Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: vivifolie

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 09-08-06

Ultimo aggiornamento: 23-02-09

 

Commenti: 30 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Quand une petite fille demande de l'aide, quand un homme retrouve son passé et quand le passé resurgit, plus noir encore, même un ange peut être blessé ...

 

Disclaimer: Les personnages de "la mort dans la peau" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La mort dans la peau

 

Capitolo 5 :: Kaori?

Pubblicato: 22-02-09 - Ultimo aggiornamento: 22-02-09

Commenti: Deux ans. Il ma fallut deux ans avant d'avoir le temps et l'inspiration. Veuillez m'en excuser. Je ne suis pas digne d'être lue. Mais à partir de maintenant (enfin, j'espère) je vais trouver le temps d'écrire plus souvent. J'espère que vous aimerez ce que vous lirez. A la prochaine ...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Kaori fixait intensément la jeune femme qui se trouvait là, à quelques mètres d'elle, accoudée nonchalamment au chambranle de la porte ouverte. Un sourire accroché aux lèvres, la tête légèrement incliné, elle donnait un l'impression d'être là depuis un bon moment. Le livre toujours dans la main, fermé sur son index en guise de marque-page, Kaori ne savait pas comment réagir.  

 

- Je ....  

-Excusez-moi, mais votre porte était entrouverte et, sur je ne sais quelle impression, j'ai crains le pire.  

 

De nouveau, son rire cristallin emplit le salon, montant jusqu'au plafond et s'envola par la fenêtre ouverte. La main ouverte à quelques centimètres de ses lèvres, elle ressemblait à une caricature de femme fatale, papillonnant devant un riche partit. D'un coup d'épaule, elle se releva et se dirigea vers l'espace salon. Ses talon claquaient sur le parquet, rythmant le mouvement de ses hanches, ni trop ostentatoire ni trop guindée. Sans demander l'avis de la propriétaire, la jeune écrivain prodigue s'assit de l'autre coté du fauteuil, les jambes élégamment croisées.  

 

- Femme fatale qui sait y faire, pensa Kaori.  

 

Mora Jenna plongea son regard mordoré dans celui, plus obscur, de Kaori. Tout en elle dégageait la confiance en soi et la maîtrise totale du corps et de l'esprit. Même sa respiration semblait calculée à la seconde prêt.  

 

- Je ....  

- Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis ici.  

 

La remarque, judicieusement dite, coupa l'élan de Kaori. Face à la mine étonnée de sa jeune hôte, la jeune femme ne put se retenir de rire. Un petit rire de gorge qui fit tinter ses longues boucles d'oreilles.  

 

- Excusez – moi, mais votre visage était vraiment drôle. ... Non pas que j'apprécie particulièrement faire ce genre d'effet à mes interlocuteurs, mais c'est à chaque fois drôle au possible. Que voulais-je vous dire ... ?  

 

Elle plisa le pfonrt, en proie, visiblement, à un vif questionnement. Sautant sur l'occasion, Kaori se releva et reprit en main son rôle d'hotesse.  

 

- Je vais vous faire du thé.  

- Merci, plutôt du café. Noir. Deux sucres.  

 

Et toujours ce sourire désarmant. Le lui renvoyant avec sincérité, Kaori opina du chef et couru faire le café. Alors qu'elle s'affairait dans la cuisine, Mora continua la conversation.  

 

- Vous savez, votre mari ...  

- Nous ne sommes pas mariés!  

- Oh, oui ... veuillez m'excusez. Vous et votre ami, vous avez réussit à me faire oublier toute ma lassitude de la journée. C'est si épuisant de signer encore et encore.  

- Vraiment? Mais je pensais, qu'au contraire, vous appréciez ces moments avec vos fans.  

 

Kaori déposa les tasses sur la table basses et se rassit face à son invitée, qui lui sourit, encore une fois.  

 

- Oui, enfin j'apprécie ces moments lorsque je n'ai qu'un lecteur. Lorsque ce devient des centaines de fans à contenter en quelques heures, cela devient plus une corvée qu'un réel plaisir.  

 

Elle but une petit gorgée de son café brûlant mais ne cessa pas de regarder Kaori, qui se sentait un pu mal à l'aise.  

 

- Oui enfin, le but de ma visite n'est pas de m'interviewer toute seule. Je suis venue vous rendre quelque chose.  

 

Elle fouilla une instant son sac et en sortit un porte feuille.  

 

- Mais ...  

- Oui, vous l'avez perdu lors de votre ... altercation ... avec votre ami. Vous n'avez sûrement rien remarqué. Je me suis permise d'y jeter un oeil, pour connaître votre adresse. Veuillez m'en excuser ...  

Oh mais pas du tout! Merci infiniment!  

 

Alors que Kaori s'inclinait plusieurs fois, rouge de honte d'avoir perdu une chose si précieuse, Mora Jenna sourit plus largement, une lueur dans les yeux.  

 

*********************************************************  

 

- Pardon?  

- Tu m'a parfaitement entendu!  

 

Reïka regarda du coin de l'oeil le nettoyeur, qui ne semblait pas rassuré. Se tournant vers son ordinateur, elle se mit à tapoter sur son clavier.  

 

- Alors?  

- Je viens d'arriver sur le programme. Cela me prendra quelques minutes, si pas une heure au minimum.  

- Dépêche-toi!  

- Je fais aussi vite que je peux, Ryô. Alors soit tu t'assied sagement et tu attends que je trouve assez d'information, soit tu rentre chez toi et tu reviens d'ici deux heures.  

- C'est bon, c'est bon.  

 

Ryô sortit de la pièce, l'air vraiment pas commode. Une fois dans la rue, il sortit une cigarette et se mit à fumer, les yeux fixer sur son étage. Kaori devait certainement se demander ce qu'il faisait, pourquoi il ne l'avait pas vraiment écouté. Mais c'était pour elle qu'il faisait ça. comprendrait-elle un jour? Il ferma les yeux et exhala un peu de fumée. Soudain, il rouvrit les yeux. N'y avait-il pas eu du mouvement là-haut? Comme une ombre, juste derrière le rideau. Alors qu'il voulut traverser la rue pour rentrer chez lui, une jeune fille mokkori passa devant lui.  

 

- Mademoiselle, attendez-moi!  

 

*********************************************************  

 

- Tu es rentré Ryô?  

- Mhm.  

 

Kaori sortit de la cuisine, une louche dans la main droite. Souriante comme une enfant à qui on venait d'offrir une glace, elle ne fit aucune remarque sur le départ précipité de son coéquipier. Ce dernier, enlevant sa veste, renifla l'odeur qui s'inséminait dans tout l'appartement.  

 

- Soupe de shitakés (ndla: champignons japonais).  

- Encore de la soupe?! Je veux bien que tu doive perdre du poids mais pas moi!  

 

CLANG  

 

- Parle pour toi.  

- Aïe ...  

 

Kaori rentra dans la cuisine, furieuse, laissant un Ryô au visage défoncé par l'ustensile de cuisine. Les jambes tremblantes, pleurant de mal, il se glissa jusqu'au fauteuil, où il s'écroula. De toute façon, si il s'endormait, elle viendrait le réveiller. Comme toujours .... Un sourire de contentement aux lèvres, il ferma les yeux, prêt à partir dans un lieu délicieux.  

 

Soudain, il se releva, tous les sens aux aguets. Cette odeur ....  

 

* Un rire cristallin. Une odeur d'eau croupie, l'odeur d'une faune humide. L'odeur de la sueur. Et cette odeur sucrée, fruité. Entêtante. *  

 

- A table!  

 

Ryô se réveilla totalement. Se retournant vers sa coéquipière, il chercha le moindre indice qu'elle ai été brutalisée. Mais non. Ses gestes restaient toujours aussi fluides, son sourire toujours aussi doux et même sa démarche était légère.  

 

- Kaori ....  

- Oui?  

- Tu as fait quoi cet après-midi?  

 

La jeune femme arrêta son geste et jeta un regard étonné vers le nettoyeur. Lui, il lui demandait ce qu'elle avait fait? Avait-il donc perdu l'esprit?  

 

- Et bien, j'ai voulu lire un peu. Mais j'ai eu droit à une visite très spéciale ...  

- ...  

 

Relevant un sourcil, elle nota qu'il ne lui faisait aucune vanne, rien pour essayer de lui faire du « mal ». Que ce passait-il?  

 

- Mora Jenna est venue me rendre le porte-feuille que j'avais perdu. C'est fou, je ne m'en étais même pas rendue compte!  

 

Ryô ne fit aucune remarque mais il réfléchissait à vive allure. Qui était-elle? Pourquoi lui avait elle rendu son porte-feuille en main propre? Il lui aurait suffit de le donner à la police.  

 

- Elle est vraiment très gentille, tu sais. Comme on la présente. Douce et très polie. Bon, bien sûr le fait qu'elle rigole pour tout et rien est un peu déstabilisant, mais je l'apprécie beaucoup.  

- ....  

 

Le téléphone sonna. D'un bond, Ryô se jeta dessus et décrocha comme si sa vie en dépendait.  

 

- Oui? ... Vraiment? ... Ok, j'arrive.  

 

Il raccrocha et sortit vivement de l'appartement, sans un regard vers la jeune femme. Cette dernière baissa les yeux, triste comme toujours qu'il parte ainsi, la laissant sans nouvelle.  

 

*********************************************************  

 

- Tu es certaine?  

- Bien sûr. Mora Jenna existe. Enfin, elle n'a remplit aucune déclaration, ni aucun papier d'identié formel, mais, comme tu vois, il y a beaucoup d'articles la concernant.  

- C'est facile de se créer un vie.  

 

Reïka le regarda. Il semblait vraiment tendu, comme s'il savait des choses qu'elle même ignorait. Et ça, elle ne le supportait pas.  

 

- Quoi d'autre?  

- Et bien ....  

 

Elle tapota encore un peu sur son clavier.  

 

- Tout ces sujets de livres traitent du même sujet : les enfants et la guerre. De plus, elle a créer une fondation pour aider les enfants soldats à se retrouver dans la société d'aujourd'hui. Ah, et elle a aussi construit une école-orphelinat pour les enfants victimes des guerres civiles.  

- Quelle bonté d'âme, ironisa-t-il  

- Ryô! Cette femme n'est peut-être pas nette lorsqu'on regarde en profondeur, mais tu as vu ce qu'elle fait?  

- Oui ... on dirait qu'elle cherche à se faire pardonner ....  

 

Sans laisser à Reïka le loisir de répliquer, il repartit aussi sec chez lui. Montant marche après marche, il chercha à écouter les bruits habituelles de la vaisselle. Mais rien. Peut-être était-elle déjà partie se coucher? Soupirant, il ouvrit la porte, se disant qu'il allait encore passer une soirée seul.  

 

- ...  

 

La pièce était vide, comme il s'y attendait. Mais la table était toujours dressée. La soupe était froide et les verres à moitié vide. Comme si on avait pas eu le temps de débarrasser. Courant dans la cuisine, il la chercha. Ni dans la cuisine. Ni dans sa chambre. Ni même dans la sienne. Où était-elle ? 

 


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