Capitolo 3 :: Arrivée chez la cliente...

Pubblicato: 23-03-12 - Ultimo aggiornamento: 06-04-12

Commenti: Hello ! Merci à tous pour vos reviews ! merci à cris pour ses corrections ! bonne lecture à tous !

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Quand Hazuki se décrocha enfin de l’homme, elle s’approcha de Ryo et Kaori et leur dit :  

- Je vous présente Toshio, mon mari ! Chéri, voilà Ryo Saeba et sa charmante partenaire Kaori Makimura.  

L’homme s’approcha de Kaori et lui fit un baise main.  

- Votre partenaire a une chance incroyable d’avoir une coéquipière aussi ravissante que vous.  

Kaori peu habituée par un tel comportement, bredouilla un merci avant de piquer un fard.  

Ryo lui avait enfin repris ses esprits et il s’exclama :  

- J’avais totalement oublié, mais une affaire importante m’attend à Tokyo ! J’aurai été vraiment heureux de vous servir de garde du corps Hazuki mais le devoir m’appelle ! Je vous laisse entre les mains de Kaori qui saura vous protéger ! Bon faut que j’y aille sinon je vais rater mon train !  

Ryo s’apprêtait à prendre la poudre d’escampette quand Kaori le retint par le col de son tee shirt.  

- Tu n’iras nul part Ryo ! s’écria t-elle. Tu as promis d’être le garde du corps d’Hazuki et foi de Makimura tu tiendras ta promesse !  

Ryo savait qu’il n’avait pas le choix… Dire qu’il allait passer plusieurs jours avec sa partenaire et un couple… Il était vraiment maudit. Fataliste, il prit sa valise, alors que Toshio s’empara de celle de sa femme et ils se dirigèrent tous vers la voiture.  

Hazuki s’installa devant avec son mari et Ryo et Kaori à l’arrière. La voiture était spacieuse et climatisée, une véritable aubaine par ce temps de grande chaleur.  

Ils virent défiler les grands immeubles de la ville, et peu à peu la civilisation disparue. Ils étaient maintenant en pleine campagne. Ryo pesta à l’idée de se retrouver dans un endroit isolé… Il n’allait même pas pouvoir profiter des beautés qui se trémoussaient en maillot sur la plage…  

Après encore quelques minutes de routes, ils arrivèrent finalement dans une maison isolée.  

Hazuki les invita à prendre des rafraichissements. Elle poussa une porte et les deux nettoyeurs virent une maison à l’ancienne.  

Dans la pièce principale se trouvait un kotatsu autour duquel ils s’installèrent. Les boissons leur firent du bien et Ryo remarqua tout de suite qu’Hazuki semblait gênée devant Ryo.  

Il comprit rapidement pourquoi quand elle leur dit :  

- Je voulais m’excuser de vous avoir menti, mais mon amie m’a dit qu’il valait mieux le faire sinon vous n’accepteriez pas de venir avec moi.  

- Votre amie ? demanda Kaori.  

- Oui mon amie Saeko Nogami…  

- Kaori on s’en va ! s’exclama Ryo en se relevant.  

La jeune femme était bien tentée de faire comme son partenaire avait dit. Qui disait Saeko, disait travail à l’as. Et Kaori en avait marre de travailler pour des prunes ! Mais en même temps en croisant le regard étonné d’Hazuki, elle changea d’avis. Après tout, leur cliente n’était peut être même pas au courant des habitudes de l’inspectrice.  

- Non, on reste Ryo ! Saeko avait certainement une bonne raison de nous recommander… Mais par contre Hazuki, Ryo et moi préférons être payés d’avance !  

- Mais c’est tout à fait normal ! Intervint Toshio. Je vais vous chercher cela tout de suite !  

L’homme quitta la pièce et revint quelques instants plus tard, muni d’une valise qu’il ouvrit sur la table en disant :  

- Tenez je pense que c’est suffisant, sinon dites le moi je vous donnerai un complément.  

Devant la quantité de billets, les nettoyeurs jugèrent que c’était plus que suffisant, et surtout c’était mieux que de partir sans être payés.  

- Pour être franche avec vous… dit Hazuki. Je vous ai menti… Ce n’est pas moi que vous aurez à protéger… mais mon mari… Toshio doit signer un grand contrat demain et certaines personnes ne veulent pas que cette transaction se fasse…  

Ryo à cet instant aurait bien pris la poudre d’escampette. Il ne protégeait pas d’homme lui ! Mais un regard courroucé de Kaori lui fit comprendre qu’il n’avait pas intérêt à le faire. Alors tout en soupirant, il écouta en quoi allait consister sa mission…  

Alors qu’il pensait que sa journée ne pouvait pas être pire, Ryo constata que c’était le contraire quand la porte de la pièce s’ouvrit sur une vieille femme. Elle avait un regard avenant mais Ryo ne savait pas pourquoi son arrivée était signe de désastre imminent.  

Il en eut la certitude quand elle ouvrit la bouche :  

- Bonjour ! Voilà donc le petit couple dont ma petite fille m’avait parlé… Bienvenue chez moi mes enfants !  

- Oui grand-mère, je te présente Ryo et Kaori Saeba ! Les amis dont je t’avais parlé ! répondit Hazuki.  

Ryo s’étouffa en entendant les propos de leur cliente. Non il devait rêver ! Elle n’avait pas dit que Kaori et lui étaient mariés ! Il avait surement mal entendu ! Mais en voyant le regard écarlate de sa partenaire, il comprit qu’il avait tout à fait bien entendu ! Il s’apprêtait à dire ce qu’il pensait de ces mots quand un regard suppliant d’Hazuki l’en empêcha. Mais elle ne perdait rien pour attendre, il aurait une petite explication avec elle plus tard ! Lui marié avec Kaori ! Il fallait vraiment être aveugle pour croire une chose pareille !  

Quand la vieille dame s’éloigna accompagnée de leur cliente c’est Toshio qui dit aux nettoyeurs les raisons de ce mensonge.  

- La grand-mère de ma femme est une personne très vieux jeu… Elle ne permettrait pas à un couple non marié d’être ici sans chaperon… C’est pour cela qu’Hazuki a dit que vous étiez mariés. J’espère que ça ne vous dérange pas.  

Mais ils n’eurent pas le temps de répondre car elles faisaient déjà leur retour. Mais d’un discret signe de tête en direction de l’homme, ils lui firent comprendre que ça ne les dérangeaient nullement.  

La protection ne devant avoir lieu que le lendemain, ils finirent de passer l’après midi tranquillement, Kaori aidant les deux femmes à faire à manger et Ryo se promenant dans la campagne alentour.  

Le souper se passa tranquillement également, et c’est quand arriva le moment du coucher que les choses se corsèrent. Hazuki les accompagna jusqu’à leur chambre et ils se figèrent quand ils constatèrent que c’était d’une chambre unique qu’il s’agissait. La pièce n’était pas bien vaste et le futon en prenait presque toute la place. Ils virent dans un coin leurs valises, et la jeune femme leur montra une porte derrière laquelle se trouvait une minuscule salle de bain. Devant leurs regards surpris, elle leur expliqua que sa grand-mère ne comprendrait pas s’ils faisaient chambre à part…  

Résignés, ils regardèrent Hazuki refermer la porte derrière elle. Indifférente à la présence de Ryo, Kaori commença à défaire ses affaires de sa valise, à la recherche d’une tenue pour dormir. Elle ne fit même pas attention à ce qu’elle sortait mais ce n’était pas le cas de Ryo qui saliva en voyant les dessous qu’elle retirait de la valise. Depuis quand elle avait ce petit slip rouge en dentelles ? L’imaginant avec, il sentit son ami se manifester et dit :  

- Je prends la salle de bain le premier !  

Claquant la porte derrière lui, il s’adossa à la porte. Dire qu’il allait devoir passer la nuit avec elle dans le même lit ! Avec toutes ces pensées libidineuses qu’il avait pour elle, ça n’allait pas être une chose facile !  

Au même moment Kaori qui avait tout ôté de sa valise devait se rendre à l’évidence… Elle n’avait pas pris de vêtement de nuit ! Elle n’allait quand même pas dormir nue surtout en étant dans le même lit que lui. Elle était en train de chercher une tenue qui pourrait faire l’affaire dans sa valise mais rien. Elle pensa alors retrouver Hazuki pour lui demander de lui passer quelque chose.  

Elle alla dans le couloir et se retrouva nez à nez avec la vieille femme qui lui dit :  

- Je voulais savoir si tout allait bien et si vous étiez bien installés !  

- C’est parfait Madame ! répondit Kaori.  

Mais la femme avait bien vu au regard de Kaori que quelque chose clochait et elle insista :  

- Il y a quelque chose qui vous chagrine ! Je le vois bien ! Dites moi mon enfant ce qui ne va pas !  

- Et bien… J’ai oublié de prendre un vêtement de nuit et je n’ai pas l’habitude de dormir sans rien… Je voulais demander à Hazuki si elle pouvait me prêter quelque chose…  

La vieille dame eut un petit sourire et répondit :  

- Je pense que ma petite fille n’aimerait pas être dérangée pour le moment. Ça fait plusieurs semaines qu’elle n’a pas vu son mari… Si vous comprenez ce que je veux dire. Venez avec moi je vais vous trouver quelque chose.  

Kaori la suivit, se demandant ce que cette femme allait bien pouvoir lui passer.  

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