Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prosa

 

Autore: vivifolie

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 09-08-06

Ultimo aggiornamento: 23-02-09

 

Commenti: 30 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Quand une petite fille demande de l'aide, quand un homme retrouve son passé et quand le passé resurgit, plus noir encore, même un ange peut être blessé ...

 

Disclaimer: Les personnages de "la mort dans la peau" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La mort dans la peau

 

Capitolo 6 :: Kaori? (2)

Pubblicato: 23-02-09 - Ultimo aggiornamento: 23-02-09

Commenti: Et voici un nouveau chapitre! En espérant qu'il vous plaise bien sûr. Personnellement je ne l'apprécie que moyennement, mais il fallait pourtant que je mette certains détails dans le chapitre. Vous avez entre (...) la traduction des mots espagnols. Je ne suis pas une experte, donc les phrases en espagnol peuvent choquer ceux et celles qui le comprenne. Veuillez m'en excusez d'avance ^^' Sinon, je vous souhaite une agréable lecture à tous ;)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Peut-être avait-il mal cherché? Ou peut-être était-elle simplement descendue chercher quelque chose. Ryô descendit les marches quatre par quatre, trop inquiet pour se préoccupé de sa propre sauvegarde. Glissant sur le parquet, il se planta face au porte manteau. Et son visage se décomposa un peu plus, si cela était possible. Le manteau de Kaori n'y était plus. Par contre, son sac à main était toujours sur la petite commode. Le visage du nettoyeur se ferma, ne reflétant plus qu'une menace glacée. Ne prenant même pas la peine de ranger tout ce qu'il avait bougé, il descendit les escaliers, lentement, et monta dans sa mini.  

 

*********************************************************  

 

Il se gara dans une petite rue, entre deux voitures familiales. Il claqua la portière, sachant qu'ici on ne regarderait pas qui était là, surtout à cette heure. Une main dans la poche, Ryô s'avança droit vers un jardin. Un homme y était accroupis, rangeant un par un des jouets d'enfants, les entassant de façon symétrique et ordonné dans un grand coffre de plastique. A en juger par son costume, il devait rentrer tout juste de son travail. Ryô s'accouda sur le parapet délimitant le jardin et la rue.  

 

- Bonsoir Ryô. Quel bon vent t'amène cette fois-ci?  

 

Il ne se retourna pas, continuant de ranger. Ryô ne lui répondit pas, attendant que Vladimir veuille bien se retourner. Il avait en horreur de parler à un dos. Qui plus est, celui d'un assassin. Ce ne fut que lorsqu'il eu finit de tout ranger que, d'un mouvement souple des jambes, le père de famille se releva et se tourna vers son interlocuteur.  

 

- Ton adorable collaboratrice n'est pas avec toi aujourd'hui?  

- Ne te moque pas de moi, Vlad'.  

- Je n'oserai pas, tu le sais. ... Allez, dis-moi, a-t-elle compris que tu n'apporte que Mort et Désarroi?  

 

Ryô le fusilla du regard mais ne lui répondit pas. Les deux hommes se jaugèrent du regard, l'un avec un sourire innocent et l'autre avec une froideur inhabituelle. Ce fut Vladimir qui craqua le premier.  

 

- Aaaaaaaah, je n'ai plus l'habitude! Il faudrait vraiment que je me ré-entraîne, parce que là, je m'encroûte comme un vieux papa sans histoire.  

 

Ryô ne sourit pas à la boutade. Vladimir, de son côté, se passa une main dans les cheveux, visiblement ennuyé. Ou bien n'était-ce qu'une façade?  

 

- Tu veux rentrer? Je suis pas un as de la cuisine, comme Mariella, mais je sais quand même chauffer un peu d'eau!  

- Où est-elle?  

- Qui?  

- Kaori! Où l'as-tu emmenée?  

 

Vladimir fronça des sourcils. Visiblement il ne comprenait pas ce que Ryô insinuait.  

 

- De quoi tu parle? Je l'ai vue qu'une fois dans ma vie et c'était hier, avec toi.  

 

Ryô le fixa plus intensément. Vladimir avait toujours été un grand menteur. Il avait même réussit un jour à faire croire qu'il était un des serviteurs du Daïla Lama, partit à la recherche du Saint Graal. Sur le coup, cela l'avait fait bien rire. Mais aujourd'hui, cela voulait surtout dire qu'il pouvait tout lui dire, sans en éprouver la moindre gêne.  

 

- Bon sang, Baby Face, je t'assure que quoi qu'il puisse s'être passé, j'y suis pour rien.  

 

Ryô ne bougea pas, essayant de se calmer. Il savait qu'il avait un rapport avec la disparition de Kaori. Le tout était de savoir jusqu'où il était impliqué. Vladimir se passa encore une fois une main dans les cheveux. Bien qu'il semblait assez perturbé par l'affirmation de son collègue, il n'en était pas moi toujours aussi faux dans sa manière d'être.  

 

- Où est-elle?  

- Puisque je te dis que je ne sais pas. ...  

 

Vladimir ferma les yeux, visiblement fatigué par l'acharnement dont Ryô faisait preuve. Il haussa les épaules, d'un geste désinvolte.  

 

- Ecoute, c'est pas ma faute si tu n'arrive pas à la garder prêt de toi.  

 

D'un seul mouvement, Ryô le tira par la cravate et le colla contre lui. Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres. De cette distance, Vladimir pouvait facilement lire dans les yeux de son vieil ennemi toute la haine qu'il avait contre lui. Et, curieusement, il se mit à rire. Rire comme un possédé. De son côté, Ryô ne rigolait pas. Au contraire, il sentait monter en lui une rage primaire, une rage qui lui devenait difficile de contrôler.  

 

- La ferme Fuego (ndla : « feu » en espagnol)!  

 

Vladimir s'arrêta de suite de rire et son visage se ferma. Ses yeux étaient encore plus froid que ceux de Ryô et son sourire avait disparut. Une aura destructrice se dégageait du père de famille, plus effrayante encore que celle de Ryô.  

 

- Redis-le encore une fois, Baby Face ...  

- Et quoi? Tu va m'immoler dans la rue?  

- Espèce de ...  

 

Les deux anciens ennemis se firent face encore quelques longues secondes. Puis, Ryô le relâcha brusquement. Vladimir remit de l'ordre dans ses vêtements, sans jamais lâcher du regard le nettoyeur. Sans jamais le lâches des yeux, Ryô attendit qu'il ait finit son petit manège. Alors qu'il remettait en place sa lourde veste, Vladimir grimaça. Mais il fit comme si rien ne s'était passé.  

 

- Pourquoi es-tu venu directement chez moi?  

- A ton avis.  

 

Vladimir lui jeta un regard noir, puis il lui sourit, comme lui seul savait le faire. Il leva les mains, paumes vers le ciel et secoua la tête, l'air affligé.  

 

- Voyons, Ryô, si jamais ... et j'insiste sur le si .... cela avait été moi qui aurait levé le petit doigt sur elle, sache que tu l'aurai deviné très aisément.  

- Je ne m'excuserai pas.  

- Je ne t'en demande pas tant. Juste que tu réalise que tu es ... voyons, le mot juste en japonais ... ah oui, paranoïaque.  

 

Il lui sourit, réellement amusé par ce qu'il sous-entendait. Le jeune père finit par se retourner et se diriger vers la porte d'entrée. Ce faisant, Ryô remarqua qu'il boitait légèrement de la jambe gauche. Mais il n'eut pas le temps de poser la moindre des questions que déjà la porte se referma.  

 

*********************************************************  

 

- Tu ne sais vraiment pas où elle est?, demanda Miki, étonnée par la réaction de son ami.  

- Elle n'a pas prit son sac. Et sa chemise avec son bouton trafiqué, elle ne l'a pas non plus sur elle.  

- Ecoute, peut-être que ...  

- Qu'elle ne voulait pas que tu sache où elle allait.  

 

Miki se retourna et frappa Umibozû avec sa serviette, l'air réprobatrice. Ce dernier ne cilla pas, continuant au contraire à essuyer son verre. De son côté, Ryô ne broncha pas. Au contraire, il semblait absorbé par le fond de sa tasse. Regardant tour à tour les deux nettoyeurs, Miki ne sut que faire.  

 

- Voyons Ryô, pourquoi reste-tu ici? Continue à la chercher! Elle ne doit pas être bien loin!  

 

Mais il ne répondit toujours pas, préférant rester dans son mutisme. La jeune femme soupira. Que ce passait-il donc pour qu'il ne bouge pas?  

 

- Elle ne doit pas être en danger immédiat. Personne ne laisserait sa victime prendre son manteau., affirma le grand géant.  

- Oh .... c'est vrai .....  

 

Pourtant elle n'en était toujours pas convaincue. Ryô remuerait ciel et terre pour la retrouver, et là, non. Il restait assit, sans bouger, attendant on ne sait quel miracle. Dépitée, elle se remit à sa vaisselle, s'en remettant à l' »optimisme » de Ryô.  

 

La clochette tinta soudainement, la tirant de sa rêverie. Souriant pour le client, elle les accueillit en un chaleureux :  

 

- Bonjour à vous! Merci d'avoir choisis le Cat's Eyes. Prenez place, e suis à vous dans un instant!  

- ... et donc, gazouilla l'enfant, je lui ai dit très sérieusement « Pourquoi ne veux-tu pas me le donner alors? ».  

- Tu as eu raison de le lui dire., répliqua la jeune femme qui l'accompagnait.  

 

Miki releva la tête au son de cette voix, mais Ryô fut le plus rapide. Un une seconde il était debout, et dévorait du regard une Kaori pleine d'entrain, sourire aux lèvres.  

 

- Bonjour Miki! Je pourrais avoir deux café et une orangeade s'il te plaît?  

- Heu oui, bien sûr! ... Hé, attends un peu! Tu étais où? On ... je me faisais un sang d'encre, se rattrapa de justesse Miki, en voyant le regard noir de Ryô.  

- C'est moi qui ai appelé mademoiselle Kaori. Je m'excuse mille fois pour les désagréments que cela a put occasionner, s'excusa Laura, en s'inclinant.  

 

Si Miki n'avait pas été autant inquiète, elle aurait rigoler face à ce petit bout qui s'excusait comme au Moyen Age. L'enfant se releva et la fixa de ses yeux bicolores. Et très simplement, se planta devant Ryô et tira deux fois sur son imper.  

 

- Mhm?  

- Vous pouvez vous abaissez, s'il vous plaît?  

 

Intrigué, il s'exécuta. Laura se leva sur la pointe des pieds et lui fit la bise, tout simplement, et partit s'asseoir dans un coin, balançant les jambes. Etonné, Ryô passa une main sur sa joue et sourit à la petite fille. Kaori de son côté, aida Miki à disposer ses commandes. Son coéquipier en profita pour s'effondrer dans un des fauteuil, tel un pacha, et lui lança :  

 

- C'est gentil de prendre ma commande Kaori, mais je viens de prendre une café et ...  

- Ce n'est pas pour vous monsieur Saeba. C'est pour une amie.  

- Pourquoi n'est-elle pas ici avec nous alors?, demanda gentiment Miki.  

- Elle est encore à son travail.  

 

Miki lui sourit et repartit terminer sa vaisselle. De son côté, Kaori s'assit au côté de son coéquipier et baissa la tête.  

 

- Je suis désolée de ne pas t'avoir dit où j'étais. Mais elle m'a téléphoné. Elle disait être toute seule dans la rue. Et elle ne savait pas vraiment où aller. Alors j'ai préféré la rejoindre, pour être certaine que tout ira bien. Tu ... me pardonne Ryô?  

 

Il ne répondit pas, continuant de fixer le plafond d'un air absent. Que pouvait-il dire? Elle avait agit comme son coeur le lui dictait. Et c'était ce même coeur qui lui donnait tout ce charme innocent. De toute façon, elle était là, vivante et sans une blessure. Et c'était tout ce qui comptait. la clochette tinta une seconde fois, laissant une femme entrer. Laura descendit prestement de son perchoir et courut se nicher dan le giron de la nouvelle venue. Bien qu'elle la tenait dans ses bras, la femme sourit à Umibozû et Miki et mima le « chut » universelle.  

 

- Jenna! Tu as réussis à venir?  

- Pour rien au monde mon coeur, je n'aurai voulu manquer ce moment.  

 

Mora Jenna prit la main de sa petite filleule et la ramena à sa place. Là, tout aussi élégament que ce matin, elle prit place, face à Ryô, mais prenant soin de ne tourner le dos ni aux deux propriétaires, ni à la porte.  

 

- Vous êtes la célèbre Mora Jenna?!, s'écrai Miki.  

- En chair et en os, mademoiselle.  

- Appelez moi Miki, je vous en prie. Puis-je vous demander un autographe?  

- Mais bien sûr.  

 

Jenna s'autorisa un de ses rires, si doux à l'oreille. Ce même rire qui fit grincer des dents Ryô. Rejetant la tête en arrière, elle dit :  

 

- ¿Qué lo hizo Ryô? (Que t'ai-je fait Ryô?)  

- Nada a parte ser allí. (Rien à part être là.)  

 

Tous se figèrent, sauf la petite Laura, imperturbable, et Jenna qui, visiblement, essayait de ne pas rire encore une fois. kaori regardait tour à tour Ryô et Jenna, n'ayant pas compris un traître mot de ce qu'il avait dit. De son côté, Ryô ne comprenait pas non plus. Cette phrase étai sortie toute seule, comme un vieux réflexe. Il jeta un regard hagard, qui reflétait toute son incompréhension vers Jenna et souffla :  

 

- ¿Sara? (Sarah?) 

 


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