Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: rirette

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 17-01-14

Ultimo aggiornamento: 18-04-14

 

Commenti: 45 reviews

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Romance

 

Riassunto: Voila déjà plusieurs années que kaori et ryo habite ensemble et rien ne se passe entre eux, aux grand dam de kaori. Mais l'effeuilleuse va faire bouger tout ça.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'EFFEUILLEUSE" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'EFFEUILLEUSE

 

Capitolo 1 :: le train-train quotidien

Pubblicato: 17-01-14 - Ultimo aggiornamento: 21-01-14

Commenti: Depuis plusieurs années, je vous lis. Cette fois ci, je me lance. J'espère que cette histoire vous plaira. N'hésitez pas à me laisser des commentaires (positives ou négatives, pour m'améliorer). Je suis contente et stressée à la fois. Allez, bonne lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

On dut entendre ce soupir dans toute la ville. Ville qui ne s’attarda guère et continua à vivre et à s’agiter tel un essaim d’abeille.  

- Qu’est que tu as ? cria l’homme qu’on dérangeait dans la lecture de son magazine.  

- Je ne sais pas trop, répondit une jeune femme, j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose dans la vie.  

- Il te manque un petit ami, répondit sarcastiquement ryo, puis prenant un air sérieux ajouta : ce n’est pas habillé et coiffé comme ça que tu vas les attirer.  

- Peut-être bien, dit kaori en ne répondant qu’à la première partie de la remarque de son partenaire de travail et colocataire.  

Elle n’avait pas envie de s’énerver, aussi évita-t-elle de penser à la deuxième partie de ce qu’il lui avait dit. Elle était lasse de ce jeu de « je te regarde amoureusement » pour elle et de « tu m'es indifférente ou tu ne me fais pas grand chose « pour lui. Elle n’en pouvait plus. Parfois, il lui semblait qu’il l’appréciait et voir plus mais très souvent, il la rabaissait, lui disait qu’elle était travesti, qu’elle ne savait pas s’habiller, qu’elle ne se comportait pas comme une femme etc. …. Et elle réagissait toujours de la même façon, une massue apparaissait dans sa main et elle déversait toute sa colère sur lui. Oui vraiment, elle était lasse de ce jeu qui finalement n’amusait personne en tout cas pas elle.  

 

Surpris de la non réaction de kaori, ryo jeta un œil pas dessus son magazine. Il vit sa partenaire perdu dans ses pensées sans qu’elle ait pris le soin d’assouvir sa colère. Bizarre, d’habitude, elle démarrait au quart de tour.  

- Il nous faudrait du travail, dit subitement kaori.  

- On vient d’en finir un, pas plus tard qu’hier. Si tu t’ennuies fais le ménage maugréa ryo.  

- Je suis allé au tableau ce matin, il n’y avait rien. J’espère que ça ne va pas durer.  

Ryo releva la tête avec des points d’interrogation dans les yeux. Avait-elle entendu ce qu’il lui avait dit ? Certainement pas sans quoi elle n’aurait pas poursuivi sa conversation aussi sereinement. Etrange. Il avait l’ouïe très fine pour un humain et kaori sans lui arriver à la cheville était plus doué que la plupart des gens. Surtout quand c’était pour le punir.  

Un peu inquiet, il décida de lui faire prendre l’air.  

- Je vais au cat’s  

- Je viens avec toi, Miki me changera les idées.  

- De quoi doit-elle te changer les idées ?  

- Euh … de mes tracas, rougit kaori  

- Quels sont-ils ?  

- Oh des histoires de filles.  

Kaori n’en menait pas large, en effet toutes ses pensées, ses déceptions, ses envies avaient pour source une seule et même personne : Ryo. Mais pas question de le lui dire, en tout cas pas temps qu’elle ne savait pas exactement ce qu’il éprouvait pour elle. Cela faisait,….. Combien ?..... Six longues années, qu’elle attendait ? Exactement six ans, quatre mois. Voilà, depuis tout ce temps, elle attendait et elle commençait à perdre patience et à désespérer. Qui mettrait autant de temps à se déclarer ?  

Ryo trouvait sa partenaire bien songeuse, mais ils étaient déjà arrivé au cat’s. Ryo, comme à l’accoutumé, sauta sur Miki qui le réceptionna avec un plateau avant de le saluer.  

- Bonjour ryo. Puis pour elle-même : ça devient lassant ce petit jeu.  

Ryo l’entendit mais ne dit rien. Il trouva juste qu’aujourd’hui beaucoup de personnes avaient l’air las : kaori, Miki pourvu que ça s’arrête là.  

Ils restèrent deux heures environ avant de rentrer chez eux. Kaori allait beaucoup mieux, elle n’avait pas abordé le sujet « Ryo » avec Miki : depuis cinq ans qu’elles en parlaient et que rien ne changeait, elle ne voulait pas rabattre continuellement les oreilles de son amie avec les mêmes discussions. Parler de choses et d’autres lui avait permis de s’aérer la tête, au moins pour aujourd’hui.  

- qu’allons-nous manger ? demanda kaori  

- ce que tu veux.  

- je n’ai pas envie de cuisiner. Pourquoi ne pas se faire une soupe de pâtes dans un restaurant ambulant.  

- on a de quoi aller dans un vrai resto, souris ryo.  

- je n’en ai pas envie. Il faudrait qu’on rentre se changer pour être présentable puis qu’on revienne au centre-ville, ça ne me dit rien.  

- quand tu dis : «  présentable », tu entends être mieux habillé ou te transformer en fille ? demanda ryo avec un air innocent.  

- pff ! Fut la seule réponse qu’il eut.  

Gêné par l’ambiance dans la voiture et honteux, même s’il ne l’aurait pas reconnu, il reprit la parole sérieusement.  

- tu veux t’arrêter où ?  

Autrefois, elle lui aurait fait la tête mais même de ça elle en était revenue. Elle sentait un changement s’opérer en elle sans savoir où cela allait la mener.  

- on n’a qu’à s’arrêter chez Mr Wong, si ça te convient.  

- d’accord  

Ryo senti un poids dans l’estomac. Il l’avait déjà un peu quand ils étaient partis pour le cat’s mais celui-ci s’était envolé quand ils en étaient sortis car il était sure que kaori allait très bien à ce moment-là. Dans l’appartement comme maintenant dans la voiture, elle ne réagissait plus de la même manière, pas de cris, de massue, de tête boudeuse. Non seulement, elle n’avait pas de réaction mais en plus elle n’était même pas en colère.  

Il lui était déjà arrivé de faire la grève de la massue mais elle bouillait intérieurement et finissait par « exploser » sur sa tête à lui. Elle était apathique, serait-il possible qu’elle déprime ? Pas kaori, elle était tellement forte, capable de supporter les aléas de la vie et dieu sait que celle-ci n’avait pas été tendre avec elle.  

Elle avait été adopté suite à la mort de son père qui, poursuivi par un policier, avait eu un accident qui lui avait coûté la vie. Le policier, qui ne s’était jamais pardonné, avait pris kaori avec lui mais il était décédé sept ans plus tard. Entre-temps, kaori avait déjà subit la perte de sa mère adoptive et enfin il y a 6 ans, elle avait perdu son frère Hideyuki. Elle était seule désormais. Seule ? Pas tout à fait, elle l’avait lui. Hideyuki lui avait confié sa sœur le soir où il s’était fait tué. Ryo avait donc pris la place de son frère auprès d’elle, c’est en tout cas comme ça qu’il se voyait, qu’il voulait se voir. Son rôle était de protéger, d’épauler et de marier kaori à quelqu’un de bien.  

Hideyuki voulait une vie agréable pour sa sœur, une vie rempli, peut-être par un métier en tout cas par des enfants, un mari, une maison et pourquoi pas un jardin. Mais pas une vie comme elle menait actuellement avec un tueur comme partenaire, des armes comme amies et des kidnappings, règlements de comptes comme hobbies.  

Au départ, il lui avait proposé de partir, il avait volé une énorme somme à l’Union Teope (une dangereuse mafia impliqué dans la vente d’armes et drogue entre autre) pour cela. Intérieurement, pourtant, il ne voulait pas qu’elle s’en aille, ce n’est pas comme ça qu’Hide aurait voulu qu’il s’occupe d’elle. Aussi c’est avec soulagement, enfin presque, qu’il reçut sa réponse. Non, elle ne partirait pas car c’était sa ville et que, lui, ryo avait besoin d’un autre partenaire désormais. C’était bien le caractère de kaori ça.  

Au fil du temps, ils avaient appris à se connaître et kaori s’était éprise de lui. Il s’en était rendu compte, aussi ne l’avait-il pas encouragé. Pourtant, cela lui était difficile, car parfois il avait des images de kaori et lui qui …… mais non, il devait arrêter ça. Ils étaient frère et sœur où tout comme. Un frère n’avait pas ce genre de pensée, de plus Hide ne l’aurait pas voulu. Pas de cette vie pour sa sœur, d’ailleurs lui aussi voulait mieux pour elle. Les jours, les mois avaient passés, kaori avait mûri et il était de plus en plus difficile pour Ryo de la regarder comme sa sœur. Aussi, la chamaillait-il pour l’énerver et recevoir une massue qui le détournait de cet amour, de ces envies qu’il jugeait malsaine. Il espérait que le temps la décourage et qu’elle trouve un autre homme. Pourtant l’envisager était toujours aussi difficile pour lui. Tant de sentiments contradictoires et pourtant depuis six ans et quatre mois (lui aussi comptait) il menait une lutte contre lui. C’était un combat de chaque minute, chaque seconde pour ne pas craquer, pour ne pas la prendre dans ses bras ou la caresser ou l’embrasser ou pire encore. Il n’était qu’un pervers, pensé à ça avec kaori.  

Il arrêta la voiture devant chez Mr Wong. Bien malin celui qui aurait deviné ses sentiments, sa souffrance car en surface rien ne transparaissait.  

- nous sommes déjà arrivé ?  

Mais à quoi avait-elle bien pu rêver pour ne s’apercevoir de rien ?  

- madame est servie  

-merci Ryo  

Elle le remercia avec tant de ferveur qu’il eut l’impression que c’était pour une autre raison.  

Pendant le repas, Kaori resta songeuse.  

-à quoi tu penses, Kaori ?demanda Ryo dans un souffle.  

-à la patience qu’il faut dans la vie.  

-tu sais, parfois ce n’est pas de la patience qu’il faut mais du courage. Le courage de passer à autre chose quand on attend depuis trop longtemps.  

A ces mots, les yeux de kaori s’embuèrent, elle plongea la tête dans son bol pour ne rien montrer. Savait-il qu’il venait de lui conseiller un autre homme que lui ? Non ce n’était pas possible, il ne pouvait pas le savoir. Elle aurait bien posé des questions mais elle aurait éclaté en sanglot et là, il aurait fallu qu’elle s’explique et lui avoue ses sentiments. Elle n’en était pas encore capable.  

De son côté, Ryo essayait de gérer sa douleur, il savait, il avait compris à quoi faisait référence kaori. Il avait été douloureux de se tirer une balle dans le pied même si c’était au figuré. Il s’en était tiré une dans la main, un jour, pour la ralentir, la douleur avait été moins vive que maintenant. Ce n’était pas possible, pour avoir aussi mal, il ne pouvait pas prétendre voir kaori comme une sœur. Il faudrait qu’il y réfléchisse. pour l’instant, là, il fallait qu’il gère son mal être.   

Il fut content de voir que kaori ne poursuivait pas la conversation, il n’aurait pas pu mettre son masque, affiché le visage impassible qui cachait ses états d’âmes. De peur d’être découvert, il plongea la tête dans son bol à son tour.  

L’ambiance se détendit quand ryo demanda une quatrième fois du potage et que kaori rétorqua qu’avec lui, ils ne pourraient même pas se payer un restaurant tout un mois.  

- tu sais que je dois manger quand je le peux.  

- manger pas faire des réserves, ou peux-tu bien mettre tout ça ?  

- tu sais les miss mokkori demande beaucoup d’énergie.  

Kaori fit la grimace, les miss mokkori, elles les avaient oublié celle-là. Pourquoi fallait-il toujours qu’il lui en parle quand l’ambiance devenait comme là, agréable ? Malgré tout elle savait qu’il plaisantait, enfin qu’il disait cela pour l’amuser. Ça marchait surtout avec Mick ce genre de plaisanterie.  

Bien sûr, il irait comme presque tous les soirs voir ses bunnies. Ce n’était pas tant pour conforter son grade d’étalon de Shinjuku que pour se prouver qu’il n’était pas amoureux de kaori. Sinon comment aurait-il pu honorer ses miss kao., euh non, miss mokkori, voilà c’était ça miss mokkori. Il avait une vision bien romantique du couple mais il n’avait jamais été amoureux, c’était donc l’idée qu’il s'en faisait: on ne peut avoir envie d’autres personnes que celle qu’on aime. Donc si lui couchait avec d’autres filles, il n’était pas amoureux de kaori, point final.  

C’est à cette idée, cette conviction qu’il s’était raccroché pendant des années, il sentait bien qu’en grattant un peu, ça ne tenait pas debout. C’est ce que lui soufflait la voix de la raison, mais il n’avait pas envie de l’écouter.  

Quand il eut finit son sixième bol de soupe, il ramena kaori chez eux, il lui souhaita une bonne soirée, lui fit promettre de ne pas l’attendre et partit voir ses bunnies. 

 


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