu’elle venait de dire ; mais pour qui elle se prenait avec sa silhouette retapée… D’une plastique plus qu’avantageuse certes mais bien trop superficielle pour être enviant. C’est le sourire en coin et l’œil pétillant de malice qu’il répondit.  

 

- Vous êtes magnifique. Commença-t-il assurément en lorgnant avidement sur son opulente poitrine. Mais je n’ai pas les poupées gonflables, désolé.  

 

Sentant la moutarde lui monter au nez, la jeune femme lui donna une raclée monumentale qui laissa l’empreinte de ses cinq doigts sur la joue du Nettoyeur. Frottant la marque rougie, il sourit en voyant la poupée barbie fendre la foule en direction du buffet pour se faire accoster par un bellâtre.  

 

- Elle a bien vite trouvé un autre pigeon. Clama-t-il ironiquement.  

 

Puis délaissant sans aucune rancœur cette greluche sans intérêt, le regard professionnel tomba, au hasard de sa course, sur une frêle silhouette dissimulée derrière l’une des colonnes de la grande pièce.  

Elle semblait particulièrement intéressée par leur petit groupe discutant avec plus ou moins d’entrain mais lorsqu’elle croisa le regard insistant du Nettoyeur, elle quitta sa cachette pour fuir hâtivement.  

 

Intrigué par cette dernière, il embrassa précipitamment la tempe de sa compagne, en lui soufflant un « je reviens vite » pour prendre la direction empruntée par la fuyarde.  

Tout en fixant l’escapade du Japonais, Kaori lâcha un lourd soupir et reprit la conversation engagée avec son ancien ami.  

 

Ce dernier s’apercevant de son trouble, dit.  

 

- Ne t’inquiète pas, tu es entre de bonnes mains. Il sera là bien avant que tu aies le temps de dire « ouf ».  

 

Dans une lassitude murmurante, la jeune femme souffla le mot magique mais rien ne se fit et son partenaire de cœur n’était point à ses côtés. Prenant son mal en patience, elle tenta d’afficher un sourire aimable pour reprendre paisiblement sa conversation.  

 

A l’autre bout de la pièce, s’affichant dans un groupe d’importantes personnalités, Massao fixait maintenant sans aucune discrétion l’artiste.  

Alors qu’il lançait, il y a quelques instants encore, des œillades assassines à son protégé qui avait préféré passer le plus clair de son temps en compagnie du duo plutôt qu’avec son mentor pour agrandir son cercle de visiteurs, un sourire se dessina sur les lèvres de ce dernier tandis qu’il apercevait la taille imposante du Japonais fendant la foule pour se diriger vers la sortie.  

 

- C’est le moment ou jamais. Rumina-t-il.  

 

Alors que ses yeux dansaient une étrange expression, il ajouta distraitement un « je dois vous laisser » à ses compagnons de soirée, pour prendre le chemin menant au « couple abandonné ».  

 

***  

 

Alors que la jeune femme s’engageait maintenant dans la grande rue, le Nettoyeur réalisa soudainement qu’il n’avait plus l’avantage de « sa » ville, c’est-à-dire à connaître tous les raccourcis et autres débouchées des petites rues pour tenter d’avoir le dessus sur son « adversaire ».  

Alors qu’il accélérait son pas, il se dit qu’il ne pensait pas qu’un petit bout de femme pouvait se déplacer aussi vite ; comment de mètres allait-il devoir parcourir pour l’intercepter ?  

Qu’est-ce qui pouvait motiver un tel entrain à le fuir ?  

 

Sa grande taille lui donna au moins l’avantage de surplomber la foule encore dense malgré l’heure tardive et c’est ainsi qu’il vit la fuyarde bifurquer dans une ruelle. Sans attendre, il prit le même chemin pour se retrouver dans une allée sombre faiblement éclairée par un lampadaire.  

 

Alors qu’il ébauchait quelques pas d’une lenteur calculée dans l’allée, son oreille à l’affût ; sa prunelle sombre tentait de distinguer la cachette de la jeune femme.  

Adossée contre un monticule de cartons, frissonnant de terreur, la jeune femme, aux yeux écarquillés par la peur, laissa l’imposante silhouette passée devant elle avant de tenter une retraite mais c’était sans compter sur la rapidité d’actions du Professionnel.  

La saisissant par le poignet, la jeune femme se mit à hurler comme la proie captive du prédateur ; ses cris apeurés et suppliants n’alertèrent pas un instant les passants se situant à deux pas d’eux. Alors qu’elle se débattait comme une lionne et que sa frayeur lui donnait une force décuplée, elle lâcha d’étranges paroles.  

 

- Dites à Massao que je ne l’ai pas approché... Je suis restée loin de lui. Je ne l’ai pas distrait. Dit-elle affolée tout en tentant de s’échapper.  

 

Profondément désarçonné par ses peureuses révélations, Ryô la saisit par les épaules pour la maîtriser brusquement et tenter de comprendre ces paroles.  

 

- Qu’est-ce que vous me chantez là ? Je ne travaille pas pour Massao ? Pourquoi avez-vous aussi peur de ce manager ?  

 

Comprenant soudainement sa méprise, Mademoiselle Newton reprit subitement ses esprits et lâcha sur un ton quelque peu rassuré.  

 

- Pardonnez mon erreur et ma façon stupide d’avoir réagi… Dit-elle, d’un ton amusé qui sonnait faux. Je vous prenais pour quelqu’un d’autre.  

 

- Ne croyez pas vous que vos explications à demi-mot vont me satisfaire ; vous n’allez pas vous en sortir à si bon compte ! Avoua-t-il d’un ton ferme sans pour autant lâcher prise. Qu’est-ce qui vous effraye à ce point ? On aurait cru par votre façon d’agir que j’allais vous faire du mal… vous tuer !  

 

Tentant de refouler un frisson de frayeur, elle clama moqueusement.  

 

- Ne faites pas attention à mes délires, je manque de sommeil ces derniers temps ? Peut-être est-ce dû à la prochaine expo qui se tiendra dans ma galerie ? Lâcha-t-elle innocemment.  

 

- Vous avez une galerie ? Vous travaillez avec Yoshiki.  

 

- Oui et son exposition se tiendra dans deux jours. Vous semblez le connaître, vu la familiarité de vos paroles ?!  

 

- Oui et trop bien à mon goût. Avoua-t-il d’une mine désabusée. Mais ne changeons pas de sujet. Qu’a fait cet homme pour vous faire aussi peur ?  

 

Se dégageant vivement de l’étreinte imposée par le Japonais, l’assistante de la galerie le foudroya du regard.  

- Qui êtes-vous pour me poser toutes ces questions ? Je ne pense pas avoir de comptes à vous rendre ! Claqua-t-elle sévèrement.  

 

- Je suis Ryô Saeba, le petit ami de Kaori Makimura…  

 

- La sœur de la journaliste ! Je suis désolée pour ce qui est arrivée à sa sœur. Lâcha-t-elle d’une voix compatissante.  

 

- Sans vouloir trop rentrer dans les détails, Kaori et moi avons eu l’occasion, il y a quelques mois, de croiser le chemin de Natsume et de son manager. Aujourd’hui, ce dernier me semble bien étrange et presque mépriser ma partenaire. Il n’a pas su contenir sa colère de nous revoir ; c’était comme si on le dérangeait.  

 

Tentant de reprendre de l’aplomb, Mademoiselle Newton laissa libre cours à sa révélation.  

 

- Massao est tout bonnement fou. Dit-elle en refoulant un frisson.  

 

- Ca serait génétique alors. Lâcha-t-il ironiquement.  

 

- Comment ça ?  

 

- Non rien, une réflexion en l’air. Continuez.  

 

- Il y a quelques jours, alors que Natsume et moi discutions amicalement dans la galerie pour donner les dernières retouches à son exposition. Il nous a espionné puis lorsque Yoshiki est parti, il a surgi, tel un fantôme, derrière moi. J’ai eu la peur de ma vie. Mais ce qui m’a le plus effrayé… ce sont ses paroles.  

 

Sentant le mal être de la jeune femme, Ryô l’incita à continuer son récit par un geste protecteur lui signifiant qu’elle n’avait rien à craindre.  

 

- Il a tout simplement sous-entendu qu’il pourrait m’arriver quelque chose de grave si je détournais l’intérêt de Natsume de son exposition. Dieu sait ce qu’il serait capable de faire si l’on se met entre Natsume et son métier d’artiste. Lâcha-t-elle machinalement.  

 

D’une mine d’effroi, le Professionnel tilta soudainement sur sa réplique spontanée et l’attitude bizarre, presque prédatrice qu’il avait ressenti chez l’homme d’affaire.  

Serait-il possible que Massao soit lié à l’affaire de sa nièce ? Toutes ces femmes n’étaient pas seulement les rivales d’Izumi mais des distractions pour le protégé de Massao.  

Il ne devait pas avoir eu grand mal à manipuler l’esprit dérangé de sa nièce.  

 

Sans plus attendre, le Japonais se mit à courir dans la rue comme s’il avait la Mort aux trousses.  

 

***  

 

Dans un bref laps de temps, les derniers visiteurs avaient fini par totalement déserter la grande salle de réception ; Natsume l’avait, lui aussi, délaissé quelques instants alors que Massao, lui faisant un geste de la main insistant, lui intima de venir à lui dans l’urgence.  

Après un court échange verbal, l’artiste s’excusa auprès de sa douce amie pour se retirer dans une autre pièce évoquant la rencontre avec un potentiel acheteur d’une de ses peintures.  

 

Dans un las soupir, elle s’était assise sur le bord de l’estrade ; le regard vagabond de la jeune nettoyeuse fixait à nouveau le hall d’entrée dans l’attente d’y voir enfin surgir l’imposante carrure de son amant mais tout ce qui apparut dans son champ de vision ne fût que la petite silhouette trapue du manager.  

Son attention se posa mécaniquement sur lui alors qu’il faisait une rapide halte au buffet où elle le vit glisser subrepticement quelque chose dans sa poche pour ensuite se diriger vers elle.  

Bien qu’ils fussent à une certaine distance l’un de l’autre, un étrange malaise s’empara de Kaori lorsqu’elle croisa brièvement son regard puis lorsqu’elle fixa enfin cette prunelle transpirante de courroux, elle réprima un frisson.  

Dans un automatisme presque de survie, elle tenta de s’écarter de la trajectoire de ce dernier mais la détermination du petit homme était plus accentuée.  

Tellement surprise par l’agressivité de l’homme d’affaire, Kaori se trouva muette de terreur.  

 

Posant une dernière fois ses yeux dans l’allée principale, la jeune femme lâcha dans une supplique murmurante.  

 

- Ryô… Aides moi.  

 

Dans une réplique tout aussi tranchante qu’aimable, Massao ajouta.  

 

- Il ne te sauvera pas cette fois. Dit-il alors qu’un sourire malsain étirait ses lèvres.  

 

***  

 

Alors que le Japonais courrait comme un dératé dans les rues de la mégapole ; Kaori était entraînée malgré elle dans les coulisses de la scène de la grande salle.  

 

Saisissant hâtivement le bras de la jeune femme, il vint se coller à elle puis dans un murmure, il dit tout en sortant un couteau de sa poche.  

 

- Cette fois-ci, tu ne m’échapperas pas.  

 

L’attirant à sa suite, Kaori ne pouvait se débattre sans s’infliger une blessure à l’arme blanche pressant contre son abdomen.  

Sans un mot, sans une larme, elle se laissa guider par le manager dans sa quête colérique.  

 

 


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