Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 04-01-19

Mise à jour: 17-01-19

 

Commentaires: 14 reviews

» Ecrire une review

 

DrameRomance

 

Résumé: Comment trois mots peuvent changer une vie

 

Disclaimer: Les personnages de "L'annonce" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment corriger une erreur de placement de chapitres?

 

Quand vous rajoutez des chapitres à une histoire et que vous avez plusieurs histoires en cours, il peut arriver que vous rajoutiez un chapitre d'une histoire à une autre histoire. Dans ce cas, ne rajoutez pas ces chapitres mal placés. Contactez-moi en m'indiquant les chapitres mal placés et l'histoire à laquelle ils devraient être associés. Je ferai les changements moi-même. C'est une question de gestion.

 

 

   Fanfiction :: L''annonce

 

Chapitre 5 :: chapitre 5

Publiée: 10-01-19 - Mise à jour: 10-01-19

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

chapitre 5  

 

Ryo la retint un moment dans ses bras, se laissant enivrer par le parfum de ses cheveux et de sa peau. Il n’avait jamais pris ce temps-là avec une autre et y découvrait un plaisir certain. Kaori dans ses bras profitait d’un moment de répit sensoriel pour remettre de l’ordre dans ses idées : jamais elle n’avait pensé qu’il s’engagerait à ce point dans cette histoire.  

 

- Pourquoi Ryo ?  

 

- Pour toi. Tu m’as demandé sept semaines, je te les donne mais ça inclut les nuits également, même les nuits sans sexe. Je prends tout et c’est plus simple si nous dormons dans la même chambre.  

 

Elle acquiesça. Ce n’était pas la réponse qu’elle attendait. Elle voulait comprendre pourquoi il se montrait aussi romantique. Il n’avait pas seulement enlevé les traces de ses plaisirs personnels, il avait repensé l’agencement de sa chambre et clairement fait de la place pour elle, pour qu’elle s’y sente bien. Pour cette nuit, il avait mis des éclairages tamisés et parsemé le lit de pétales de rose…  

 

- Qu’y a-t-il sous ce tissu là-bas ?, demanda-t-elle curieuse en se dirigeant vers la table de nuit. Il la retint doucement, l’attirant vers lui, et, plongeant son regard dans le sien, lui murmura :  

 

- C’est la photo de ton frère mais, tu m’excuseras, il restera couvert : je ne veux pas qu’il me voit faire l’amour à sa sœur adorée. J’aurais peur qu’il vienne me hanter.  

 

Elle émit un rire léger, les larmes aux yeux. S’approchant de ses lèvres et lui caressant la joue tendrement, elle lui murmura :  

 

- Ne dis jamais et ne laisse personne te dire que tu n’as pas de coeur. Tu es un homme merveilleux, hors norme, mais merveilleux.  

 

- Hors norme ?… tu en jugeras par toi-même.  

 

Elle étouffa son petit rire narquois par un baiser. Elle avait bien vu à l’éclat de ses yeux qu’il avait compris le message mais c’était son homme, hors norme, qui n’avait pas peur des malfrats mais tremblait devant les mots.  

 

Leur baiser s’approfondit rapidement. Les langues se mêlèrent dans un ballet dont la chorégraphie n’était connue que d’eux. Leurs lèvres s’effleuraient, s’écrasaient, sortaient des sentiers battus pour revenir au point de départ, laissant peu de place aux moments de répits, à vrai dire aucun, à part les prises d’air nécessaires pour pouvoir continuer… Ils auraient fait pâlir de jalousie un plongeur en apnée…  

 

Très vite, leurs mains trouvèrent leur partition propre. Ryo la tenait par le bas du dos puis fit glisser lentement ses mains vers sa taille puis remonta très doucement le long de son corps. Il s’attarda un peu sur la poitrine de sa partenaire, dessinant les contours du bout des doigts, taquinant les pointes au travers du tissu, ravi de l’entendre gémir.  

 

Kaori avait glissé ses doigts dans ses cheveux. Elle en aimait le contact et en profitait après des années à regarder sans pouvoir toucher. Elle descendit le long de sa nuque, le sentant tressaillir. Elle s’attarda un peu, dessinant de légers ronds avec les pouces puis poursuivit son périple tactile. Elle posa les mains sur ses épaules larges et musclées mais ce qu’elle touchait n’était pas à son goût… Elle s’écarta des lèvres tentatrices et vit le froncement de sourcil dans les yeux de Ryo. Elle soutint son regard et lui enleva sa veste de smoking. Il leva un sourcil étonné, étonné mais satisfait de son audace, et, pour une fois, elle ne rougit mais se plaqua à nouveau contre lui dans un baiser fougueux. Ses mains reprirent leur place sur ses épaules : c’était mieux ainsi, beaucoup mieux. Elle percevait la chaleur qui émanait de son corps, sentait son torse contre sa poitrine, son désir monter contre sa cuisse. Toutes ces sensations l’emmenaient dans un monde irréel, lui conféraient confiance et audace.  

 

Elle défit le nœud papillon, le jeta sans autre forme de procès, et, un à un, défit les boutons de sa chemise, laissant ses doigts glisser le long de cette peau enfin offerte pour son plus grand plaisir. Elle sentait les frémissements de son partenaire, ses muscles jouer sous ses mains et, lorsque ses lèvres vinrent se joindre à ses autres instruments de torture, Ryo se demanda comment il allait réussir à tenir. Malgré tout, il la laissa continuer pour son propre plaisir et surtout pour qu’elle prenne confiance et se sente à l’aise jusqu’à ce qu’il ressente le besoin d’unir leurs lèvres.  

 

Kaori n’objecta pas lorsque Ryo la prit par la nuque, le forçant à relever le visage vers lui, et lui donna le baiser le plus dévastateur de sa vie. Elle ne sut comment elle y parvint mais soudain la chemise de son amant se retrouva par terre et elle pouvait à loisir caresser, griffer, agripper le dos de son homme. Elle laissa échapper un petit cri de surprise quand, d’un coup, il la força à se tourner, plaqua son dos contre lui et bloqua ses poignées. Elle frémit lorsqu’elle sentit ses lèvres déposer de légers baisers de son épaule à sa nuque, son souffle chaud caressant sa peau. Soudain, il lui dit d’une voix rauque qu’elle ne lui connaissait pas :  

 

- J’avais raison, Sugar : tu manques d’expérience mais pas d’expertise. Tu peux te vanter d’être la seule femme à me mettre dans cet état-là.  

 

Elle tressaillit mais resta sceptique. Alors, il mordilla le lobe de son oreille tendrement :  

 

- Je garde toujours le contrôle mais là, j’avoue que tu n’es pas loin de me faire perdre la tête…  

 

Il l’entendit gémir sous l’assaut de sa langue dans son cou. Il la sentait trembler contre lui sous l’assaut de ses doigts sur sa poitrine et soudain il lâcha ses poignées et défit la fermeture de sa robe. Il la fit glisser le long de son corps prenant soin de laisser traîner ses mains au passage du tissu et ce qu’il découvrit l’excita encore plus.  

 

- Tu vas me rendre fou. Je n’avais jamais vu cet ensemble de lingerie…  

 

Mentalement, il s’invectiva, s’attendant à recevoir un coup de massue pour cet aveu mais rien ne vint. Kaori se tourna vers lui lentement, les sourcils froncés : intérieurement elle était transcendée. Ryo déglutit pour garder son calme : son ensemble en dentelle noire assorti d’un porte-jarretelle agrémenté de bas noir le chamboulait complètement. Il se mit à genoux devant elle pour lui demander pardon…  

 

- Ryo, tu fouilles dans mes armoires ?  

 

- Pardon, pardon, ma divine, ma douce…  

 

Il s’arrêta en pleine tirade, hypnotisé par le spectacle de ces magnifiques jambes juste devant ses yeux. Tel un félin, il s’approcha d’elle et posa les mains sur ses chevilles. Dans une lenteur calculée, il laissa glisser ses mains le long des bas. Lorsqu’il sentit qu’elle risquait de s’effondrer, il plaça ses mains sous ses fesses pour la maintenir et ses lèvres prirent la suite et remontèrent le long de ses cuisses. Lorsqu’il arriva au niveau de son intimité, il sentit Kaori se crisper et cessa. Il se mit à genoux et retira délicatement le porte-jarretelles et les bas découvrant ses longues jambes.  

 

- Ryo…, l’entendit-il gémir.  

 

Elle voulait retrouver sa chaleur, sentir son corps contre le sien, calmer un peu les battements effrénés de son coeur. Elle voulait le toucher, poser ses lèvres sur sa peau, le sentir vibrer contre elle. Mais là où il était, elle ne pouvait rien faire. Il répondit à son appel sans perdre l’occasion de continuer son exploration. Il retrouva ses lèvres chaudes et sensuelles.  

 

Kaori posa les mains sur le torse de Ryo et le caressa tendrement passant les mains sur ses pectoraux, dans son dos, revenant vers son ventre. Il la sentit hésiter passant plusieurs fois sur sa ceinture alors il prit sa main, déposa un baiser au creux de sa paume tout en lui lançant un regard de braise et la reposa sur sa ceinture. Après une seconde d’hésitation, elle défit la ceinture et fit glisser le pantalon. Il avait dû retirer ses chaussures en entrant dans la chambre, nota-t-elle. Puis se souvenant de ses gestes, elle lui infligea le même traitement laissant ses mains remonter lentement sur ses mollets puis ses cuisses. Elle ne sut si elle aurait osé continuer plus haut car il prit ses mains dans les siennes.  

 

- Je ne suis pas de marbre…, lui murmura-t-il avant de reprendre sa bouche d’un baiser avide.  

 

Elle s’accrocha à son cou et le suivit à reculons lorsqu’il la guida vers le lit. Il la retint lorsqu’ils s’allongèrent. Louvoyant au-dessus d’elle, il faisait voyager sa bouche et sa langue sans retenue sur son corps, mordillant certains points sensibles. Il caressa ses seins avec douceur et bien vite, retira l’étoffe qui gênait son contact. Il sentit sa partenaire retenir son souffle lorsqu’il posa ses lèvres sur l’un de ses tétons, puis gémir sous le traitement infligé, traitement rapidement infligé à son jumeau.  

 

Kaori se cambrait sous les vagues de désir qui l’assaillaient. Elle n’aurait jamais pensé que cela puisse être aussi fort. Elle se consumait et elle se demandait combien de temps, d’assauts elle pourrait encore supporter avant de devenir complètement folle. Elle sentit à peine les caresses que Ryo commençaient à infliger à son intimité, de très légers effleurements au départ qui devinrent progressivement plus appuyés. La gêne qu’elle ressentit s’évapora très rapidement et elle ne fut pas surprise de se trouver soudain dépourvue de son dernier vêtement, totalement offerte à son regard.  

 

Ryo observait sa compagne et ses réactions, prêt à arrêter ses explorations si Kaori en exprimait le besoin. Pour l’instant, elle réagissait positivement : son souffle court, les lèvres entrouvertes laissant échapper des gémissements qui trouvaient écho chez son partenaire renforçant son désir d’elle, ses joues rosies… Lorsqu’il ôta la dentelle qui recouvrait son intimité, il s’arrêta et l’observa. Elle était belle, bien proportionnée, faite pour lui. Elle croisa son regard et elle sembla rassurée.  

 

- Viens…  

 

Il lui fit un petit sourire et non de la tête. Il se pencha sur elle et traça un chemin avec sa langue de sa bouche jusqu’à son ventre. Il continuait à la caresser intimement, diversifiant ses attaques. Ses gémissements se rapprochaient, il la sentait prête mais il voulait faire durer le moment, ce moment qu’il avait tant attendu.  

 

Kaori était sur un nuage, les sens en ébullition. Elle sentait ses doigts sur elle, en elle, sa langue qui traçait des sillons brûlants sur sa peau. Néanmoins lorsqu’elle sentit celle-ci descendre vers sa hanche et bifurquer plus au centre, elle paniqua.  

 

- Ryo, non… pas ça s’il te plaît…, murmura-t-elle, paniquée. Soulagée, elle sentit qu’il s’arrêtait et retrouva son regard chaud et rassurant.  

 

- Rassure-toi : si tu ne veux pas, je ne fais pas.  

 

- Je suis désolée : je…  

 

Il posa un doigt sur ses lèvres et lui sourit. Il l’embrassa tendrement.  

 

- Tu veux continuer ?  

 

Il lut sur ses lèvres plus qu’il n’entendit sa réponse favorable. Il s’allongea sur elle et l’embrassa fougueusement. Il ne put réprimer un gémissement lorsqu’elle noua ses jambes autour de lui, faisant se rencontrer leurs intimités. Il se mit sur le dos, elle à califourchon au-dessus de lui. Il caressait son dos, ses fesses, appréciant chaque centimètre de sa peau si douce. Soudain, elle se redressa une lueur malicieuse dans les yeux. Elle lui montra un pétale de rose qu’elle passa d’abord sur son corps lentement puis partit à l’assaut du corps de Ryo. Lorsqu’il sentit le velouté du pétale sur son ventre, il tressaillit. Il retint son souffle lorsqu’il le sentit remonter sur sa poitrine, dans son cou et sur son visage. Il ferma les yeux lorsqu’elle le passa sur son front puis son nez. Elle allait le rendre fou.  

 

Puis il ne sentit plus le velouté du pétale mais la chaleur humide de sa langue titiller le lobe de son oreille puis descendre et découvrir le haut de son corps. Il atteignait les limites lorsqu’il sentit ses mains agripper son caleçon et le faire glisser le long de ses jambes. Il ouvrit les yeux pour la regarder et, s’il n’avait pas atteint un point de non-retour, il aurait certainement été attendri par la teinte vermillon de ses joues. Il la vit hésiter, tendre puis retirer sa main. Il l’attira vers lui et l’enlaça tendrement. D’un geste doux, il prit sa main et la posa sur son membre durci. Elle leva le regard vers lui et, rassurée, encouragée, elle commença de longs et lents mouvements. Ryo garda le contrôle tant qu’il put puis, dans un geste souple, il se remit au-dessus d’elle, l’embrassa et caressa son intimité jusqu’à sentir ses coups de rein sous lui.  

 

- Viens, Ryo. Cela fait tellement longtemps que je t’attends…  

 

Avant de perdre tout contrôle, il sortit un préservatif de son tiroir mais, sous son regard stupéfait, Kaori le prit de ses mains et le jeta au loin.  

 

- Kao, tu pourrais…  

 

- Je sais. Moi aussi, je prends tout ce que que ces sept semaines pourront me donner.  

 

Ryo ne savait plus quoi faire, son attitude le chamboulait. Il allait partir lorsqu’elle posa la main sur son visage et le força à la regarder.  

 

- Après ton amour, ce serait le plus beau des cadeaux.  

 

Il fut perdu. Il prit possession de son corps avec délicatesse. Il les emmena dans une chevauchée fantastique les menant au summum du plaisir qu’ils vécurent ensemble, les yeux dans les yeux. Ils restèrent enlacés un bon moment avant de s’assoupir… quelques temps. La nuit fut courte mais pleine d’apprentissage pour les deux amants.  

 

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de