Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Kaoridu86

Beta-reader(s): Bindy5

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 6 capitoli

Pubblicato: 24-12-08

Ultimo aggiornamento: 22-02-09

 

Commenti: 32 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: Kaori va rencontrer un homme d'exeption. Ryô, lui, reste méfiant de l'homme que fréquente sa partenaire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Vie quotidienne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vie quotidienne

 

Capitolo 5 :: Attaque à Kagurazaka Teppanya

Pubblicato: 22-02-09 - Ultimo aggiornamento: 22-02-09

Commenti: Bijour tout le monde !!! Désolée pour cet énorme retard. Pour me rattraper je porte deux chapitres en espérant qu'ils vous plairont. Gros bisous à ma béta-reader qui est aussi ma grande soeur !!! Un peu de pub : allez voir ses deux fanfictions : City hunter contre-attaque et Quinte fluch royal pour City Hunter !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6


 

 

 

Dix minutes plus tard, Ryô revint vêtu d’une chemise et un pantalon plus convenable. Le téléphone sonna, Ryô répondit :  

 

- Saeba ?  

 

- Euh… Ryô ? C’est Kazuyuki.  

 

- Oui , répondit simplement Ryô.  

 

- Vous… vous venez ? demanda avec hésitation Kazuyuki.  

 

- Bien sûr.  

 

- Vous êtes sûr ? Je veux dire, vous n’aviez pas autre chose de prévu ?  

 

- Non, pourquoi ? Kaori est si heureuse que je vienne alors je ferai bien une exception, lança-t-il.  

 

- Ah…  

 

Kazuyuki laissa planer un silence qui en disait long.  

 

- Je vous attends à Kagurazaka Teppanya. J’ai réservé à 20h30.  

 

Kazuyuki raccrocha.  

« Kagurazaka Teppanya ! Le septième restaurant le plus populaire à Shinjuku. Qu’est-ce qui veut vraiment faire à Kaori celui-là ? L’impressionner ? C’est pas comme ça qu’il y arrivera. » pensa Ryô. Il soupira bruyamment avant de relever la tête vers Kaori qui venait d’arriver. Elle le regarda en souriant et ne put s’empêcher de le dévorer des yeux. Ryô faisait la même chose de son côté.  

 

- Tu vois, c’est mieux comme ça, non ? dit Kaori en l’admirant.  

 

- Bof, j’étais dix fois mieux dans ma veste et mon tee-shirt, protesta-t-il toujours en boudant.  

 

- Oh ! Arrête de te plaindre tu veux ! Qui était au téléphone ?  

 

- Ton ami. Il dit qu’il a réservé à 20h30 à Kagurazaka Teppanya.  

 

- Kagurazaka Teppanya ? Wahou ! J’y suis jamais rentrée de ma vie ! Kazuyuki a dû payer vachement cher, s’enthousiasma Kaori, ses mains sur ses joues.  

 

Ryô se trouva bête, il avait pensé qu’elle se ficherait pas mal de l’endroit mais visiblement il se plantait ! Kazuyuki n’allait sûrement pas laisser Kaori tranquille lorsqu’il l’aurait vu dans cette magnifique robe qui lui allait parfaitement.  

 

- En fait, on a pas mal temps, il n’est que 19h00, dit-elle en regardant la pendule.  

 

Elle s’assit sur le sofa du salon en enlevant ses talons puis elle soupira comme si elle s’ennuyait de devoir attendre. Elle observa Ryô et ne comprit pas pourquoi il restait sur place, immobile, visiblement pensif.  

Ryô réfléchissait à la phrase de Kaori « on a pas mal de temps », il aurait voulu lui sauter dessus et aurait voulu lui répondre qu’il avait une meilleures idée pour eux deux de la manière dont ils pourraient s’occuper de ce temps. Quittes à ne pas s’y rendre du tout. Sa tête commença à prendre un faciès de pervers.  

 

- A quoi tu penses pour faire ta tête de lubrique ? lui demanda Kaori de plus en plus inquiète par ses réactions.  

 

Ryô secoua rapidement la tête pour reprendre ses esprits. Puis se sentit pâlir en réfléchissant à la manière dont il pourrait bien lui répondre.  

 

- Euh… rien, finit-il par dire en s’asseyant à côté d’elle mais en gardant tout de même une certaine distance.  

 

- Qu’est-ce que tu as ? Tu as l’air bizarre.  

 

- Mal de tête, c’est tout, mentit Ryô à court d’idées.  

 

Poussant un petit cri inquiet, elle s’approcha et posa sa main contre son front pour prendre sa température. Malheureusement pour le pauvre Ryô, en se penchant vers lui, Kaori lui offrait une vue imprenable sur sa poitrine généreuse. Il ne put qu’apprécier, le cœur battant plus fort que jamais.  

 

- Tu n’as pas de fièvre pourtant ! s’exclama-t-elle. Si tu veux rester y’a pas de problème. Je ne veux pas que tu attrapes la crève ; je n’ai aucune envie de subir tes plaintes à longueur de journée !  

 

Ryô ne fit pas gaffe à sa réflexion. Elle se retira en plissant les sourcils ; Ryô se protégea la tête de ses mains pour se protéger d’une massue de dix tonnes en pensant que Kaori l’avait surpris dans sa contemplation. Kaori ne comprenait plus rien de son partenaire.  

 

- Ça ne va pas ? Pourquoi tu te protéges ? Je vais pas te taper !  

 

- Pour rien… Je ne sais pas pourquoi j’ai fais ça. Il faut dire que j’ai tellement l’habitude que tu me balances ton énorme massue…  

 

- Je ne me sers pas de ma massue lorsque tu n’as rien fais et tu le sais ! Dis-moi ce qui t’a pris et on en parle plus ! commença-t-elle à s’énerver.  

 

- Mais rien à la fin ! Je t’ai dit que je ne savais pas pourquoi je m’étais protégé ! Et puis arrêtes de crier, tu me donnes la migraine, répliqua Ryô trouvant une solution pour qu’elle arrête de le questionner sur son comportement défensif.  

 

Ryô quitta le sofa pour prendre une de ses revues préférées puis se rassit. Kaori soupira bruyamment en le voyant baver sur le magasine. Le téléphone retentit dans la pièce. Constatant que son partenaire n’allait guère se lever alors qu’il fantasmait, elle se leva et mit l’appareil sur son oreille.  

 

- Allô ?  

 

- Salut ma chérie, c’est Miki ! s’écria joyeusement la barmaid à l’autre bout du combiné.  

 

- Ah, salut Miki, tu vas bien ?  

 

- Oui.  

 

- Désolée de ne t’avoir pas beaucoup parlé durant ces deux jours.  

 

- Ce n’est rien. Qui est l’homme que tu as vu au Cat’s ce matin ? demanda-t-elle, curieuse.  

 

- C’est Kazuyuki Hadashi. Il a l’air bel homme, séduisant, drôle et très attentionné  

 

- Tu crois que tu as une touche ? questionna-t-elle.  

 

Cet homme ne plaisait pas trop à Miki même si elle ne le connaissait pas, elle avait peur qu‘il se mette entre Ryô et sa meilleure amie.  

 

- Je n’en sais rien. En tout cas il me plaît bien, avoua Kaori en rougissant.  

 

Elle n’avait pas senti que Ryô l’écoutait avec méfiance, les mot s’entrechoquèrent dans son crâne : « Séduisant, drôle, attentionné, bel homme » puis sa dernière phrase « Il me plaît bien ». Ryô allait frapper Kazuyuki si elle continuait de lui faire autant de compliments ! Une chose était sûr, Kaori appréciait cet homme.  

 

- Ryô et moi allons manger avec lui ce soir.  

 

- Ryô ?! s’exclama Miki. Ryô !  

 

- Eh bien oui pourquoi ?  

 

- On parle du même Ryô ?  

 

Lorsque l’ex-mercenaire commençait à parler de sa moitié, Kaori partit discrètement dans la salle de bain car elle rougissait rien qu’en entendant son nom et elle ne voulait surtout pas éveiller les soupçons de l’intéressé alors qu’il se trouvait juste dans une pièce voisine.  

Ayant deviné que l’enfermement de Kaori ne signifiait qu’une chose – à savoir, des propos embarrassants sur sa propre personne -- , Ryô se leva jusqu’à la salle de bain sur la pointe des pieds pour que sa partenaire de l’entende pas. Il colla son oreille à la porte.  

La nettoyeuse s’adossa à la porte de la salle de bain et écouta son amie.  

 

- Ah, je vois ! Tu veux le rendre jaloux ! Bon plan Kaori ! applaudit la barmaid, enthousiaste.  

 

- Euh … pas tout à fait Miki. Je ne veux pas me servir de Kazuyuki pour le rendre jaloux, rougit Kaori.  

 

En entendant cela, Ryô sauta de joie : il avait tellement peur qu’elle le quitte pour cet homme qu’elle connaissait à peine ! Il était de nouveau heureux. Kaori s’excusa auprès de Miki et lui demanda de patienter deux minutes parce qu’elle avait cru entendre du bruit dans le couloir. Ryô se précipita vers le salon et s’affale sur le sofa. Kaori sortit se la salle de bain et retrouva son partenaire dans la même position que tout à l’heure. Elle haussa les épaules et repartit dans la salle pour discuter avec sa meilleure amie. Ryô, lui, déboutonna un peu plus sa chemise : il avait très chaud et reprenait son souffle.  

 

Plus d’une passa et les deux amies se dirent au revoir et raccrochèrent. La nettoyeuse rejoignit Ryô mais soupira quand elle le vit toujours à la même place, en train de baver.  

 

- Au lieu de baver sur une de tes miss mokkori, hâtive-toi, on n’a plus beaucoup de temps.  

 

Ryô se releva en marmonnant des paroles incompréhensibles.  

 

- Et ne boude pas, c’est toi qui as voulu venir avec moi alors tais-toi.  

 

Il reboutonna sa chemise tandis que Kaori rechaussa ses talons pourpres. Ryô l’observa attentivement, stupéfait qu’elle puisse porter des talons aussi hauts.  

 

- Si jamais on se fait attaquer, tu feras comment pour courir, Kaori ? demanda-t-il, agacé.  

 

- Mais se sont les seuls talons qui aillent avec ma robe ! supplia Kaori.  

 

- Il fallait y penser avant de les acheter, Kaori ! Je suis contre et je ne compte pas te prendre dans mes bras pour t’aider.  

 

- Aller, s’il te plaît, Ryô, juste une fois !  

 

- C’est non, Kaori, met d’autres chaussures ! s’énerva-t-il.  

 

- Mais pourquoi veux-tu qu’on se fasse attaquer ? Qu’est-ce que tu peux être négatif ! se défendit-elle.  

 

- On ne parle pas de moi mais de toi ! Je refuse que tu portes ses maudits talons ; je n’ai pas envie de retrouver ta dépouille à cause de malheureux talons et je parle sérieusement Kaori. Enlèves-moi ça tout de suite !  

 

Kaori le regarda mauvais que Ryô soutint son regard avec sévérité. Il n’allait pas la laisser faire, surtout si c’était pour la retrouver morte. Kaori baissa la tête devant autant de dureté. Elle se dirigea vers les nombreuses chaussures qu’elle possédait. Kaori prit une autre paire de talons beaucoup moins hauts que les précédents puis avança vers Ryô. Elle osa un regard vers lui malgré la peur de croiser ses prunelles noires. Mais Ryô sourit content qu’elle lui ait obéi.  

Ils sortirent de l’immeuble pour prendre la Mini Cooper.  

 

20h50  

 

Ils étaient déjà très en retard et Kazuyuki devait les attendre depuis déjà plus de vingt minutes.  

 

Il leur fallut vingt-cinq minutes de plus pour arriver au restaurant. Immense, ce dernier était magnifique : sa façade blanche à colonnade lui donnait un style distingué. Kazuyuki les rejoignit, fit la bise à Kaori et serra la main à Ryô ; ce dernier serra plus fort qu’il ne le voulait et Kazuyuki sentit sa main s’engourdir. Il le regarda droit dans les yeux pour le défier du regard.  

 

- J’espère que vous n’avez pas trop attendu ? salua Ryô avec froideur.  

 

- Pas le moins du monde. Kaori, vous êtes superbe ce soir !  

 

- Merci Kazuyuki, répondit Kaori en rougissant.  

 

Tous les trois entrèrent dans le restaurant. Pendant que Kazuyuki sollicitait leur table réservée. Kaori était émerveillé par tous ces petits détails qui faisaient le charme du restaurant. Enfin, une serveuse (qui intéressa Ryô) leur désigna leur table. Ils s’installèrent.  

 

- Vous avez dû vous ruiner pour ce restaurant ! s’exclama Kaori.  

 

- Non, vous savez l’argent ne me préoccupe pas plus que ça. Le legs de mon défunt père m’a été considérablement profitable, déclara-t-il dans le but de l’impressionner. Mais votre ami n’est pas venu ?  

 

- Il n’a pas pu venir… malheureusement, marmonna Ryô pour que personne ne l’entende.  

 

La serveuse vint prendre leurs commandes. Ils choisirent chacun un plat inscrit au sommet de la haute gastronomie. Lorsque leur repas arriva, Ryô se précipita pour vider l’assiette plus que copieuse. Si durant la soirée, Kazuyuki et Kaori n’arrêtaient pas de rire, Ryô s’ennuyait ferme. Leur plat de résistance terminé, la serveuse les débarrassa en demandant quels desserts ses clients désiraient.  

 

- Un coup ! s’écria Ryô.  

 

Kaori lui jeta un regard noir. Ils passèrent leurs commandes (sagement) chacun leur tour , Ryô en dernier. La serveuse commença à s’éloigner lorsque Ryô la rappela. Kaori le regarda stupéfaite.  

 

- Oui monsieur ? Vous désirez autre chose ? demanda poliment la serveuse.  

 

Ryô sourit, ce qui la fit fondre :  

 

- Oh que oui ! Je voudrais votre nom et votre numéro de téléphone. Ah ! J’allais presque oublier : je voudrais aussi un rencard avec vous, vous êtes tellement charmante.  

 

La serveuse rougit et gloussa. Heureux qu’il lui fasse de l’effet, Ryô lui offrit un sourire enjôleur. Kaori était furieuse ; elle aurait bien voulu le massacrer avec sa massue mais ne voulait pas abîmer le sol ; alors elle prit sa fourchette et lui enfonça dans la main droite en même temps qu’elle lui écrasait violemment le pied. Ryô poussa un cri de douleur tandis que la serveuse partait pour ne pas avoir de problème avec, peut-être, la femme du beau brun. Ryô regarda Kaori avec reproche.  

 

- Non mais ça va pas ! s’écria-t-il en secouant sa main dans tous les sens.  

 

- Tu n’as qu’à bien te tenir, répliqua-t-elle.  

 

Kazuyuki restait bouche bée et ne savait quoi répondre.  

 

- J’ai failli réussir mon coup ! C’est quand même pas ma faute C’est quand même pas ma faute si t’es jalouse chaque fois que je propose à une femme de sortir avec moi !  

 

Kaori rougit puis s’énerva contre son idiot de partenaire :  

 

- Arrête de dire des bêtises ! La jalousie ne m’emporte pas puisque je suis loin d’être jalouse pour un crétin tel que toi ! C’est simplement que tu n’as aucune retenue alors que tu es invité à un repas.  

 

- Mouais, t’es jalouse et puis c’est tout, marmonna-t-il tout bas pour qu’elle ne puisse pas s’énerver sur lui.  

 

Kaori avait très bien entendu mais n’y prêta pas attention ; à la place elle se retourna vers Kazuyuki qui paraissait ébahi par leur comportement les faisant passer pour un couple.  

 

- Je suis vraiment désolée Kazuyuki, il fait tout le temps ça dès qu’il voit une femme, rigola-t-elle nerveusement en agitant sa main.  

 

- Je vois mais dans ce cas, pourquoi vous ne vous excitez pas en la présence d’une si jolie femme que Kaori ? s’adressa-t-il à Ryô.  

 

La moitié de City Hunter faillit s’étouffer : Kaori était rouge cramoisie et attendait la réponse de Ryô avec crainte.  

 

- Non mais ça va pas la tête ! Moi avec ce travelo ? Jamais de la vie ! déclara Ryô.  

 

- Kaori un travelo ? Je ne vois pas pourquoi vous vous moquez d’elle de cette façon, elle n’a rien d’un travesti, s’exclama Kazuyuki, surpris par la réponse de Ryô.  

 

Mal à l’aise, Kaori s’excusa et fila direct aux toilettes des dames. Elle savait qu’il répondrait cela mais ses propos la blessèrent tout de même.  

Pendant ce temps :  

 

- Vous ne pensez pas ce que vous avez dit sur Kaori, n’est-ce pas ? demanda Kazuyuki.  

 

- Si et je ne vois pas en quoi ça vous regarde, répondit le nettoyeur.  

 

Soudain, une explosion retentit dans le hall, Ryô se jeta à terre et il vit que Kazuyuki faisait de même. Plusieurs hommes cagoulés déboulèrent, mitraillettes en mains.  

 

- Tout le monde à terre ! cria un des hommes.  

 

C’était la panique totale dans le restaurant, plusieurs personnes hurlaient de terreur. Ryô chercha Kaori du regard « Bon sang ! Elle est aux toilettes ! Pourvu qu’elle y reste . » Ryô ne montra pas son Colt Python 357 magnum pour ne pas se faire repérer.  

Après s’être calmée, Kaori sortit des toilettes. Elle entendit des cris et ne vit personne dans la salle hormis plusieurs hommes cagoulés. Elle aperçut enfin Ryô et Kazuyuki à terre et d’autres personnes qui faisaient de même. Ces hommes cagoulés, qui étaient-t-ils ? Que venaient-ils faire ici ? Kaori n’osait plus bouger, elle était terrifiée en voyant les armes que portaient ces hommes mystérieux. Personne n’avait prêté attention à sa présence jusqu’à ce qu’un homme cagoulé la voit :  

 

- Eh toi là-bas ! Couche-toi sinon je te tire dessus ! lui ordonna l’homme.  

 

Kaori ne réagit pas à l’ordre de l’homme, alors que tout le monde l’avait aperçu. Elle tenta de croiser le regard de Ryô.  

 

- Kaori, fais ce qu’il te dit !  

 

Mais Kaori ne réagit pas pour autant, prise au dépourvue. Ryô vit l’homme recharger son arme et s’aperçut que Kaori restait paralysée.  

 

- Kaori ? Makimura Kaori ? demanda un des hommes cagoulés.  

 

Kaori ne répondit pas. Comment connaissait-il son nom et son prénom ? Ryô comprit ce que cherchaient réellement ces hommes : ils voulaient savoir où se cachait City Hunter. Autrement dit, lui ! Kaori était déjà en danger alors qu’elle ne voulait pas se mettre à terre mais l’était encore davantage maintenant.  

 

- N… non ! mentit Kaori en bafouillant.  

 

- Menteuse ! Où est ton partenaire ? Réponds !  

 

- Je… Je n’en ai pas !  

 

- Tant pis, tue-la ! s’adressa un autre homme cagoulé à son coéquipier.  

 

L’homme dirigea sa mitraillette vers Kaori. Elle ne bougea toujours pas.  

 

- Kaori ! hurla Ryô.  

 

Il se jeta sur elle en tuant au passage un homme avec son magnum, Kaori fut brutalement à terre. Des cris retentissaient dans la salle. Ryô abattit la moitié des hommes. Il s’était montré en tant que City Hunter, les personnes de ce restaurant sauraient désormais qui était réellement le célèbre nettoyeur du Japon. Pourtant, cela n’avait pas d’importance : Kaori avait failli mourir par sa faute.  

Ryô rechargea à plusieurs reprises. Les hommes prirent la fuite. Ryô et Kazuyuki se précipitèrent ensuite sur Kaori, le dernier en se relevant difficilement et en adressant au nettoyeur un coup d’œil méfiant. Ryô remarqua que du sang coulait le long du bras. Il la retourna délicatement sur le dos et vit avec soulagement que ce n’était qu’une éraflure au niveau de son épaule. Il déchira sa manche et s’en servit pour bander la blessure à son bras. Puis, il l’enlaça.  

 

- Ça va Kaori ?  

 

- Oui mais qui sont ces hommes ?  

 

- Écoutes, tout le monde dans cette pièce nous regarde, ils savent, à présent, qu’on est City Hunter. Sortons d’ici en vitesse, ok ? dit-il avec tendresse.  

 

 

Elle opina de la tête et le suivit. Ryô l’aida à se relever. Kaori ne prêta pas attention Kazuyuki, l’oubliant complètement. Tout le monde dévisagea City Hunter qui partait en vitesse. La serveuse hallucinait, elle s’était faite draguer par le nettoyeur n°1 du Japon ! Bizarrement, Kazuyuki ne paraissait pas surpris par leur identité et les laissa passer sans les interpeller.  

Ryô s’installa à la place du conducteur. Kaori profita du fait que Ryô soit occupé à conduire pour l’observer, et remarqua une éraflure au niveau de son bras.  

 

- Ryô, tu n’as pas mal ? s’inquiéta-t-elle.  

 

Ryô parut surpris.  

 

- De quoi tu parles ?  

 

- De ton bras, idiot ! Mets quelque-chose pour contenir le saignement.  

 

Effectivement, maintenant qu‘elle le lui faisait remarquer, Ryô sentit son bras lui piquer légèrement ; il n’avait pas ressenti la douleur auparavant, trop préoccupé par Kaori.  

 

- Si toi, tu arrives à supporter la douleur alors, moi, je ne devrais pas avoir trop de mal à le faire, plaisanta Ryô. Et puis, j’ai l’habitude.  

 

- Pff, je suis moins chochotte que toi, monsieur-je-roule-des-pectoraux !  

 

- Quoi !? Dites donc madame-je-balance-des-massue-à-tout-bout-de-champs…  

 

- Ne m’appelle pas madame, je ne tiens pas à être mariée, l’interrompit-elle.  

 

Ryô fut étonné par la réaction de Kaori et cette réflexion lui cloua le bec une bonne fois pour toute pour le restant du trajet.  

 

 


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