Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Kaoridu86

Beta-reader(s): Bindy5

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 24-12-08

Ultimo aggiornamento: 22-02-09

 

Commenti: 32 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Kaori va rencontrer un homme d'exeption. Ryô, lui, reste méfiant de l'homme que fréquente sa partenaire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Vie quotidienne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Vie quotidienne

 

Capitolo 3 :: Pardonne-moi pour tout… Kaori :

Pubblicato: 26-12-08 - Ultimo aggiornamento: 26-12-08

Commenti: J'avoue que pour ce nouveau chapitre je me suis assez amusée !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

Ryô était resté sur la baffe. Il soupira la voix tremblante, s’assit et se mit les mains entre sa tête. Qu’est-ce qu’il lui avait prit ? Qu’est-ce qu’il avait pu dire ? Il ne pensait aucun mot de ce qu’il avait balancé à Kaori. Il se calma peu à peu, en revanche, son cœur ne pouvait plus s’arrêter de battre la chamade. Il s’était emporté d’une façon ignoble. Tout ce qu’elle faisait c’était pour son bien à lui et pas à elle. Il rangea et lava la table, enleva les bouts de verres et désinfecta sa blessure. Il ne ressentais aucune douleur sauf celui de son cœur qu’il avait blessé lui-même.  

Plus tard dans la soirée, Kaori décida de sortir de son bain car l’eau était devenue glaciale mais elle s’en fichait. Elle avait réussi à calmer ses pleures.  

Ryô était affalé sur son lit. Il releva la tête lorsqu’il entendit son ange ouvrir la porte de la salle de bain et aller en direction de sa chambre. Elle avait des yeux bouffies et ne désiraient surtout pas que Ryô la voit dans cet état pitoyable. Elle avait, à présent, peur de lui et ne voulait pas s’approcher de lui tant qu’il était énervé. Elle tremblait encore. Jamais elle n’avait vu Ryô se mettre dans un état pareil ! Surtout pour des propos qu’elle ne pensait pas, de plus, Ryô n’était pas du genre à être susceptible, en tout cas pas pour elle. Elle s’allongea sur son lit, mit ses draps sur tout son corps pour ne faire apparaître que sa tête. Elle avait froid, mal de tête et était fatiguée. Plus d’une heure passa et aucun des deux ne pouvaient dormir. Ryô se sentait pitoyable d’avoir traité Kaori de la sorte et cette dernière était effondrée de tristesse.  

 

Ryô, qui se sentait horriblement coupable, décida d’aller voir dans la chambre de son ange et s’excuser. Il s’avança lentement en appréhendant les événements à venir. Il avait terriblement peur qu’elle le quitte et il l’aurai bien mérité après cette dispute. Ryô resta planté devant la porte de Kaori ; il hésitait. Devait-il la laisser tranquille comme elle lui avait demandé ce matin ou devait-il rentré et se jeter sur elle pour s’excuser ? Il choisit la deuxième solution, c’était celle qu’il pensait la mieux et la plus prudente s’il voulait que Kaori ne parte pas. Oui car il avait réfléchit : il ne voulait pas abandonner son ange à un autre homme, il ne le supporterait pas.  

 

Ryô frappa doucement à la porte de peur de la réveiller ; Kaori ne répondit pas car elle était immobile et sentit son sang ne faire qu’un tour. Elle ne savait pas s’il était bon de le faire entrer ou de lui demander de partir. Ryô, lui, pensa qu’elle dormait. Il savait pertinemment qu’il l’avait fait pleurer une fois de plus. Il entra tout de même, juste pour voir le regard endormi de son ange ; il ouvrit tout doucement la porte mais cela fit, quand même, sursauter Kaori. Le sursaut n’échappa pas à Ryô et se permit de s’asseoir à côté d’elle, sur son lit. Il lui caressa chaleureusement les cheveux. Kaori n’osait pas bouger, elle ne savait plus quoi faire. Ils restèrent de longues minutes comme cela sans que l’un d’eux ne puisse prononcer un seul mot, puis Ryô décida de ce lancer :  

 

- Excuse-moi Sugar, je ne pensais aucun mot de ce que j’ai pu dire tout à l’heure. Tu as raison, c’est moi qui gaspille l’argent et c’est toi qui t’occupes de tout. Moi je ne fais que courir après les femmes sans même penser que tu t’inquiètes pour moi. Tu risques autant ta vie que moi. Pardonne-moi Sugar même si je comprends que tu ne veuilles pas.  

 

Kaori ne savant quoi répondre se jeta entre les bras musclés de son partenaire et éclata en sanglot. Ryô la serra tellement fort qu’elle ne perdait le souffle, elle se détacha gentiment de lui pour qu’elle puisse remplir ses poumons d’air. Il lui caressa de nouveau les cheveux et laissa un baiser sur son front. Elle était si proche qu’il pouvait sentir son souffle chaud contre son torse nu ; il n’était vêtu que de son caleçon car il dormait tout le temps comme cela. Son cœur battait la chamade et se retenait pour ne pas réconforter son ange en l’embrassant passionnément mais il ne voyait pas d’autres moyens de la réconforter alors il resta comme cela encore un peu. Une fois calmée, Kaori resta collée contre le torse de celui qu’elle aimait plus que sa propre vie. Elle avait eu si peur qu’il la quitte. Elle était si bien entre ses bras, elle ne voudrait si détacher pour rien au monde.  

Quand à Ryô, il sentit son ami faire son apparition. Voyant qu’elle s’était calmée et qu’elle ne pleurait plus, il la desserra peu à peu de son torse pour ne pas qu’elle s’aperçoive de son mokkori. Il l’embrassa de nouveau sur son front et se regardèrent droit dans les yeux.  

 

- Kaori ? Pourquoi étais-tu si en colère après moi ce matin ? demanda-t-il gentiment.  

 

Kaori ne savait répondre à la question car si elle lui avait dit que c’était à cause d’un rêve stupide et qu’en plus s’il apprenait qu’elle rêvait de lui, il se moquerai d’elle ou pire, il se disputerait de nouveau.  

 

- J’ai bien peur quand te le disant, tu sois en colère, osa-t-elle timidement.  

 

- Je n’ai plus envie de me disputer avec toi, je te le promets, assura le nettoyeur.  

 

- Bon, très bien. J’ai rêvé que… que, bégaya-t-elle en commençant à rougir, qu’on étaient en mission, des yakusas tiraient sur nous et tu tirais à ton tour pour les tuer. Puis une blondasse arriva et tu te jetas sur elle en me laissant seule avec ses tueurs.  

 

Kaori ne savait pas mentir mais elle avait pourtant réussi son mensonge, elle était, intérieurement, fière d’elle. Elle se surprit à se féliciter elle-même mais Ryô avait pourtant remarqué son gêne et s’imagina des films. Il savait lorsque Kaori mentait même si cela pouvait être convainquant, il le savait. Ryô sourit. Elle rêvait de lui comme il rêvait d’elle chaque nuit. Puis il éclata de rire. Toute cette histoire ne partait que d’un malheureux rêve ! Kaori avait peur qu’il se moque d’elle.  

 

- Pourquoi ris-tu ? demanda-t-elle rouge comme une tomate.  

 

- Tu te rends compte qu’on s’est disputés à cause d’un rêve stupide. Qu’est-ce qu’on peut être bête des fois.  

 

- Oui, commença à rire Kaori en comprenant où il voulait en venir.  

 

Ils rirent tous les deux pendant plusieurs minutes, ils se sentaient tellement stupides ! Lorsqu’ils eurent fini, il se regardèrent. Kaori remarqua qu’il n’était vêtu que d’un simple caleçon mais elle avait l’habitude de le voir comme cela.  

 

- Ryô ?  

- Oui.  

 

- Tu ne m’aurais jamais laisser entre tous ses yakusas, hein ? demanda Kaori.  

 

- Bien sûr que non.  

 

- Et… et pourquoi étais-tu en colère ? Parce que je l’étais contre toi ce matin ? risqua-t-elle.  

 

- Oui, répondit simplement Ryô.  

 

Il s’allongea dans le lit de son ange et elle l’imita, heureuse qu’il se soit installé par lui même.  

 

- Qui était cet homme ? échappa-t-il en regardant le plafond de la chambre.  

 

Kaori le regarda abasourdie. « Mais de quoi parlait-il ? Il avait donc vu Kazuyuki ? Etait-ce pour cela qu’il était en colère ? Par jalousie ? » pensa-t-elle en rougissant de plus bel.  

 

- C’est Kazuyuki Hadashi, un homme que j’ai rencontré ce matin c’est tout.  

 

Ryô retourna la tête vers elle pour voir si elle rougissait au nom de ce « Kazuyuki ». Elle rougissait bien. Son cœur se referma tout d’un coup et son sang ne fit qu’un tour. En réalité, Kaori ne rougissait pas pour Kazuyuki mais pour sa question.  

 

- Très bien, soupira-t-il.  

 

- Pourquoi ?  

 

- Pour rien, je t’ai simplement vu rire avec ce « Kazuyuki » dans le parc. J’y étais mais tu ne m’a même pas vu, répondit-il en accentuant le nom de l’homme qu’il voyait comme son rival.  

 

- Ok. Bonne nuit, je te pardonne Ryô, susurra-t-elle à son oreille.  

 

Elle fit une bise affectueuse sur la joue de Ryô et ferma la lumière. Ryô fut surpris : il ne pensait pas venir dormir dans le lit de son ange et voilà qu’il se retrouvait dans son lit plus étroit que le sien et il était surpris par le baiser Kaori ; elle avait dû surpasser sa timidité. Son ami fit vite apparition, heureusement que la lumière était éteinte et qu’il faisait un noir complet dans la chambre.  

 

Kaori fut elle-même étonnée de son geste, sa timidité n’avait même pas fait surface jusqu’à ce qu’elle rougit en y repensant. Tant pis, elle était si heureuse que son partenaire vienne se faire pardonner devant elle. Elle l’aimait plus que toute autre femme et jugea qu’il n’y avait que lui. Elle plaça sa tête sur le torse allongé du nettoyeur et essaya de dormir contre. Ryô, lui, avait de plus en plus de mal à se retenir ; il aurait voulu la prendre violemment par les poignet et la retournait pour qu’il soit au-dessus d’elle et faire d’elle « sa » femme. Mais il ne devait pas penser à ça même si ça devenait de plus en plus urgent. Il sentait son souffle chaud sur son torse, ses mains aussi douces que celles d’un bébé se posaient délicatement sur celui-ci. Ryô n’allait sûrement pas passer une bonne nuit, il devrait résister à cette enviee de la toucher et à son ami qui lui demandait de lui sauter dessus sans plus tarder. Kaori désirait plus que tout que Ryô l’aborde mais ne voulait pas faire le premier pas car elle avait peur qu’il la repousse. Elle entendait son cœur aller de plus en plus vite ce qui la fit sourire. Ryô commençait à étouffer, il avait si chaud qu’il transpirait. Kaori avait, elle aussi, chaud mais tant pis ; elle était dans les bras de son homme et ne s’en détacherait pour rien au monde. Elle se sentait si bien alors que Ryô souffrait intérieurement.  

 

Ils réussirent à s’endormir quand même. Kaori fut la première réveillée, elle regarda l’homme de sa vie, son premier amour et sûrement son dernier, pendant qu ‘il dormait paisiblement. Elle avait enviee de l’embrasser pour le réveiller mais trop timide pour le faire elle préféra s’abstenir. Ryô ouvrit doucement paupière par paupière car il avait senti une présence l’admirer. Kaori détourna calmement la tête pour que Ryô ne sache pas qu’elle l’observait mais malheureusement pour elle, il le savait déjà.  

 

- Salut Sugar, dit Ryô.  

 

- Bonjour Ryô, répondit-elle en rougissant sous le nom qu’il lui avait donné.  

 

- Bien dormi ?  

 

- Oui … et toi ? hésita-elle timidement.  

 

- Ouais.  

 

- Je… je vais prendre ma douche et je vais préparer le petit déjeuné pendant ce temps là tu peux rester au lit et je t’appellerai le moment venu, d’accord ? demanda-t-elle.  

 

Ryô releva la tête vers elle en la fixant dans ses yeux noisettes. Son regard était rempli de questions ce qui eut le don de faire rougir son ange.  

« Depuis quand Kaori m’accordait-elle de rester dans mon lit ? » réfléchit-il. Kaori avait envie d’être gentille avec lui même s’il allait courir après les miss mokkori ou qu’il l’insultait pendant la journée. Pas de massue aujourd’hui !  

 

- Pas de problème, tu peux compter sur moi pour ça ! déclara-t-il en mettant ses mains derrière son cou en regardant le plafond d’un air innocent.  

 

Kaori gloussa discrètement mais n’échappa pas à Ryô qui sentit son cœur battre la chamade, d’ailleurs ce petit gloussement avait bien complètement excité son ami qui s’était déjà réveillé en voyant la jeune femme en nuisette un peu trop sexy à son goût.  

La nettoyeuse partit de la chambre pour prendre une douche dans la salle de bain. Ryô en profita pour jeter un œil aux deux paquets que tenait son ange hier. Il l’ouvrit et sa tête d’obsédé apparut ; il découvrit d’abord un magnifique robe rouge en satin complètement affriolante. Il vu aussi des talons allant parfaitement avec sa robe, il imagina Kaori dedans. Il commença donc à baver de plaisir puis ouvrit l’autre poche. Il avait à présent des yeux plus rond que la Lune car il pelotait deux sous-vêtement, un ensemble noir et un autre rouge, autant dire qu’il était aux anges ! Sa tête se transforma radicalement en un pervers hors d ‘état.  

 

Kaori avait fini sa douche, elle prit une serviette pour s’ébouriffer les cheveux et la mit autour de sa poitrine et terminait juste en haut au niveau de ses cuisses. Soudain elle mit ses mains autour de sa bouche : elle avait complètement oublié ses vêtements dans sa chambre.  

 

- Oh non ! Comment je vais faire avec un satyre dans ma chambre ? Pourvu qu’il dorme ou qu’il soit parti de ma chambre, s’écria-t-elle en parlant toute seule devant la glace.  

 

Elle ouvrit la porte de la salle de bain et s’avança timidement vers sa chambre ; elle appréhendait ce qui allait suivre. Elle arrivait devant sa chambre, tenant fortement sa serviette avec ses deux mains elle regarda s’il était encore là. Elle poussa des hurlements et commença à prendre sa massue mais fit vite stoppait par la serviette qui tombée, elle la rattrapa juste à temps en laissant tomber la massue où il y avait écrit « Punition aux peloteurs de soutifs » car si elle avait pris subitement sa massue de plus de mille tonnes, c’est qu’elle avait vu son imbécile partenaire tripoter ses nouveaux sous-vêtements. Ryô, lui, faillit faire une crise cardiaque en la voyant dans cette tenue compromettante. Il se jeta radicalement sur elle mais elle réussit à l’esquiver à temps mais connaissant bien Ryô, elle savait qu’il n’allait pas en rester là lorsqu’il était devenu un véritable satyre donc elle préféra courir en maintenant toujours sa serviette. Effectivement, Ryô la poursuivait avec le soutient-gorge sur la tête.  

 

- Viens-là ! Bouges pas ! Je serai tout doux avec toi, je te le promets., cria Ryô sous la conscience de son mokkori qui ne désirait qu’une chose.  

 

Kaori poussait des cris tout en courant le plus vite possible mais fut prise au piège, elle se trouvait dans la cuisine, là où aucune issue n’était possible sauf en retournant sur ses pas.  

 

- Tu es prise au piège maintenant ma chérie ! Mokkori !  

 

Il sauta sur la pauvre femme mais elle cria son prénom avant qu’il n’enlève sa serviette tout en essayant de l’embrasser. Ryô ouvrit les yeux et reprit sa raison. Il la vit qu’à quelques centimètres de son visage, elle était apeurée. Il s’écarta rapidement précipitamment en criant d’horreur et se mit à genou.  

 

- Ne me frappe pas maîtresse adorée. Je ne voulais pas, je te jure ! supplia-t-il en pleurant comme un gamin.  

 

Kaori était à présent en colère, se yeux avaient un aura meurtrier mais elle ne pouvait pas sortir sa massue sinon elle serai totalement nue. Elle se contenta de le regarder d’un air menaçant et reprit le soutient-gorge sur la tête de Ryô sans oublier de lui tirer les cheveux au passage. Il poussa un petit « Aïe » puis la regarda en se relevant et en retrouvant son sérieux.  

 

- Mais qu’est-ce que tu fais dans cette tenue aussi ?! lança-t-il d’un air de reproche.  

 

- J’étais simplement revenue pour chercher mes affaires que j’avais oublié et je penserai que tu resterais sage vu que je suis la seule femme à ne pas t’exciter ! répondit-elle méchamment.  

 

Elle l’avait bien eu cette fois-ci car il ne trouvait pas les mots pour justifier sa conduite.  

 

- C’est simplement que j’ai cru voir une autre femme, c’est tout !  

 

- Eh bien la prochaine ne te trompe pas car j’aurai une massue ! Là je n’ai pas pu la sortir sinon ma serviette tombée, déclara-t-elle non sans avoir une teinte rose sur ses joues.  

 

 

- Salut vieux frère ! s’écria Mick Angel.  

 

Ryô cacha instinctivement Kaori derrière lui et poussa un cri de surprise. Kaori n’avait pas non plus envie que Mick la voit surtout vêtue qu’avec une serviette ! Elle frissonna au contact des mains de Ryô sur ses bras.  

 

- Où est ma douce Kaori ? demanda Mick avec sa tête de pervers et en la bougeant de tous les sens pour la trouver.  

 

Mick l’avait quand même aperçu derrière Ryô.  

 

- Ma douce Kaori, viens me faire un gros bisou, dit-il en se jetant sur elle mais il s’arrêta net. Wahou ! Ma chérie j’adore ta nouvelle tenue viens plus près que je te l’enlève !  

 

Il recommença à sauter sur elle mais Ryô le tint juste à temps par le col. Il regarda son pote de beuverie avec un regard meurtrier. Mick essaya se balancer pour qu’il le lâche.  

 

- Mais lâche-moi sale brut !  

 

Mick cessa de gigoter et regarda Ryô et Kaori de la tête aux pieds. Il resta bouche bée quelques secondes.  

 

- Je rêve là ! Toi et ma douce vous avez … enfin ! accusa-t-il en les montrant du doigt.  

 

Kaori devint rouge pivoine et Ryô laissa tombait Mick sous le choc. Kaori ne savait pas quoi dire mais Ryô s’empressa de répliquer :  

 

- Non mais ça va pas ! Moi avec ce travelo, cette planche à pain ! Jamais, ni pense même pas ! Et puis ça veut dire quoi ce « enfin » ?  

 

Kaori devenait rouge de colère et par malheur, elle ne pouvait pas prendre sa massue.  

 

- Qui tu traites de travelo ? T’es pas mieux toi monsieur le détraqué du slip ! répliqua-t-elle.  

 

- Moi… Ryô ne put finir sa phrase car Mick l’avait coupé.  

 

- Rassure-moi ma douce dis-moi tu n’as pas couché avec ce pervers de pacotille.  

 

- T’inquiète pas Mick, je préférais largement couché avec toi plutôt qu’avec lui, assura-t-elle sans faire vraiment gaffe à ses propos.  

 

Mick apparut comme par magie devant elle en lui tenant les mains et en étant qu’à quelques centimètres de ses lèvres. Kaori rougit intensément et repassa en boucle ses paroles qu’elle ne pensait pas tandis que Ryô resta consterné ; il ne fit même pas gaffe à Mick qui s’approchait dangereusement de son ange car il était perdu dans ses pensés. Une libellule vint passer derrière le crane de Ryô.  

 

- Alors n’attendons plus, unissons nos corps. La journée nous appartient, susurra Mick en essayant de l’embrasser.  

 

Kaori tenta de le repousser avec qu’une seule main car l’autre maintenait la serviette.  

 

- Assez Mick ! Aller pousse toi je t’en prie ! supplia la jeune femme qui n’avait aucune chance contre Mick.  

 

La violence de sa douce l’excita encore plus, il réussit à l’embrasser quand même mais fut bien vite arrêté par Ryô qui avait retrouvé la raison. Kaori n’avait pas eut le temps de réagir lorsqu’il l’avait embrasser et était devenue rouge écarlate. Le nettoyeur avait failli décrocher une droite à son ami mais stoppa son élan. Quant au jumeau, il se réjouissait totalement heureux d’avoir réussi.  

 

- Mick ! Je t’interdis de m’embrasser à mon insu! Vous êtes vraiment irréprochables tous les deux ! hurla Kaori, énervée et partit aussitôt en direction de sa chambre pour s’habiller avec le soutient-gorge dans une main.  

 

- J’ai réussi, j’ai réussi, sauta de joie Mick.  

 

- Te réjouis pas trop. Kaori te fera la tête pendant au moins une deux jours, annonça méchamment Ryô.  

 

- Au moins, moi, j’ai réussi une approche ; toi t’en ai pas capable enfin si vous ne m’avez pas menti.  

 

- Mentir sur quoi ? questionna son jumeau en commençant à s’énervé.  

 

- Tu es persuadé de n’avoir pas couché avec elle ? Parce que vu ta tenue et la sienne et lorsque tu l’as caché quand je suis arrivé, on peut penser quelque chose de ce style.  

 

- Mais n’importe quoi ! Tu t’imagines trop de films d’ailleurs si elle était vêtue de cette façon c’est qu’elle avait oublié ses affaires dans sa chambre.  

 

- J’ignoré que sa chambre se trouvait dans la cuisine.  

 

Ryô blêmit, il n’avait vraiment pas pensé comment expliquer que Kaori était dans la cuisine au lieu d’être dans sa chambre. De plus, il se voyait mal avouer à Mick qu’il l’avait poursuivi jusqu’ici pour lui enlever sa serviette, lui aussi. Il préféra détourner la question.  

 

- Qu’est-ce que tu viens faire ici ?  

 

- Je viens te demander d’aller au nouveau cabaret qui est fini de construire depuis hier.  

 

- Désolé, mais je n’ai pas envie aujourd’hui.  

 

- Quoi ? Tu n’as pas envie d’aller aborder les miss mokkori, tu me laisses tomber, moi, ton vieux frère, ton jumeau ! Mais qu’est-ce qui t’arrives ? s’écria Mick en pleurant bêtement.  

 

- Je suis juste un peu fatigué, c’est tout.  

 

- Tu es bizarre et je découvrirai ce qui t’arrive je te le jure.  

 

Sur ce, Mick sortit de l’appartement vexé que son pote de beuverie ne veuille pas y aller avec lui. Ryô se dirigea vers la salle de bain. C’était une matinée mouvementée ! Il prit une douche glaciale et détesta Mick de cette approche avec son ange.  

Kaori, après s’être habillé, prépara le déjeuné car la matinée avait était agitée et le petit déjeuné était déjà passé. Elle rougit en y repensant. Ryô avait retenu Mick quand celui-ci l’avait embrassé, était-il devenu jaloux ? Rougissant de plu bel, elle fit trop cuire le riz.  

 

Ryô finit de s’habillé et alla vers la salle de musculation. Il passa derrière Kaori et celle-ci le fit s’arrêtait.  

 

- Ça sera cuit dans deux minutes à peine donc c’est pas la peine que tu ailles transpirer dans la salle de musculation.  

 

Ryô sentit son ventre réclamer. Il s’assit donc sans ajouter un mot sur un chaise près de la table. Il flaira une bonne odeur de poulet puis attendit patiemment que le repas finisse de cuire.  

Kaori arriva avec les plats. Une fois sur la table, Ryô se précipita sur ceux-ci ; il mangea tout ce qui était sous son nez. En revanche, Kaori n’avait pas très faim car elle repensait à ce matin, elle devint rouge écarlate. Comment avait-elle pu oser aller dans sa chambre alors que Ryô y était ? Ce dernier avait remarqué qu’elle avait rougit subitement, il s’arrêta de manger pour la regarder.  

 

- Qu’est-ce que tu as rougir tout d’un coup ? demanda-t-il la bouche pleine.  

 

- Ne parle pas la bouche pleine, je déteste ça. Et je ne rougis pas, mentit Kaori plus rouge que jamais.  

 

- A peine. Qu’est-ce que tu peux être maniaque des fois, protesta Ryô.  

 

- Je rougis peut être mais ça ne te regarde pas, c’est totalement personnel.  

 

Sa réponse l’intrigua et se serait mal connaître Ryô si il ne redemandai pas à Kaori. Elle savait très bien que Ryô allait persisté durant toute la journée si elle ne lui disait pas la. Effectivement, Ryô insista :  

 

- Tu peux quand même me le dire, moi je te le dirai si jamais c’était le cas.  

 

Kaori ria ce qui énerva Ryô qui s’impatientait.  

 

- Tu ne me le dira jamais vu que tu ne peux pas être amoureux d’une seule femme et jamais tu ne rougiras, répliqua sur un ton de reproche.  

 

- Je ne t’ai jamais demandé de qui tu étais amoureuse mais puisque tu te dévoues vas-y, répondit-il du tic au tac.  

 

Il savait qu’il l’avait eu vu la tête que faisait Kaori. Cette dernière n’avait vraiment pas réfléchit lorsqu’elle avait parlé d’amour, de plus, elle se voyait mal dire pour qui elle rougissait étant donné que c’était lui. Il l’avait pris au piège.  

 

- Je… je ne pensais à personne, je rougissais simplement comme ça, osa-t-elle.  

 

- Comme ça ? Aller c’est bon, tu peux me le dire, je me moquerai pas sauf si c’est tête de poulpe.  

 

- Bon puisque tu y tiens tellement, commença à s‘énerver Kaori.  

 

Ryô s’étouffa car il ne savait pas qu’elle allait craquer aussi vite. « Qu’est-ce qu’elle va me dire ? » réfléchit-il.  

 

- C’est à cause de Kazuyuki, l’homme que j’ai rencontré hier matin, avoua-t-elle ou plutôt mentit-elle.  

 

Son partenaire crut qu’il allait faire une crise cardiaque. « Encore cet homme ! Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ? » s’énerva-t-il intérieurement. Kaori vit que cela faisait de l’effet sur son partenaire, elle ajouta donc, une autre couche.  

 

- Il est tellement beau, attentionné et gentil. Hier, il a insisté pour porter mes paquets, admit la jeune femme qui faisait semblant d’être aux anges.  

 

- Tu parles ! Tout ce qu’il voulait s’était de te draguer pour te mettre sous ses draps ! Ce n’est qu’un dragueur novice, protesta Ryô.  

 

- En tout cas, il ne saute pas sur toute les jeunes femmes sans même connaître leurs noms, lui !  

 

- Tu te trompes Kaori chérie. Je ne saute pas sur la première venue parce que je les regarde, avant, pour savoir si elles sont assez jolies et si elles ont les atouts pour, moi ! Je te le dis, « ton » Kazuyuki n’est qu’un novice.  

 

Sa réflexion irrita la jeune femme et préféra ne pas répondre. Elle se leva et ramassa son assiette pour la laver dans l’évier. Elle soupira plus fort qu’elle ne l’aurai voulu.  

 

- Je vais voir au panneau d’affichage, puis j’irai au Cat’s ; s’il y a un problème appelle-moi sur mon portable.  

 

- Ok.  

 

 


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