Capitolo 8 :: Déchirure de l'âme Pubblicato: 08-04-04 - Ultimo aggiornamento: 08-04-04 Commenti: Je tiens à remercier le moteur de recherche de Paroles.net, sans qui ma 'connaissance' musicale ne serait pas aussi grande... (J'ai triché quelque peu, je l'admet, mais en contre parti vous avez une superbe fic, alors...)
Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
« Le destin t'a donné ta chance
mais tu n'as pas su la garder
c'était vraiment la providence
qui te l'avait fait rencontrer
elle avait des yeux magnifiques
et un sourire de cinéma
un corps de déesse antique
de la poudre de noix dans la voix
elle t'a nourri de sa tendresse
pour que tu sois ce que tu es
mais tu as trahi ta promesse
le beau jour où tu y es arrivé
elle était belle, si belle, et tous les gens l'adoraient
oui, mais le ciel, cruel
te l'avait pour toujours destinée
tu étais son héros, son frère
tous les deux vous avez lutté
elle ne se laissait pas faire
lorsque les autres te méprisaient
tu aurais pu changer le monde
avec cet amour dans ton cœur
mais tu croyais comme tout le monde
que l'herbe est beaucoup plus verte ailleurs
elle était belle, si belle, et tous les gens l'adoraient
oui, mais le ciel cruel
te l'avait pour toujours destinée
mais j'ai bien peur qu'il ne se venge
reprenant ce qu'il t'a donné
on ne fait pas de mal à un ange
un jour il pourrait bien se fâcher
d'un coup de dés on peu tout perdre
seul l'amour nous protègera
elle ne t'aimait que pour toi même
et non pas pour ce que tu as
elle était fière, si fière,
quand elle marchait à ton bras
mais elle était faible, trop faible
mais quand on aime on ne pense pas...
tout seul on ne fait pas grand chose
je suis sûr que l'on ne fait rien
on a besoin d'une belle rose
pour illuminer notre chemin
bien sûr, il y a d'autres filles
mais il faudra payer comptant
et seront-elles aussi gentilles
quand tu auras un peu moins d'argent ?
elle était fière, si fière, quand elle marchait avec toi
mais elle était faible, bien trop faible
mais quand on aime on ne pense pas
un jour tu comprendras, peut-être
que ce n'était pas très malin
de laisser tomber le seul être
qui était là quand tu n'étais rien
le destin t'a donné, t'a donné ta chance
mais elle pourrait t'abandonner
ne gâche pas ta dernière chance
et va... te faire... pardonner ! »
( Le destin t’a donné ta chance – Dany Brillant )
Jamais.
Jamais je ne me suis sentie aussi humiliée…
Tout avait commencé avec cette femme, cette vipère… Oh, je n’aurais jamais dû accepter cette affaire… Malheureusement je n’ai pas eu le choix mais en fin de compte j’aurais préféré être sur le trottoir que d’avoir à subir cette humiliation…
Oh, Ryo comment as-tu pus me faire ça…
Lentement elle s’est incruster chez nous. Entre nous. Je te surveillais de tellement près que je ne m’en étais même pas rendus compte. Je voulais la protéger de toi, mais j’aurais mieux fait de te protéger d’elle…
Tu étais sorti avec elle, derrière mon dos comme d’habitude, et sans me demander mon avis. J’aurais dut te suivre, te retrouver et proclamer que tu étais à moi…
Mais je ne le fis pas. Je t’attendais seule dans le salon. Je t’attendais comme je t’ai attendu pendant des années, jours après jours, semaines après semaines, mois après mois… Je t’attendais…
Mais toi, toi tu pensais à autre chose. Tu pensais à la femme qui se collait contre toi et murmurait à ton oreille…
Oh Ryo… J’aurais cru que ton amour pour moi aurait été plus fort que ça… Je croyais que tu m’aimais.
Qu’il n’y avait que moi dans ta vie…
Qu’il n’y aurait que moi…
« Déchiré
Je suis un homme partagé
Déchiré
Entre deux femmes que j'aime
Entre deux femmes qui m'aiment
Faut-il que je me coupe le cœur en deux ?
Déchiré
Je suis un homme dédoublé
Déchiré
Entre deux femmes que j'aime
Entre deux femmes qui m'aiment
Est-ce ma faute si je suis un homme heureux ?
L'une pour le jour
Et l'autre pour la nuit
L'une pour l'amour
Et l'autre pour la vie
L'une pour toujours
Jusqu'à la fin des temps
Et l'autre pour un temps
Un peu plus court
Déchiré
Je suis un homme partagé
Déchiré
Entre deux femmes que j'aime
Entre deux femmes qui m'aiment
Mais ce n'est pas à moi qu'ça fait du mal
Déchiré
Je suis un homme dédoublé
Déchiré
Entre deux femmes que j'aime
Entre deux femmes qui m'aiment
Est-ce ma faute si je suis un homme normal ?
L'une pour le ciel
Et l'autre pour l'enfer
L'une pour le miel
Et l'autre pour l'amer
L'une à laquelle
J'ai fait tous les serments
Et l'autre avec laquelle
Je les démens
Déchiré
Je suis un homme partagé
Déchiré
Entre deux femmes que j'aime
Entre deux femmes qui m'aiment
Faut-il que je me coupe le cœur en deux ?
Déchiré
Je suis un homme dédoublé
Déchiré
Entre deux femmes que j'aime
Entre deux femmes qui m'aiment
Est-ce ma faute si je suis un homme heureux ?
Déchiré
Déchiré
Déchiré
Déchiré
Déchiré
Déchiré
Je suis un homme partagé
Déchiré
Entre deux femmes que j'aime
Entre deux femmes qui m'aiment
Faut-il que je me coupe le cœur en deux ?
Déchiré Déchiré Déchiré »
( Déchirée – Notre Dame de Paris – chanté par Ryo )
Qui était qui, Ryo ?
Qui aimais-tu pour toujours ? Qui désirais-tu pour un jour ?
M’aimais-tu ?
Ou n’éprouvais-tu pour moi que du désir dans ces rares moments où j’ai sentie ton cœur s’affoler ?
Etais-tu en manque, le jour où tu m’as embrassée ? Etait-ce ta libido ou ton amour qui me dévorait ce jour là ?
Je ne sais pas.
Je ne sais plus.
Me serais-je trompé à ton compte ? Je commence à le penser.
Il a suffit que cette vipère te souffle un
« Des lueurs on fond de tes yeux
Un regard trouble et malicieux
Qui veut me suggérer des choses
Embrasse-moi
Un corps lascif et alangui
Des gestes faits au ralenti
Qui prennent d'affolantes poses
Embrasse-moi
Moi j'ai la gorge contractée
Je reste comme hypnotisé
Tandis qu'en moi monte une fièvre
Embrasse-moi
Quand mon cœur sur écran géant
Fébrilement fait un gros plan
Sur ta langue au bord de tes lèvres
Embrasse-moi
Comme on mord dans un fruit
Et partons dans la nuit
De nos amours
Embrasse-moi
Jusqu'à la déraison
Quand nos lèvres n'auront
Plus de contour
J'ai soif de toi, de tout
Du confort de la bouche
Du désordre farouche
De ton corps tendre et fou
Embrasse-moi
Je veux par tes baisers
Trouver l'éternité
Entre tes gras
Embrasse-moi
Dans un malaise merveilleux
Tu me fais partager des jeux
Où tu te révèles géniale
Embrasse-moi
Entre deux battements de cœur
J'entends ta voix qui de bonheur
L'amour aidant devient un râle
Embrasse-moi
Pudique dans ta nudité
De tes fantasmes libérée
Tu n'es plus tout à fait la même
Embrasse-moi
Quand pour moi dans un tourbillon
De feu, de chair et de passion
Tu réinventes tes "Je t'aime"
Embrasse-moi
Comme on mord dans un fruit
Et partons dans la nuit
De nos amours
Embrasse-moi
Jusqu'à la déraison
Quand nos lèvres n'auront
Plus de contour
J'ai soif de toi, de tout
Du confort de la bouche
Du désordre farouche
De ton corps tendre et fou
Embrasse-moi
Je veux par tes baisers
Trouver l'éternité
Entre tes bras
Embrasse-moi »
( Embrasse moi – Charles Aznavour )
…et tu t’es jeté sur elle. Et elle… elle t’accueillit les bras ouverts.
« Pour un flirt avec toi
Je ferais n'importe quoi
Pour un flirt avec toi
Je serais prêt à tout
Pour un simple rendez-vous
Pour un flirt avec toi
Pour un petit tour, un petit jour
Entre tes bras
Pour un petit tour, au petit jour
Entre tes draps
Je pourrais tout quitter
Quitte à faire démodé
Pour un flirt avec toi
Je pourrais me damner
Pour un seul baiser volé
Pour un flirt avec toi
Pour un petit tour, un petit jour
Entre tes bras
Pour un petit tour, au petit jour
Entre tes draps
Je ferais l'amoureux
Pour te câliner un peu
Pour un flirt avec toi
Je ferais des folies
Pour arriver dans ton lit
Pour un flirt avec toi
Pour un petit tour, un petit jour
Entre tes bras
Pour un petit tour, au petit jour
Entre tes draps »
( Pour un flirt – Michel Delpech )
Et ce tour, tu l’as fait. Tu l’as fait sans te soucier de moi. Moi qui t’attendais inquiète, quand tu n’es pas rentré la nuit, moi au bord des larmes, quand à midi tu n’étais toujours pas rentré…
Mais je m’en rends compte maintenant.
Je me suis rendu compte à quel point j’ai été idiote de penser que tu pourrais aimer une femme comme moi, un garçon manqué comme tu dis…
« Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile. »
( La quête – Jacques Brel )
Oui, ton étoile est inaccessible.
Je le sais maintenant, tout comme je l’ai su quand je t’ai vu entré dans le salon, cette femme pendu à ton coup, sa main dans ton pantalon.
Je n’aurais jamais cru cela de toi Ryo…
Je t’avais tout donné en huit ans de vie commune.
Ma vie.
Mon cœur.
Mon âme.
Maintenant je vois comment tu me repayes…
« Je pleure sans fin toute cette eau de chagrin
je griffe les murs le soir autour de moi
je cri toute seule où je noircis des feuilles
à l'ombre des volets, le cœur violet
Ce soir je t'ai perdu, perdu
je n'avais plus que toi
Ce soir je t'ai perdu, perdu
mise à nue, j'ai froid sans toi
Je tourne en rond de la chambre au salon
j'efface les traces du diable inoubliable
je dors jamais et même si c'est pas vrai
sois sage pour ma douleurs au moins une heure
Ce soir je t'ai perdu, perdu
je n'avais plus que toi
Ce soir je t'ai perdu, perdu
mise à nue, j'ai froid sans toi
Je veux pas défaire l'amour,
et je m'accroche aux moindres bruits de ton retour
et je déchire mes mains qui tremblent
qui chavirent jusqu'au poison jusqu'au délire
je touche le fond... je ne sais plus rire
Ce soir je t'ai perdu, perdu
je n'avais plus que toi
Ce soir je t'ai perdu, perdu
mise à nue, j'ai froid
Ce soir je t'ai perdu, perdu
je n'avais plus que toi
Ce soir je t'ai perdu, o perdu
mise à nue, j'ai froid sans toi, sans toi »
( Ce soir je t’ai perdu – Mireille Mathieu )
Jamais de ma vie je ne m’étais sentie aussi humiliée…
Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
|