Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Shamane

Beta-reader(s): Grifter

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 27-03-07

Ultimo aggiornamento: 15-08-07

 

Commenti: 52 reviews

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Romance

 

Riassunto: bah une fete foraine deux ames soeurs qui se rapprochent.. cliquez vous verrez^^

 

Disclaimer: Les personnages de "Fete foraine" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Fete foraine

 

Capitolo 4 :: chap 4

Pubblicato: 05-04-07 - Ultimo aggiornamento: 05-04-07

Commenti: salut tout le monde merevoici avec la suite de mon histoire j'espere que vous allez aimez^^ et merci encore pour vos reviews

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

« Par ici Messieurs, venez donc essayer d’offrir à votre femme ce magnifique ours en peluche pour seulement deux Yens. Oui pour seulement deux Yens».  

 

Accoudé à son stand, le gérant, un petit homme trapu tentait de sa voix éraillée, d’attirer le public. La soirée avait été assez fructueuse. Il ne put réprimer un rictus pervers à la pensée que le traficotage qu’il avait effectué sur le fusil y était pour beaucoup. Nombre de personnes pathétiquement romantiques ou désireux d’impressionner leur belle, s’étaient fait plumer grâce à cet ingénieux stratagème. Son sourire s’élargit lorsqu’il vit s’approcher de lui un couple.  

« Encore des pigeons ! » Pensa-t-il en son fort intérieur.  

 

- Bonsoir m’sieur, m’dame, vous voulez tenter votre chance ? Susurra t- il tout en dévoilant des dents jaunies par la chique  

- Oui, lui répondit Kaori.  

- Alors cela vous fera deux Yens ma jolie, fit- il de sa voix caverneuse, tandis que son regard lubrique courait sur la silhouette de la jeune femme. « Bien foutue » Ajouta-t-il en aparté tout en se penchant plus en avant.  

 

-Voilà votre argent et passez-moi ce fusil ! Claqua une voix impérieuse.  

 

Levant les yeux, il vit des prunelles noires aussi chaleureuses qu’un iceberg qui le fixaient durement. Le message était clair : Reste derrière ton stand si tu tiens à la vie ! Une sueur froide dévala l’échine du vieux vicelard et il se saisit prestement du fusil qu’il tendit à Ryo.  

Furieux, le nettoyeur jaugea l’arme, tentant par ce moyen dérisoire de calmer les battements désordonnés de son cœur. Encore un blanc bec qui osait poser son regard sur SA Kaori. Il sentait sa main lui démanger de saisir son magnum et de lui loger une balle en pleine tête lorsque son attention fut attirée par un infime détail. Un détail infime, soit, mais qui n’avait pas échappé à son regard exercé : Le canon du fusil avait été trafiqué. Sa lèvre se retroussa. Ce gros plein de soupe arnaquait son monde avec sa camelote ! Reposant l’arme sur le comptoir, Ryo se pencha nonchalamment vers le gérant qui se ratatina un peu plus dans son coin, visiblement mal à l’aise.  

 

- Je suis sur que ce cher Monsieur a un autre fusil plus sur à nous proposer ! Persifla-t-il entre ses dents tout en plongeant son regard d’acier dans celui terrifié de son interlocuteur.  

-Mais… mais sans aucun doute. Chez nous le client est roi, réussit-il à articuler dans un effort héroïque avant de sortir un second fusil derrière le comptoir et de le proposer à Ryo.  

-Hum, j’espère pour vous que celui-ci est en parfait état ; marmonna t-il sans pour autant cesser de fixer le petit homme qu’il prenait plaisir à voir trembler de peur.  

 

Incapable de dire quoique ce soit, le petit homme se contenta de hocher vivement de la tête, devant une Kaori complètement larguée.  

 

-Ryo…  

-Chuuut Sugar, prépare toi cet ours est pour toi.  

-Je n’en doute pas, murmura-t-elle dans un souffle.  

 

Prenant position et après un rapide clin d’œil à Kaori, Ryo arma le chien de son fusil et fit feu sur les cibles qui volèrent en éclats. Une satisfaction mal contenue se peignit sur son visage tandis que Kaori battait des mains. Atterré, le sourire crispé, le gérant n’eut d’autre choix que de lui remettre son prix. Incroyablement fier, le nettoyeur se saisit de la peluche et la tendit à la jeune femme dont les yeux pétillaient de bonheur. Pour l’un comme pour l’autre ce simple objet signifiait plus qu’une simple peluche et durant un instant ils se sentirent seuls au monde, unis par une complicité nouvelle.  

Tout à coup, ils furent tirés de leur contemplation réciproque par une petite voix chevrotante. Face à eux une sympathique vieille dame leur offrait un magnifique sourire édenté.  

 

-Alors mon petit Ryo ! On prend du bon temps à ce que je vois ! S’exclama la vielle femme en s’avançant vers eux.  

- Madame Hayo ! Que faites vous ici s’enquit Ryo tout à coup gêné.  

- Oh… Mais présente-moi d’abord à ta charmante fiancée, répliqua la septuagénaire  

- Non, non, vous vous trompée je suis juste… Rouge pivoine, Kaori remua ses mains telles des moulinets devant la vieille femme plus que sceptique  

- En tout cas mon petit Ryo, tu as très bon goût. Elle est très belle et puis elle a l’air robuste. Elle te donnera de solides gaillards, conclue-t-elle en lui donnant un léger coup de coude avant que ses interlocuteurs ne tombent à la renverse sous les croassements de corbeau.  

- Mais que faites vous au sol ? Fit- elle interloquée, relevez-vous donc.  

 

Et elle les invita à l’accompagner à son stand. Puis, sans attendre leur réponse, et sans leur prêter plus attention, l’ancienne précéda le duo City Hunter d’un pas alerte.  

 

-Vous-vous demandez sans doute comment j’ai connu votre fiancé, fit Madame Hayo sans se retourner ni tenir compte des protestations de Kaori. Eh bien figurez-vous que Ryo m’a sauvé la vie un jour, continua-t-elle de sa voix frêle. Oui, un soir que je rentrais chez moi, de sales petits voyous m’ont attaquée et sans votre fiancé, j’y aurai laissé la vie.  

 

Surprise, Kaori leva le regard vers son partenaire qui affichait un air indifférent. Puis reportant son attention sur leur interlocutrice, elle se contenta de murmurer un « Je l’ignorais ».  

 

-Cela ne m’étonne pas ma petite. Ryo est très secret, je l’ai tout de suite compris. Il ne faut pas lui en vouloir, ajouta-t-elle avec un sourire. Tenez, nous sommes arrivés au stand que je tiens.  

 

Alors que la vieille femme pénétrait dans son stand, Kaori repensa à ce qu’elle venait de lui dire. C’est vrai que Ryo était un homme très secret, voire taciturne. Et ce malgré sa perversion notoire et ses célèbres attaques mokkoriennes envers la gente féminine. Il s’était construit une véritable carapace qu’elle avait eu beaucoup de mal à fissurer. Le peu qu’elle savait de son passé, elle le devait à ses anciens partenaires tels que Umi, Mick ou encore Bloody Mary. Mais elle ne lui en voulait pas. Au contraire, elle respectait cette facette de sa personnalité. Elle fut ramenée à la réalité par la voix de l’adorable vieille femme.  

 

-Je vous présente ma petite fille Inata.  

 

La jeune fille s’inclina respectueusement devant le couple de nettoyeurs, imitée par Kaori tandis que Ryo se contentait d’un sourire charmeur.  

 

-Elle m’est d’un grand recours, poursuivit la vieille dame. Bientôt, elle prendra la relève de mon petit commerce. Comme vous le voyez, je vends des douceurs. Mais ceci ne constitue qu’un petit échantillon de nos talents.  

 

Fière de sa petite entreprise, la vieille était intarissable et ne cessait de vanter les produits de son stand sous l’œil attendri de Kaori et de sa petite fille. Celle-ci connaissant son aïeule, décida d’intervenir :  

 

-Grand-mère, je crois que nos invités voudraient sûrement profiter de leur soirée en amoureux.  

 

Une fois de plus Kaori piqua un fard monumental et serra convulsivement l’ours en peluche contre elle, alors que son partenaire détournait le regard en sifflotant. Ce qui ne manqua pas de surprendre la belle rouquine qui se promit d’éclaircir ce manque de réaction.  

 

-Oh mais tu as raison ma chérie, Ryo et son amie Kaori ont sans doute mieux à faire que d’écouter les radotages d’une vieille dame.  

-Oh non pas du tout Madame Hayo, Ryo et moi…  

-Taratata, ne vous excusez pas. Prenez plutôt ce sac de confiseries, vous m’en direz des nouvelles.  

 

Saisissant le sac que leur tendait Inata, Kaori prit congé de leurs nouvelles connaissances, non sans promettre de venir leur rendre visite à leur boutique en compagnie de Ryo.  

 

 

 


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