Capitolo 10 :: Les choses se gâtent...

Pubblicato: 11-02-08 - Ultimo aggiornamento: 11-02-08

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Laissant échapper un soupir de bien être, je me réveillais doucement. Je ne savais pas combien de temps j’avais dormi mais ça m’avait fait un bien fou.  

Voulant m’étirer un peu, je sentis alors que deux bras encerclaient ma taille et me tenaient fermement plaquée contre Ryo.  

Sans me dégager de cette étreinte, je me retournais et vint poser ma tête contre son torse. Il ne portait qu’un caleçon et une chemise dont il n’avait pas fermé les boutons me laissant ainsi une superbe vue sur son torse musclé.  

Lentement je me mis à redessiner les contours de ses abdominaux et regardait avec amusement les muscles qui se contractaient sous chacune de mes caresses.  

Puis mon regard se porta sur Ryo. A son visage reposé et ses yeux fermés on aurait pu croire qu’il dormait. Pourtant, je n’en étais pas certaine.  

Alors pour vérifier, je déposais une nuée de petits baisers sur son torse pendant que mes mains continuaient de caresser chaque parcelle de peau qu’elles rencontraient.  

C’est alors qu’un gémissement de plaisir se fit entendre. Levant les yeux vers Ryo, je vis un sourire coquin se peindre sur son visage.  

- Tu es réveillé ? demandais-je.  

Mais aucune réponse ne vint, juste ce sourire qui se fit plus coquin.  

- Je sais que tu ne dors pas Ryo…Allez ouvre les yeux, murmurais-je alors que mes lèvres remontaient vers son cou et que mes mains, elles, descendaient dangereusement.  

Elles ne s’arrêtèrent que quand elles rencontrèrent l’élastique du caleçon. Un instant d’hésitation me gagna à ce moment là. Mes mains allaient se faufiler sous le sous-vêtement quand soudain je me retrouvais projeter sur le dos et Ryo reposa de tout son poids sur moi.  

Mon regard croisa le sien et je souris. J’aimais ce que je lisais aux fonds de ses grands yeux noirs : de l’amour, de la tendresse et une éternelle promesse de protection…  

Je serais restée pour toujours dans ses bras. Mais soudain, quelque chose me revint en mémoire : le rendez-vous avec mon père, je l’avais oublié !  

Alors que Ryo se penchait vers moi pour m’embrasser, je le repoussais doucement :  

- Kaori ? Qu’est-ce qui ne va pas ? me demanda-t-il  

- Ryo, je dois y aller…Je t’ai dit que j’avais un rendez-vous…En fait, c’est avec mon père…  

- Tu veux que je vienne avec toi ?  

- Désolé mais c’est impossible, répondis-je en me dégagement de son étreinte.  

Alors que je me levais et que je commençais à me rhabiller, Ryo s’approcha de moi et me prit soudain dans ses bras. Je le sentais inquiet et lui demanda pourquoi :  

- N’y vas pas ! dit-il en me serrant plus fort. J’ai un mauvais pressentiment…Je ne saurais pas t’expliquer pourquoi…Mais je sens que quelque chose va se passer.  

- Ryo, soupirais-je. Je vais voir mon père et il ne m’arrivera rien, je te jure. Il va sûrement me demander, si j’ai des informations pour lui.  

- Et s’il s’en prend en toi ?  

- Il a besoin de moi. Il ne me fera rien…Ne t’inquiètes pas je sais me débrouiller avec lui, répondis-je avec un sourire qui se voulait rassurant.  

Ryo me laissa alors me préparer sans ajouter un mot mais le regard qu’il me lança au moment où je montais dans la voiture était lourd de sens.  

- Je t’aime, me glissa-t-il à l’oreille avant de m’embrasser.  

- Moi aussi je t’aime, répondis-je en montant dans la Mini.  

Je démarrais la voiture et lui sourit une dernière fois sans lui avoir avouée que moi aussi je sentais qu’une chose importante aller se produire.  

Je m’efforçais d’occulter ce sentiment alors que je rendais au lieu du rendez-vous. Ce n’est qu’au bout d’un moment que je remarquais enfin le véhicule blanc qui me suivait depuis quelques temps déjà :  

- Bon sang mais qui est-ce ? me demandais-je en essayant de distinguer le visage du conducteur au travers du rétroviseur.  

Appuyant sur l’accélérateur, je décidais de couper par plusieurs petites rues afin de semer l’intrus. Je croyais enfin y être parvenue quand j’arrivais sur le parking où je devais retrouver mon père.  

Mais au moment où je descendis de la Mini, ce même véhicule s’arrêta à côté de moi. Je reconnus immédiatement la jeune femme brune qui conduisait :  

- Reïka ! Mais que faites vous ici ?  

La conductrice me regarda avec colère et me lança :  

- Et vous à quel jeu jouez vous ? Qu’est-ce que vous faites avec Ryo ?  

Non, mais ma parole cette femme ne m’avait quand même pas suivit pour me taper une crise de jalousie! Et quand mon père allait arriver, comment lui expliquer la présence de Reïka ? Il n’allait sûrement pas apprécier :  

- Reïka, ce que je fais avec Ryo ne vous regarde pas ! répliquais-je. Ce n’est pas votre petit ami que je sache ! Alors filez d’ici et vite ! J’ai à faire…  

- Avec votre père ? me demanda-t-elle alors en croisant les bras, visiblement satisfaite de sa répartie.  

Je soupirais. Elle était donc au courant…  

- Je sais que vous êtes la fille de Junichi Hisaishi, continua-t-elle. Et je sais aussi que votre père vous a engagé pour se débarrasser de Ryo…Mais je ne vous laisserai pas faire ! Je vais tout raconter à Ryo et on verra bien ce qu’il en pensera…  

- Ryo sait parfaitement qui je suis mais vous pouvez aller le voir si vous ne me croyez pas …De toute façon, il faut que vous partiez d’ici sinon vous allez avoir des ennuis…  

- C’est vous qui allez avoir des ennuis ! s’écria Reïka. Je suis inspecteur de police et vu que vous êtes recherchée je vous embarque !  

Elle m’attrapa par le bras et voulu me tirer vers sa voiture. Mais je me dégageais brusquement de son emprise :  

- Bon sang mais partez d’ici ! Vous risquez de vous…  

Mais je ne finis pas ma phrase. Je venais de remarquer un point rouge sur la veste Reïka. Puis soudain un bruit se fit entendre : le déclic d’une arme. Comprenant ce qui allait se passer, je me jetais alors sur Reïka pour de la projeter.  

Et alors que je sentais une violente douleur dans mon dos, nous nous écroulions toutes les deux à terre.  

Quelques secondes après, alors que toutes mes forces me quittaient, je sentis que l’on me retourner avec précaution et qu’une voix familière m’appeler :  

- Kaori ! Kaori, est-ce que tu m’entends ?  

Ouvrant péniblement les yeux, je découvris le visage de Ryo penché sur moi :  

- Ryo ? appelais-je d’une petite voix.  

Etais-je entrain d’halluciner ou était-il vraiment là ? Non, il était bien là, je sentais qu’il me prenait dans ses bras et qu’il me serrer très fort contre lui. Je sentais aussi ses lèvres sur les miennes et sa voix douce qui tentait de ma rassurer :  

- Ne t’inquiètes pas mon ange, je vais t’emmener quelque part où l’on va te soigner…  

J’aurais bien voulu lui répondre mais tout à coup tout devint noir autour de moi. Je ne distinguais plus rien sauf la voix, de plus en plus lointaine, de Ryo qui me suppliait de ne pas fermer les yeux.  

Mais mes paupières se faisaient de plus en plus lourdes et bientôt, elles se fermèrent et il n’y eut plus rien…  

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