Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: heolia

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 07-07-07

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 60 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: La situation se complique entre nos deux héros, je vous laisse découvrir l'histoire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Vol au dessus d'un nid de corbeaux" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vol au dessus d'un nid de corbeaux

 

Capitolo 10 :: Face à face

Pubblicato: 27-09-07 - Ultimo aggiornamento: 27-09-07

Commenti: Hello everybody ! Je tiens à préciser que je ne suis pas responsable des dialogues... J'ai pourtant demandé à notre petit couple préféré de tenir un langage un peu plus approprié, mais en vain... :-)

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

--- Dans la même journée en fin d'après-midi ---  

 

Ryo entra dans l'enceinte d'une villa. Son visage était creusé par la fatigue et ses cheveux en bataille attestaient de la nuit mouvementée qu'il venait de passer. Il avait profité du fait que Kaori était profondément endormie pour se changer et mener son enquête en questionnant les indics' de la ville.  

Il se dirigea vers le salon où un vieil homme arrosait patiemment les plantes qui ornaient son balcon.  

 

 

« Doc, comment va-t-elle ? »  

« Ryo ! Préviens avant... À mon âge, on a le coeur fragile... Elle est réveillée, mais semble être en état de choc. »  

« Aucune séquelle ? »  

« Pas d'oedème pulmonaire diagnostiqué. Physiquement tout va bien, il lui faut juste un peu de repos. Mais je doute que son moral soit au beau fixe... Que sait-il passé ? »  

« C'est un peu long à expliquer... Je lui ai apporté des affaires de rechange. Veux-tu lui donner ? »  

 

Ryo lui tendit un sac que le vieil homme s'empressa d'ouvrir. Mais le nettoyeur lui retira aussitôt l'objet tant convoité de ses mains ridées.  

 

« Qu'est-ce que tu fous, vieillard lubrique ! Je ne savais pas que tu faisais du 90 en tour de poitrine ! »  

 

Frustré de ne pouvoir rassasier sa curiosité, le vieillard lui fit une remarque des plus judicieuse.  

 

« Égoïste ! Ne me dis pas que tu n'en as pas profité un petit peu... »  

« De quoi ! Pfffff... Depuis quand serais-je intéressé par les sous-vêtements de Kaori... »  

 

À cet instant, Ryo se remémora son périple dans les magasins de lingerie cet après-midi même. À la vue des petits bouts de tissus affriolants, son imagination l'avait conduit à réagir comme un véritable pervers. D'ailleurs, ce comportement ne passa pas inaperçu aux yeux des clientes qui le cataloguèrent d'emblée. Ce fut donc, après s'être fait courser par les vigiles, qu'il tenta tant bien que mal de contenir ses pensées libidineuses durant le chemin du retour. L'image de Kaori parée de fines dentelles lui donnait des sueurs froides. Cependant, il se garda bien de faire part de ses déboires à ce vieil homme qui, malheureusement, lui ressemblait trait pour trait.  

 

« Bon, j'ai compris... Je m'en charge. Elle se trouve toujours dans la chambre du fond ? »  

 

Le nettoyeur pris la direction du couloir, lorsque le Doc l'interpella :  

« Ryo...»  

« Mmm ? »  

« Va-y doucement... Elle est certainement fragilisée...»  

« ... »  

 

Sans lancer le moindre regard envers le vieil homme, il se dirigea silencieusement vers la chambre où se reposait l'objet de toutes les attentions.  

Il s'arrêta net devant la porte. Son hésitante manoeuvre sur la poignée trahissait une certaine appréhension. N'osant pas la surprendre, il tapa quelques coups contre la porte pour alerter de sa venue.  

 

« Kaori ? »  

Aucune réponse  

« C'est moi... Ryo... »  

 

Il ouvrit délicatement la porte et passa la tête dans l'entrebâillement pour enfin l'apercevoir. Celle-ci était assise au bord du lit dos à la porte. Elle paraissait observer le cheminement des nuages dans le ciel à travers la baie vitrée. Ryo fit quelques pas de plus et tenta une approche bien que chaque parole lui sembla, sur le moment, dénuée de sens.  

 

« Comment te sens-tu ? »  

« ... »  

« Tu as eu de la chance... Quelques secondes de plus et... »  

« ... »  

 

Une couverture dissimulait le haut de sa robe qui devait être dans un piteux état. Ryo se souvint, alors, pour quelle raison il portait à bout de bras ce sac en bandoulière.  

 

« Je t'ai apporté des vêtements propres... Je me suis permis de t'acheter deux trois bricoles... J'espère qu'elles seront à ta taille...»  

 

Son silence n'était pas surprenant... et même plutôt prévisible. Il inspira profondément, déposa le sac sur le lit et reprit ses tentatives de prise de contact.  

 

« Je suis désolé que tu l'aies appris de cette manière... J'aurais préféré que tout ceci se passe autrement... »  

« ... »  

« Kaori... Je t'en prie... Cette histoire n'a aucune importance... C'est une énorme erreur qui n'aurait jamais dû se produire si seulement je n'avais pas bu... Et puis ce n’est pas la première fois que je sors avec une fille... Bon d'accord, Saeko dans ma chambre, ce n’est pas ce qu'on peut appeler une habitude... »  

« ... »  

« Dis quelque chose... Je sais pas... Défoule-toi ! Tu en meurs d'envie... »  

« ... »  

« Tu comptes rester muette encore longtemps ? »  

« ... »  

 

Agacé par son indifférence, Ryo s'approcha en se positionnant face à elle. Cette dernière détourna alors le regard.  

 

« Regarde-moi... »  

 

Il s'agenouilla et agrippa fermement ses bras pour l'obliger à le défier du regard.  

 

« J'ai dit regarde-moi ! »  

« Va-t-en Ryo... »  

« Tu vas devoir me supporter encore un moment. Ces hommes ne vont sûrement pas en rester là... Tant que je ne connais pas les tenants et les aboutissants de cette affaire, je ne peux pas me permettre de te laisser seule (oh la sale excuse... ^_^) »  

« Pourquoi... Pourquoi t'acharnes-tu à me faire disparaître de ta vie ? Car c'est bien ce que tu veux non ?! »  

 

Son timbre de voix était posé, son visage presque inexpressif. Malgré tout, Ryo sentait sa tension nerveuse l'envelopper du regard.  

 

« Mais pas du tout... C'est que... Je... »  

« Félicitations, tu y es parfaitement parvenu... Je ne peux plus... Je ne veux plus me battre... Tu dois vraiment me trouver stupide. »  

« Stupide ? »  

« Oui, stupide d'avoir cru en nous. Qu'un jour ou l'autre tu me regarderais autrement que ce garçon manqué qui te sert de partenaire... Mais c'est à cause de cette manie que tu as, de toujours veiller sur moi. Aujourd'hui en est encore la preuve vivante. Je manque cruellement de lucidité par moment, c'est incroyable... Tu fais seulement admirablement bien ton boulot. »  

« Kaori... Je ne t'ai jamais considérée comme une simple cliente... Et je n'ai pas besoin que tu me lances un XYZ pour te porter secours... >>  

« J'en suis tout à fait consciente. Jamais tu ne t'es comporté de la même manière avec moi qu'avec toutes ses femmes. Et pourtant, combien de fois j'ai pu les jalouser pour cette attention que tu leur portais... J'aurais voulu juste une heure, juste quelques minutes... me retrouver dans la peau d'une de nos clientes... Mon dieu, comment je peux te dire tout ça... Je dois vraiment être à bout de nerfs... »  

« Calme toi, ça doit être le choc post-traumatique... Veux-tu que je t'apporte un verre d'eau ? »  

 

Exaspérée par cette réplique, la jeune femme fut prise d'une indicible colère.  

 

« Mais je me fous de ton verre d'eau Ryo ! Pourquoi je gaspille ma salive avec un abruti de ton espèce. Comment as-tu pu me faire ça ! Saeko... Pourquoi elle ! Il y a des millions d'autres femmes sur terre. Il a fallu que tu m'humilies avec elle... Je ne pourrais jamais te le pardonner... »  

« Kaori... Ça ne sert à rien de te mettre dans cet état... J'ai l'impression qu'on est un couple quand je t'entends parler... »  

« Ne t'inquiète pas ! Après ce qui s'est passé, j'ai parfaitement compris que tu n'as aucune considération pour moi ! J'ai mis un peu temps à m'en rendre compte c'est tout ! »  

 

Elle se dégagea de son emprise et se releva, droite comme un i. Cette conversation la perturbait au point qu'elle n'arrivait plus à rester en place.  

 

« Tu devrais rester allonger... Tu n'es pas tout à fait remise... »  

« Arrête Ryo ! Je ne supporte plus ton attitude paternaliste envers moi ! Je ne suis pas une enfant ! »  

« Je savais bien que tu mourrais d'envie de te défouler... Va-y... Tu es dans ton droit le plus absolu... Je le mérite... »  

« Je... Tu... Ce n'est pas juste une question d'exutoire Ryo... Le malaise est beaucoup plus profond... Tu ne comprendras donc jamais rien... Après toutes ces années à tes côtés, je ne mérite pas tout ça...»  

« Bon sang, mais qu'est-ce que tu attendais de moi ? Que veux-tu que je te dise ? Que sans toi je n'ai plus aucune raison de vivre ? Que tu me rends fou au point que depuis que tu m'as quitté, je pense à toi, nuit et jour ? Mais réveille-toi Alice ! On n'est pas dans un conte de fées ! ( Pourtant, ça avait l'air criant de vérité ! ) »  

« ... »  

« Tu as choisi de travailler dans ce milieu... Tu connaissais les risques de ce métier en sachant ce qui s'est passé pour ton frère... Penses-tu réellement que je puisse un jour tenir ce genre de discours ? Je me demande encore par quel miracle, il ne t'est rien arrivé... C'est à se demander si tu n'aurais pas un ange gardien... »  

« Crois-tu vraiment que j'ai choisi ce métier par pur plaisir de la gâchette ? Tu ne t'es jamais demandé pour quelle raison j'ai fait le choix de rester à tes côtés ? Peut-être parce que mon ange gardien... c'était toi idiot ! »  

« Sotte ! Tout ceci était de la pure folie ! Je n'aurais jamais dû... »  

« Voilà Ryo ! Ce sont ces phrases que tu ne finis jamais, ces doutes que tu laisses planer qui m'ont fait espérer ! Car si maintenant nous devons mettre carte sur table, je veux savoir, pour quelle raison as-tu accepté cette situation, tout en sachant ce que tu viens de m'avouer... Car tu en étais tout à fait conscient... Bien que tu veuilles me faire croire le contraire... Et ne me parle pas de la promesse faite envers Maki ! Laisse-le reposer en paix... »  

« Mais c'est tout simplement parce que.... Tu fais très bien la cuisine ! ^_^ »  

« Grrrrr.... Ryo ! Cesse de plaisanter dans un moment pareil ! Et puis d'abord... Je croyais que tu n'aimais pas ma cuisine ? Mais c'est pas le propos ! Tu décides, une fois de plus, de feinter pour ne pas répondre ? Tu aurais pu au moins être sincère avant mon départ... Et puis je m'en fiche ! Ça n'a plus aucune importance à présent... »  

 

Aveuglée par la colère, elle se saisit du sac et s'apprêta à enfiler les vêtements sans y jeter le moindre coup d'oeil.  

 

« Ryo retourne-toi je te prie...»  

« Hein ?! Mais qu'est-ce que tu fais ? »  

« A ton avis ? Retourne-toi, je t'ai dit ! Si je change de pièce, un autre obsédé m'attend de pied ferme... alors... »  

« Attend je vais te laisser... Je... »  

 

Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase, qu'elle entamait déjà, un rapide effeuillage. Ryo lui tourna le dos précipitamment. Par mal chance ( ou plutôt par bonheur ! ), le regard de ce dernier s'attarda sur un cadre en verre accroché au mur. Celui-ci reflétait sa fine silhouette en train de s'affairer. Ce spectacle était d'une sensualité presque indécente. Même si les détails n'étaient pas perceptibles, cela suffisait à augmenter significativement ses pulsations cardiaques. Depuis quand n'était-elle plus pudique ? Il fit tout son possible pour ne pas extérioriser son trouble et attendit patiemment qu'elle finisse de se vêtir pour se positionner dans la porte.  

 

« Tu n'iras nulle part... Il se trame quelque chose dehors et tu ne devrais pas le prendre à la légère... »  

« Ferais-tu allusion à Kenji pour changer de sujet ? T'es pas croyable... Je m'en fiche ! Je me barre ! J'ai besoin de m'éloigner de cette ville, mais surtout de toi... Laisse-moi passer ! »  

« Ne me rends pas les choses plus difficiles qu'elles ne sont...»  

« Mais tu es demeuré de naissance ou tu as pris des cours ?! Je t'ai dit de... Ahhh ! Lâche-moi ! Pose-moi immédiatement ! Ryo ! »  

 

Le nettoyeur venait de soulever la jeune femme et maintenait sa taille fermement contre son épaule. Les cris perçants de la jeune femme attirèrent le vieillard qui entra en trombe dans la pièce. Celui-ci fut estomaqué par cette scène insolite.  

 

« Mais... ????? Mais qu'est-ce que... ???? »  

« Désolé Doc pour tout ce vacarme... On s'en va sur-le-champ... »  

« Heureusement que je t'ai demandé d'être diplomate... Ta douceur légendaire fait apparemment son effet... »  

 

Kaori se débattait furieusement. Les torsions de son corps ainsi que les coups qu'elle lui portait dans le dos ne semblaient aucunement le déranger. À vrai dire, son poids plume ne pouvait pas être un argument décisif... Il se dirigea, donc, paisiblement vers la mini avec sa charge sur le dos.  

 

« Ryo ! Dégénéré du ciboulot ! Mufle ! Je te hais ! Tu n'es qu'un... »  

« Kaori... Tu t'époumones pour rien... »  

 

 

 

--- Une heure plus tard dans la mini ---  

 

Ni un regard, ni un mot n'étaient échangés. Seul le vrombissement du moteur daignait perturber le silence glacial qui régnait dans le véhicule. Ryo éteignit le moteur dans une ruelle près du quartier de Shibuya.  

Il avait tout à fait conscience que la manière forte ne pouvait qu'élargir le fossé qui les séparait. Cela ne pouvait plus durer...  

 

« Kaori... »  

« ... »  

« Je disparaîtrais de ta vie lorsque toute cette affaire sera réglée... Je te le promets. Il faudra tout de même penser à ta nouvelle identité. »  

 

Interloquée, Kaori rompit le silence.  

 

« Mais ?! De quoi parles-tu ? C'est insensé ! Nous travaillons dans l'anonymat, personne ne peut faire le rapprochement... »  

« Réfléchis une seconde... Dans le passé, certaines missions nous ont prouvé qu'il existait quelques exceptions à la règle. On essaiera forcément de te retrouver pour m'atteindre... Je ne veux prendre aucun risque... Et si tu dois commencer une nouvelle vie, je souhaite qu'elle t'apporte tout ce dont tu as toujours rêvé. »  

« Alors, devrais-je continuellement vivre dans la peur ? »  

« N'exagérons rien... Juste le temps que tu te fasses oublier...»  

« Je n'avais pas songé aux conséquences. Le principal, c'est que tu sois enfin libéré d'un poids...»  

« Tu es la meilleure partenaire que je n'ai jamais eu Kaori... Et tu n'es pas prête d'être remplacée de si tôt... Je n'aurais jamais dû te laisser me quitter il y a quelques mois sans te dire ce que je m'apprête à faire à l'instant...»  

 

La jeune femme reteint sa respiration. Elle attendait avec fébrilité ces mots d'une soudaine sincérité.  

 

« Je suis un lâche... C'est moi qui ne te mérite pas... Toutes ces années, j'ai agi égoïstement... Je t'ai fait souffrir par mon comportement exécrable... Je m'en excuse... Sincèrement... »  

« Ryo... Je... »  

« Laisse-moi finir... Merci pour tout... Pour l'aide que tu m'as apportée, pour ta présence... Tu mérites de trouver le bonheur... Et je m'en porte garant.»  

 

Un silence s'installa entre les deux protagonistes. Hypnotisée par la profondeur de son regard, Kaori ingérait difficilement ces paroles. Au fond d'elle même, ce n'était pas tout à fait ce qu'elle aurait voulu entendre.  

 

« C'est... C'est la première fois, que tu me parles aussi sincèrement... Mais que sais-tu du bonheur ? Tu n'es apparemment pas la personne la plus appropriée pour m'en faire son éloge. La vie de nettoyeuse ne me déplaisait pas... Bien au contraire. Je dois bien avouer que j'attendais plus... de ta part... Tu m'as fait souffrir et cette liaison avec Saeko va me pourrir l'existence encore longtemps... Mais au moins, nous sommes d'accord sur un point, je dois partir... Même si j'émets de sérieux doutes dans le fabuleux futur que tu me prédis... »  

« Tu croiseras le chemin d'un homme charmant, bourré de qualité... Mais fait moi plaisir... Oublie ce pingouin mal embouché... »  

« Ce n'est pas à toi de savoir ce qui est bon pour moi. Si je pars, c'est par dépit... Et laisse Kenji en dehors de tout ça. Je le connais à peine... Oh ! Mon dieu ! Sa voiture ! »  

Ryo affichait une grande satisfaction dans un sourire non dissimulée.  

« J'aimerai vraiment voir sa tête, lorsqu'il saura que son joli 4x4 sert maintenant d'aquarium pour les petits poissons... »  

« Je n'ai aucun moyen de le contacter... D'ailleurs, je dois absolument prévenir Eriko... »  

« C'est fait... »  

« Que lui as-tu dit ? »  

« Je n'ai pas énoncé ta mésaventure de ce matin si tu veux tout savoir. Et je pense que ce noceur du dimanche tentera de te contacter par tous les moyens... Je l'attends de pied ferme... »  

« As-tu au moins le début d'une preuve pour le soupçonner de cette manière ? »  

« ... »  

« Qu'est-ce qui se passe ? Que signifie ce regard ? Si tu sais quelque chose, tu dois me le dire, en tant qu'ex-partenaire ! »  

« Eh bien... Suis-moi... »  

 

 


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