Capitolo 11 :: Ca sent la fin^^

Pubblicato: 18-02-08 - Ultimo aggiornamento: 18-02-08

Commenti: Bijour! Alors voila l'ultime chapitre de cette fic que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire et que j'espère vous as plus....Toutes vos reviews m'ont fait très plaisir et j'espère vous retrouvez très vite pour d'autres fics! Bonne lecture^^

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- Allons Ryo, essai de te calmer mon vieux ! Je comprends que tu sois secoué. Je le suis moi aussi mais il faut que tu te reprennes !  

Mick avait beau me répéter de me calmer, je ne le pouvais pas. Dés que j’avais vu la Mini s’éloignait, ce mauvais pressentiment ne m’avait pas quitté.  

Ne pouvant pas supporter l’idée de rester à mon appartement sans rien faire, j’avais foncé chez Mick pour lui emprunter sa voiture. C’est là qu’il m’avait appris que Reïka avait fait des recherches sur Kaori et qu’elle avait découvert la vérité.  

Mais faisant cela, elle c’était attirée les foudres d’Hisashi qui ne supportait pas que la police fouine dans ses affaires d’un peu trop prêt. Et il avait chargé un de ses hommes de mains de se débarrasser de Reïka.  

Et lorsque Saeko nous avait téléphoné pour dire que sa sœur avait pris Kaori en filature, mon sang n’avait fait qu’un tour : je sentais que quelque chose de grave aller se produire.  

Avec l’aide de mes indics, je n’avais pas trop eu de mal à trouver le lieu du rendez-vous. Sans perdre une seconde Mick et moi avions filé là-bas. Malheureusement, nous étions arrivés trop tard. La première chose que je vis en sortant de la voiture, c’était mon ange gisant à terre et Reïka qui pleurait à chaudes larmes :  

- Elle m’a sauvée la vie, m’avait-elle expliqué entre deux sanglots.  

Mais je me moquais des explications de Reïka. Sans perdre de temps j’avais pris Kaori dans mes bras et déposé dans la voiture pour la conduire à la clinique de Doc pendant Mick allait déposer Reïka chez elle.  

- Alors comment va Kaori ? fut la première chose que Mick me demanda quand il arriva chez le Doc.  

Mais je ne sus pas quoi lui répondre. Cela faisait une bonne heure déjà que Kaori était en salle d’opération.  

Ne pouvant plus supporter d’atteindre sans rien faire, j’avais empoigné ma veste et m’apprêtais à sortir quand Mick me rattrapa par le bras :  

- Bon sang mais où tu vas ?  

- Je ne peux pas rester ici sans rien faire ! m’étais-je écrié. Alors je vais régler ses comptes à Hisaishi ! Comme ça on en sera débarrasser une fois pour toute…  

Voyant ma colère et surtout ma détermination, Mick n’avait même pas cherché à me raisonner. Prenant lui aussi sa veste, il m’a simplement dit :  

- Je viens avec toi.  

Nous étions donc maintenant dans la Mini qui roulait à vive allure au fur et à mesure que j’écrasais la pédale d’accélérateur.  

J’étais pressé d’en finir avec Hisaishi. Une fois débarrassé de ce type, Kaori et moi nous pourrions vivre tranquillement notre histoire.  

- Bon Sang Ryo, ralentis je t’en pris ! dit Mick. Je crois que j’aurais mieux fait de prendre le volant !  

Mais nous étions déjà la bâtisse qui servait de repère à l’organisation Hisaishi.  

- Tu ne trouves pas que c’est étrangement calme ? me demanda Mick.  

- Oui, beaucoup trop calme à mon goût…  

Avec précautions, nous entrions dans le bâtiment qui curieusement était complètement désert.  

Mais au fur et à mesure de notre avancée, Mick et moi constations des traces de bagarres : des meubles renversés dans chaque pièce, des traces de balles dans les murs…  

- Il y a eu de la baston ici, dit Mick.  

Nous avancions avec prudence jusqu’à la porte du bureau d’Hisaishi.  

Nous étions positionnés chacun d’un côté de la porte, armes à la main, puis je donnais un grand coup de pieds dans la porte qui s’ouvrit brutalement.  

Mais quand Mick et moi nous pénétrions dans la pièce, pas de trace d’Hisaishi.  

- Où est-ce que ce sale type à bien pu passer ! m’écriais-je avec rage. Mais crois moi, je le retrouverai ! Où qu’il se plaque je le traquerai sans le moindre répit ! Il paiera pour ce qu’il a fait à Kaori…  

- Nous n’avons plus rien à faire ici, me dit Mick. Partons, nous ferions mieux de retourner auprès de ma douce Kaori…Oui, bon, j’ai compris TA douce Kaori, maintenant range sagement ton arme Ryo !  

Un fois mon python rangé dans mon holster, Mick me regarda attentivement puis fini par dire :  

- Tu sais que tu commences vraiment à ressembler à Umi-chou !  

Il disait cela pour me détendre je le savais mais j’étais encore inquiet et n’avait qu’une envie : retourner auprès de Kaori et prier pour qu’elle s’en sorte…  

**************************************************  

Ouvrir les yeux fut particulièrement pénible pour moi, surtout quand la lumière du jour vint m’aveugler. Mes paupières se refermèrent aussitôt et un gémissement plaintif m’échappa.  

Puis un petit moment plus tard, elles se rouvrirent et ma vue s’adapta peu à peu au jour.  

Regardant attentivement autour de moi, je ne reconnaissais pas l’endroit où je me trouvais.  

Je n’étais pas chez moi, ni à l’appartement de Ryo…Mais alors où étais-je ?...Dans une clinique peut être vue toutes les machines qu’il y avait autour de moi...  

Je tentais de me rappeler ce qui c’était passé. Je me souvenais bien de Reïka, d’un coup de feu et de nous qui tombions à terre. Et cette voix qui me demandait de m’accrocher, de ne pas fermer les yeux…C’était celle de Ryo…  

- Ryo ? Mais où es-tu ? me demandais-je.  

C’est à ce moment là que la porte s’ouvrit sur Mick. Quand il me vit, il eut un large sourire et s’écria :  

- Mais ma princesse est réveillée !  

Il s’élança vers moi mais fut stoppé net par Ryo qui venait lui aussi de rentrer dans la chambre.  

- Dégage de là l’amerloque ! lui dit-il  

Mick fut projeté dans le couloir et Ryo referma la porte avant de venir prés de moi. Sa main caressa tendrement ma joue avant de fondre sur mes lèvres dans un baiser passionné.  

Il posa ensuite son front contre le mien et soupira de soulagement :  

- Si tu savais ce que j’ai eu peur, murmura-t-il dans un souffle.  

- Comment va Reïka ? demanda-je en me rappelant de la scène.  

Ryo me sourit et m’embrassa une nouvelle fois :  

- Tu t’inquiètes toujours pour les autres, Sugar…Ne t’en fais pas Reïka va bien, c’est toi qui as pris la balle qui lui était destiné. Tu lui as sauvé la vie…  

- C’est donc bien elle qui était visée ?  

- Oui. Reïka a fait des recherches sur toi et a découvert qui tu étais. Comme elle est flic, ton père n’a pas apprécié qu’elle mette son nez dans ses affaires…  

- Il en est donc arrivé à ce point, répondis-je en soupirant.  

Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce qui allait se passer maintenant. Si mon père avait voulu abattre Reïka qu’allait-il faire à Ryo ?  

Mais en croisant le regard de ce dernier, je compris qu’il me cachait quelque chose :  

- Ryo qu’est-ce qui ne va pas ?  

Il me scruta un instant puis s’assis à côté de moi en me prenant la main :  

- Je ne sais pas comment te le dire, commença-t-il. Kaori…Ton père est mort…  

- Quoi !  

- Je suis désolé mon cœur, me dit Ryo en me prenant tendrement dans ces bras.  

Je savais que mon père ne méritait pas que je pleure pour lui et pourtant quelques larmes coulèrent sur mes joues.  

- Comment est-ce arrivé ? demandais-je  

Puis m’écartant de Ryo, je le regardais droit dans les yeux :  

- Ce n’est quand même pas toi, qui l’as…  

- Non mon ange, rassure toi, me dit-il. Mais j’en avais bien l’intention…  

- Ryo !  

- Je ne supportais pas l’idée qu’il t’ai fait du mal…Ce sont les hommes de mains de ton père qui l’ont…Enfin qui se sont occupés de lui…Ils n’ont pas supportés que par sa faute tu sois blessée. Ils t’ont vengée…Son corps a été retrouvé dans une ruelle, il y a quelques jours…  

Soulagée qu’il n’ait pas fait une telle chose, je me blottis de nouveau dans ses bras et ma tête vint se nicher au creux de son épaule.  

Bien sur, j’étais triste à cause de la mort de mon père mais dans un sens, sa disparition signifiait que j’avais retrouvé ma liberté et surtout que ma mère et ma sœur, où qu’elles se trouvaient, ne seraient plus jamais en danger.  

Mais cela voulait aussi dire que j’étais toute seule maintenant.  

Comme s’il avait lu dans mes pensées, Ryo se dégagea de notre étreinte et encadra son visage de mes mains :  

- Tu ne seras jamais seule Kaori, me dit-il. Tu m’as moi et tu as Mick aussi, même si je me passerais bien de lui…Mais surtout, je ne laisserai plus jamais personne te faire du mal. Désormais, tout le monde dans le milieu saura qu’il ne faut pas toucher à la femme de City Hunter…Qu’il ne faut pas toucher à MA femme…  

« Sa femme… ». A ce mot mon cœur bondit de joie. Il signifiait tellement pour moi, pour nous…  

Et les larmes qui coulaient maintenant sur mes joues n’étaient plus des larmes de triste mais de joie.  

J’étais heureuse parce que je savais que tant que Ryo serait auprès de moi, il ne pourrait jamais rien m’arriver.  

- Je t’aime Ryo, répondis-je avec un large sourire.  

Il me sourit en retour et me serra contre lui en murmurant à mon oreille :  

- Je t’aime aussi mon ange…  

FIN  

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