Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 04-01-19

Mise à jour: 17-01-19

 

Commentaires: 14 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Comment trois mots peuvent changer une vie

 

Disclaimer: Les personnages de "L'annonce" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: L''annonce

 

Chapitre 12 :: chapitre 13

Publiée: 17-01-19 - Mise à jour: 17-01-19

Commentaires: Bonjour, voici le dernier chapitre de ma première fic. J'espère que vous aurez pris autant de plaisir à la lire que moi à l'écrire. A bientôt pour de nouvelles aventures. Merci à tous ceux qui m'ont laissé un commentaire: vos avis motivent et aident à progresser^^. Bonne lecture!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 12  

 

Lorsque Kaori se réveilla, elle avait la bouche pâteuse et se sentait groggy. Ses idées étaient confuses et elle eut du mal à revenir à la réalité. Ses oreilles bourdonnaient désagréablement et elle n’arrivait pas à bouger les bras. Lorsque le brouillard dans lequel elle errait se dissipa, elle s’aperçut que ce n’était pas ses oreilles qui bourdonnaient mais qu’elle était dans un jet privé et qu’elle entendait le bruit des moteurs. Elle était assise, attachée par les poignets au siège. On avait même eu la délicatesse de la couvrir… Quelle prévenance…  

 

Elle essaya de se rappeler comment elle était arrivée là. Elle se souvenait être sortie de son rendez-vous, avoir pris le chemin du retour puis deux bras l’agripper et mettre une mouchoir sur sa bouche, puis le noir complet, jusqu’à maintenant. A vrai dire, cela faisait quelques jours qu’elle se sentait épiée, qu’elle avait senti cette aura malfaisante rôder autour d’elle, mais elle n’avait pas su l’identifier. Elle avait hésité à contacter Ryo mais que pourrait-il faire si loin d’elle ? De quel droit pouvait-elle le déranger alors qu’elle avait décidé de partir ?  

 

Elle fut tirée de ses songes par des voix et des ricanements. Elle tendit l’oreille pour écouter la conversation et ce qu’elle comprit l’horrifia. Ils la ramenaient au Japon pour qu’elle serve d’appât pour attirer Ryo dans un piège et les tuer tous les deux. Les larmes lui brûlèrent les yeux. Encore une fois elle s’était faite piéger et le mettait en danger… même au loin, elle restait un point faible pour lui… Elle savait qu’elle ne pourrait rien faire tant qu’elle serait dans cet avion : elle n’avait aucun échappatoire même si elle réussissait à vaincre ses sbires. De plus, était-elle vraiment en mesure de se battre ? Etait-elle prête à faire courir un risque à son enfant ? Elle le sentit bouger, rien qu’un effleurement, mais ça lui suffit pour se calmer et se concentrer.  

 

Elle n’avait parlé à personne de sa grossesse. La seule personne à qui elle voulait le dire ne voulait pas en entendre parler. Elle n’avait pas eu le courage d’informer Sayuri jusqu’à présent. Ironie du sort, elle avait compté le faire ce soir même. Donc Sayuri n’était pas au courant : elle ne pourrait prévenir qui que ce soit. Sans compter qu’il n’était pas sûr qu’elle avertirait Ryo de son absence quand elle s’en serait aperçue puisqu’elle était très remontée contre lui.  

 

Elle repensa à ces trois derniers mois. Sayuri avait été tellement heureuse de la voir arriver chez elle. Elle l’avait accueillie chaleureusement. Elles avaient passé les premiers jours à rattraper le temps passé loin l’une de l’autre. Puis elle avait posé la question fatidique :  

 

- Quand rentres-tu ?  

 

- Jamais, lui avait répondu Kaori sans détourner le regard et elle s’était mise à pleurer.  

 

Sayuri l’avait enlacée et soutenue comme elle l’avait pu. Elle lui expliqua ce qui s’était passé et sa sœur s’était mise dans une colère noire. Kaori avait appris quelques jours après son arrivée qu’elle était enceinte après s’être rendue compte qu’elle avait deux mois de retard. Alors quand inévitablement les premiers symptômes de sa grossesse apparurent, perte d’appétit, vomissements, fatigue, hypersensibilité, cette grande sœur protectrice les mit sur le compte du désespoir parce que bien évidemment elle ne savait pas… Et elle avait commencé à se répandre sur Ryo et son incapacité à la rendre heureuse. Kaori avait bien tenté de le défendre mais elle ne voulait rien entendre. Comme ce sujet la bouleversait à chaque fois, elles avaient fini par ne plus en parler.  

 

Donc elle était là volant de nuit vers le Japon, vers cet homme qu’elle aimait, pour les conduire à la mort. Elle ne put empêcher les larmes de couler ni les essuyer. Lorsqu’elle entendit des pas approcher d’elle, elle ferma les yeux et fit semblant d’être inconsciente. Mais une main saisit son visage et le tourna vers son porteur :  

 

- Mademoiselle Makimura, ne me faites pas l’affront de m’ignorer.  

 

Elle leva le regard vers son interlocuteur et le fixa. Elle s’étonna quand elle le reconnut :  

 

- Monsieur Yamashita ? Mais je vous croyais…  

 

- Mort. Oui, je sais. Mais j’ai encore des fidèles qui m’ont sauvé de justesse. Ce qui ne sera pas votre cas. Vous allez mourir demain soir avec votre partenaire.  

 

- Ne soyez pas si sûr de vous, ne put-elle s’empêcher de lui dire. Elle avait une confiance absolue en Ryo. Elle savait qu’il ferait le maximum, même si elle l’avait quitté.  

 

- En tous cas, vous m’aurez donné du fil à retordre pour vous retrouver. Comme je ne suis pas ingrat, vous serez traitée correctement tout le temps de votre détention.  

 

Yamashita fit signe à un de ses hommes qui vint la détacher. Elle le regarda, suspicieuse.  

 

- Je compte sur votre clairvoyance pour ne rien tenter de stupide le temps de ce voyage. Si vous vous comportez correctement, vous pourrez rester sans attaches jusqu’à notre arrivée. Vous allez même avoir un repas.  

 

- Monsieur est trop bon, railla-t-elle en se frottant les poignets.  

 

En effet, ils lui apportèrent un plateau avec de l’eau et quelques fruits. Elle picora plus par nécessité que par envie, se disant que son enfant en avait besoin et qu’elle devait garder des forces pour ne pas être un poids mort si la bataille s’engageait demain soir. Elle remonta ensuite la couverture sur elle, l’air conditionné lui donnant froid. Elle posa la main sur son ventre et sourit en sentant le léger arrondi qui commençait à se dessiner et qu’elle réussissait encore à cacher sous une blouse un peu large. Sans s’en rendre compte, elle s’endormit.  

 

Elle fut réveillée par les soubresauts de l’avion qui atterrissait. En regardant par le hublot, elle vit au loin les tours éclairées de Tokyo. Si la situation avait été toute autre, elle serait restée en extase. Là, elle voulait juste se réveiller de ce cauchemar et retourner se disputer avec Sayuri. Les sbires de Yamashita l’entourèrent mais elle se laissa faire. Elle leur tendit les poignets pour qu’ils la rattachent. Ils étaient trop nombreux.  

 

Sachant qu’elle ne serait plus d’ici deux heures, ils ne prirent même pas la peine de lui bander les yeux pendant le trajet qui les mena dans un entrepôt désaffecté au fond du port. Elle dévora des yeux les images de cette ville qui lui avait tant manqué. Ils passèrent devant le Cat’s Eye et Kaori aperçut Miki. Les larmes lui montèrent aux yeux mais elle les réprima, ne voulant pas montrer à ses ravisseurs sa faiblesse. Arrivés à l’entrepôt, ils l’enfermèrent dans une pièce sans fenêtre, les mains et les pieds liés. Elle laissa son esprit voguer vers l’homme qui avait hanté ses rêves tout ce temps. Comment allait-il ? Etait-il resté le même ? Avait-il tenu sa promesse ?  

 

Elle tenta vainement de se détacher par tous les moyens. Lorsque l’heure fut venue, ils vinrent la chercher. Ils détachèrent ses pieds pour qu’elle puisse marcher et attachèrent ses mains devant elle. Puis ils l’entraînèrent à l’extérieur…  

 

Ryo n’avait pas pu fermer l’oeil de la nuit. Toute la journée, il étudia les plans des bâtiments de Yamashita. Pour lui, seuls deux d’entre eux étaient des planques possibles. Il alla faire un tour discret avec Mick pour repérer les lieux et se préparer. Ils se retrouvèrent avec Miki et Falcon pour faire un point puis rentrèrent chez eux en attendant l’appel des ravisseurs. L’appel lui parvint à 22h. Le rendez-vous était fixé deux heures plus tard sur le port, à l’un des entrepôts qu’ils avaient repérés le matin même. Tout de suite, il prévint les autres et ils se retrouvèrent chez lui peu après. Kazue avait récupéré Kei et les attendait à la clinique, là où on aurait certainement besoin d’elle quelques heures plus tard. Ils récapitulèrent le plan, point par point, vérifièrent leurs armes et munitions, puis partirent, séparément. Mick arrêta Ryo avant qu’il entre dans sa voiture :  

 

- On va les ramener, Ryo. On va assurer tes arrières et on reviendra tous.  

 

- Merci, Mick.  

 

- Et ne t’inquiète pas, si tu ne reviens pas, je prendrai soin d’elle, fit-il avec un regard libidineux. Ryo le toisa d’un regard sévère.  

 

- Mick…  

 

- Maintenant tu n’as plus le choix : tu dois revenir., lui dit-il avec un clin d’oeil. Ryo secoua la tête avec un léger rire.  

 

Ils prirent la route, Ryo leur laissant un peu d’avance. Il était heureux d’avoir un self-control à toute épreuve… non, il n’avait pas résisté à l’ouragan Kaori. Il sourit tendrement. Finalement, il ne devrait pas attendre plus longtemps avant de la voir. Maintenant, il devait juste la ramener en vie… Après il la persuaderait de rester avec lui. Quel revirement, se dit-il… Il arriva en vue de l’entrepôt. Son œil averti repéra ses collègues et il entendit dans son oreillette les signaux sonores venant de leur part.  

 

Il s’arrêta à quelques mètres du comité d’accueil qui l’attendait de pied ferme. Il sortit de sa voiture et s’avança de quelques pas. Celui qui semblait à la tête du groupe prit la parole :  

 

- Tu es venu, City Hunter ! Tu vas mourir !  

 

- Vous me conviez à une petite fête, je n’allais pas décliner. Cela aurait été impoli.  

 

- Toujours aussi bravache à ce que je vois., ricana-t-il.  

 

- Il paraît qu’il y aura des filles. Elles sont où ?, demanda Ryo.  

 

Il voulait voir Kaori, s’assurer qu’elle allait bien. L’autre fit un signe derrière lui et Ryo vit arriver Kaori retenue par la gorge, un pistolet braqué sur la tempe, par un petit homme de la même taille qu’elle. Son coeur se serra brièvement : elle avait perdu du poids et elle était pâle. Malgré tout, il la trouvait belle comme au premier jour. Il plongea son regard dans le sien et y lut du soulagement et surtout de l’amour.  

 

- Ca va, partenaire ?, lui demanda-t-il. Elle acquiesça, elle ne pouvait parler tant l’autre l’étouffait.  

 

Elle était soulagée de le voir là, calme et serein, il lui apportait une force dont elle avait besoin à ce moment-là. Il avait toujours ce petit sourire en coin qu’elle affectionnait tant, celui qui avait l’air de dire à ses ennemis qu’il s’ennuyait presque d’être là. Il fallait qu’elle trouve un moyen de lui dire pour le bébé : comment lui faire comprendre sans que leurs ennemis sachent ? Elle triturait sa blouse et fit la seule chose qui lui vint à l’esprit : elle la souleva légèrement et fit claquer l’élastique de son pantalon. Il ne remarqua pas : il observait les autres hommes. Miki, elle, avait vu.  

 

- Ryo, elle est enceinte ! Tu avais raison !, entendit Ryo dans son oreillette. Il ne fit aucun signe, comme convenu. Miki partit.  

 

Il croisa le regard de Kaori et la rassura. Il la vit se détendre légèrement. Ryo cependant était embêté. Yamashita, car c’était lui qui retenait Kaori, faisait sa taille, ce qui lui laissait peu de place pour un tir sans risquer de la blesser.  

 

- Alors Yamashita, on fait une excursion hors des enfers ?  

 

- Toujours autant le sens de l’humour, City Hunter. C’est toi qui va bientôt y aller et en plus tu seras accompagné. Approche.  

 

Kaori secouait la tête pour lui dire de rester là où il était.  

 

- Lâche ton arme.  

 

Soudain, deux explosions retentirent derrière eux. Puis une pluie de balle s’abattit sur eux. Plusieurs hommes tombèrent à terre. Kaori, sentant que l’étreinte se desserrait autour de son cou, en profita pour mettre un coup de coude à son ravisseur qui la lâcha sous le coup de la surprise. Elle atterrit par terre, se cognant la tête. Légèrement sonnée, elle resta à terre. Elle entendit un coup de feu résonner au dessus de sa tête. Lorsqu’elle regarda dans la direction visée, elle vit Yamashita par terre blessé. Une main se posa sur son épaule. Elle leva le visage et vit Ryo.  

 

- Allez Sugar, on arrête de rêvasser et on file.  

 

Il défit ses liens et lui prit la main pour la mettre à l’abri. Il dut se forcer à ignorer la sensation de sa main dans la sienne pour rester concentré.  

 

- C’est quoi le plan, Ryo ?  

 

- Te sortir de là en vie avec Junior., lui dit-il en souriant. Elle lui sourit en retour, soulagée.  

 

- Ca c’est l’objectif. Le plan ?  

 

- Umi et Mick allument tout ce qui bouge et moi je te protège.  

 

- Donne-moi une arme.  

 

- Non, tu deviendrais encore plus une cible.  

 

Elle lui lança un regard noir, mais il ne cilla pas. Elle posa sa main sur sa joue avec beaucoup de tendresse. Il ne put résister, la prit dans ses bras et l’embrassa avec passion. Ils se séparèrent haletants. Kaori le regarda et murmura :  

 

- Le moment n’est pas vraiment bien choisi, non ?  

 

- Pour t’embrasser, il n’y a jamais de mauvais moments, Sugar., lui susurra-t-il à l’oreille.  

 

Les balles continuaient de voler autour d’eux. Ryo jeta un œil pour voir combien d’hommes il restait. Ils étaient encore une dizaine. Yamashita était encore par terre, inconscient. Ryo entendit les sirènes de la police approcher. Un bruit provenant de derrière eux les fit sursauter. Ryo se positionna entre le danger et elle. Un ennemi surgit et Ryo le blessa à l’épaule. Il entendit un cliquetis particulier et, sans explication, il prit Kaori par la main et l’entraîna en courant vers un autre abri. Deux secondes après, la mini explosait sous un tir de roquette. Ils furent projetés en avant par le souffle et atterrirent lourdement.  

 

- Ca va, Kao ?  

 

- Oui, oui… oh, étouffa-t-elle entre ses dents.  

 

- Quoi ?  

 

- Une contraction, je crois.  

 

Il devenait urgent qu’ils sortent de là. Deux minutes plus tard, la police arriva. Une dizaine de voitures entourèrent les hommes de Yamashita qui déposèrent les armes. Ils furent arrêtés. Ryo aida Kaori à se lever quand il se fut assuré qu’elle était en sécurité. Mick et Falcon les rejoignirent, serrant Kaori au passage.  

 

Elle fit deux pas et regarda Yamashita toujours par terre. Elle se dit qu’ils l’avaient échappé belle tous les trois. Elle sentit le bébé bouger et posa la main sur son ventre, heureuse d’être en vie. Ryo vint à ses côtés et la serra dans ses bras.  

 

- On y va ?, lui dit-il en la tenant par les épaules. Elle acquiesça et ils se tournèrent quand Ryo entendit le bruit d’un cran de sécurité qu’on enlevait. Il se retourna, dégaina et deux coups de feu partirent en même temps. Kaori fit volte-face et vit Yamashita, une balle en pleine tête, mort, enfin. Puis, comme au ralenti, elle vit Ryo s’effondrer et ne put s’empêcher de hurler :  

 

- Non, Ryo. Ryo, ne meurs pas. Reste avec nous. Ryo !!!  

 

Elle sentit deux bras l’entourer et perdit connaissance.  

 

Elle se réveilla quelques heures plus tard dans un lit à la clinique du Doc. Mick était à ses côtés. Elle le regarda le regard douloureux.  

 

- Dis-moi que ce n’était qu’un cauchemar…  

 

- Kaori, écoute-moi. Il est vivant. Il est vivant, tu m’entends ?  

 

Kaori le dévisagea intensément, laissant les paroles pénétrer son esprit. Il était vivant. Elle sentit la joie submerger tout son être. Mais pourquoi n’était-il pas là ? Mick voyait les moniteurs s’affoler et prévint Kazue.  

 

- Où est Ryo ? Il est blessé ?  

 

- Je suis là, Kao.  

 

Il se tenait à la porte et la regardait d’un air intense. Elle se sentit transporter dans un monde heureux et rassurant. En trois enjambées, il était à ses côtés et l’étreignait à l’étouffer mais elle s’en fichait. Elle se sentait enfin calme, sereine et entière. Les moniteurs revinrent à la normale. Mick sortit les laissant seuls. Ils restèrent longtemps ainsi, seuls dans leur bulle. Puis Ryo s’écarta d’elle et la regarda profondément :  

 

- Je te préviens : il est hors de question que tu partes à nouveau loin de moi.  

 

- Mais Ryo, tu ne voulais pas d’attache encore moins d’enfants.  

 

- Tu connais le proverbe : il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.  

 

Il se pencha sur elle et l’embrassa tendrement. Elle l’enlaça et se perdit dans ce contact tant désiré. Il s’écarta à nouveau d’elle.  

 

- Kaori, je t’aime. Je ne pourrai pas t’épouser officiellement ni reconnaître nos enfants mais je serai toujours là pour vous.  

 

- Nos enfants ? Aux dernières nouvelles, il est seul…, plaisanta-t-elle.  

 

- Il aura besoin d’un compagnon de jeu pour que moi je puisse jouer avec maman, lui murmura-t-il d’un air séducteur.  

 

- Ok, ça me va. Je pourrai le supporter.  

 

- Le supporter ? Mais tu sais à qui tu as affaire ?  

 

- Oui, oui, l’Etalon de Shinjuku…, lâcha-t-elle mi figue mi raisin. Il lui prit le menton et l’obligea à le regarder.  

 

- Non, l’Etalon a accompli sa dernière mission lorsqu’il t’a mise enceinte, assez rapidement d’ailleurs, ajouta-t-il assez fier de lui.  

 

Elle lui tapa doucement sur le bras, amusée, puis son regard se fit plus sérieux et plus doux.  

 

- Ryo… Peu m’importe d’être ta femme, ta maîtresse ou autre, tant que tu me laisses rester auprès de toi et que l’on puisse s’aimer.  

 

- Partenaires à vie, Kaori ?, lui proposa-t-il en lui tendant le petit doigt. Elle enlaça le sien autour.  

 

- A vie, mon amour. De coeur, de corps et d’esprit.  

 

Ils s’embrassèrent à nouveau, confiants en l’avenir et en leur histoire, baignant dans l’amour de l’autre. Dire qu’ils étaient passés à nouveau si près du pire, risquant d’être séparés pour l’éternité.  

 

- Dis, tu ne devrais pas être mort, toi d’ailleurs ?, lui demanda Kaori en s’écartant de lui.  

 

- J’ai bien vu l’endroit où la balle t’a touché.  

 

- Oui, je ne devrais plus être. Mais tu as eu la bonne idée de vouloir partir., lui dit-il avec un petit sourire. Elle le regarda sans comprendre.  

 

- Si tu n’avais pas voulu partir, il n’y aurait pas eu cette saint-Valentin et ce portefeuille que tu m’as offert. Et pour une fois, je t’ai écoutée. Je l’ai gardé près de mon coeur.  

 

Il sortit ledit portefeuille de la poche de son jean. Un impact de balle était visible.  

 

- C’est lui qui a pris le projectile. J’ai été sonné par le choc de l’impact. A part un hématome, je n’ai rien, grâce à toi.  

 

- Heureusement. Trois mois sans toi, c’était déjà l’enfer, alors toute une vie…  

 

- Ta sœur t’aurait aidée., tenta-t-il de la rassurer. Elle releva brutalement la tête : Sayuri devait être morte d’inquiétude. Il fallait qu’elle la prévienne.  

 

- C’est fait. Je l’ai appelée, ne t’inquiète pas.  

 

Elle lui sourit. Ils étaient faits l’un pour l’autre : les mots n’étaient pas nécessaires entre eux même si parfois cela faisait du bien de les entendre. Ryo s’allongea à côté de Kaori, la tenant fermement contre lui, bien décidé à ne plus la laisser d’échapper. Ils s’endormirent ainsi ce jour-là et bien d’autres encore.  

 

Sayuri débarqua deux jours après et batailla ferme pour que sa sœur rentre à New York avec elle, mais elle dut se faire une raison et repartit seule, après avoir assisté au mariage officieux de sa cadette. Ryo avait voulu concrétiser ce eux auprès de leurs proches et ils s’étaient mariés même si ce mariage n’aurait jamais aucune valeur légale. Ils étaient heureux et, même si la menace planait toujours au dessus de City Hunter, ils étaient deux pour se battre, partenaires dans le bonheur et l’adversité.  

 

 


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