Capitolo 9 :: Un viel ami...

Pubblicato: 06-02-08 - Ultimo aggiornamento: 06-02-08

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Une fois que Ryo se décida enfin à me laisser sortir de lit, je me dirigeais vers la salle de bain afin de prendre une bonne douche.  

Retirant la chemise que j’avais revêtue, je me glissais sous le jet d’eau chaude. A ce contact, mon corps se détendit immédiatement et mes yeux se fermèrent alors qu’un soupir de bien être m’échappait.  

Les derniers évènements survenus la veille me revinrent en mémoire et au souvenir de mon étreinte avec Ryo, le rouge me monta aux joues. Ma première fois avait été des plus merveilleuses et Ryo le plus doux des amants.  

« Ryo… ». Un sourire se dessina sur mon visage en pensant en lui. Je ne saurais pas dire les émotions que j’avais ressenties quand il m’avait dit « je t’aime ». J’avais bien vu dans ces yeux qu’il était sincère et moi aussi je n’avais pas menti : j’étais amoureuse de cet homme.  

« Amoureuse, voila qui complique bien la situation…Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire moi maintenant ? » pensais-je en soupirant.  

J’en étais là de ma réflexion quand je sentis soudain une autre présence dans la pièce. Et une présence que l’on tentait de cacher en plus. Pensant que c’était peut être Ryo, j’écartais discrètement le rideau de douche et c’est là que je vis un homme blond, un filet de bave aux lèvres qui flottait dans les airs et qui se dirigeait dans ma direction.  

Je laissais échapper un cri de surprise tandis que sans que je fasse quoique se soit un drôle d’engin apparut de nulle part et vient s’abattre sur l’intrus qui finit encastrer dans le sol.  

D’un geste vif, je sortis de la douche et m’enveloppa d’une serviette en jetant un regard stupéfait à l’homme aplatit sous l’énorme engin.  

« Mais d’où est-ce que ce truc peu bien sortir » me demandais-je en clignant des yeux.  

En regardant plus attentivement je reconnus que l’engin en question était en fait une massue. Les seules fois où j’en avais fait apparaître malgré moi c’était lorsque j’étais avec…  

« Non ce n’est pas possible…Ca ne peut pas être lui … »  

Et pourtant ces cheveux blonds, cette face de pervers…Son prénom m’échappa :  

« Mick ? »  

Sans doute surpris d’entendre son prénom, l’homme souleva la massue et me regarda de la tête aux pieds puis un large sourire éclaira son visage :  

« Kaori…C’est pas possible ? C’est bien toi ? » me demanda-t-il  

Et comme j’hochais la tête en lui souriant en retour, je vis Mick s’extirpait du sol et me prendre dans ses bras.  

C’est à ce moment précis que Ryo fit son entrée dans la salle de bain et qu’une aura de colère envahi la pièce…  

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Après avoir entendu le cri de Kaori, je montais les escaliers 4 à 4 en jurant que si cet amerloque de malheur avait fait ce que je pensais alors j’allais lui faire regretter d’être venu au monde.  

Arrivé devant la salle de bain, je poussais la porte avec fracas prêt à mettre une correction à l’autre idiot quand le spectacle qui s’offrit à mes yeux me cloua littéralement sur place : Mick était entrain d’enlacer tendrement Kaori qui ne faisait rien pour s’arracher de cette étreinte.  

Mon sang ne fit qu’un tour et je sentis une sourde colère monter en moi. Sans réfléchir, j’attrapais la main de Kaori pour la ramener brusquement à moi et mon coup de point envoya l’américain valdinguer à l’autre bout de la salle de bain.  

- Je t’avais interdit de la toucher ! criais-je d’une voix tremblante de colère.  

C’est alors que je sentis Kaori me tirer par le bras.  

- Ryo, me dit-elle timidement. Tu n’avais pas à le frapper comme ça…  

- Il le mérite ! répliquais-je aussitôt. Il n’avait pas à te toucher…  

Je vis alors un petit sourire taquin se peindre sur le visage de ma compagne.  

- Et après tu diras après que c’est moi qui suis jalouse…  

Mais moi je n’avais pas envi de rire. Mick avait osé l’enlacer et elle n’avait même pas protesté.  

- Je ne suis pas jaloux ! Seulement je ne supporte pas de le voir poser ses sales pattes sur toi. Mais apparemment ça n’avait pas l’air de te déranger…  

- Mais tu sais avec Mick j’ai l’habitude…  

- Mick ? Tu ne vas pas me dire que tu connais ce type ? lui demandais-je complètement effaré.  

- Mais bien sur qu’elle me connaît, hein ma princesse ? répondit la voix de Mick qui se relevait péniblemenT. Mais dis moi plutôt Ryo, ce que ma douce Kaori fait sous ta douche…  

« Princesse, ma douce » tout ces petits mots doux dont il osait affubler mon ange me mettaient encore plus en colère que je ne l’étais déjà.  

Je n’allais quand même pas découvrir que Mick et Kaori étaient sortis ensemble. Rien que cette idée me rendait malade.  

Bien sur je savais que j’avais été son premier amant mais rien n’avait empêché Kaori d’avoir des petits amis avant moi et rien qu’à l’idée que les lèvres de Mick aient pu embrasser les siennes, des envies de meurtres me prenaient.  

- Et vous, vous connaissez comment ? me demanda soudain Kaori  

- Nous travaillons ensemble, répondit Mick à ma place. Nous sommes associés.  

C’est alors que je vis Kaori ouvrir de grands yeux. Visiblement, elle était surprise de se retournement de situation. Son regard passa tour à tour de Mick à moi puis soudain elle dit :  

- Alors City Hunter c’est vous deux ?  

Se rendant compte des mots qu’elle venait de prononcer, elle porta une main à sa bouche et me lança un regard stupéfait…  

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Mais quelle gourde ! Quelle belle boulette je venais de faire là ! J’avais tout gâché en prononçant cette phrase idiote :  

- Alors City Hunter c’est vous deux ?  

Mais les mots m’avaient échappés malgré moi. Je venais d’apprendre que Mick était en fait un nettoyeur comme Ryo et qu’il faisait parti de City Hunter.  

Je l’avais connue il y a plusieurs années de cela sur le campus de l’université et nous avions tout de suite sympathisés. On était sorti ensemble quelques fois mais rien de bien sérieux.  

Je m’étais très vite rendue compte que je n’éprouvais que de l’amitié pour lui. Malheureusement, une affaire de mon père m’avait éloigné un temps de Tokyo et nous avions fini par perdre contact.  

Et maintenant voila que je le retrouvais dans la salle de bain de mon homme. « Que la vie peut parfois jouer de drôle de tour ! » pensais-je.  

Puis mon attention se porta vers Ryo. Comment allait-il réagir maintenant ?  

Mick, lui, me regardait avec étonnement, visiblement aussi perdu que moi…  

- Ryo, murmurai-je d’une voix à peine audible.  

Alors que je levais des yeux inquiets sur lui, je vis qu’il me souriait tendrement. Il n’avait l’air nullement étonné et me caressa la joue de sa main :  

- Mon ange, il va falloir qu’on parle toi et moi…  

Avant que je n’ajoute quelque chose, il dit à Mick :  

- Mick, tu peux m’attendre dans le salon. Je dois parler à Kaori mais après je vais avoir besoin de ton aide…  

Mick ne posa aucune autre question et hocha la tête. Avant de sortir de la salle de bain, il me sourit et m’embrassa sur la joue :  

- J’ai été très heureux de te revoir princesse, dit-il. Nos retrouvailles ont été des plus agréables, ajouta-t-il avec un air pervers.  

Mais un grognement de la part de Ryo suffit à lui faire reprendre son sérieux :  

- Rhoo, répliqua Mick. Tu ne vas pas devenir jaloux comme Umi-chou quand même…Déjà que tu as eu ma belle Kaori… Bon, bon calme toi, tout doux mon vieux…Je t’attends en bas, ajouta-t-il voyant que Ryo commençait à perdre son calme.  

Quand il fut sorti de la pièce, Ryo pris ma main et m’emmena dans sa chambre en disant :  

- Je crois que nous avons des choses à nous dire, mon cœur…  

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Alors que je refermais la porte de ma chambre, Kaori alla s’asseoir sur le lit. Elle avait la tête baissée et n’osait pas me regarder dans les yeux.  

Je m’agenouillais devant elle et passant une main, sous son menton, je l’obligeais à me regarder en face.  

Je vis aussitôt les larmes qui commençaient à couler sur visage et mon cœur se serra.  

Je voulais juste la rassurer, lui faire comprendre que j’étais sincère dans mes sentiments envers elle et que je voulais l’aider.  

- Ryo…Je suis…  

- Non attends Kaori, laisse moi parler veux-tu ? ( elle opina de la tête). Je vois que tu sais qui je suis et je dois t’avouer que moi aussi je connais ta réelle identité, n’est-ce-pas mademoiselle Hisaishi ? lançais-je sur un ton taquin pour détendre l’atmosphère.  

Kaori se mordit la lèvre inférieure et baissa le tête, telle une enfant prise en faute.  

- Regarde moi Kaori, insistai-je. Regarde moi dans les yeux ma chérie…Je t’aime Kaori, je ne veux pas que tu en doute ni que tu te fasses de fausses idées…Je veux que tu saches que je ne me suis pas servit de toi et que mes sentiments envers toi sont sincères.  

- Tu savais tout alors ? me demanda-t-elle d’une petite voix.  

- Oui, je sais que ton père t’a demandé de me tuer mais je sais aussi que tu n’es pas une tueuse et que ton père se sert de toi…  

- Je ne voulais pas te mentir, répondit aussitôt Kaori.  

- Mais je le sais…Je te crois…Je sais que ton père te mêle à ses affaires malgré toi…C’est pour ça que tu ne quittes pas l’organisation je supposes…Tu as peur d’aller en prison…  

- Non ce n’est pas ça, m’avoua-t-elle avec tristesse. Je préfèrerai encore être en prison que de vivre avec lui…  

- Alors pourquoi restes tu ? Qu’est-ce qui te retiens là-bas ? Je veux t’aider…Je te protègerai, tu n’auras rien à craindre de lui…  

- Mais je ne peux pas faire ça ! s’écria-t-elle soudain. Je dois rester sinon…  

- Sinon quoi Kaori ? Raconte moi tout, lui disais en la prenant dans mes bras.  

Je voyais bien qu’elle était malheureuse et je maudissais son père la faire souffrir autant. Si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais sorti de cette organisation vite fait bien fait mais les choses ne semblaient pas être aussi facile.  

- Si je pars il les tuera, lâcha-t-elle d’une voix secouée de sanglots. Il m’a dit que si je le quittais, il s’en prendrait à ma mère et ma sœur…Et il en est capable. Tu ne le connais pas Ryo, il est capable de tout…  

Je resserrai mon étreinte pour tenter de la calmer tandis qu’elle continuait de tout me raconter :  

- Je ne sais pas où sont ma mère et ma sœur. Mon père m’a enlevé quand j’étais toute petite, je ne les ai jamais revue depuis. Je ne sais pas ce qu’elles sont devenues mais je ne veux pas qu’il leur arrive quelque chose par ma faute.  

Elle se détacha un peu de moi et me dit droit dans les yeux :  

- Quand il m’a demandé de te tuer je ne voulais pas le faire mais il m’a dit qu’il s’en prendrait à elles si je refusais…Je ne savais pas quoi faire. Quand tu m’as abordé je ne savais pas que c’était toi City Hunter…  

- Ah et tu n’as pas trop était déçu j’espère ? demandais-je avec amusement.  

A travers, les larmes je la vis me faire un sourire qui s’effaça très vite :  

- Maintenant, il veut se servir du fait que toi et moi nous sommes…en fait tu vois…Que l’on soit proches l’un de l’autre pour que j’apprenne ce qui se passe dans le milieu et que je lui en face part…Je suis désolée Ryo, ajouta-t-elle. Si…si tu ne veux plus me voir je le comprendrai très bien…  

Mais ce n’était pas mon intention et je comptais bien le lui faire comprendre. Encadrant son visage de mes mains, je plongeais mon regard dans le sien pour lui montrer à quel point j’étais sincère :  

- Je te l’ai dit mon cœur tu ne te débarrasseras de moi…Je t’ai, je te garde…  

Voyant que je ne lui mentais pas, elle me sourit et se jeta à mon cou :  

- Je t’aime Ryo…  

Déposant un baiser sur son front, je lui répondis :  

- Moi aussi, je t’aime Kaori ( puis sachant que cette matinée avait été éprouvante pour elle, je lui dis : ) Tu devrais te reposer un peu…Moi, je vais rejoindre Mick en bas, je pense qu’il se pose beaucoup de questions et je suis sûre qu’il pourra nous aider…  

Elle fut du même avis que moi et consentis à se reposer un peu. Pendant qu’elle reprenait des forces, moi j’avais rejoins Mick au salon. Après lui avoir exposé la situation, sa réaction ne se fit pas attendre :  

- Ce Hishaishi, quel fils de…, s’écria-t-il en donnant en coup de poing rageur sur ma table basse. Comment peut-il faire ça à sa propre fille ? Ah dommage que je n’ai pas su ça avant, j’aurai pu aider Kaori plutôt…  

- Oui à propos de ça, demandais-je. Comment l’as-tu connu ? Et qu’est-ce qui c’est passé entre vous ?  

Mick me lança aussitôt un regard moqueur :  

- Tu es jaloux ou quoi ? Je paris que la belle Kaori s’est rendu compte qu’elle était toujours folle de moi et que tu ne m’arrives pas à la cheville…  

- Mick !  

- Bon d’accord calme toi…Si tu veux tout savoir, j’ai connu Kaori il y a 4 ans alors que j’effectuais une mission de protection sur le campus de l’université de Todaï.  

Elle m’a tout de suite plu, il faut dire qu’elle était déjà très belle. Nous sommes sortis deux ou trois fois ensemble mais en tout bien tout honneur bien sur…  

- Bien sur tel que je te connais tu as…  

- Je n’ai rien tenté de déplacer avec elle, répliqua aussitôt Mick. Tu as pu constater à quel point Kaori était différente des autres femmes et je tenais énormément à elle.  

Mais elle, elle ne voyait en moi qu’un ami…Durant cette fameuse affaire de protection, j’ai été blessé assez sérieusement et j’ai perdu de vue Kaori. J’ai bien essayé de la retrouver après mais elle semblait s’être envolée. Maintenant, je comprends pourquoi…Son père avait dû l’embarquer dans je ne sais quelle histoire encore, soupira-t-il.  

Pendant qu’il parlait, j’avais perçu une pointe de regret dans sa voix et je ne pu m’empêcher de lui demander :  

- Tu es encore amoureux d’elle ?  

Il se tourna vers moi et me lança un regard un peu surpris :  

- Il y a Kazue dans ma vie maintenant et je l’aime plus que tout. Je ne te cache pas que de revoir Kaori me trouble un peu. Elle aura une place spéciale dans mon cœur mais la femme de ma vie c’est Kazue.  

En plus, je vois bien que tout les deux vous êtes amoureux, ça crève les yeux. Je veux juste que Kaori soit heureuse et pour cela il faut la faire sortir des griffes de son père…  

Satisfait de cette réponse, je lui dis :  

- Saeko m’a dit que Kaori était née à New-York, tentes de voir si tes contacts là-bas en savent un peu plus sur l’ex femme d’Hisaishi. De mon côté, je vais demander à Falcon de se renseigner sur les affaires de ce type…  

- Tu as une idée de comment sortir Kaori de là ? me demanda Mick  

- Non mais je trouverai, répondis-je  

- Je vais aussi réfléchir de mon côté…Sur ces mots Mick se leva du canapé et se dirigea vers la porte mais avant de sortir il me dit :  

- Prends soin de Kaori sinon tu auras à faire à moi, compris ?  

J’hochais la tête en souriant puis une fois l’américain partit, je rejoignis Kaori dans la chambre. Elle dormait paisiblement, un sourire aux lèvres.  

Sans doute était-elle comme moi soulager que la vérité entre nous est enfin éclatée. Je m’allongeais à ses côtés et dans son sommeil, elle vint se blottir contre moi…  

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