Capitolo 2 :: A la découverte de Ryo Saeba

Pubblicato: 04-04-04 - Ultimo aggiornamento: 04-04-04

Commenti: Bon, nos deux tourteraux (qui ne le savent pas encore) se sont rencontrés. Mais que pensent-ils l'un de l'autre ?? Voici les découvertes de Kaori au sujet de son nouveau partenaire... (et elles ne sont pas jolies lol)

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Les mois ont passé.  

Kaori habite maintenant définitivement chez Ryo.  

Malgré les protestations de ce dernier, elle a repris le travail que son frère effectuait pour le nettoyeur. Ryo se promit qu’il ne lui apprendrait rien qui pourrait compromettre son avenir de femme normale.  

Kaori quant à elle se demande si en fin de compte elle avait bien fait de suivre cet homme quand il l’a invité chez lui.  

C’était un vrai coureur de jupon…  

« Mademoiselle, attendez  

Vous emportez mon cœur  

Dans votre sac à main  

Et si vous le gardez  

Vous ferez son bonheur  

Et plus encore le mien  

Est-ce l'amour, est-ce l'été  

Qui se promène à vos côtés  

Un sourire ingénu,  

Noyé dans la cohue d'un aéroport  

Ou d'une gare de banlieue  

Qui devienne en ces lieux mon île au trésor  

Le parfum étrange  

D'un démon ou d'un ange  

Me fait tourner la tête  

Et le ciel s'entrouvre  

Soudain, je me découvre  

Une âme de poète  

Elle est si belle, que je chancelle  

Mademoiselle, attendez  

Vous emportez mon cœur  

Dans votre sac à main  

Et si vous le gardez  

Vous ferez son bonheur  

Et plus encore le mien  

Est-ce l'amour, est-ce l'été  

Qui se promène à vos côtés  

Boulevard Saint Germain,  

Je la retrouve enfin  

Ou du moins, elle lui ressemble  

Ces cheveux sont plus blonds  

Peut-être un peu plus longs  

Mais c'est une question d'angle  

Elle s'attarde, elle me regarde  

Mademoiselle, attendez  

Vous emportez mon cœur  

Dans votre sac à main  

Qui bondit hors du sac à main  

Qui ça? Un gros mari herculéen  

Ma, ma, mademoiselle, attendez  

J'avais cru voir mon cœur  

Dans votre sac à main  

Mademoiselle, excusez  

Ce n'était qu'une erreur »  

( Mademoiselle, attendez – Salvatore Adamo )  

… un obsédé sexuel de la pire sorte, un pervers…  

« Le soir quand j'suis tout seul  

Sur le lit d'ma chambrette  

Dans ma tête je ludine  

Des minous de minettes  

Des nanas cousuent mains  

Que j'imagine partout  

Tout seul je fais la fête  

J'met la litterie tout sans dessus dessous  

J'suis un malade du porte-jartelle  

C'est la balade obséssionnelle  

Des valises sous les yeux  

Je hante les Sex Shop  

Toujours a la recherche  

D'une dose un peu plus forte  

J'ai même dans un placard  

Une copine en latex  

Mais ça ne me suffit plus  

J'suis un drogué du sexe  

Dans le fond des yeux j'ai une lueure salace  

C'est la balade du gros dégueulasse  

Tapis dans les fourrées  

(Embusqué dans un square)  

J'attends que sur un banc  

(S'assoupisse un vieillard)  

Puis sans le réveiller  

Je l'habille en Baby Doll  

Et j'ai dit des gros mots  

Tout en lui montrant mon idole  

J'ai la libido tourmentée  

C'est la balade du déxaccé  

Tout nu sous un manteau  

Et les mains dans les poches  

Je descends en chaussons  

Rodé dans l'avenue Foch  

Je vais telle une bête  

J'ai dit la nymphomane  

En montrant ma doublure  

Pour faire peur aux vieilles dames  

Des grenades dans la poche  

Les goupilles a la main  

J'vais essayer des slips  

Dans un grand magasin  

Je capture des otages  

Je les maintient en respect  

Et je les force a écrire  

Des trucs sur le mur des cabinets  

J'suis un violent de l'obsénité  

C'est la balade de l'ob-sé-dé  

Un jour sans aucun doute  

Tout ça finira mal  

Croyant voir une femelle  

Je sauterai sur un male  

Mais là je fini ce blues  

Et comme un lamantable  

J'cours faire des petits bébés  

A ma poupée gonflable  

J'peux pas m'empêcher d'y penser  

C'est la balade du déxaccé  

J'suis un malade du porte-jartelle  

C'est la balade obséssionnelle  

Dans le fond des yeux j'ai une lueure salace  

C'est la balade du gros dégueulasse »  

(La ballade – Richard Gotainer)  

un fainéant, un saoul, un impoli, …  

Mais malgré tous ses défauts, elle ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Quand il prenait son travail au sérieux, quand il se battait, quand il la défendait, il n’était plus le même homme.  

Le Démon et l’Ange ne font qu’un dans cet homme, dans Ryo Saeba.  

Qui était-il vraiment ? Pourquoi cacher à ce point sa nature généreuse et bienfaitrice ? D’où lui venait ce sens de la justice innée qui fait défaut chez tant de personnes ?  

« On m'appelle le chevalier blanc  

Je vais et je vole au secours d'innocents  

Dans la campagne résonne la poudre  

Je vais et vole plus vite que la foudre  

Mon épée est prête à servir  

L'ennemi n'a qu'à me tenir  

De chacun je suis respecté  

Du paysan au chevalier  

On m'appelle le chevalier blanc  

Je vais et je vole au secours d'innocents  

Cents fois ma tête fut mise à prix  

Jamais personne ne m'a pris  

Ces soldats ne me font pas peur  

J'ai pour moi la force et l'honneur  

La justice guide mon bras  

Jamais rien ne l'arrêtera  

On m'appelle le chevalier blanc... »  

( Le chevalier blanc – Gerard Lanvin )  

Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?  

Tellement de questions et si peu de réponses.  

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