Capitolo 3 :: C'est toi que j'attendais...

Pubblicato: 09-01-08 - Ultimo aggiornamento: 09-01-08

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Chapitre 3  

Je venais tout juste d’ôter mon manteau. Puis mon regard se posa sur les gens présents ce soir, les hommes en particulier. Un soupir m’échappa. Comment allais-je faire pour trouver cet homme ? Je n’avais qu’une vague description de City Hunter : grand, brun, les yeux noirs et très séduisant parait-il…  

Ce qui correspondait à la moitié des hommes de ce restaurant. Je décidais donc de m’installer au bar et d’attendre. Après tout on verrai bien si le poisson allait mordre à l’hameçon…  

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Je la voyais s’installer tranquillement au bar. Alors qu’elle s’asseyait , la fente de sa robe me laissa admirer à moi et ainsi qu’à tout les autres hommes, les plus belles jambes qui m’ai été donné de voir…Cette femme voulait vraiment ma mort…Oui, en fait c’est bien ce qu’elle voulait et ça j’avais tendance à l’oublier…  

Mais plus je la regardais, plus la première impression que j’avais eue à son sujet se confirmait. Cette jeune femme n’avait rien d’une tueuse. Au contraire. Il se dégageait d’elle une innocence et une luminosité qui troublaient l’homme de l’ombre que j’étais.  

Je connaissais trop bien la noirceur de l’âme d’une personne qui avait tué et elle, elle me paraissait si pure que je ne pouvais pas imaginer que cette délicatement jeune femme ait du sang sur les mains.  

Alors que faisait-elle ici ce soir ? Car si elle était là, c’est bien qu’elle avait accepté de me tuer…C’était sûrement son père qui l’avait obligé à faire une telle chose. Et c’était sans doute pour ça que je me sentais si proche d’elle sans même la connaître. Parce que nous avions grandit tout les deux dans un monde sombre qui n’était pas fait pour les enfants.  

J’avais grandit dans la jungle en pleine guérilla, elle avait passé son enfance dans le milieu de la pègre. Mon père avait fait de moi une machine à tuer avec la Poussière d’Ange. Son père se servait sûrement d’elle en l’impliquant malgré elle dans ses sales affaires. Nous étions tous les deux semblables.  

Non en fait, sur ce point là je me trompais : elle était ange et moi cela faisait longtemps que je m’étais brûlé les ailes. Mais je me disais que pour elle il n’était pas trop tard. Elle avait encore une chance de sortir de ce monde…  

Je la voyais assise au bar, sirotant tranquillement son verre et écoutant d’un air distrait le barman qui était sans doute entrain de lui débiter je ne sais quelle ânerie, espérant ainsi obtenir un sourire de cette divine créature. Et il n’était pas le seul d’ailleurs. Elle n’était pas là depuis un quart d’heure que c’était déjà le troisième type qui venait l’aborder.  

Ces prédécesseurs c’étaient fait gentiment rembarrer. Et apparemment celui-là n’avait pas l’air d’avoir plus de chance. Mais lui, semblait par contre plus collant que les autres. Il n’avait apparemment pas l’intention de lâcher prise aussi facilement…  

Alors qu’elle venait de le repousser une énième fois, je vis cet avorton osé poser ses sales pattes sur son genou et commençait à vouloir s’aventurer plus haut…Mes points se serrèrent involontairement et je me levais précipitamment enfin de dire à ce mec ma façon de penser…  

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Si j’avais su que cette mission m’amènerait à rencontrer des types aussi collants, jamais je n’aurais accepté ! Non mais sans blague ! Ca faisait quoi, un quart d’heure que j’étais assise et trois types étaient déjà venue m’aborder. Et aucun d’eux n’était Ryo Saeba. Je me demandais d’ailleurs si j’avais une chance de le voir ce soir. Je me voyais mal revenir demain et recommencer ce cirque…  

Je n’avais qu’une envie : partir d’ici, surtout à cause de ce type qui me collait de plus en plus et qui n’avait pas l’air de vouloir me laisser tranquille. J’avais beau lui avoir dit clairement qu’il ne m’intéressait pas, il ne semblait pas vouloir lâché prise. Et voila qu’il s’asseyait à côté de moi maintenant !  

- Allons mademoiselle, vous ne voulez vraiment pas accepter de prendre un petit verre avec moi ? me demanda ce type d’une voix suave, enfin que lui devait croire suave.  

- Non merci, répondais-je poliment mais fermement.  

- Mais pourquoi donc, ma belle ? Vous êtes seule et moi aussi…  

Non mais je rêvais où c’était bien sa main que je sentais sur mon genou ?! Je m’apprêtais à le gifler mais il fut plus rapide que moi et attrapa mon poignet.  

- Lâchez moi bon sang vous me faite mal !  

- Allons ma belle, vous n’allez pas rester seul ce soir…  

- J’attend quelqu’un, disais-je dans l’espoir qu’il me lâche.  

Mais au contraire, il resserra son étreinte autour de mon poignet et m’attira brutalement à lui.  

- Ah bon et vous attendez qui ma toute belle ?  

Avant que je puisse répondre, je me sentis tirée en arrière, plaquée contre un torse puissant.  

- C’est MOI qu’elle attend ! prononça une voix grave tentée de colère  

Ne comprenant pas ce qui m’arrivait, je levais les yeux vers l’homme qui venait de parler et mes yeux rencontrèrent le regard sombre de mon sauveur… « Mon sauveur ? Mais qu’est-ce qui me prend de parler comme ça tout à coup ? »  

Je vis cet homme me sourire et sentis son bras musclé encercler ma taille. Mais curieusement je n’étais pas gênée de cette situation. Avec ce bras puissant autour de moi, je me sentais peut être pour la première fois de ma vie en sécurité…  

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Je n’avais pas apprécié de voir ce sale type poser ses mains sur elle mais lorsque il lui avait serré le bras au point du lui faire mal des envies de meurtre m’avait pris. « Non mais de quel droit il osait la toucher celui-là ! »  

Sans plus attendre, je me levais de mon siège et me dirigeais vers le bar en tentant de calmer mes nerfs pour ne pas casser la figure à cette ordure qui avait osé toucher à MON ange. « Mon ange ? Mais tu commences même à devenir possessif mon petit Ryo… »  

Arrivé près du couple, je pris Kaori par le bras et l’emmenais vers moi pour la dégager de ce blanc-bec à qui je lançais un regard meurtrier :  

- C’est MOI qu’elle attend ! répliquais-je sur un ton sans équivoque  

Je sentais son corps tremblé légèrement alors pour la rassurer, je passais mon bras autour de sa taille fine.  

Mon regard glissa vers son visage et il rencontra deux grands yeux noisette qui me dévisageaient avec étonnement.  

Je lui souriait et la sentit se détendre un peu. Elle me rendit mon sourire tandis que je continuais à me perdre dans la contemplation de ce doux visage.  

Malheureusement, la voix de l’autre abrutit vint briser la magie de ce moment :  

- Et, je l’ai vu le premier, mon vieux ! protesta-t-il. Tu es qui toi d’abord ?  

- Son fiancé ! lançai-je. Alors file de là et que je te reprenne plus à tourner autour d’elle compris !  

Et en moins de temps qu’il n’en fallut, cet imbécile avait disparu et moi je me retrouvais avec cette délicieuse créature dans les bras…  

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« Et que je ne te reprenne plus à tourner autour d’elle compris ! » Le ton de colère de cet homme m’avait surpris mais au moins cela avait eu pour effet de faire fuir l’autre pot de colle…  

J’étais toujours dans ses bras et à vrai dire je n’avais pas envie d’en partir. C’était étrange cette sensation de bien être que je sentais naître en moi depuis que j’étais contre lui. Etrange et aussi effrayant. Pourquoi est –ce que je ressentais toutes ces émotions tout à coup ? Pourquoi cet homme me troublait tant alors que je ne le connaissais pas ?  

Mais il avait une de ces façon de me regarder, comme s’il voulait me posséder toute entière. Mon corps fut parcourut d’un long frisson. Je voulus dire quelque chose mais aucun mot ne put sortir de ma bouche.  

- Vous allez bien mademoiselle ? finit-il par me demander sans me quitter des yeux  

Je sentais le rouge me monter aux joues et hochais la tête.  

- Est-ce qu’il vous a fait mal ?  

Délicatement, il prit ma main dans la sienne et examina mon poignet encore marqué par l’étreinte forcée de l’autre imbécile.  

- Euh, non…, balbutiais-je comme une gamine. Je veux dire, je vais bien merci…  

Mon trouble semblait l’amuser et d’ailleurs il ne m’avait toujours pas rendu ma main qu’il continuait à garder dans la sienne.  

- Vous attendez vraiment quelqu’un ? demanda-t-il. Ou puis-je espérer que vous passiez la soirée en ma compagnie ?  

- Je suis désolée mais je ne peux pas…  

- Vraiment ?  

- Oui, je suis désolée mais…  

- D’accord je comprend mais alors accorder moi une faveur ?  

- Laquelle ? demandais-je soudain sur la défensive  

- Accordez moi une danse…Juste une danse…  

Voyant mon hésitation, il insista davantage :  

- Vous me devez bien ça, répliqua-t-il avec un sourire charmeur, après tout je vous ai sauvé de griffes d’un prétendant trop empressé…  

- C’est vrai mais…  

Je me tu un instant pour réfléchir. Après tout je ne voyais pas le mal à danser juste une fois avec lui. D’autant que se serait sûrement le seul moment agréable de ma soirée, alors autant en profiter…  

- D’accord juste une danse, répondis-je  

Il se contenta de me sourire. Arrivé sur la piste de danse, il passa son bras autour de moi et m’enlaça étroitement. Alors que nous commencions à nous mouvoir au rythme de la musique, il me demanda :  

- Au fait vous ne m’avez pas dis votre nom mademoiselle ?  

- Kaori…Je m’appelle Kaori Tachiki  

- Kaori…Très joli prénom…Et bien je suis ravi de faire votre connaissance Kaori.  

- Et vous, comment vous appelez vous? demandai-je  

Et sans me quittait des yeux, il me répondit :  

- Je m’appelle Ryo Saeba…  

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