Capitolo 8 :: chap8

Pubblicato: 15-08-07 - Ultimo aggiornamento: 15-08-07

Commenti: hello tout le monde^^ me revoila avec la suite et fin( sniff) de ma ptite fic je tiens a remercier encore une fois ma beta grifter pour son aide et ses suggestions, vous tous pour vos reviews et votre enthousiasme merci merci bon maintenant place a la lecture^^

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Tendrement blottie contre Ryo, Kaori se sentit envahie par une agréable sensation de bien-être. Les yeux fermés, elle savourait pleinement la présence du nettoyeur à ses cotés. Qui eut cru que les choses tourneraient ainsi ? Qu’il ait suffi d’une fête foraine pour que son partenaire ose enfin se déclarer ? Lentement elle esquissa un sourire heureux et écouta la respiration lente et paisible de son amant se mêler au faible brouhaha qui lui parvenait de la rue malgré l’heure fort matinale. Une vague incroyable de félicité lui étreignit le cœur et elle ouvrit les yeux pour observer le bel endormi.  

La bouche légèrement entrouverte, Ryo dormait profondément. Un bras possessif passé en travers de sa taille, il la serrait contre lui comme s’il craignait qu’elle ne se volatilise pendant son sommeil. (NB: ils sont trop mignons) Un sourire attendri éclaira le doux visage de la jeune femme qui du bout des doigts effleura la peau de son bras, faisant tressaillir les muscles du nettoyeur. A ce simple contact, il laissa échapper un grognement sourd. Amusée, Kaori le contempla un moment puis poussant un soupir elle se décida à quitter le doux cocon où l’emprisonnaient les bras de Ryo.  

Quittant prudemment le lit, elle s’empara de sa nuisette et se tourna à nouveau vers son amant. Pendant un instant, elle envisagea de retourner dans le lit et de le réveiller en l’embrassant sensuellement. Elle réprima un rire. Ryo n’aurait sans doute pas été contre. Un soupir résigné s’exhala de ses lèvres et elle enfila son habit. Elle devait sortir de cette chambre si elle tenait à préparer le petit déjeuner, prendre une douche et se rendre au tableau des messages et c’est d’un pas résolu qu’elle quitta la pièce.  

Un tablier attaché autour de la tailla, Kaori achevait de disposer les plats sur la table. Lentement elle recula de quelques pas et admira son œuvre. Emportée par sa bonne humeur, elle avait concocté un petit déjeuner des plus copieux et bien excessif. Haussant les épaules avec désinvolture elle ne s’attarda guère sur ce fait, convaincue que son amour de partenaire saurait y faire honneur.  

Esquissant un pas de danse, elle se retourna pour découvrir un Ryo revêtu d’un caleçon nonchalamment appuyé contre le chambranle de la porte. Malgré elle, son regard caressa le corps parfaitement charpenté du Japonais. Aussitôt les souvenirs de leur nuit passionnée lui revinrent en mémoire et un voile carmin colora ses joues. Gênée, elle détacha les yeux du corps tentateur pour voir son heureux propriétaire la dévisager, une lueur sombre dansant au fond de ses pupilles.  

Intimidée par ce regard plein de convoitise, Kaori se détourna et se racla la gorge avant de demander d’une voix qu’elle ne se reconnut pas :  

- Bonjour Ryo. Depuis quand es-tu là ?  

- Assez longtemps pour t’admirer à loisir.  

A nouveau, Kaori se sentit rougir. Elle n’était pas habituée à ce Ryo si charmeur. Tout à coup elle sentit des bras puissants l’attirer et se trouva lovée contre le torse du nettoyeur. Celui-ci nicha son visage contre le cou de la jeune femme et inspira fortement comme pour s’imprégner de son odeur avant de murmurer d’une voix enrouée :  

- Tu m’as manqué. En me réveillant sans toi à mes cotés j’ai eu peur que cette nuit n’ait été qu’un magnifique rêve.  

Emue par cette confidence, Kaori se retourna vers le redoutable nettoyeur et avec ferveur déposa sur les lèvres masculines un doux baiser qui ne tarda pas bientôt à se faire passionné.  

Au bout de quelques instants, Ryo se détacha du corps chaud de sa partenaire et la prit dans ses bras lui arrachant un cri de surprise :  

- Ryo ! Qu’est-ce que tu fais ?  

- Que dirais-tu de prendre un bain avec le célèbre Etalon de Shinjuku ? Fit-il avec un sourire coquin.  

- Mais le petit déjeuner ?  

- Tu y tiens vraiment ?  

Cachant son visage contre l’épaule du nettoyeur, la jeune femme murmura un faible « non » déjà conquise.  

- Dans ce cas…  

D’un pas empressé, il se dirigea vers l’escalier, son précieux fardeau serré tout contre lui.  

Le sourire aux lèvres, Kaori arpentait d’un pas allègre la rue tokyoïte suivie de son partenaire. Elle sentait si heureuse qu’elle avait de crier au monde entier son bonheur. Un frisson de plaisir la parcourut au souvenir du bain torride qu’ils avaient partagé. Si elle avait écouté Ryo, ils seraient restés cloîtrés dans leur appartement et elle avait du user de tout son pouvoir de persuasion pour le décider à l’accompagner au tableau des messages, non sans avoir promis un moment plus que privilégié à son partenaire à leur retour.  

Subversivement, elle coula un regard vers l’homme qui marchait à ses cotés. Pas une fois, il n’avait sauté sur une de ces superbes femmes de Shinjuku comme à l’accoutumée. Son sourire s’agrandit alors qu’ils arrivaient au Cat’s.  

Au tintement de la clochette, la belle barmaid leva la tête et vit le tandem City Hunter entrer. Sans surprise, elle vit bondir vers elle telle une fusée humaine le nettoyeur japonais qui fut stoppé net dans son vol par une lourde massue estampillée « Pervers généré et irrécupérable. Un sourire amusé vint fleurir sur ses lèvres et elle rangea tranquillement le plateau dont elle s’était saisie pour reporter son attention sur la jeune nettoyeuse alors que le Ryo s’extrayait à force de contorsions de dessous la massue.  

- Bonjour Kaori.  

- Bonjour Miki. Bonjour Umi, fit-elle à l’adresse du géant qui venait de faire son apparition, un torchon jeté sur l’épaule.  

Bougonnant un « bonjour », l’ex mercenaire déposa une tasse de café chaud devant la jeune femme qui l’observa amusée.  

- Dis-moi Kaori, je te trouve bien souriante aujourd’hui, ce serait-il passé quelque chose que j’ignore ? Demanda d’une voix suspicieuse la barmaid en se penchant vers son amie  

- Ah oui ? Et qu’est-ce qui fait dire ça ? Répliqua celle-ci d’une voix fluette en s’emparant d’un geste précipité de son café.  

Etonnée par la réaction de la jeune femme, Miki l’observa avant de lancer  

- Eh bien parce que je te trouve rayonnante tout simplement, tu parais… Différente.  

Décidant de faire une blague à son amie, elle ajouta à voix basse :  

-Pour peu, je dirais que tu viens de passer une folle nuit de passion.  

Médusée, elle vit Kaori virer au rouge avant de s’étrangler avec son café. S’emparant vivement de la tasse, elle fit signe à son mari de lui servir un verre d’eau. Reconnaissante, Kaori se saisit du verre et but d’une traite le liquide incolore sous l’œil inquisiteur de la mercenaire.  

Avisant la gêne de sa partenaire, Ryo décida de faire diversion en lançant une de ses piques à l’attention du géant cafetier qui démarra tout de suite au quart de tour. Décidant de calmer son mari avant qu’ils n’occasionnent de nouveaux dégâts dans le café, Miki se détourna de Kaori qui lança un regard reconnaissant à son partenaire. Miki était certes sa meilleure et elle ne lui cachait rien mais elle tenait à garder sa nouvelle relation avec Ryo secrète. Pendant un moment du moins.  

A nouveau la clochette tinta, et les deux couples dirigèrent leurs regards vers le nouvel arrivant. Vêtu avec élégance comme à son habitude, Mick Angel fit son apparition et lança un joyeux « bonjour » à la cantonade avant de s’élancer sur sa cible préférée, en l’occurrence Kaori.  

Ryo sentit un vent de colère s’emparer de lui en voyant son jumeau Américain voler vers sa belle et automatiquement sa main se crispa sur son python. Mais avant qu’il ne puisse commettre l’irréparable, il vit sa douce moitié envoyer celui-ci au tapis en lui assenant une massue. Soulagé, il comprit l’espace d’un instant l’enfer que devait vivre Umi en les voyant lui et Mick se jeter sans cesse sur sa femme. Un fin sourire étira sa bouche. Lentement, il se détourna de Mick et surprit le regard interrogateur de Miki fixé sur lui. Un rire niais lui échappa et il se rendit compte qu’il avait bien failli se trahir.  

Le regard inquisiteur de l’ex-mercenaire ne cessait d’aller de l’un à l’autre de ses amis et une idée saugrenue germa dans son esprit : Se pourrait-il que ? Non ! Impossible ! Et pourtant…Le comportement des deux nettoyeurs semblait indiquer que Ryo et Kaori…  

A nouveau elle les observa, tentant de déchiffrer dans leurs regards et leurs attitudes un quelconque signe révélateur.  

Pendant ce temps Mick s’était installé prés de Kaori, bien décidé à lui jouer son numéro de charme :  

- Alors Kaori ma belle, que dirais-tu d’un dîner en tête-à-tête avec le bel homme que je suis ?  

Ecœuré, Ryo sentit à nouveau ses doigts le démanger. Ses yeux se plissèrent et ce ne fut qu’en sentant le regard curieux de Miki posé sur lui qu’il décida de tempérer ses ardeurs meurtrières.  

Réprimant un sourire, Kaori lança à l’Américain :  

-Non, merci Mick mais je ne suis pas intéressée.  

- Je vois. C’est ton rustre de partenaire qui te fait parler ainsi, marmonna Mick dans sa barbe et inconscient du trouble qu’avait suscité sa phrase, il continua de plus belle :  

- Tu sais, si jamais tu te décides à connaître le grand frisson, je suis tout à fait disposé à te satisfaire.  

- Je ne suis pas sure que Kazué apprécierait une telle sollicitude, rétorqua tranquillement la jeune femme.  

Trouvant que la plaisanterie Mick avait assez duré, Ryo décida d’écourter la conversation sans se soucier d’alimenter les soupçons de la barmaid :  

- Mon pauvre Mick, il faudra sérieusement que tu songes à revoir ta technique de drague. Elle sent le renfermé. Va donc t’exercer dans la rue.  

Sans tenir compte du regard ahuri que lui jeta Mick, ni du hoquet de surprise de Miki et encore moins du « Humfrr » d’Umibozu, Ryo se leva calmement de son siège et vint entourer de son bras les frêles épaules d’une Kaori tétanisée. La forçant à se lever, il se dirigea nonchalamment vers la porte et lança par-dessus son épaule :  

- Désolé de te l’apprendre, mais Kaori n’est plus libre. (Nebéta : Bien joué !)  

Incapable d’articuler le moindre mot, Kaori sentit des larmes de joie lui monter aux yeux : Ryo venait ni plus ni moins que d’avouer leur amour à leurs amis ! Un sourire éblouissant illumina son visage et sans plus résister, elle se laissa entraîner pas son partenaire dans la rue.  

Le départ du couple fut salué par un silence étonné. Mick fut le premier à réagir :  

- My godness !!! Dites-moi que je viens d’halluciner ?  

- Non je ne pense pas, fit la mercenaire un large sourire aux lèvres. Je crois bien que notre Ryo vient de nous avouer que lui et Kaori étaient enfin ensembles.  

- Eh bien moi je vais les suivre de ce pas ! Il faut que je m’en assure !  

Mais le regard foudroyant que lui lança Umibozu à travers ses lunettes noires l’en dissuada. Regagnant à contrecœur son siége, l’Américain se résolut à faire taire sa curiosité et commanda un café sous le regard plus qu’amusé de Miki.  

Mêlés dans la foule anonyme et bien loin des préoccupations et spéculations de leurs amis, Ryo et Kaori marchaient main dans la main, goûtant enfin au plaisir d’être ensembles. Peu leur importait que leurs ennemis sachent pour leur idylle, ils se sentaient prêts à affronter le monde entier pour vivre enfin pleinement amour.  

FIN  

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