Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: heolia

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 11 capitoli

Pubblicato: 07-07-07

Ultimo aggiornamento: 19-10-07

 

Commenti: 60 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: La situation se complique entre nos deux héros, je vous laisse découvrir l'histoire...

 

Disclaimer: Les personnages de "Vol au dessus d'un nid de corbeaux" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vol au dessus d'un nid de corbeaux

 

Capitolo 11 :: Une demande bien particulière...

Pubblicato: 19-10-07 - Ultimo aggiornamento: 22-10-07

Commenti: Tout d'abord, je voulais remercier tous les lecteurs et lectrices qui sont restés fidèles malgré le fait que je ne puisse pas souvent mettre en ligne. Je suis en plein déménagement et je ne possède pas encore de connexion internet dans mon nouvel appart... :( Passons à ce chapitre, où certaines révélations donnent une toute autre dimension à cette histoire. N'ayant laissé que très peu d'indices au départ, je voulais féliciter tout particulièrement Stella qui a remarqué le comportement plutôt étrange de Saeko ; ). Biz à tous et bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

---- Au même moment, appartement Saeko ----  

 

La nuit tombait sur les innombrables buildings de la cité tokyoïte. Une lumière diffuse, subsistant après le coucher du soleil, parsemait la ville d'une couleur chaude et chatoyante. Située au 20e étage d'un immeuble, la jeune inspectrice observait ce spectacle par sa fenêtre. Ses prunelles tourmentées reflétaient cette lueur annonciatrice d'obscurité.  

 

Elle ingurgita, d'un trait, le verre qu'elle tenait dans sa main. Ces derniers temps, sa consommation d'alcool avait progressivement augmenté sans qu'elle s'en rende vraiment compte. C'était la seule manière de calmer ses angoisses à répétition. Cependant, malgré l'effet anesthésiant de l'alcool, Saeko ne tenait pas en place. Ses talons aiguilles résonnaient sur le parquet pendant ses allés-retours incessants. Lorsqu'elle tenta de remplir son verre une énième fois, la bouteille vide mit, incompréhensiblement, celle-ci dans une rage folle.  

 

« C'est pas vrai ! »  

 

Cette dernière jeta violemment l'objet tant convoité qui vint se briser en mille morceaux contre le mur. Sentant qu'elle ne maîtrisait plus ses nerfs, elle passa alors, ses doigts sur ses tempes afin de désamorcer sa migraine lancinante.  

 

Quand un chuintement à la porte l'alerta. D'un professionnalisme à toute épreuve, elle sortit son arme et s'approcha à pas de loups de l'entrée. Plus aucun bruit.  

 

« Toujours le même procédé... » pensa-t-elle  

 

Elle déverrouilla la porte avec prudence et ouvrit brusquement celle-ci afin de surprendre le moindre rodeur. Il n'y avait évidemment personne, mais une petite boîte se trouvait à ses pieds. La jeune femme ne semblait pas être surprise par cette découverte et curieusement, lorsqu'elle s'en saisit, son premier réflexe ne fut pas d'en connaître la contenance. Elle déposa l'objet en question sur la table, s'assit en face et attendit... Une insoutenable attente pendant laquelle l'inspectrice ne pouvait détourner le regard une seule seconde. C'est alors qu'un bruit fut émis quelques secondes plus tard. Connaissant sa provenance, elle fit virevolter le couvercle de la boîte pour se précipiter sur le téléphone portable qui sonnait frénétiquement à l'intèrieur du conteneur.  

 

« Allo... »  

 

« Allons, allons... Du sang froid ma belle... À cette allure, tu vas finir ivre morte... »  

 

Cette voix... Elle l'aurait reconnu entre mille... L'homme reprit la parole avec une désinvolture déconcertante.  

 

« Je te félicite. Tu as fait du très bon boulot. Tu m'impressionnes... Tu le savais... »  

 

« C'était un pur hasard. Enfin... Je pense avoir fait ma part du marché... Vous devez tenir votre promesse. »  

 

« Ne sois pas modeste. Tu as immédiatement senti sa présence dans l'appartement. Ça ne pouvait pas mieux tomber. Malheureusement, la suite des évènements n'ont pas été à la hauteur de tes actes... Ces ignares ont tout fait foirer... C'est pourquoi, j'ai malheureusement le regret de t'annoncer qu'il te reste encore une petite chose à accomplir. »  

 

« Comment ! Vous n'êtes qu'une pourriture... »  

 

« Ne me contrarie pas, tu n'es pas en position de répliquer. »  

 

« ... »  

 

« C'est un peu plus délicat, mais je suis persuadé que tu en as les capacités. »  

 

« Dites toujours... »  

 

« Mon perfectionnisme est mis à mal en ce moment même... Je suis maintenant pressé par le temps et certaines affaires de mon côté doivent être réglées. Tu dois m'aider à mener celle-ci à son terme au plus vite. Je compte sur tes compétences et... »  

 

« Evitez-moi vos courbettes et allez-en au fait. »  

 

« Très bien... Je souhaite que tu élimines la coéquipière de City hunter. »  

 

« De... DE QUOI ! »  

 

« Je sais... Je t'en demande beaucoup, mais soyons clairs... Tu n'as pas le choix. »  

 

« Mais... Mais... Vous délirez ! Cette requête est totalement insensée... Mais je me doutais bien que toute cette affaire ne pouvait pas en rester là. C'était trop facile... Des dérangés mentaux dans votre genre, j'en rencontre tous les jours dans mon travail. Car il est clair que vous n'avez rien d'un professionnel... Cela se voit au premier coup d'oeil. Utiliser des moyens aussi sordides plutôt que de l'affronter face à face ! Vous le savez aussi bien que moi... Un duel causerait votre perte à coup sûr. Vous ne faites pas le poids contre Ryo...»  

 

« Un mot de plus et ce ne sera pas des mèches de cheveux que tu recevras, mais son coeur emballé dans un joli papier-cadeau... »  

 

« Je veux lui parler. »  

 

« Tu viens de passer ton tour ma chérie... Désolé. »  

 

« Vous me devez au moins ça ! »  

 

« Serait-ce un oui à ma proposition ? »  

 

« ... »  

 

« Je considère que c'en est un... Tu as dix secondes. »  

 

« Hein ! Allo ? »  

 

Une petite voix tremblotante prit alors la parole dans le combiné.  

 

« Sa... Saeko...»  

 

« Reika, mon dieu ! Comment vas-tu ? Ils ne t'ont pas fait de mal j'espère ? Je suis si heureuse de t'entendre... Je t'aime tant soeurette... »  

 

« Moi aussi... »  

 

L'émotion était palpable tant ces retrouvailles étaient inespérées, mais malheureusement éphémères.  

 

« Je te le promets... Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te sortir de là... »  

 

« N'accepte pas leur chantage ! Je... »  

 

L'homme mit un terme à ces effusions.  

 

« Tout ceci est très touchant, mais je pense que cela suffit largement pour te prouver ma bonne foi. »  

 

« NON ! Laissez-moi encore quelques secondes avec elle... »  

 

« Si tout se passe comme prévu, elle sera de retour d'ici peu de temps...»  

 

« Vous n'avez pas besoin de me rassurer pour arriver à vos fins. Dois-je vous rappeler que je suis inspecteur de police ?! Lorsque vous n'aurez plus besoin d'elle, vous l'éliminerez... Et là, je vous retrouverai... »  

 

« Seraient-ce des menaces ? »  

 

« Non c'est la stricte vérité... je vous tuerai de mes propres mains. »  

 

« Ah ah ah ! Tu n'as pas froid aux yeux... En attendant, j'aimerai que tu m'aides à gagner du temps... »  

 

« Comment voulez-vous... »  

 

« L'homme dont Ryo veut connaître l'identité, fait lui porter le chapeau... Peu après ton intervention, on a tenté d'éliminer sa partenaire. City Hunter doit, en ce moment même, rechercher les coupables. »  

 

« Si vous dites "tenter" c'est qu'elle est encore envie... Dieu soit loué. Mais... Vous n'en êtes pas le commanditaire ? »  

 

« Certaines choses sont indépendantes de ma volonté. Mais là n'est pas le sujet. Tous ses soupçons doivent se tourner vers cet homme, ce qui te permettra d'avoir le champ libre... D'ailleurs, cela ne devrait pas poser de problèmes, Shindo en a tout à fait le profil... »  

 

« Shindo ? Ce nom ne m'est pas étrangé... »  

 

« Je te laisse le soin de rechercher son passé... qui, je dois dire, ne manque pas de piquant... »  

 

« C'est d'accord... Mais... Pour Kaori... Je ne peux pas... Je suis incapable de la tuer de sang-froid... De toute manière, elle va bientôt quitter la ville comme prévu... »  

 

« Je crains que ce ne soit pas le cas sinon nous ne serions pas au téléphone en ce moment même. Je ne te demande pas de lui tirer une balle entre les deux yeux. Je pensais à un scénario un peu plus subtil... Tu fais partie des rares personnes qui peuvent approcher City hunter... Tu es donc la mieux placée pour effectuer cette tâche. Ne te sous-estime pas... Nos efforts ne seront pas vains, je ferais payer l'énormité de ces incapables...»  

 

« Votre façon de procéder a tout l'air d'être une vengeance personnelle... Et le fait que vous connaissiez si bien Ryo en est une preuve de plus... Mais sachez que vous n'arriverez, à terme, qu'à votre propre déchéance. Tôt ou tard, il remontera à la source et je ne donne pas cher de votre peau. Vous ne pensez tout de même pas me mettre tout ceci sur le dos ? Vous seriez bien naïf dans le cas contraire... »  

 

« La vie est un grand échiquier ma chère et mes atouts vont être, je pense, difficile à battre... Mais c'est un défi que je relève avec plaisir ! Rien est encore joué... La vie de ses deux femmes sont entre tes mains, à toi de voir... Mais trêve de bavardage, nous te recontacterons pour de nouvelles instructions. »  

 

« Attendez ! Allo ? ALLO ! »  

 

La jeune femme s'effondra à terre le portable à la main.  

 

 

---- De l'autre côté de la ville ----  

 

Le quartier de Shibuya, rythmé par les signaux de passage, était en continuelle effervescence. Au milieu de la foule qui affluait de toutes parts, un homme et une femme tentaient de se frayer un chemin. Ces derniers ne se jetaient aucun regard par peur d'y croiser leur tourment respectif. Leur mutisme était en total contradiction avec le tumulte des lieux.  

 

En dépit de ses réticences, Kaori suivait cet homme... Cet homme qui n'avait de cesse de la décevoir. Leur récente confrontation lui avait laissé un goût amer. Ils s'étaient mutuellement mis d'accord pour mettre fin à leur collaboration. Disons plutôt qu'il l'avait mise au pied du mur sans possibilités de faire marche arrière... Alors qu'elle marchait légèrement en retrait, son regard fixait ardemment le dos de cet homme, se déplaçant furtivement entre les passants. De nombreuses questions venaient à son esprit. Pourquoi après des semaines de silence radio, réapparaissait-il dans sa vie ? Un concours de circonstances ? Cela n'expliquait pas son comportement étrange depuis peu. Lors de leur face à face, elle avait ressenti la peur dans son regard, l'angoisse, les remords... Lui, qui d'habitude, ne laissait rien transparaître. Ryo restait décidément une énigme impossible à déchiffrer... Il avait le don de la mettre hors d'elle et pourtant, son dévouement envers elle était sans limites lorsque la situation le demandait. Il venait encore une fois de la sortir d'un mauvais pas... Elle ne l'avait même pas remercié... Mais tant de questions restaient sans réponses et certaines vérités étaient beaucoup trop dures à encaisser. Kaori soupira, lasse de ressasser toute cette histoire.  

 

Au bout d'un quart d'heure de marche, Ryo fit un arrêt devant l'enseigne d'un restaurant et se tourna vers Kaori pour lui signifier de le suivre. Sans attendre son accord, il s'engouffra à l'intérieur. La jeune femme leva la tête afin de lire l'inscription.  

 

« Le Arashi Yama. Tant de mystères pour un restaurant ? Qu'est-ce que tu mijotes Ryo...» Se dit-elle d'un air suspicieux.  

 

Elle pénétra à son tour dans ces lieux et vit celui-ci s'approchait d'un homme plutôt âgé derrière un comptoir. C'était un restaurant traditionnel comme il en existait tant dans la ville. L'endroit était exigu, d'une décoration modeste. Une délicieuse odeur s'échappait des cuisines. Son estomac la rappela à l'ordre. Elle n'avait rien avalait depuis la veille.  

 

« Salut Masu, comment vas-tu vieille branche ? »  

 

« Ryo, je ne t'attendais pas aussitôt. Tu as vraiment une sale mine... Aurais-tu encore fait des folies de ton corps hier soir ? Oh mais, tu as de la compagnie... Bonsoir mademoiselle ! »  

 

« Bonsoir, Mr... »  

 

« Je m'appelle Masuyuki, mais appelez-moi Masu, les amis de Koneko-chan sont les bienvenus ! » ( C'est assez ridicule comme surnom si on le traduit... ^_^ )  

 

« Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça... Je te présente Kaori. »  

 

« Tiens, tiens, tiens... Depuis le temps que j'entends parler de vous... »  

 

D'un air malicieux, le vieillard s'approcha de la jeune femme pour la saluer. Ne sentant aucune animosité de sa part, Kaori lui répondit avec le sourire.  

 

« En bien j'espère. »  

 

« Evidemment ! Heureux de mettre enfin un visage sur ce si joli prénom. »  

 

Ryo, qui s'était avachi sur le comptoir, ne manqua pas de faire une remarque des plus cinglantes ( C'est pas de sa faute ! Il peut pas s'en empêcher...^ ^ ).  

 

« Bon, bon, arrêtes tes sérénades, n'oublies pas que tu as bientôt 70 balais... Il faut ménager tes ardeurs sinon tu risques de faire un infarctus... »  

 

D'une vivacité fulgurante, le vieil homme balança une casserole sur le sourire narquois du nettoyeur. Celui-ci maugréa dans sa barbe tout en se remettant du coup qu'on venait de lui assener.  

 

« Bonjour l'accueil... »  

 

« Respecte tes anciens ! Mon âge ne m'empêchera pas de te botter les fesses ! Installez-vous mademoiselle, je reviens tout de suite... »  

 

Cette dernière s'installa sur une banquette près de l'entrée, suivie de Ryo qui prit place face à elle.  

 

« Ryo... Tu vas m'expliquer à la fin ? Qu'est ce que l'on fait ici ? »  

 

« Je suis incapable de réfléchir le ventre vide... Nous avons besoin de reprendre des forces, c'est bon pour les neurones ! »  

 

« Tu rigoles j'espère... »  

 

Il n'aurait tout de même pas osé la mener en bateau juste pour satisfaire son insatiable appétit... Les vieux réflexes prirent rapidement le dessus. Une massue de 1000 tonnes mention spéciale « passe-muraille » fit son apparition dans les mains de la jeune femme.  

 

« Non ! Non ! Pas la massue ! Arrrgh ! »  

 

L'objet imposant s'écrasa sans ménagement sur le malheureux qui s'encastra dans le mur.  

 

« Tiens ! Ca t'apprendra à te payer ma tête ! »  

 

Ryo s'extirpa avec difficultés.  

 

« Ve fuis caté fe foir... »  

 

Cependant, cette scène amusa fortement Masuyuki qui n'en avait pas manqué pas une miette.  

 

« Allons, allons... Je comprends maintenant pourquoi tu la crains autant ! Cette demoiselle est explosive ! Tenez jeune fille, mangez notre spécialité, vous m'en direz des nouvelles. »  

 

« Désolée monsieur, mais, je n'ai pas faim... »  

 

« Kaori, tu n'as rien avalé de la journée... Fais moi plaisir ! »  

 

« Te faire plaisir ! Non, mais je rêve... En quel honneur ! Veux-tu que nous appelions Saeko pour qu'elle se joigne à nous peut-être... »  

 

« Très bien... N'en rajoute pas, fais comme tu veux... »  

 

« Où sont les toilettes monsieur... Euh... Masu ? »  

 

« Venez, je vous accompagne, elles sont à côté des cuisines... »  

 

« Eh grand-père ! J'espère qu'aucune idée lubrique ne traîne dans ta vieille caboche ! »  

 

Masuyuki leva les yeux au ciel tout en accompagnant Kaori.  

 

« Ryo, tu te surpasses ce soir... C'est ici, la porte à droite... »  

 

Arrivée devant l'entrée des toilettes, Kaori sembla hésiter un instant... Une question lui brûlait les lèvres.  

 

« Merci... Dites... Vous connaissez Ryo depuis longtemps ? C'est bizarre, mais je n'ai jamais eu connaissance de cet endroit... »  

 

« Quel petit cachottier ce Koneko-chan... Il est vrai que nous nous côtoyons depuis pas mal d'années... Mais je comprends qu'il veuille vous préserver. »  

 

« Me préserver ? En quoi un restaurant anodin pourrait causer ma perte ? C'est un peu exagéré ! »  

 

« Ah ah ah ! Anodin vous dites ! Vous êtes aussi pure et innocente qu'il vous avait décrite ! »  

 

A cette remarque, Kaori fronça les sourcils.  

 

« Pure et innocente vous dîtes... Ryo a dit ça... »  

 

« Leçon n°1 dans notre milieu, chère enfant. Les apparences sont parfois trompeuses... »  

 

« Notre Milieu ? A votre âge ! »  

 

Masuyuki s'éloigna et disparut dans les cuisines.  

 

« Eh attendez ! Pfff... Ryo me prend décidément pour une gourde... »  

 

5 minutes plus tard, elle regagna sa place tout en fulminant du regard le nettoyeur. Celui-ci avalait goulûment son repas, mais, se sentant épié, releva la tête pour croiser les prunelles vindicatives de Kaori.  

 

« Tu n'as toujours pas faim ? Bon, j'attaque ton plat alors... »  

 

« RYO ! »  

 

Cette dernière se redressa sans crier gare. Ses mains qui atterrirent violemment sur la table, firent tourbillonner les bols de nourriture.  

 

« Mais... Mais qu'est ce que j'ai fait encore ? »  

 

« Je veux des explications... Là, maintenant... Sur le champs ! Sinon tu risques de goûter à la colère divine... »  

 

Ryo reprit étonnement son sérieux et tout en la défiant du regard, interpella le vieil homme.  

 

« Masu... »  

 

« Mmm ? »  

 

« J'attend le déssert avec impatience... »  

 

« Tout vient à point à qui sait attendre... Ah tiens ! Je pense que tes voeux vont être exaucés... »  

 

C'est à ce moment très précis, qu'un groupe de personnes firent leur entrée dans l'établissement. Leur apparence supposait qu'ils appartenaient au monde des affaires. En effet, tous portaient un costume-cravate ainsi qu'un porte-document à leur main. L'un d'entre eux s'adressa à Masuyuki.  

 

« Bonsoir, nous avons réservé une table pour quatre personnes au nom de Hito. »  

 

« Bonsoir messieurs, veuillez me suivre... »  

 

Interloquée, Kaori suivait la scène avec attention. Était-ce une coïncidence ?  

 

« Ryo... Tu... »  

 

Le nettoyeur se leva brusquement et vint s'asseoir près de la jeune femme sur la banquette. Surprise par cette soudaine proximité, Kaori en resta pétrifiée. Il approcha son visage à quelques centimètres afin de lui murmurer des propos qui ne devaient pas tomber dans certaines oreilles indiscrètes.  

 

« Tu vois ces hommes qui viennent d'entrer ? Regarde bien celui qui porte une queue de cheval... »  

 

Chaque mot prononcé par Ryo, laissait échapper un souffle d'air chaud qui, en parcourant le long de sa nuque, troubla au plus au point la jeune femme. Elle ressentit, à ce moment très précis, un frisson lui parcourir l'échine. Sa réponse fut, par conséquent, assez brève.  

 

« Euh oui... »  

 

« Eh bien, je pense qu'il est une clé de toute cette affaire... » 

 


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