Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 22-09-04

Mise à jour: 06-09-09

 

Commentaires: 66 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Depuis le mariage de Miki, alors que tout laissait supposer que la relation de Ryô et Kaori allait évoluer, Kaori et Ryô s'insupportent. Par ailleurs, le premier amour de Kaori resurgit. la jeune femme, déjà bien vulnérable face à un Ryô blessant et indifférent, est en proie à ses tourments suite à ces retrouvailles.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'Amour, désirs corps et âme" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour, désirs corps et âme

 

Chapitre 4 :: Le Pétage de plombs de Kaori

Publiée: 18-03-08 - Mise à jour: 19-03-08

Commentaires: Coucou, Aprés avoir réfléchi sur l'agencement de la fic, j'ai donc décidé qu'un il ne s'agissait pas d'une fic alternative, que deux on se place aprés le mariage de Miki et que trois le défit serait respecté mais remanié à ma sauce. Le fameux "ex" va bientôt apparaître, mais aura un rôle un peu spécial. Voilà pour les précisions. bisous

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Voilà trois jours que j’avais quitté l’appartement. Et je ressentis un manque d’oxygène face à ce constat : Ryô me manquait ! Il était ma drogue, ma bouée de sauvetage. J’avais mal d’imaginer ma vie sans lui, sans ses blagues, ses pitreries, sans ses mots de réconfort, sans « nous », tout simplement…  

Bien sur, il n’y a pas de nous, au sens du couple à proprement parlé : je ne suis que sa partenaire et rien de plus ! Je sentis mon cœur se serrait à cette pensée. Je ne suis que sa partenaire… Je secouai la tête en signe de désapprobation.  

Il y a un autre nous, celui d’une complicité sans faille et d’un duo de choc. Ce « nous » se résume à City Hunter ! Je souris tristement, malgré moi !  

Je ne pus m’empêcher de me demander si Ryô pensait à moi, s’il s’inquiétait pour moi. Je sentis une boule se formait dans ma gorge en y pensant. Bien sur que non, pourquoi penserait-il à moi ? Il est bien trop occupé avec cette Reika ou Saeko ou même une autre de ces femmes qui a réussi à obtenir ses faveurs. Instinctivement, ma mâchoire se contracta et mes poings se serrèrent, je devais résister à l’envie de pleurer, il le fallait !  

 

Je m’arrêtai devant le grand miroir et me dévisageai pendant un long moment. Qui suis-je ? Comment me voit-on ? Suis-je si quelconque pour être encore célibataire à 25 ans ? Je me remémorai les paroles blessantes de mon partenaire à mon égard :  

 

« Tu n’as rien d’une femme »  

 

Est-ce vrai ? Suis-je si dépourvu de formes ?  

 

Je portai mes mains à mon vêtement que je déboutonnai lentement… Les yeux rivés, sur le miroir  

 

« Aucun homme ne voudra de toi… »  

 

J’aurais aimé être belle, avec des formes généreuses… Il ne m’a jamais dit qu’il me trouvait belle. Il m’a toujours comparé à un garçon manqué. En regardant de plus prés, je me trouve pas si laide que ça : j’adore mon regard, j’ai des cheveux couleur acajou, cheveux courts, des yeux noisettes, des sourcils fins, un nez fin, des lèvres bien dessinées, alors quel est le problème? Pourquoi n’ai-je jamais eu le droit à ces mots de réconforts ?  

 

Serai-je entrain de me voiler la face ? Bon sang, s’il ne m'a jamais dit que j’étais belle c’est que je ne le suis pas ! D’ailleurs, je ne me fais jamais draguer et les hommes ne se retournent pas sur moi dans la rue !  

 

La tunique ouverte à présent, je pus voir ma poitrine maintenue par un soutien couleur rouge, poitrine que je trouvai plate, sans charme…  

 

« Franchement Kaori, qu’est-ce que tu crois que je vais me tourner vers toi ! Reika t’arrive largement à la cheville ! Et elle au moins, elle sait se mettre en avant… »  

 

Reika, Saeko, Miki, Kazue, Eriko, des femmes qui avaient eu le droit à ce que Ryô leur fasse la cour, un moment donné. Des femmes qui avaient confiance en elle parce qu’un homme les faisait se sentir belles, désirables, rien qu’en les regardant. Mon reflet me dégoûta de plus en plus, je ne supportai plus de me croiser dans un miroir. Je ne me supportais plus tout court…  

 

De rage, je balançai le vase qui se tenait sur la commode contre le miroir, je m’effondrai à genoux en criant et pleurant. Je sentais les larmes me brûler les yeux pour ruisseler le long de mes joues :  

 

« Je te déteste SEABA !!! Regarde ce que tu as fait de moi, REGARDE !!! Comment as-tu pu me faire espérer et me rabaisser en même temps ? Pourquoi a-t-il fallu que le destin te foute sur mon chemin ? Pourquoi Reika ? Pourquoi Seako ? Pourquoi toutes les autres femmes et pas moi ?»  

 

- Kaori ?  

 

Je n’avais pas remarqué la présence d’Eriko jusqu’alors. Je baissai la tête, je ne voulais pas croiser son regard, j’avais honte, j’avais mal ! Je pris conscience du vase que j’avais brisé en voyant les débris de porcelaine sur le sol. Je me maudissais à cet instant. Je me précipitai dessus pour les recoller. Je n’arrêtai pas d’assembler les pièces les unes sur les autres, mais rien à faire !  

 

- Pourquoi ça ne marche pas ? Pourquoi ?  

 

J’étais paniquée, mes mains tremblaient, mes larmes redoublèrent, ce vase commençait à m’agaçait sérieusement :  

 

- Je vais le réparer, Eriko ! Je vais le réparer… Et merde !!!  

 

Eriko m’arrêta d’un geste, mais je ne l’écoutais déjà plus, tout ce qui comptait pour moi fut ce foutu vase. Elle tenta de m’arrêter en me saisissant par le bras, geste que je repoussai violement. Je vis Eriko basculer en arrière, manquant de se cogner la tête contre le coin de la commode et là j’eus juste le réflexe l’attirer contre moi avant l’inévitable.  

 

Après quelques secondes de silence, je lui demandai inquiète, mais surtout coupable :  

 

- Ca va ?  

- Je crois… Merci…  

- Je suis désolée ! murmurai-je.  

 

Ma voix se brisa et ma gorge me fit souffrir.  

 

- Je sais ! Tu l’aimes (je secouai négativement, je ne voulais pas entendre ces mots) Si tu l’aimes et cet idiot te poignarde dans le dos ! (Je me bouchai les oreilles et me berçai d’avant en arrière) Kaori, regarde-moi (elle m’obligea à la regarder dans les yeux d’une main ferme elle me tenait par le menton) Tu es belle, tu m’entends, tu es belle, physiquement et intérieurement ! (je baissai les yeux) Tu es belle et je t’aime ! Je ne suis pas un homme et encore moins Ryô, mais je te le dis ! Et si cet imbécile est incapable de te le dire, moi je n’ai pas peur de le dire !  

- Je t’aime aussi Eriko, je ne sais pas ce que je ferai sans toi !  

 

Elle resserra son étreinte sur moi et sans savoir pourquoi je commençai à pleurer à ne plus pouvoir m’arrêter.  

 

Quelques jours plus tard :  

 

Nous prenions le petit déjeuné et Eriko me montra un carton d’invitation pour la soirée des anciens qui aurait lieu au lycée dans une quinzaine de jours. Elle semblait enthousiasme à l’idée d’y aller et retrouver nos camarades de l’époque. Normal, elle en avait gardé un bon souvenir, contrairement à moi. Je fis tourner la cuillère dans mon café, les yeux rivés dans la tasse. Aller à cette soirée ne m’enchantait pas, ça me déprimait pour dire vrai.  

 

- Il faut absolument que tu viennes, il y aura tous les anciens du lycée !  

- Je ne sais pas si je suis prête à l’affronter…  

- Kaori !  

 

Flash back :  

 

Le lendemain, j’étais adossée contre un arbre. Je portais un jeans et un tee-shirt et je réfléchissais à la soirée de la veille, je ne l’avais pas vu depuis, enfin si… Mais il semblait occupé avec Nanou. Nanou, aucun homme ne lui résistait et il avait toujours eu des sentiments pour elle. Soudain, j’entendis des pas, j’ai relevai la tête et là mon cœur se mit affolé.  

 

« Hey !  

- Hey !  

 

Il vint s’asseoir prés de moi. Il semblait chercher ses mots. Cela me fit sourire, c’était moi qui d’habitude ne savais comment s’exprimer.  

 

- Pour hier soir, je voulais te dire…  

- Que tu regrettais ?  

- Kaori…  

 

Je me levai, je n’avais pas la force d’en entendre plus.  

 

- Ecoute, je comprends je ne suis pas de ces filles qui t’attirent, je ne suis pas celle qu’il te faut… C’est évident !  

- Tu ne me laisses pas en placer une ! Je voulais te dire que je ne regrettais rien !  

 

Hein ? Quoi ? Il ne regrettait rien ? Il m’a embrassé et il ne le regrette pas ? Attends, minute ! Je suis sure d’avoir mal compris…  

 

- Comment ça ? Enfin je veux dire, sois plus clair !  

- Le baiser, je ne regrette pas le baiser ! Mais, je ne pense pas être celui qu’il te faut, tu es mon amie et…  

 

Je le vis regarder en direction de Nanou et là, mon cœur s’arrêta.  

 

- Et tu es toujours amoureux d’elle !  

- Je suis désolé !  

- Pas autant que moi !  

 

Je m’en allai sans le laisser ajouter un mot de plus.  

 

FIN DU FLASH  

 

 

- Il s’est marié avec elle et ils ont un enfant, alors pourquoi revenir dessus ?  

- Kaori, écoute, c’était un con et il t’a plaqué pour cette pimbêche, alors que tu…  

- Stop ! Je ne veux pas en entendre plus !  

 

Je quittai la cuisine et sortit de chez Erico pour une petite balade en solitaire. Je ne voulais plus en entendre parler. Finalement, sentimentalement je n’ai jamais eu de chance : à chaque fois, d’autres filles me faisaient de l’ombre. Les hommes ne devaient jamais vraiment m’aimer pour se tourner vers elles.  

 

Comme j’enviais les clientes de Ryô, ou ces femmes qu’on croise dans la rue, mais encore celles qui posent dans les magasines de charme. Elles, elles savaient susciter l’intérêt d’un homme, elles savaient allumer leurs regards de désirs. Et moi ? Je vais finir ma vie seule ! Je ne suis pas séduisante, je ne suis pas riche, je n’ai pas vraiment expérience avec les hommes, bref…  

 

Je soupirai.  

 

J’avais l’impression sentir la présence de Ryô non loin de là. Mon cœur s’accéléra, était-ce mon imagination qui me jouait des tours ? Je me retournai, mais rien. Enfin… Jusqu’à ce cri :  

 

- Espèce de pervers !!!  

 

Je soupirai. Je ne sortis pas ma massue. Je n’avais pas envie de lui témoigner un quelconque intérêt, après tout il fait quand même ce qu’il veut au final.  

 

Je ne voulais ni le voir et encore moins de le voir se pavaner devant chaque paire de seins qui passaient sous son nez, alors que ça faisait des lustres que je vivais sous son toit et qu’il n’avait toujours rien tenté de concret, toujours à fuir : un pas en avant et trois en arrière ! Je savais bien que je ne le laissais pas indifférent, mais… Rien à faire, il me rejetai quand j’osais un geste. Il connaissait mes sentiments en son égard, il lui suffisait de faire un geste, mais soit il ne bougeait pas, soit il faisait celui qui avait tout oublier deux minutes plus tard !  

 

J’avançai, décidée à ne pas l’affronter, mais l’envie de me retourner fut plus forte et là je le vis rejoint par Reika qui lui remit un dossier. Il semblait s’amuser sans moi. Je me retournai, refoulant ma rancœur, ma jalousie. Je restai quelques seconde à fixer une robe dans la vitrine d’en face. Une belle robe d’ailleurs, noire à bretelle, arrivant à la mi-cuisse, un décolleté en V. Une robe qui aurait sûrement plus classe sur les sœurs Nogami que sur une femme sans charme, comme dirait Ryô !  

Je m’apprêtai à partir quand je sentis une main, celle de Ryô, me retenir, je me dégageai brusquement de ce contact :  

 

- Kaori, chérie…  

 

D’une voix que je ne me connaissais pas, je lui répondis :  

 

- Fous-moi la paix, Seaba ! Va retrouver ta poupée gonflable !  

 

J’avançai et je l’entendis me crier :  

 

- Tu pourrais arrêter avec tes crises de jalousie et m’expliquer ce qui ce se passe !  

 

C’en était trop, il était vraiment naïf ou aveugle ! Je me retournai et sans m’en rendre compte, ma main gauche claqua violement son visage, je sentais mes larmes venir. Je me mis à hurler :  

 

- Moi te faire une crise de jalousie, mais c’est que tu aimes bien les provoquer mes crises de jalousies, crétin !!! Tu veux savoir ce qui se passe, hein ??? Je vais te le dire ce qu’il y a ! Il y a que j’en ai marre de toi, je ne te supporte plus ! J’en ai marre de te voir jouer les indifférents, alors que je sais pertinemment que tu es attiré par moi : je le devine à ton regard, je le sens à tes gestes, je le décode à tes sous-entendus ! Bon sang Ryô, je t’aime, je suis amoureuse de toi, alors qu’attends-tu de moi à la fin ? Hein, dis-moi ?  

 

Je parlais et agissais, sans m’en rendre compte. Je me mis violement à le pousser en arrière tout en avançant vers lui, tandis que mes larmes coulaient librement :  

 

- Tu sais très que notre relation est celle de deux partenaires de travail, rien d’autre ! Combien de fois, dois-je te le dire pour que tu comprennes !!! Je ne suis pas ton centre du monde, alors arrête de faire de moi ton obsession, je ne suis pas à ta possession !!!  

 

Mon être tout entier trembla d’une rage sans nom. Je tentai tant bien que mal d’encaisser son énième poignard. J’éprouvai une envie lui me défouler sur lui, une envie de lui faire ravaler chacune paroles. Ses mots firent échos dans ma tête. Comment osait-il ? De quel droit ? Je suis sa partenaire, sa confidente, sa colocataire, alors de quel droit me parlait-il comme si j’étais une insignifiante bonne femme pour lui ? Mais peut-être que c’était le cas pour lui ?  

 

- Kaori… (Il tenta de me toucher le visage, mais j’esquivai son geste) Je ne voulais pas être dégueulasses, juste être réaliste, je ne veux pas te blesser, juste ouvrir les yeux pour ne pas déraper !  

 

Ce qu’il pouvait me gonfler avec ses phrases ô combien troublantes.  

 

- Je n’ai plus rien à perdre, Ryô ! Tu m’as enlevée ma confiance en moi, tu m’as rabaissée, humiliée pendant tout ce temps ! Tu m’as fait espéré, j’ai versé toute mes larmes de mon corps pour toi, alors crois-moi, plus rien m’atteint venant de toi !  

 

Il me fuyait du regard. Trop honteux, sans doute de contempler son œuvre.  

 

- Voyez-vous cela (rire ironique) le nettoyeur le plus crains du Japon a peur d’une femme ! Oh mais attendez, il peut draguer et coucher avec toutes les femmes qu’il croise, mais moi il ne me veut pas ! C’est vrai, suis-je bête je ne suis dépourvu de formes, je suis un garçon manqué, une planche à pain, je n’ai… (voix étranglée) je n’ai rien d’une femme (dans un souffle). Et pourtant…  

 

Acculé contre le mur dans une étroite ruelle, je vis son regard ténébreux s’agrandir de surprise, avant de se détourner de mes yeux. Furieuse, je l’obligeai à me regarder. Je n’en avais pas fini, il allait m’entendre et constater de ses propres les dégâts que son jeu m’a causée :  

 

- Je t’interdis de regarder ailleurs, je te parle Seaba !  

- Kaori, écoute…  

- La ferme ! Laisse-moi finir ! Comme tu sembles penser que je ne suis pas une femme, je voudrais vérifier une chose…  

 

Je reculai de trois pas, le fixant dans les yeux. Intérieurement, je tremblai, mon cœur cognait dans ma poitrine, je me sentais plus aussi sure de mes gestes, une voix intérieure me cria : « ne pas lui montrer que tu doutes, qu’il t’intimide ! ». Sans m’en rendre compte, mes mains déboutonnèrent ma chemise, laissant mon partenaire admirait le spectacle, complètement choqué par mon audace. Trois boutons, trois malheureux boutons ouverts et il en est complètement paralysé, vu sa tête. Il ouvrit la bouche, tandis que j’approchai mon visage du sien. Je murmurai d’une voix suave à son oreille :  

 

- Ose me dire que je ne t’attire pas et que je ne t’ai jamais attiré !  

 

L’une de mes mains se glissa effrontément sur son entrejambe. Le corps de Ryô trembla. Je souris à ce constat : il avait peur de moi !  

 

- Qu’est-ce qui se passe Seaba, tu as perdu ta langue ? Demandais-je moqueuse  

 

Un silence s’en suivit. Nos regards s’accrochèrent. Malgré ma rage contre lui, j’adorais me perdre dans ses yeux si sombres, si beaux et si tristes pourtant. Je m’étais longtemps demandé quelle pouvait être cette tristesse. Je voulais connaître ses blessures de guerres, afin de les panser. Je voulais connaître les tourments de son âme pour l’apaiser. Je posai ma main sur sa joue, mais la retira aussitôt comme si je m’y étais brûlée. Je baissai mon regard honteux, gêné.  

Il me saisit violement le poignet et le serra. Son regard s’était assombri. Je pris peur. Mon cœur cogna si fort dans ma poitrine.  

 

- Ryô… Murmurai-je.  

- Ne joue pas avec le feu Kaori, tu pourrais le regretter !  

 

Mon coeur se déchira. Il me menaçait. Dans son regard, je pouvaais voir une lueur qui me fit peur.  

 

Avant que j’aie eu le temps d’ajouter quoique ce soit, il était déjà parti.  

 

- Ryô... Murmurai-je  

 

Je le regardai s’éloigner. Je m’écroulai à genoux sur le goudron, mon poing frappa le sol de rage.  

 

- Reviens, ne me laisse pas...  

 

Je venais de me couvrir de ridicule devant lui, jamais plus je ne pourrai l’affronter. Non plus jamais…  

 

Je baissai ma tête, fixant le sol, je pouvais voir mes larmes marquaient leurs empreintes. D'un geste brusque, je passai mes mains au visage pour les sècher, mais en vain. Mon corps demeurait crispé et je pouvais entendre mon coeur cognait de manière disproportionnée. J'inspirai lentement et expirai, afin de me calmer.  

 

Inspire  

 

Je n’aurais jamais dû me mettre à nu devant lui, livrer mes sentiments, une grosse erreur, car plus rien, non plus rien ne sera pareil.  

 

Expire  

 

Je me sentais mal, en colère, blessée, si vulnérable. Et puis…  

 

Inspire  

 

Il ne pouvait être plus blessant, plus clair:  

 

« Je ne suis pas ton centre du monde, alors arrête de faire de moi ton obsession, je ne suis pas à ta possession !!! »  

 

Expire  

 

Et son regard, jamais il ne m'avait regardé avec autant de mépris dans les yeux...  

 

Inspire  

 

Je me relevai péniblement.  

 

Expire  

 

Et là, j'eus la vision d'une ombre du passé, mon coeur s'arrêta. Ma vue se brouilla, alors que je reculai contre le mur. Mon mal de tête s'amplifia, j'eus l'impression de mal respirer portant ma main à mon coeur...  

 

- Oh mon dieu...  

 

Furent les seuls mots qui sortir de ma bouche, avant de sombrer dans l'inconscient.  

 

 

 


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