Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 12-05-06

Ultimo aggiornamento: 12-07-06

 

Commenti: 98 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralHumour

 

Riassunto: Une ballade à la campagne...

 

Disclaimer: Les personnages de "Faire son chemin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I sent an email, but I still can't get in the NC-17 section.

 

You have to send me an email using the link I put in the account management section. Also, the validation is done manually, so it takes time. If after a week, there's still no change, please check you gave me all the required data (pseudo, age) and that you are connected when you try to read the NC-17 fanfictions. You can also check the log of request validations. If I validated requests after you send me your email, send me anoth ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Faire son chemin

 

Capitolo 5 :: Une histoire de roue...

Pubblicato: 08-06-06 - Ultimo aggiornamento: 10-06-06

Commenti: En route pour le chalet de Falcon ^__________^ ! Merci pour vos reviews et bonne lecture ^^ ! une petite review à la fin pour me faire par de vos impressions ^_~ ! Bonne lecture

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 5  

 

Le lendemain, Ryo et Kaori partirent dans la mini Cooper mais à peine avaient-ils quittés la capitale qu’un orage éclata faisant sursauter la jeune femme quand le tonner fit des siennes. La surprise passée, Kaori perdit son regard dans les couleurs fantasmagoriques du ciel devenu gris noirs dont les éclairs lumineux fendaient le ciel. Bien qu’émerveillée par ce tableau fantastique, chaque fois que le tonner retentissait, son cœur s’accélérait et elle sursautait.  

Le nettoyeur conduisait prudemment sur la route inondée, il espérait que le temps s’améliorerait avant d’aller au chalet, la perspective d’être seul immobilisé dans le deux pièces lui octroyait une certaine panique, qu’il arrivait cependant à ignorer. Il voulait rendre le sourire à sa partenaire et se faire pardonner, mais il se doutait que cela ne serait pas facile, loin de là…  

Etonnement les rues étaient plutôt désertes, quand son estomac réclama son dû, il s’arrêta au drive-in d’un fast-food. Une fois les trois paquets remplis de victuailles, Ryo proposa de manger dans la voiture…  

Bien qu’inquiète par le temps et la peur de prendre la foudre, la jeune femme capitula, l’homme lui assura que dans la voiture avec les pneus, il n’y avait aucun risque que cela fonctionnait comme la cage de Faraday. Le nettoyeur surveillait l’appétit de sa partenaire, car cette dernière grignotait plus qu’elle ne mangeait. Une fois qu’ils eurent fini de manger, verdict, malgré le manque d’appétit de Kaori, Ryo ne s’était pas laissé allé loin de là…  

Veillant à lui laisser deux hamburgers de côté en plus de l’unique qu’elle avait mangé, Ryo s’empiffra du reste qui correspondait à peu près au repas de cinq adultes normalement constitués…  

Maugréant contre la méchanceté de sa partenaire, qui lui avait ordonné d’aller jeter les détritus dans la poubelle qui se trouvait à dix mètres d’eux, le nettoyeur fut éjecté de la portière grâce à une massue, qui lui fit tomber le derrière dans une flaque d’eau. Blasée, face au manque de coopération de son partenaire, la jeune femme allait sortir quand ce dernier se releva et alla jeter tout ça…  

Il voulait la taquiner, mais ne souhaitait pas qu’elle risque une pneumonie pour autant…  

Kaori soupira en lui disant qu’heureusement qu’elle n’avait pas de gosse car lui était déjà pire que trois réunis. Elle lui adressait un sourire à cet instant précis tandis que Ryo vit passer trois libellules en train de se battre… Il finit par sourire à son tour ravi qu’elle ait finalement sourit un peu.  

Trempé, il se rassit dans la voiture, et fut surpris quand la jeune femme lui tendit une serviette pour s’éponger, cette femme était définitivement trop gentille avec lui. L’orage s’était calmé à présent, à croire qu’il avait fait exprès de redoubler de puissance au moment ou il sortait évidemment les détritus.  

La jeune femme discrètement jeté un regard plus que ravi au torse moulé par le t-shirt détrempé. Cependant quand ils reprirent la route, le chauffage à fond, le nettoyeur s’était délesté de son pantalon trempé et conduisait donc en caleçon et ce malgré la massue anti-pervers qu’il s’était pris sur le museau. Ce dernier avait répliqué qu’il allait mettre une serviette sur son caleçon pour ne pas troubler ses chastes yeux, ce qui lui avait valu une autre massue et une embardée sur la voie d’en face, ou heureusement Ryo eut un bon réflexe et ainsi éviter de dire bonjour au camion en face.  

Après quoi il fut tacitement convenu qu’il fallait qu’ils arrêtent de s’insulter au risque d’avoir un accident.  

 

Alors qu’ils n’étaient plus qu’à deux kilomètres de leur but le pneu avant explosa. La voie montagnarde et le sol glissant auraient pu leur porter grand tort, mais le conducteur réussit à éviter le pire et à s’arrêter contre la rambarde de sécurité. Après avoir remis doucement la mini en route, il se tourna vers sa partenaire pour voir si ça allait. Mis à part une petite bosse, ça avait l’air d’aller…  

Heureusement qu’il ne pleuvait plus, Ryo sortit après s’être rhabillé avec ses vêtements secs et dut vider tous les bagages pour essayer de trouver la roue de secours. En observant les denrée, il demanda si tout cela était nécessaire pour une semaine, ce à quoi la jeune femme répliqua que s’il n’était pas un ventre sur patte sûrement pas. Ryo se fit assommé par un corbeau… Kaori était restée à l’intérieure et s’était retournée pour lui adresser un magnifique sourire espiègle… Pour la forme, Ryo lui tira la langue comme un gosse.  

Un petit souci s’ajouta à tout ça quand une fois la voiture vidée, il se rendit à l’évidence que son objet de convoitise ne s’y trouvait pas…  

 

- Mais bon sang ! Ou elle est ? je l’ai fait changer y a seulement une semaine et je suis certain de l’avoir mis dans la mini…  

- Qu’est ce que tu cherches ? demanda Kaori.  

- La roue de secours.  

 

La jeune femme se fit toute petite et rougit violemment avant de faire comme si de rien n’était… suivant son instinct le nettoyeur lui demanda si par hasard elle n’avait pas une idée…  

Elle se ratatina sur place et bredouilla :  

 

- Je suis désolée…  

 

Sans oublier de garder son calme olympien, il faut dire qu’elle était charmante avec ces joues colorées, sa mine baissée et penaude. Ryo demanda calmement tout en appréciant le visage confus de sa partenaire..  

 

- Ou est la roue ?  

- C’est que…  

 

Elle était sortie de la voiture, et baissait la tête tout en se triturant, alors que le rouge sur ses joues s’amplifiait.  

 

- Kaori, dis moi ou est la roue…  

- Dans le garage.  

 

Bien que la réponse le surpris, il préféra la ménager tandis que les joues de sa partenaire se coloriaient encore davantage….  

 

- Pourquoi est-elle dans le garage ?  

- Elle prenait trop de place… Je pensais ainsi mettre plus de nourriture…  

- Résultat nous sommes bloqués… constata le nettoyeur.  

- Désolée dit-elle penaude…  

- Bon c’est pas grave, nous allons finir à pied.  

- Tu es sûr ?  

- Oui.  

 

Il ne put s’empêcher de maugréer comme quoi il manquait à cette femme une case pour avoir enlevé la roue de secours, cette dernière stoïque acceptait toutes les remarques sans broncher elle savait qu’il n’avait pas tort, mais quand même elle ne put s’empêcher de lui dire :  

 

- Tu l’avais changé y’a pas longtemps…  

- Oui mais ce sont des choses qui peuvent arriver n’importe quand ! la preuve, fit-il tout à coup agacé.  

 

Ryo ne lui en voulait pas réellement mais voir ses joues s’empourprer et ses yeux devenir brillants, il avait sentit son désir d’elle s’intensifier. Et s’il ne s’était pas retenu, il se serait jeté sur elle pour lui faire l’amour et il ne voulait pas. Bien entendu les derniers événements l’avaient motivé à avancer les choses, mais il voulait aller lentement pour ne pas la brusquer. Il voulait prendre cette semaine pour se faire pardonner, la séduire et pourquoi pas si elle voulait lui faire l’amour…  

Grand programme pour une petite semaine, il nota mentalement peut-être de prévenir Umibozu qu’il comptait squatter son nid d’amour montagnard un peu plus longtemps…  

 

Quant à Kaori bien sûre, elle se sentait coupable, mais elle ne pouvait pas imaginer que cette fichue roue allait crever si vite ! Elle se promit d’aller voir le garagiste pour une explication sur le phénomène. En attendant, elle sentait toute sa frustration face au comportement de son partenaire revenir en première ligne… les mots qu’il avait prononcé lors de son petit accident de la dernière fois, lui revinrent à l’esprit…  

Plus elle se les rappelait plus elle en souffrait, et pourtant elle ne pouvait s’empêcher d’y penser… il avait cru ou peut-être même suggérer qu’elle était non seulement une fille facile mais qu’en plus elle avait vendu ses charmes…  

La seule personne qui selon elle méritait de toucher son corps c’était lui, mais ce crétin ne le comprenait pas… Elle lui prouverait, elle qu’elle est capable de réparer SES conneries !  

Elle se promit par contre de lui faire regretter ses paroles injustes une fois là haut, elle allait s’en douer à cœur joie. En attendant, elle allait assumer ses erreurs…  

 

Ryo vit sa partenaire sortir de la banquette arrière deux gros sacs à dos qu’elle remplit avec les victuailles qui se trouvaient auparavant dans les cartons. Elle réussit miraculeusement à tout caser…  

 

Elle mit un des sacs à dos sur son dos et prit deux sacs en bandoulière. L’homme ne comprenait pas pourquoi elle voulait les porter, surtout qu’il n’y avait au final que quatre sacs, deux sacs à dos et deux sacs en bandoulière… il essaya de la raisonner :  

 

- Qu’est ce que tu fais Kaori… Laisse ses deux sacs je vais les porter…  

- Non, j’assume mes bêtises lui répondit-elle sèchement.  

 

Le nettoyeur comprit à ce moment précis qu’elle n’avait pas tourné la page, et que malheureuse sa petite taquinerie avait sûrement ramené les souvenirs de ses imbécillités. Il jura et se saisit du sac à dos qu’il trouva très léger.  

Par curiosité il vit que dedans il n’y avait que des denrées périssables et du papier wc.  

 

- Kaori !  

- Quoi !  

- On échange nos sacs ?  

- Pourquoi tu le trouves pas assez léger ?  

 

Et avant qu’il prononce un mot supplémentaire, elle passa par un petit sentier qui permettait de couper, le problème c’était que du coup l’ascension était un peu dure.  

Ryo la suivait des yeux pour pouvoir intervenir en cas de chutes, il songea avec amertume que ses mots avaient été trop blessants pour qu’elle lui pardonne la bouche en cœur surtout en ajoutant ceux de l’autre jour... Il soupira fataliste et maugréa contre la complexité des femmes… Une massue plus tard intitulée « et la complexité des mecs ! » il la suivit en ronchonnant pour la forme.  

Et puis d’un certain côté il la préférait énervée contre lui plutôt que dépressive.  

Mais l’espace d’un instant, c’était un visage désabusé et si triste qu’il vit se peindre sur sa partenaire, il regretta instantanément. Il était vraiment idiot, mais ne savait pas quoi faire pour la consoler…  

 

Elle avança vaillamment dans le sentier de temps en temps elle butait, le nettoyeur la retenait mais elle se dégageait toujours avec un peu de brusqueries.  

Ryo n’essayait même plus de la convaincre de la décharger, elle s’y opposait à chaque fois.  

Il y avait tant d’orgueil dans chacun de ses gestes, elle voulait visiblement avoir le dernier mot sur ce point là, mais c’était sans compter sur les éléments. L’orage revint et Kaori sortit rapidement le parka de Ryo et la sienne qu’elle mit et reprit chacun des sacs, seulement Ryo lui récupéra les deux autres sacs en bandoulières.  

 

- Tu n’as pas à me prouver quoi que ce soit. Je sais très bien que les chances de crever était faibles, ce n’était pas de ta faute.  

- C’est moi qui aie enlevé la roue ! Et tu as dis que…  

- Je sais ce que j’ai dis mais, c’était pour ne pas faire ça…  

- Quoi ?  

 

 

Malgré la pluie battante, il prit la tête de sa partenaire eet l’embrassa avec avidité.  

- Ça. Je t’assure que ce n’est pas grave, en plus on est bientôt arriver… Alors laisse intervertir nos charges Musclor  

 

Quand il vit son regard, il comprit qu’il avait encore dit une bêtise, d’ailleurs il en ressentit un moment la douleur car elle le dévisagea puis le gifla avec toute la force qu’elle avait…  

 

Kaori lui dit :  

 

- quand tu auras fini de m’insulter on pourra peut-être y aller non ? Et ne m’embrasse plus juste pour te moquer ! tu es un être sans cœur !  

- mais…  

 

Ryo se promit de ne plus ouvrir la bouche, chaque fois qu’il parlait, sa partenaire interprétait mal ou de travers ce qu’il disait, alors que c’était un compliment cette fois-ci. (NDA : crétin, tu aurais dût utiliser superwoman ou wonderwoman plutôt que musclor x_x)  

 

L’ambiance était devenue vraiment électrique…  

 

La terre devenue boueuse fit glisser Kaori qui se retint comme elle put aux racines. Elle était exténuée, Ryo en avait conscience alors il s’accroupit et la prit dans ses bras. Il lui enleva son sac de provisions et l’aida à mettre le sien. Il enfila le sac de provisions et il l’aida à se relever :  

 

- On va reprendre la route normale maintenant, tant pis on marchera plus longtemps.  

- Laisse moi !  

- Non, fit le nettoyeur avec une force et une autorité qui firent sursauter sa partenaire. Maintenant on reprend la route normale ! Car si non tu vas vraiment te faire mal !  

 

Il l’aida à marcher malgré le fait qu’elle râlait, elle se devait d’accepter à contrecœur son aide, car elle s’était fait mal à la cheville et le nettoyeur l’avait deviné.  

Ce fut donc bras dessus bras dessous qu’ils arrivèrent jusqu’au chalet de Falcon.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de