Capitolo 8 :: Après l'amour...

Pubblicato: 04-02-08 - Ultimo aggiornamento: 04-02-08

Commenti: Bonsoir HFC! Voici un nouveau chap de cette fic. Je voulais vous remercier pour vos reviews et en particulier ceux qui ont déjà lu cette histoire mais qui prennent le temps de me laisser un petit com'! Bonne lecture à tous et à bientôt^^

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Je sentais mon cœur reprendre enfin son rythme normal. Mon visage toujours posé au creux du cou de Kaori, je repensais à l’expérience que je venais de vivre.  

C’était la première fois que je connaissais un tel abandon avec une femme. C’était aussi la première fois que je considérais l’amour autrement que comme un simple acte physique…Ce soir, j’avais « fait l’amour » à une femme et non pas seulement pris quelques heures de plaisir fugace dans les bras d’une inconnue dont j’oublierai le nom une fois que j’aurai quitté son lit.  

Avec Kaori, ça avait été totalement différent de ce que j’avais connu. Notre union avait été forte et intense, une parfaite osmose entre le corps et le cœur.  

Je ne m’étais jamais senti aussi détendu. Dans les bras de cette femme, j’avais enfin trouvé la paix de l’âme.  

A ce moment là, la douce voix de Kaori se fit entendre :  

- Ryo…  

Je me relevais doucement et m’appuyant sur les coudes, je contemplais son beau visage :  

- Ca va mon ange ?  

Elle ouvrit les yeux et me lança un regard pétillant :  

- Oui, ça va…Tu sais…c’était…c’était magique, m’avoua-t-elle en rougissant légèrement.  

Je lui souris tendrement et déposai un baiser sur ses lèvres. Puis, en la regardant dans les yeux, les mots que j’avais voulu lui dire toute l’heure, m’échappèrent d’eux-mêmes :  

- Je t’aime Kaori…  

Je vis ses yeux s’agrandir de surprise puis quelques larmes vinrent troubler son regard noisette.  

- je t’aime aussi, me dit-elle d’une voix timide mais en me regardant droit dans les yeux.  

Heureux d’entendre ses mots, je l’embrassais une fois encore avant de m’allonger à ses côtés et de la prendre dans mes bras.  

Kaori se calla au creux de mon épaule et, sans doute épuisée par ses derniers évènements, s’endormit au bout de quelques minutes  

.  

Et après l’avoir contemplée un long moment, je sentis le sommeil me gagner à mon tour.  

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- Hum, Ryo, cette fois, je te jure qu’il faut vraiment que je me lève…  

Mais ma phrase se finit dans gémissement plaintif que les caresses expertes de Ryo m’arrachèrent.  

- Mais tu n’as qu’à partir ma chérie, me dit Ryo qui était entrain de me mordiller l’épaule. Je ne te retiens pas…  

- Comment veux tu que j’ai envie de quitter ce lit alors que tu y es dedans…  

Ryo arrêta ses caresses et me regarda avec un air taquin :  

- Alors tu l’avoues, hein ? me demanda-t-il en souriant.  

- Avouer quoi ?  

- Que tu es accro à mon cœur d’Apollon, me dit-il le plus sérieusement du monde.  

- Quoi ! m’écriais-je en rougissant violemment. Mais ne dis pas n’importe quoi voyons !  

- Je ne dis pas n’importe quoi, tu l’avoues toi-même : tu ne peux plus te passer de mon corps de rêve…  

- Je n’ai jamais dit ça!  

- Ah bon ? Ben dans ce cas, je m’en vais, répondit Ryo en feignant de quitter le lit en riant.  

Mais je protestai aussitôt à cette réaction :  

- Non ! Toi, tu restes ici, répondis-je en le ramenant à moi avant de l’embrasser passionnément.  

Quelques minutes plus tard, Ryo rabattait les draps sur nos deux corps enlacés…  

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Les bras croisés derrière la tête et les yeux fermés, j’écoutais le bruit de l’eau provenant de la salle de bain.  

Kaori était sous la douche et je pouvais imaginer sans mal les gouttes d’eau qui glissaient le long de son corps parfait. A cet instant, je n’avais qu’une envie : aller la rejoindre.  

Mais si je faisais ça elle n’était pas prête de quitter l’appartement. Et elle m’avait dit qu’elle avait un rendez-vous important cet après midi.  

Je me demandais si ce rendez-vous était en rapport avec son père…Je repensais à la conversation que j’avais eu hier avec Saeko, peut avant de rejoindre Kaori à son appartement :  

« - Tu avais raison au sujet de la fille d’Hisaishi, Ryo…Elle n’est pour rien dans les combines de son père. J’ai réussi à faire parler un homme qui avait travaillé pour lui et qu’on a réussi à attraper.  

- Et qu’est-ce qu’il t’a appris ?  

- Qu’Hisaishi avait enlevé sans fille alors elle n’était qu’un bébé. Quand sa femme a demandé le divorce, il n’a pas supporté la séparation. Il a quitté les USA où ils vivaient pour le Japon en emmenant Kaori avec lui. Elle a été élevée au sein de l’organisation et d’après ce que j’ai compris se sont plus les hommes de mains d’Hisaishi qui l’ont élevée que son père.  

Ils l’ont entraînés aux maniements des armes mais se sont toujours arrangés pour qu’elle n’est pas à faire le sale boulot. Apparemment, ils sont tous très attachés à elle…  

- Je les comprends, avais-je répondu.  

Saeko m’avait alors sourit malicieusement :  

- Ils ne sont pas les seuls à beaucoup l’aimer à ce que je vois…Tu n’as passé qu’une seule soirée avec elle et elle t’a déjà fait tourné la tête…D’ailleurs, tu ne serais pas un peu amoureux toi ?  

- Raconte moi plutôt le reste de l’histoire…  

- Et bien cet homme m’a dit qu’Hisaishi avait mêlé sa fille à ses trafiques malgré elle de manière à ce que si la police l’attrape, Kaori tombe avec lui…  

- Ce type est vraiment ignoble !  

- Un vrai fou tu veux dire…En tout cas, il faut absolument sortir Kaori de là avant qu’il ne lui arrive quelque chose… »  

J’étais du même avis que Saeko mais je n’avais toujours pas trouvé le moyen d’aider Kaori.  

J’en étais toujours là de mes réflexions quand on sonna à la porte. Qui pouvais donc venir me déranger…  

« Ah, non pas Reïka ! » pensais-je en soupirant. Il faudrait vraiment que j’aie une sérieuse conversation avec elle. Enfilant un caleçon et une chemise, je descendis au salon afin de virer vite fait bien fait l’importun.  

Mais contrairement à ce que je pensais, ce n’était pas Reïka que je découvris sur mon palier :  

- Mick…Qu’est-ce que tu fais là ?  

- Sympa l’accueil, me répondit l’Américain. Tu ne me laisses pas entrer ?  

- Je n’ai pas que ça à faire…  

- Ah, bon, et qu’est-ce que tu as de si important à faire ? Vu ta tenue je présume que tu traînais encore au lit en plein milieu de l’après-midi, me répondit-il en me poussant pour rentrer à venir s’affalait dans mon canapé.  

Un soupir d’exaspération m’échappa. Je n’étais pas prêt d’être débarrassé de lui.  

- Qu’est-ce que tu veux Mick ?  

- On avait rendez-vous au Cat’s ce matin mais apparemment tu as oublié…  

- Oui, j’avais autre chose de très important à faire désolé…  

A ce moment là, je vis le visage de Mick changer et prendre un aspect pervers.  

Suivant son regard, je compris quelle était la cause de cette transformation : il venait de trouver le soutien-gorge de Kaori qui traînait par terre.  

J’aplatis l’américain avant qu’il ne vole vers sa précieuse découverte. Je ramassais ensuite les vêtements de Kaori.  

- Je vois ce qui t’a retenu ce matin, dit Mick avec sa mine perverse. Petit cachottier va ! Dis, tu vas me la présenter hein ?  

Rien que d’imaginer mon ange entre les mains de ce pervers, mon sang ne fit qu’un tour.  

- C’est hors de question !  

- Et bien, elle doit être drôlement jolie pour que tu veuilles me la cacher…Si ses vêtements sont dans le salon alors c’est qu’elle est doit être encore là…Je parie qu’elle est là-haut. Alors je n’ai qu’à monter l’escalier et…  

- Et rien du tout ! m’exclamais-je en l’attrapant par le col de la chemise. Poses tes sales pattes sur elle et je t’envoie dire bonjour à St Pierre !  

- Ca va, ça va, dit Mick. Puisque monsieur le prend ainsi, je préfère m’en aller…  

- C’est ça va t’en, répondis-je en le relâchant. Pour une fois, tu as une bonne idée…  

- Bon, ben j’y vais…Appel-moi pour me raconter, dit Mick en me lançant un clin d’œil taquin avant de passer la porte.  

Une fois l’autre crétin parti, je me dirigeais vers la cuisine afin de préparer quelque chose à manger.  

J’étais devant mon frigo quand soudain un cri raisonna dans l’appartement. Je reconnus immédiatement la voix de Kaori. Et une pensée me traversa alors l’esprit :  

« Non, il n’aurait quand même pas oser ?! »  

Rien qu’à cette pensée une vague de colère sans précédent m’envahis et je me précipitais à l’étage.  

« S’il a osé faire ça, JE LE TUE ! »  

Arrivé à la salle de bain, je m’arrêtais, ébahi par le spectacle que j’avais devant les yeux…  

iq remer 

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