Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 04-01-19

Mise à jour: 17-01-19

 

Commentaires: 14 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Comment trois mots peuvent changer une vie

 

Disclaimer: Les personnages de "L'annonce" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L''annonce

 

Chapitre 11 :: chapitre 11

Publiée: 16-01-19 - Mise à jour: 16-01-19

Commentaires: Bonjour, Nouveau chapitre en ligne Bonne lecture et merci pour vos commentaires qui me font très plaisir^^.

 


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Chapitre 11  

 

Cela ferait bientôt trois mois qu’elle était partie. Ryo regarda le calendrier : dire qu’il décomptait les jours depuis son départ aurait été un bas mot. Il lui arrivait de compter le nombre d’heures, de minutes, de secondes. Il n’aurait jamais pensé qu’elle lui manquerait à ce point-là. Quand il se levait le matin ou qu’il se couchait le soir, il était avec elle. Il attendait un mot, un appel, un signe d’elle : après tout, elle devait lui dire quand envoyer ses derniers cartons. Mais dès que le téléphone sonnait, il craignait de décrocher se disant que, si c’était elle, ce serait vraiment leur dernier échange. Et à chaque fois depuis bientôt trois mois maintenant, il avait été soulagé d’entendre une autre voix.  

 

Les premiers jours avaient été difficiles. Il refusait de sortir et de voir ses amis. Mick passait tous les jours essayant en vain de le persuader de faire un tour avec lui. Il errait dans la maison comme une âme en peine, se berçait dans ses souvenirs, cherchait son odeur qui imprégnait encore son oreiller et son coussin fétiche du canapé. La deuxième semaine, Mick lui avait fait du chantage : il s’était installé dans le salon et lui avait assuré qu’il ne bougerait pas de là tant que lui ne viendrait pas avec lui dehors, même pour se battre avait-il plaisanté. Alors ils étaient sortis faire des courses : Kaori avait été prévoyante mais les ressources ne seraient pas éternelles… Ryo s’était aperçu, même s’il le savait, que le monde continuait à tourner. Et depuis ce temps, il avait repris une routine quotidienne, pour que ses amis cessent de s’inquiéter, pour qu’il tienne la promesse qu’il avait faite.  

 

Se réveiller le matin, sans massue, sans elle, se préparer, aller au tableau, passer au Cat’s, puis rentrer. Au bout de deux semaines, il était rentré chez lui et s’était aperçu de l’état de son appartement. Il avait fait du rangement, nettoyé, lavé. Elle n’aurait pas apprécié de voir les lieux dans cet état… Puis la première mission était arrivée : une jolie cliente lui demandait sa protection contre une bande de mafieux qui voulaient lui prendre son commerce. Il l’avait suivie comme son ombre jour et nuit, mais une ombre sage, pas de visite nocturne, pas de tentative de séduction. Il ne craignait ni les massues, ni l’arrivée intempestive de Kaori, mais elle n’était pas elle. Et à ce jour, bientôt trois mois après, il n’avait toujours pas l’envie de recommencer ses pitreries.  

 

C’est ainsi qu’il arriva au Cat’s ce jour-là calmement, déposant un baiser sur la tempe de Miki, saluant Falcon et s’installant au bar. Miki avait accouché quatre semaines plus tôt et avait déjà regagné sa taille mannequin. Ne restait de sa grossesse qu’un magnifique petit garçon qui dormait dans un landau garé près du bar, non loin de son père qui veillait sur lui sans en avoir l’air. Ryo voyait Miki et Kasumi s’activer, Falcon jouer de la serviette comme il usait de ses armes en pleine fusillade. Il y avait beaucoup de monde en cette journée de forte chaleur estivale.  

 

Le petit Kei se mit soudain à pleurer. Miki vint vite le voir et le prit à bras. Il se calma rapidement mais, dès qu’elle le reposa, il recommença. Elle retenta de le poser en vain. Désespérée, elle regarda Falcon qui était débordé, Kasumi qui se hâtait et le monde qui attendait, puis ses yeux se posèrent sur Ryo. Il la regarda en retour et la panique s’insinua en lui :  

 

- C’est non !, dit-il brusquement. Elle s’approcha de lui, le bébé entre les bras.  

 

- S’il te plaît, Ryo. Je ne peux pas rester là avec le monde qu’il y a. Tu es son parrain, prends-le.  

 

- Non, non, non et non. Je vais le casser, lança-t-il bêtement. Elle se mit à rire.  

 

- Mais non. Tu dois juste faire attention à sa tête, c’est tout. Je ne te demande même pas d’aller le changer, juste le tenir.  

 

- Non, Miki. Je… j’ai une réputation à tenir.  

 

- Ah oui ? Si tu veux, je peux faire courir le bruit que tu as le même type d’allergie que Falcon avec les chats…, lança-t-elle d’un ton doucereux.  

 

Non, elle n’oserait pas faire croire que lui, le grand Ryo Saeba, avait peur des bébés. Il la regarda de travers : si, elle le ferait, elle en était capable. Profitant de son inattention, elle lui glissa le bébé dan les bras et partit.  

 

- Miki…  

 

- Tiens bien sa tête et tout ira bien, lança-t-elle simplement.  

 

Ryo se rassit avec son fardeau dans les bras. Son fardeau commença à s’agiter et, lorsqu’il baissa les yeux vers lui et croisa son regard, il se sentit happé. Kei le regardait droit dans les yeux comme s’il jugeait la personne avec qui il était. Ryo se dit qu’il allait se mettre à pleurer et, instinctivement, se mit à le bercer doucement en le tenant un peu plus près de lui. Le petit soudain se détendit et se rendormit, laissant échapper un petit soupir.  

 

- Ryo, va à l’arrière si tu veux, tu seras plus au calme., lui dit Falcon. Il aurait juré le voir sourire.  

 

Le nettoyeur s’empressa de gagner ladite pièce car tenir un bébé sur un tabouret n’était pas chose aisée. Il s’installa dans le canapé confortablement, Kei dans les bras, contre lui. Il sentait la chaleur irradier de ce petit corps, il entendait les bruits de succion que faisait par moments ce petit bout. Sans qu’il s’en rende compte, il commença à tracer le contour du visage du bébé du bout du doigt, s’étonnant de la douceur de sa peau. Puis il joua avec ses petits doigts qui soudain s’enroulèrent autour du sien, le serrant si fort pour une si petite menotte. Il contempla le bébé et comprit pourquoi Miki et Falcon avaient dit qu’il avait changé leur vie.  

 

Perdu dans sa contemplation, Ryo sentait la sérénité le gagner, quelque chose qu’il n’avait plus ressenti depuis la semaine précédant le départ de Kaori. Ils avaient été bien ensembles. Elle lui apportait un équilibre qu’il n’avait jamais ressenti auparavant et le fait de laisser enfin sa place à cette relation avait renforcé cet équilibre. Il se prit à imaginer ce qu’aurait pu être leur vie à deux puis à trois, à quoi ressemblerait leur enfant, à qui il ressemblerait. Garçon ou fille, il s’en fichait : il voulait juste savoir comment il serait, comment il grandirait, quelle personne il serait : doux et aimant comme sa mère ou plus réservé comme lui. Il se secoua mentalement : elle n’était plus là.  

 

La porte s’ouvrit et Mick fit son apparition. Le voyant avec le bébé dans les bras, il prit un air goguenard :  

 

- Alors, une nouvelle mission pour City Hunter : tu fais du baby-sitting ?  

 

- La ferme, Mick. Je rends service. Miki avait trop de monde et Kei pleurait.  

 

- Mais c’est qu’il est trop mignon avec un bébé dans les bras, le grand Ryo…  

 

Le grand Ryo lui balança un coussin dans la figure.  

 

- Si c’est pour te foutre de moi, tu peux t’en aller, Mick.  

 

- Non, non, vieux. Je n’ai nul part où aller pour le moment., dit-il en soupirant… Ryo leva un sourcil interrogateur.  

 

- Kazue me fait la tête.  

 

- Qu’as-tu fait ?  

 

- Moi ? Rien… pour une fois. Mais tu sais qu’elle me tanne pour avoir un gamin ?, dit-il en regardant Ryo. Celui-ci acquiesça : il avait entendu la jeune femme en parler plus d’une fois surtout depuis que Kei était arrivé.  

 

- Moi, je n’arrive pas à sauter le pas. Je ne me sens pas prêt.  

 

- Ca fait un moment pourtant que vous êtes ensembles.  

 

- Oui, mais bon. Donc mon indécision l’agace. Elle doute de mes sentiments. Et depuis hier soir, c’est ceinture parce que Madame est dans sa mauvaise période.  

 

- Ca, ça vous regarde, fit Ryo, gêné.  

 

Il ne s’en était jamais préoccupé avec Kaori même s’il se doutait des moments où ça arrivait parce qu’elle était un peu plus ronchon, un peu plus fatiguée et qu’elle se barricadait à double tour dès qu’elle avait besoin d’intimité.  

 

- Oui sauf qu’elle est de mauvais poil parce que ça veut dire qu’elle n’est pas enceinte alors je m’en prends plein la tête.  

 

- Fais le dos rond pour le moment., lui conseilla Ryo. Mick retourna dans ses pensées et Ryo à sa contemplation de Kei.  

 

Soudain, ça lui sauta à la figure et il sentit tous ses doutes s’évanouir d’un coup. Il regarda Mick puis Kei pour se convaincre que c’était réel. Il retraça tous les évènements, s’efforça de se souvenir mais rien : Kaori ne s’était jamais enfermée à double tour, il avait pu la contempler tous les jours dans son plus simple appareil. Sur sept semaines, il aurait dû y avoir des jours où elle se serait cachée de lui, mais non aucun. Une joie indéfinissable l’envahit et, pour la première fois depuis des années, son coeur prit le pas sur sa raison.  

 

- Eh mec ça va ?, lui demanda Mick, devant son air ébahi.  

 

- Je vais être père, Mick., souffla Ryo d’une voix chargée d’émotions.  

 

- Ah bon, comme ça, tu as vu l’ange, tu vas être l’immaculée conception ?  

 

- Idiot, c’est Kaori.  

 

- Quoi ? Pourquoi tu ne nous as pas dit que tu l’avais eu au téléphone ?  

 

- Je n’ai pas eu de contact avec elle. Je le sais Mick, c’est tout. Je le sens là au fond de mes tripes.  

 

Mick le regarda sans comprendre, comme s’il avait complètement déraillé. Ryo se leva doucement, Kei dans les bras.  

 

- Kei, tu vas retourner dans ton landau et dormir. Tu es un homme fort.  

 

- C’est surtout un bébé et toi tu deviens gaga.  

 

- La ferme Angel. Fais un môme à ta femme, aime-les du plus profond de ton coeur et cesse d’avoir peur.  

 

Mick grommela des paroles incompréhensibles alors que Ryo sortait. Il reposa le bébé dans son landau et partit après avoir prévenu Miki que le petit dormait comme un bienheureux. Il rentra chez lui en courant et, à peine arrivé, décrocha le téléphone. Il commença à composer le numéro quand son regard se posa sur l’horloge. Il raccrocha. Il ne pouvait appeler maintenant : c’était le milieu de la nuit là-bas et, même s’il était impatient de lui dire qu’il l’aimait et qu’il voulait qu’elle revienne, il pouvait la laisser dormir encore quelques heures, parce qu’après sept ans et trois d’attente, ce n’étaient pas quelques heures qui changeraient la donne.  

 

Ne tenant pas en place, il prit ses clefs et sortit prendre l’air. Pour la première fois depuis bien longtemps, il se sentait léger. Il savait ce qu’il voulait : Kaori. Il se dit qu’il pourrait la rejoindre là-bas mais attrapa des suées froides à l’idée de devoir prendre l’avion. Il ne voulait pas non plus arriver à son appartement complètement groggy par la quantité de somnifères qu’il devrait prendre pour pouvoir supporter le voyage qui plus est aller-retour.  

 

Au détour d’une rue, il fut attrapé par un de ses indics. Il l’aurait bien envoyé valser mais préféra ménager l’homme qui lui avait déjà rendu bien des services.  

 

- Ryo, il faut que tu saches : un nouveau contrat a été mis sur City Hunter.  

 

Ryo reprit son sérieux de suite et le pria de continuer.  

 

- C’est le clan Yamashita. Ils veulent éliminer City Hunter pour ce que vous leur avez fait.  

 

- Ils veulent me tuer ? qu’ils viennent m’affronter.  

 

- Tu n’y es pas. Ils cherchent la petite et le bruit court qu’ils savent où elle est.  

 

Il sentit son sang se glacer dans ses veines : Kaori était en danger et il n’était pas avec elle pour la protéger… Dire qu’il l’avait laissée s’éloigner dans ce but justement… Si Maki était encore là, il le tuerait...  

 

- Ryo, ils veulent vous tuer tous les deux et apparemment ils offrent gros pour vous tuer tous les deux en même temps.  

 

- Merci, Katsuo.  

 

Il lui fila quelques billets, téléphona à Mick et repartit chez lui en courant.  

 

L’américain était déjà là quand Ryo rentra. Il lui expliqua brièvement la situation et celui-ci partit tout de suite dans la cuisine pour contacter ses indics à New York. Ryo prit le téléphone et, malgré l’heure, contacta Sayuri. Une voix ensommeillée lui répondit.  

 

- Sayuri, désolé de te réveiller mais c’est urgent.  

 

- Trois mois sans appeler et tu appelles en pleine nuit ? Ce n’est plus que l’ombre d’elle-même Ryo. Laisse-la dormir !. Elle raccrocha.  

 

Ryo serra les dents à l’idée qu’elle ait aussi souffert que ne laissaient l’imaginer les propos de sa sœur. Malgré tout, il rappela.  

 

- Je n’ai pas été assez claire ? Fiche-lui la paix !  

 

- Sayuri, dis-moi juste qu’elle est chez toi et qu’elle dort et je rappelerai dans quelques heures. S’il te plaît.  

 

Sayuri hésita. Elle était tellement fâchée contre Ryo mais, en même temps, elle entendait l’urgence dans sa voix. Elle se dit que, malgré tous ses défauts, il n’appellerait pas en plein milieu de la nuit pour des broutilles.  

 

- D’accord. Tu patientes deux minutes.  

 

Il entendit le combiné être posé et les pas de Sayuri s’éloigner. Deux minutes passèrent quand il entendit qu’elle revenait et reprenait le combiné avec précipitation, la voix haletante et pleine d’angoisse.  

 

- Elle n’est pas là, Ryo. Elle n’est a priori pas rentrée hier soir. Je suis rentrée tard, je n’ai pas été voir, je supposai qu’elle dormait.  

 

- D’accord, calme-toi. Elle avait des choses de prévu ?  

 

- Oui, elle avait un rendez-vous vers 17h, elle ne m’en a pas dit de plus. Je vais appeler la police.  

 

- Non, ça ne sert à rien, Sayuri.  

 

- Qu’est-ce que tu racontes ? C’est de ma sœur qu’on parle !  

 

- Je sais. Mais elle va réapparaître au Japon. Ils me veulent en même temps qu’elle, donc ils vont l’amener ici vivante. Elle doit déjà être hors du pays depuis longtemps.  

 

- Ryo…  

 

- Je vais la sortir de là. Je t’en fais la promesse. Dès qu’elle est hors de danger, elle t’appellera ou je le ferai. Au revoir, Sayuri.  

 

Quand il raccrocha, il vit Mick arriver.  

 

- Ils l’ont déjà entre leurs mains.  

 

- Oui, je sais. Un de mes indics a dit qu’un avion était parti d’un aéroport privé à 18h heures locales hier soir.  

 

- Ca fait donc déjà sept heures qu’ils volent. Il leur faudra encore huit-neuf heures. Il ne se passera rien ce soir. Si je veux la sauver sans qu’elle soit blessée, j’aurais besoin de toi, Falcon et Miki., lui dit-il en l’interrogeant du regard.  

 

- Tu sais que tu peux compter sur moi.  

 

- Merci Mick. Je préviendrai Falcon et Miki ce soir. Rentre chez toi. Je ne vais rien faire d’idiot.  

 

- Ok.  

 

Une fois seul, Ryo descendit à la salle de tir pour s’entraîner et, par la même occasion, se concentrer. Il devait oublier tout ce qu’il y avait en jeu. Ne comptait que sauver Kaori. Il y passa des heures. Le soir arrivé, il contacta d’abord Saeko pour avoir des informations sur les Yamashita et leurs planques. D’abord froide et réticente, Saeko décida finalement de l’aider pour Kaori et pour pouvoir mettre ces ordures hors d’état de nuire. Puis il partit au café où, une fois les derniers clients partis, il expliqua la situation à Falcon et Miki. Mais ce dernier se montrait réticent :  

 

- Falcon, je ne demande qu’une chose à Miki. Elle est celle qui connaît le mieux Kaori physiquement après moi. Je ne veux pas la voir se battre. Au contraire, je veux qu’elle reste en retrait et qu’elle ne se concentre que sur Kao.  

 

- Pourquoi Ryo ? Pourquoi je dois ne regarder que Kaori ?, demanda-t-elle inquiète.  

 

- Parce que je pense qu’elle est enceinte et j’ai besoin que tu me le confirmes. Parce que ça peut influer sur certaines décisions que j’aurai à prendre durant l’altercation, si jamais je devais être amené à…  

 

Il ne put finir sa phrase. Miki le regarda bouche bée. Elle savait qu’ils devaient tout envisager même de devoir se servir du corps de l’autre mais, quand il s’agissait de Kaori, ça lui semblait juste monstrueux…  

 

- Qui te dit qu’elle sera suffisamment enceinte pour que je le vois ? Si elle n’en est qu’au premier trimestre…  

 

- Non, si elle est enceinte, ce sera a minima de quatre mois et demi. Ca devrait commencer à se voir.  

 

- Tu veux dire que vous avez essayé d’avoir un enfant alors qu’elle allait partir ?, murmura Miki, horrifiée.  

 

- C’était ce qu’elle voulait. Enfin non, elle voulait prendre le risque. Je ne pouvais pas lui donner le reste, alors si je pouvais lui donner cet enfant dont elle rêvait…  

 

Miki posa la main sur la sienne et lui fit un sourire.  

 

- Je te suis, Ryo. Je me concentrerai sur elle.  

 

- Et une fois que tu m’as confirmé, tu t’en vas et tu prends soin de votre fils., lui dit-il. Elle acquiesça.  

 

- Falcon, tu es d’accord sur cette base-là ?, lui demanda-t-il en se tournant vers le géant.  

 

- Oui. Par contre, tu ne t’amuseras pas sans moi.  

 

Ryo lui sourit et accepta. Il se retira. Il les préviendrait quand il aurait l’heure du rendez-vous. Pour le moment, ils devaient se reposer pour avoir les idées claires le lendemain.  

 

 


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