Capitolo 7 :: Pas d'ombre dans notre nuit...

Pubblicato: 29-01-08 - Ultimo aggiornamento: 29-01-08

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Chapitre 7  

Je m’étais tant abandonnée aux caresses et aux baisers de Ryo que je ne m’étais pas rendu compte qu’une tierce personne venait d’entrer dans la cuisine.  

Ce n’est que quand j’entendis cette voix pleine de colère prononcer le prénom de Ryo que je m’aperçus de cette présence.  

Me retournant en sursaut, je découvris avec surprise une jeune femme brune qui me lançait un regard noir. Ryo paraissait aussi peu ravi que moi de cette intrusion :  

- Reïka ! Bon sang mais qu’est-ce que tu fais là ! lui lança-t-il, visiblement très en colère lui aussi.  

Et moi mon cœur fit un raté. Qui était donc cette Reïka ? Sa petite amie ? Je me souvenais que Ryo avait fermé la porte d’entrée donc si cette femme avait réussi à rentrer c’était qu’elle avait les clés...  

Je sentais les larmes qui me montaient aux yeux. C’était débile de pleurer, je le savais bien mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Pourquoi ne m’avait-il pas dit qu’il avait une petite amie ?  

- Ryo…  

Son prénom m’échappa. Je voulais en finir avec cette situation embarrassante. C’était humiliant pour moi de me retrouver là, assise sur la table, à moitié débraillée, dans les bras d’un homme. Alors que sa petite amie était devant nous…  

Ryo baissa les yeux vers moi. Son regard se fit plus doux. Il me tenait toujours dans ses bras et moi je me demandais pour il ne me lâchais pas.  

- Ryo, répétais-je totalement perdue. Lâche moi s’il te plait…  

Il me reposa au sol et ramassa son tee-shirt qui traînait par terre.  

- Je reviens, me murmura-t-il à l’oreille.  

Je le vis ensuite disparaître dans le salon en prenant la jeune femme par le bras…  

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J’étais littéralement furieux. Comment Reïka osait-elle débarquer ainsi chez moi et me faire une crise de jalousie ? Et d’abord comment avait-elle eu les clés de mon appartement ?  

J’étais furieux de son intrusion mais surtout furieux qu’elle ait interrompu un moment aussi magique. Je venais de découvrir un nouvel aspect de la personnalité de Kaori que je ne soupçonnais pas. Derrière sa timidité, mon ange cachait un tempérament passionné qu’elle ne devinait sans doute pas…  

Mais notre étreinte avait été interrompue par l’arrivée de Reïka. Celle-ci avait toujours les bras croisés et son regard me lançait des éclairs.  

- Qu’est-ce que tu viens faire ici ? lui demandais-je en tentant de reprendre mon calme.  

- C’est qui ? me répondit-elle  

- Je t’ai demandé ce que tu viens faire ici ?  

- Et moi je t’ai demandé qui est cette fille ?  

- Ca ne te regarde pas et d’ailleurs comment as-tu eu mes clés ?  

- C’est Mick qu’il me les a donné…Saeko m’a appris qu’Hisaishi cherchait à te descendre et je me faisais du soucis.  

Au nom d’Hisaishi, je tournais brièvement la tête en espérant que Kaori n’ai pas entendu. Et je maudis Saeko d’être trop bavarde.  

- Et dire que moi je me faisais du soucis pour toi, continua Reika. Pendant ce temps Monsieur prenait du bon temps avec cette grue !  

- Je t’interdis de parler d’elle comme ça ! répliquais-je aussitôt ne supportant pas qu’elle traite Kaori de la sorte.  

- Ah, bon et pourquoi ? Vous étiez entrain de faire quoi sur la table hein ?  

- Ce que je fais ne te regarde absolument pas Reïka ! Nous ne sommes pas ensemble, je te signale !  

Mes mots eurent l’effet escompté. J’avais deviné depuis longtemps déjà les sentiments de Reïka à mon égard.  

Et ses tentatives de séductions m’amusaient, me flattaient même, mais je ne lui avais jamais donné de faux espoirs.  

Pour moi, elle était une amie et rien d’autre. Et puis maintenant, il y avait Kaori…  

- Tu l’aimes ? me demanda Reïka de but en blanc. C’est ce que tu allais lui dire quand je suis rentrée dans la cuisine, n’est-ce-pas ?  

- Je ne vais pas te le dire alors que je ne lui ai pas encore dit à elle…  

Reïka me lança un étrange regard et je n’aimai pas la lueur que je vis briller aux fonds de ses yeux. Sans ajouter un mot de plus, elle quitta l’appartement en claquant la porte.  

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« Qu’est-ce que Ryo peut bien me trouver ? » pensais-je. Cette femme qui se trouvait dans la pièce à côté était vraiment magnifique et moi j’avais l’impression de faire bien pâle figure…  

Je soupirais en préparant le dîner. Cette soirée s’annonçait magnifique et elle avait été gâché. La scène qui s’était passée quelques minutes plutôt me fit monter le rouge aux joues.  

Je savais ce qui se serait passé si on n’avait pas été interrompus. Mais qu’allait-il se passer maintenant ?  

J’étais toujours préoccupée ce qui venait de se passer quand deux bras virent encercler ma taille et je sentis une caresse sur mon épaule, Ryo venant d’y déposer un baiser.  

Toujours prisonnière de ses bras, je me retournais vers lui et sondais son regard. Je ne comprenais pas très bien ce qui se passait…  

- Ca à l’air délicieux ce que tu nous prépares, me dit-il.  

- Ryo…  

Mais il m’interrompit avant que je puisse continuer :  

- Kaori, je sais ce que tu vas me demander…  

- Vraiment ?  

- Oui et je vais te répondre : Reïka est une amie et rien d’autre.  

- Elle a pourtant la clé de chez toi, répliquais-je avec une pointe de jalousie dans la voix.  

Lui s’amusa de ma réaction et eut un sourire taquin :  

- Tu es jalouse…  

- Pas du tout !  

- Ce n’est pourtant pas moi qui accueille les livreurs en petite serviette, me rappela-t-il en rigolant.  

Voyant ma gêne se peindre sur mon visage, il dit :  

- Ne soit pas embarrassée mon ange tant que c’est moi que tu accueilles dans cette tenue, il n’y a pas de problème…  

Sur ce il s’éloigna en riant pour aller dressé la table pour le dîner.  

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Nous étions maintenant installés sur le canapé après un succulent repas. Je devais avouer que Kaori était une excellente cuisinière. Celle-ci reposait dans mes bras, sa tête callée contre mon torse.  

Elle était entrain de regarder je ne sais quel film à l’eau de rose à la télé. Moi de mon côté, j’avais les yeux fermés et je me laissais bercer par sa présence apaisante et par le rythme régulier de son cœur.  

Au bout d’un moment, je sentis son corps secoué par de petits sursauts.  

- Kaori ? Est-ce que ça va ?  

Elle leva les yeux et je vis qu’elle pleurait :  

- Qu’est-ce qui t’arrives mon ange ? demandais-je avec inquiétude.  

Est-ce cette histoire avec Reïka qui la troublait encore ?  

- Pourquoi est-ce que tu pleures ? ajoutais-je en essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues.  

- C’est…C’est…C’est ce film…J’adore « Légendes d’Automne » mais la fin est si triste…-  

Je poussais un soupir de soulagement et la regardais en souriant. Savait-elle que son innocence la rendait encore plus craquante ?  

- Tu aimes donc ce genre de films à l’eau de rose ?  

- Oui, me répondit-elle en souriant. Surtout ceux avec Brad Pitt…Il est canon tu ne trouves pas, ajouta-t-elle avec un air rêveur.  

J’émis un petit grognement. Elle était dans mes bras et elle rêvait de ce stupide acteur hollywoodien.  

- Ce n’est pas trop mon type, répondis-je en la serrant un peu plus contre moi.  

- Moi, je suis fan…Il est vraiment très beau….  

- Et moi ? demandais-je. Je ne suis pas à ton goût ?  

- Tu n’es pas Brad Pitt, soupira-t-elle.  

- Ah, bon alors attends… Est-ce qu’il peut te faire ça, ton Brad Pitt ? demandais-je alors que je titillais les nerfs de son cou délicat.  

Ma démonstration eut vite fait de la convaincre et un gémissement plaintif s’échappa de sa gorge.  

Très vite d’ailleurs, ses lèvres quémandèrent les miennes et elles se trouvèrent pour un échange passionné.  

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Au fur et à mesure que notre baiser s’intensifiait, je sentais les mains de Ryo quitter mes hanches pour venir se balader sous mon débardeur.  

Je les sentais caresser mon dos puis au bout d’un moment ses mains expertes finirent par faire céder l’attache de mon soutient gorge.  

Ryo s’écarta alors de moi pour m’ôter mon haut. Quand il l’eut enlevé, mon premier réflexe fut de cacher cette part de part de féminité que je dévoilais à ses yeux.  

Il se pencha vers moi et déposa un léger baiser sur mes lèvres puis murmura à mon oreille :  

-- Tu es tellement belle mon ange… Ne te cache pas de moi…  

Il déposa une nuée de petits baisers le long de mon cou puis ses lèvres s’aventurèrent plus bas pour finir par venir caresser ma poitrine.  

A ce contact si nouveau pour moi, un petit cri de surprise m’échappa et mon corps se cambra. C’était une caresse si délicieuse que je ne voulais pas qu’il arrête.  

Je passais ma main dans sa chevelure brune pour l’insister à continuer sa douce torture. Et plus il accentuait ses caresses, plus je sentais le plaisir monter en moi.  

J’étais totalement perdue dans les sensations qui naissaient en moi quand Ryo se détacha soudain de moi. Je réagis à ce mouvement par un gémissement de protestation. Je ne voulais surtout pas qu’il arrête. Pas maintenant.  

Je le vis enlever son tee-shirt puis il revint vers moi en m’embrassant de nouveau. Et le contact de ma peau contre la sienne fut électrique…  

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Sa peau était tellement douce que je ne pouvais déjà plus m’en passer. Je laissais mes lèvres parcourir les moindres parcelles de ce corps offert. Et apparemment, Kaori avait l’air d’apprécier elle aussi.  

Je l’entendais gémir à chacun de mes baisers, je pouvais sentir son corps se courbait sous chacune de mes caresses.  

Je m’écartais un bref instant pour enlever mon tee-shirt puis je revins vers elle pour prendre de nouveau ses lèvres pleines. Le contact de ma peau nue contre la sienne m’arracha un gémissement de plaisir.  

Mes mains entreprirent ensuite de lui enlever son short qui finit à terre, à côté du canapé. Elle se trouvait maintenant allongée devant moi et mon regard admira longuement son corps.  

- Tu es si belle,, murmurais-je alors que je la voyais s’approcher doucement de mes lèvres.  

Elle y déposa un léger baiser puis embrassa mon cou pendant que ses mains dessinaient les contours de mes abdominaux. Je fermais les yeux et me laissait porter par ses caresses. Ses lèvres frôlèrent la petite veine qui battait aux creux de mon cou puis remontèrent vers mon oreille qu’elle titilla avec sa langue :  

- Tu n’es pas mal non plus, murmura-t-elle d’une voix incroyable sensuelle.  

N’y tenant plus, je repris ses lèvres avec fougue avant de la soulever dans mes bras pour l’emmener jusqu'à ma chambre…  

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A peine arrivé dans la chambre, Ryo me déposa délicatement sur le lit puis il se débarrassa de ses derniers vêtements avant de venir s’allonger prés de moi.  

A ce moment là, une légère appréhension s’empara de moi. Sans doute qu’il s’en rendit compte, car il me dit :  

- Fais moi confiance…  

Ses lèvres glissèrent de nouveau le long de mon corps laissant derrière elles une traînée brûlante. Elles s’arrêtèrent que lorsque qu’elles rencontrèrent le dernier rempart qui me séparer de mon union avec Ryo.  

Mon souffle se bloqua et fermais les yeux alors que ma fine culotte de dentelle glissait le long de mes jambes.  

Quelques secondes plus tard, je sentis qu’il commençait de douces caresses à l’intérieur de mon intimité.  

La sensation qui m’envahi était encore plus puissante que celles qu’il m’avait fait découvrir auparavant.  

J’essayais vainement de retenir les gémissements qu’il s’échappait de moi mais je pouvais pas…C’était bon, tellement bon…  

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Les soupirs lascifs qu’elle poussait me rendaient complètement fou. Je n’allais pas tenir longtemps si elle continuait ainsi…Approfondissant mes caresses, je décidais d’associer mes doigts à mes lèvres.  

Observant mon ange, je la vis ouvrir deux grands yeux surpris à cette nouvelle intrusion puis elle gémit mon nom d’une voix suppliante…Sentant qu’elle arrivait au point culminant, j’entrepris d’intensifier le rythme de mes caresses.  

La respiration de Kaori s’accéléra, je l’entendais haleter, je voyais ses mains agrippaient fermement les draps et sa tête qui roulaient de droite à gauche sur l’oreiller.  

Bientôt je vis le plaisir la saisir, son corps s’arqua pendant qu’un cri rauque semblait m’appeler.  

Puis son corps retomba sur les draps. Sans plus attendre, je me positionnais entre ces cuisses et pris possession d’elle d’un puissant coup de rein…  

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Je n’arrivais pas encore à réaliser ce qui venait de m’arriver. J’avais sentis une vague électrique déferlait en moi. Ca avait été si fort, si puissant que je crus un instant que j’allais perdre connaissance…  

Alors que mon cœur et ma respiration tentaient de reprendre un rythme normal, je sentis Ryo qui bougeait. J’ouvris les yeux et mon regard croisa le sien. Il écarta tendrement les mèches rebelles de mon front puis m’embrassa langoureusement pendant que je le sentais rentrer en moi.  

Je crispais un instant sous la douleur de cette intrusion.  

- Kaori, mon cœur, ça va ? me demanda Ryo d’une voix inquiète. Pardon, ajouta-t-il en déposant de tendres petits baisers sur mon visage.  

- Ce n’est rien, répondis-je en lui souriant. Ca va passer…  

Il entendit que je sois complètement détendu avant d’entamer un langoureux va et vient qui m’arracha des soupirs de plaisir. Peu à peu, notre étreinte pris un rythme plus sauvage au fur et à mesure que le plaisir montait en nous.  

Mes hanches suivaient d’elles-mêmes la cadence de celles de Ryo pendant que mes mains caresser son dos s’arrêtant sur chacune des cicatrices qu’elles rencontraient.  

Je sentais le souffle de Ryo se faire de plus en plus rauque et ma respiration se faisait de plus en plus rapide.  

Le plaisir était proche, je le savais. Et Ryo aussi. Son va et vient se fit de plus en plus puissant et bientôt, le plaisir vint nous cueillir au même moment…  

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