Capitolo 6 :: Quelle vengeance !

Pubblicato: 10-06-06 - Ultimo aggiornamento: 10-06-06

Commenti: Salut tous ^^ et toutes ! Bon profitez bien ^^ trois maj en trois jours c'est du miraculeux ! En tout cas merci pour vos reviews ! A Sayaka, je n'ai qu'une seule de mes fics en NC17 (corps et ames), les autres sont accessible sans identification :) elles sont R, déconseillée au moins de 17 ans... - Voilà bonne lecture à tous et à bientôt !

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Chapitre 6 – Quelle vengeance !  

Une fois la porte ouverte, tels des automates, ils pénétrèrent et enlevèrent leurs chaussures. Les sacs à dos tombèrent aussi sur le sol tout comme les autres bagages et Ryo guida sa partenaire jusqu’à la salle de bain ou il la força à se doucher pour pas qu’elle attrape mal.  

Pendant l’ascension de la côte, Kaori avait songé à sa manière de se venger de son partenaire, elle eut un sourire sardonique sur son visage rien qu’à penser à sa souffrance…  

Sa première idée avait été de l’assommer à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, mais cela aurait usé des massues pour rien et elle était pour la sauvegarde de la forêt.  

Sa seconde pensée fut de lui faire la tête pendant toute la durée du séjour, mais cela aurait mené que le séjour soit aussi nul pour elle que pour lui. De plus, elle savait qu’il aurait fait le clown pour se faire pardonner et de ce fait n’aurait pas tenu bien longtemps…  

Non sa troisième idée qui fut la bonne était de le tenter… et de le planter.  

Pour le moment elle n’avait pas trop le caractère pour jouer la jeune femme séductrice, bien sûr elle avait amené de la lingerie plus originale pour son séjour au chalet dans l’espoir qu’il se bouge enfin, mais au final…  

Elle n’allait pas attendre sagement, non elle allait l’attaquer et le repousser…  

Bien sûr c’était jouer avec le feu, mais elle voulait le charmer et l’ignorer ensuite, pour peut-être …  

Enfin tout dépendrait de son crétin de partenaire et de sa capacité à se faire de l’autosuggestion. En fait, Miki lui avait montré, elle y arrivait jusqu’à un certain point… Ce qu’elle fit… face à la glace de la salle de bain, elle se concentra pour se sonder et se motiver à être plus… entreprenante.  

Ryo trouva un litre de soupe de légumes qu’il fit chauffer dans une casserole sur le feu. Il enleva ses vêtements et se frotta énergiquement avec une serviette qu’il sortit de l’autre sac à dos. Ensuite il s’adonna au rangement des victuailles dans les placards et dans le frigo, il tenait à se faire pardonner, il sortait le linge du sac en bandoulière quand la voix de sa partenaire le ramena sur terre.  

- Ryo ?  

- Oui ?  

- Tu peux me donner une serviette s’il te plait…  

- Bien sûr !  

L’homme s’avança avec le linge jusqu’à la salle de bain, il était en caleçon sa propre serviette sur les épaules et une serviette propre dans les mains et il ouvrit la porte en grand et tomba nez à nez avec Kaori qui avait ouvert en grand le rideau de la douche pour sortir. Elle était nue, ruisselante d’eau, terriblement belle dans sa nudité absolue, l’espace d’un instant leur regard se croisèrent, il lut de l’étonnement dans celui de sa partenaire alors que le sien reflétait l’émerveillement. Il déclara maladroitement :  

- Désolé, je…  

Il abandonna sa phrase en suspend et laissa hâtivement la serviette à portée de main de sa partenaire et sortit de la salle de bain le plus vite possible de peur de recevoir une punition divine.  

Mais étonnement, elle ne vint pas… cela lui serra le cœur. Pour lui cela voulait dire qu’une chose, qu’elle lui en voulait tellement que l’indifférence était devenue sa seule façon de se défendre ou alors de ne pas se défendre…  

Alors qu’il finissait de préparer un déjeuner bien chaud, il repensa à ce qu’il avait vu l’espace d’une minute. Les formes généreuses et délicieuses de sa partenaire, il les avait déjà vus dans le lac, mais là c’était différent elle était réveillée et complètement nue. En plus, son corps était encore tout ruisselant et rougi çà et là par la chaleur de l’eau.  

Il sentit sa température interne augmenter, et craignait qu’elle se manifeste de manière visible. Il se rabroua mentalement et ce fut à cet instant que sa partenaire apparut devant lui avec une serviette autour d’elle, qui ne cachait pas grand chose de ses formes.  

Kaori le regardait provocatrice, depuis qu’elle savait qu’il avait bandé pour elle alors qu’il lui avait toujours clamé le contraire, cela lui donnait un peu de courage pour mettre à vif les sens du nettoyeur le plus crains du Japon. De plus sa petite séance d’auto hypnose avait porté ses fruits et elle se sentait plus sûre d’elle.  

Elle se baissa sur son sac de voyage toujours au milieu de la pièce, pour donner encore plus de vue à son partenaire sur sa poitrine…  

Ryo déglutit avec difficulté et croisa le regard de sa partenaire. Elle ne lui transmettait rien du tout, ni de pudeur, ni de gêne elle le regardait droit dans les yeux avec la plus grande indifférence ce qui secoua le nettoyeur jusqu’au tréfonds de son âme. Elle dut lâcher sa serviette pour s’accroupir et fouiller davantage, Ryo ne la quittait pas des yeux.  

Kaori se sentait dévisagée, observée, appréciée par l’œil expert de son partenaire. Malgré son trouble elle réussit à ignorer le regard de cet homme. Sans le faire exprès, sa serviette glissa lentement le temps qu’elle récupère des habits propres et des sous-vêtements.  

Heureusement elle réussit à la retenir rapidement et ce fut en tenant du mieux qu’elle put sa serviette dévoilant le haut de sa cuisse, elle alla s’enfermer dans la chambre. Une fois à l’intérieur elle soupira. Son cœur battait la chamade, elle soupira lentement le temps de prendre contenance, puis elle s’habilla avec les vêtements les plus courts qu’elle avait… il s’agissait d’un short blanc qui lui arrivait juste en dessous des fesses, et d’un débardeur noir tout fin, laissant apparaître au niveau des épaules le son soutient gorge à la dentelle noire.  

Le petit short était légèrement transparent, de se fait on devinait les sous-vêtements.  

Elle passa par-dessus ses maigres vêtements, un gilet blanc à grosse maille dont elle accrocha les trois premiers boutons, il descendait un peu plus bas que le short.  

Après s’être assurée que ses cheveux étaient bien en place, elle sortit de la petite chambre.  

Son partenaire était en train de sortir les bols de l’armoire quand il vit Kaori, cela lui fit sans vouloir tomber un verre qui explosa sur le sol.  

- Attention Ryo. Bouge pas j’arrive…  

La jeune femme retourna jusqu’au sac à dos et récupéra deux pairs de chaussons, les siennes et ce du nettoyeur. Elle lui apporta et il les mit. Pendant ce temps là la jeune femme s’était baissée, laissant une vue imprenable sur son décolleté.  

- Tu trouves que c’est une tenue ? demanda-t-il tout à coup  

- Oui, répondit-elle simplement.  

Le nettoyeur n’en était pas aussi sûr, mais il n’ajouta rien d’autres pour ne pas la blesser une fois de plus dans ses propos. Les bouts de verres furent ramassés rapidement, et Ryo put finir de mettre la table avant d’amener la soupe. Le repas se passa dans une ambiance un peu tendue, puis Ryo décida d’aller prendre une bonne douche chaude.  

A peine avait-il pénétré dans la salle de bain, Ryo sentit l’odeur de sa partenaire, son gel douche parfumé à la pomme, il lui donnait envi de mordre dedans…puis il aperçut un petit bout de tissu dans un coin, curieux il le souleva et il fut subjugué par le fait que ce soit un string noir…  

Il fit rapidement le rapprochement avec le soutient gorge qu’il avait entraperçu. Ce fut le moment que choisit Kaori pour venir chercher ses vêtements mouillés et elle trouva Ryo avec le bout de tissu tenu entre deux doigts à seulement cinq centimètres de son visage. Malgré elle, la jeune femme rougit et lui arracha des mains avant de tourner les talons.  

- Kaori je t’assure… je… tenta le nettoyeur en sortant à sa suite de la salle de bain.  

- Je sais ! lâcha-t-elle froidement. Je ne t’intéresse pas, mes sous-vêtements ne t’intéressent pas et je suis une planche à pain sans forme. Tu vois je connais ma leçon alors tais-toi.  

Et elle se réfugia dans la chambre. Là, elle avisa de la décoration, simple mais douillette, elle regarda le lit de plus prêt, il était visiblement taillé pour Falcon, immense, et elle regarda l’armature. Un corbeau s’écrasa sur la tête, elle murmura : « en acier ».  

Et bien cette fois-ci c’était sûr, si ce lit supportait leur ami en pleine activité, il supporterait ses massues.  

Elle regarda par la fenêtre, il pleuvait toujours, visiblement le temps allait en fonction de son humeur. Elle vit le téléphone, le saisit et entra le numéro de Miki.  

Elles discutèrent pendant une bonne demi-heure, ou il fut convenu qu’elle et Falcon viendraient dépanner la mini et lui apporter quelques autres affaires pour sa vengeance.  

Kaori finit par se décider à passer son pyjama, ou plutôt un t-shirt large et long. Il lui arrivait juste en dessous des fesses et elle mit juste dessous une culotte noire. Ensuite elle alluma la télévision et regarda un dvd…  

Au bout d’une heure voyant que son partenaire n’était toujours là, elle alla voir ce qu’il faisait. Elle le vit, allongé sur le canapé, les bras derrières la tête semblant trouver une fascination dans le plafond blanc parsemé de poutres…  

- Ryo ?  

- Oui ?  

- Tu ne viens pas dans le lit ?  

Devant la question, le nettoyeur se redressa sur son séant.  

- Pardon ?  

- Bah oui, tu as pas beaucoup de place sur le canapé… tu n’as qu’à venir dormir avec moi.  

- Tu es sûre ? tu n’as pas peur ?  

- De quoi aurais-je peur ? fit-elle surprise. Certainement pas que tu me sautes dessus car je ne t’intéresse pas. Bon tu viens ou tu tiens à dormir sur le canapé ?  

- …  

Sur ce elle rentra dans la chambre en la laissant entrouverte elle retourna s’allonger sur le lit s’assurant que son t-shirt cachait un maximum de choses (c’est à dire pas grand chose en fait).  

A bon regardeur, il verrait du noir dépassé et de la dentelle.  

Kaori avait négligemment posé ses deux bras sur son ventre, faisant un tout petit peu remonter son t-shirt…  

Le nettoyeur ne revenait toujours pas de la proposition de sa partenaire. Et puis, il lui apparut qu’elle croyait toujours qu’il n’était pas intéressé par elle…  

Ryo comprit qu’il fallait qu’il agisse, mais comment ? Il entra dans la chambre et fut subjugué par sa partenaire, elle était habillée d’un simple t-shirt un peu long et blanc, les jambes dénudées et il voyait sa culotte noire dépasser…  

Inconsciente de son trouble et sans regarder dans sa direction elle lui dit :  

- Ferme bien la porte, j’aime pas les courant d’airs.  

Elle avait les yeux fixés sur la télévision mais son visage était un peu fermé, Kaori était en fait loin dans ses pensées, loin de Ryo. Elle était dans son passé, dans son école, elle était adulée par ses amies, que restait-il de cette admiration qu’on lui accordait ? Rien. Elle était rabaissée à chaque instant par son idiot de partenaire et même si elle savait déjà depuis un moment que c’était principalement une protection de sa part, elle en souffrait.  

Une larme de souffrance glissa sur sa joue, mais avant qu’elle ait eu le temps de l’essuyer elle-même son partenaire était là et l’avait fait pour elle. Ensuite il s’assit sur le bord du lit la faisant glisser lentement vers lui et là, il lui dit tout en caressant le visage :  

- Ne crois pas que je ne m’intéresse pas à toi murmura-t-il.  

Bien que surprise par cette affirmation, elle bougea légèrement et sans le vouloir une bonne partie du t-shirt remonta au-dessus de sa taille. Trop concentrée sur la TV pour ne pas faire attention à la voix rauque de son partenaire elle ne s’en était pas vraiment rendu compte.  

- Si tu crois que je vais te croire… fit-elle doucement.  

Ryo était resté figé, elle ne le croyait pas. Il lui avait trop dit de méchanceté maintenant elle ne voulait plus le croire, lui faire confiance. Il demanda d’une petite voix :  

- Tu n’as plus confiance en moi ?  

Kaori hésita un moment avant de le regarder droit dans les yeux :  

- Si, sur le plan professionnel.  

Puis elle s’écarta et se glissa dans les couvertures de l’autre côté. Elle se blottit à son extrême et ferma les yeux pour attendre la nuit, attendre le sommeil.  

Sans vraiment le vouloir, elle lui avait presque dit ce qu’elle pensait, elle ne voulait pas le blesser mais même si elle avait eu la preuve qu’il la désirait, cela n’engageait que le contact physique pas les sentiments…  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12