Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: TOKRA

Beta-reader(s): Cristinampm

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 15-02-12

Ultimo aggiornamento: 19-04-13

 

Commenti: 24 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Quand une mission tranquille ne l'est pas tant que cela...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une mission tranquille ?" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Une mission tranquille ?

 

Capitolo 6 :: Des réponses...

Pubblicato: 19-04-13 - Ultimo aggiornamento: 19-04-13

Commenti: Coucou !!! Et oui vous ne rêvez pas c'est bien moi qui poste un petit chapitre ! Ca fait un moment que j'ai stoppé l'écriture. Je n'ai pas encore repris mais vu que j'ai encore quelques chapitres en stock je vais vous en faire profiter ! ca sert à rien que je les garde juste pour moi dans mon ordi ! Un petit coucou à tout le monde et à bientot !!! Et bonne lecture à tous !!!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Quand ils arrivèrent au train, Kaori dit au revoir avec émotion à leurs nouveaux amis. Elle n’avait aucun doute sur le fait qu’elle se souviendrait toujours de ce séjour… Hazuki promit de rendre visite aux deux nettoyeurs quand elle serait de passage en ville. Bien qu’elle ne sache pas encore où elle serait quand leur cliente reviendrait, Kaori ne lui dit rien et accepta la proposition de la jeune femme.  

 

Ils entrèrent dans le wagon qui était vide. Sans un mot, ils s’installèrent face à face. Kaori n’osait engager la conversation de peur d’être interrompu par une tierce personne qui serait rentré dans le compartiment.  

 

Mais quand le train démarra, Kaori fut étonnée de constater qu’ils étaient tous les deux. C’est avec surprise qu’elle vit un sourire sur les lèvres de Ryo. Il se leva et alla verrouiller la porte du compartiment.  

 

L’air de rien, il s’approcha de Kaori et l’embrassa fougueusement. Mais il ne devait certainement pas s’attendre à ce que la jeune femme le repousse brusquement et lui assène une gifle magistrale.  

 

Eberlué, Ryo se frotta la joue, ne comprenant pas la réaction de Kaori. Le regard glacial qu’elle posa sur lui l’empêcha de dire un seul mot. Il se contenta de frotter sa joue douloureuse ne saisissant pas la raison d’un tel geste.  

 

- Tu joues à quoi ? Hein ? vociféra la jeune femme. Monsieur fait comme si de rien été et soudain me saute dessus comme un homme en manque ! Désolée ! Mais moi je ne suis pas une fille comme ça Ryo !  

 

- Mais de quoi tu parles Kaori ? demanda le nettoyeur qui commençait à reprendre ses esprits.  

 

- De quoi je parle ? De quoi je parle ? Mais je parle de toi ! hurla Kaori en se relevant.  

 

Ryo regardait sidéré sa partenaire qui s’approchait de lui et qui se mit à frapper de son index son torse en continuant à crier.  

 

- Oui toi Ryo ! Toi qui viens de me traiter comme un bouche trou… Tu crois quoi ? Que je suis à ta disposition, quand tu veux ou tu veux ?  

 

- Mais qu’est ce que c’est que ces histoires ? Jamais je n’ai pris une femme pour un bouche trou ! Je sais bien que je ne suis pas un enfant de chœur mais jamais aucune femme ne m’a dit une chose pareille !  

 

- Je ne suis pas comme toutes ses femmes qui ont traversé ta vie ! Elles, elles ne connaissent pas celui que tu es vraiment !  

 

- Pourquoi ça te dérange ? Ça ne te plait pas que je ne soit pas un homme parfait !? Et bien dans ce cas tu n’as qu’à partir ! hurla Ryo qui n’en pensait pas un mot.  

 

- Oui c’est ce que je vais faire ! Je vais…  

 

 

Mais Kaori n’eut pas le loisir de terminer sa phrase. Ryo avait empoigné son bras et l’avait poussé contre la porte avant d’une fois de plus capturer ses lèvres. Mais le baiser n’avait rien à voir avec celui qu’il lui avait donné quelques minutes plus tôt. Ryo l’embrassait comme quelqu’un de désespéré. Comme si par sa bouche il voulait l’empêcher de dire des choses qu’elle ne pensait pas.  

 

Bien sur il n’avait pas eut le moindre geste tendre envers elle depuis cette nuit, mais le connaissant depuis tant d’années, il aurait cru qu’elle avait compris que c’était parce qu’il n’aimait pas montrer aux autres ses sentiments. Il avait attendu avec impatience ce moment où ils auraient été enfin seuls.  

 

Et quand cet instant était enfin arrivé, il n’avait pensé qu’à une seule chose : l’embrasser. Il avait tellement envie de dévorer cette bouche qui l’avait nargué toute la journée, qu’il n’avait même pas parlé à Kaori, il s’était jeté sur elle.  

 

Et tout ce qu’il avait récolté c’était une gifle retentissante, et un flot d’injures même pas mérités ! Il devait laver la bouche de Kaori des énormités qu’elle venait de dire, alors il l’avait embrassé à nouveau, espérant cette fois-ci ne pas se faire repousser.  

 

Mais c’était sans compter la force de caractère de sa partenaire qui une fois de plus l’envoya balader. Elle était très en colère, des éclairs sortaient presque de ses yeux.  

 

- Tu n’as pas écouté un seul mot de ce que j’ai dit ! hurla la jeune femme. Tu crois quoi hein ? Que je vais…  

 

 

Pour ne pas se prendre une nouvelle claque, Ryo immobilisa Kaori et lui dit :  

 

- Je t’aime.  

 

Mais Kaori insensible aux paroles de son partenaire poursuivit :  

 

- Tu crois que je vais accourir à tes pieds parce que tu…  

 

Kaori ne poursuivit pas sa phrase et regarda Ryo d’une manière étonnée.  

 

- Tu quoi ? bredouilla-t-elle car elle n’était pas sûre d’avoir bien compris ce que Ryo venait de dire.  

 

Le nettoyeur posa son front sur le sien avant de répéter :  

 

- Je t’aime !  

 

- Tu m’aimes ? Tu m’aimes ? Tu crois que je vais te croire avec le comportement que tu as eu toute la journée ? Toi qui aujourd’hui a fait comme s’il ne s’était rien passé entre nous ! Toi qui m’as ignoré !  

 

C’est alors que Ryo comprit enfin les véritables raisons du comportement de Kaori. Comment avec ce qui c’était passé entre eux pouvait-elle penser qu’il se jouait d’elle ? Comment avait-elle pu croire qu’il la traitait comme toutes ces femmes qui avaient traversé sa vie ?  

 

- Mais bon sang Kaori ! Tu me connais ! Tu sais que je n’aime pas montrer ce que je ressens... Surtout quand il y a du monde ! Oui je t’aime Kaori ! Tu veux que je fasse quoi pour te le prouver ? Tu veux que je me mettes à tes genoux ? Que j’hurle dans ce train ou dans tout Tokyo que tu es tout ce que j’ai de plus précieux ? Tu sais que pour toi je serais capable de le faire !  

 

Joignant le geste à la parole, Ryo s’agenouilla devant Kaori qui comprit rapidement que jamais il n’avait fait une chose pareille. Montrer ses faiblesses n’était pas dans le comportement habituel de son partenaire, et là il était à ses pieds !  

 

La jeune femme posa alors un regard empli d’amour sur lui avant de le forcer à se relever. Puis alors qu’il ne s’y attendait pas, Ryo reçut un tendre baiser dont il se souviendrait toute sa vie.  

 

- Pardon ! Pardon d’avoir douté de toi ! murmura Kaori des larmes dans les yeux.  

 

Ryo se mit à sourire avant de répondre :  

 

- Pour que je te pardonne il va falloir que tu y mettes du tien ! Beaucoup du tien !  

 

Il l’enlaça, lui montrant ce qu’il attendait de sa part. Kaori réalisa que Ryo plaisantait. Il lui avait pardonné mais il désirait passer de tendres moments avec elle. Jetant un coup d’œil en direction de la porte, de peur peut être qu’elle ne s’ouvre, elle se rappela que Ryo l’avait verrouillé et comme après tout le chemin jusqu’à leur maison était long, pourquoi ne passeraient-ils pas le temps de façon agréable ?  

 

Les banquettes du compartiment n’étaient pas des plus confortables, mais ça n’avait aucune importance pour les deux amoureux, à cet instant seul être avec l’autre comptait…  

 

 

Alors que le couple se réconciliait de la plus agréable des façons, un homme passait dans l’allée en criant :  

 

-Contrôleur ! Préparez vos billets messieurs dames !  

 

Quand il arriva devant la porte close du compartiment, il tenta de l’ouvrir mais constata qu’elle était toujours verrouillée. Il s’apprêtait à frapper pour qu’on lui ouvre, mais des bruits plus ou moins discrets lui fit comprendre ce qui se passait à cet endroit. Soudain il vit sous la porte deux billets de train. Il se baissa, les ramassa, les composta avant de les glisser sous la porte.  

 

Soupirant sur le fait qu’il aurait bien aimé être à la place de l’homme, le contrôleur laissa le petit couple vaquer à ses occupations pendant que lui continuait son travail dans les autres wagons. Et tout sifflotant, il s’éloigna.  

 

 


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