Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 22-09-04

Mise à jour: 06-09-09

 

Commentaires: 66 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Depuis le mariage de Miki, alors que tout laissait supposer que la relation de Ryô et Kaori allait évoluer, Kaori et Ryô s'insupportent. Par ailleurs, le premier amour de Kaori resurgit. la jeune femme, déjà bien vulnérable face à un Ryô blessant et indifférent, est en proie à ses tourments suite à ces retrouvailles.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'Amour, désirs corps et âme" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour, désirs corps et âme

 

Chapitre 9 :: Pourquoi Kaori

Publiée: 06-09-09 - Mise à jour: 07-09-09

Commentaires: De retour parmi vous, ça un fait un bail! Au départ la fic devait etre plus longue et finir en queue de poisson. Aprés une longue introspection, je me dis que justement il y avait bcp de fins heureuse sur le site et que je voulais changer ça^^ donc voilà le résultat .et j'attends vos reviews

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Chapitre 9 : La demande de Kaori  

 

 

Je venais encore une fois d’être enlevée ! Encore… Les larmes ne tardèrent à venir. Ma vue se brouilla, et le long de mes joues, je sentis une goutte puis deux faire leur chemin jusqu’à s’échouer sur le sol.  

 

« Sotte ! Toujours en train de te lamenter ! Tu fais pitié ma pauvre ! »  

 

Je ne voulais pas pleurer, mais ce fut plus fort que moi. Je ne pouvais pas essuyer ces larmes de honte, de colère et de déchirement puisque j’avais les mains et les pieds liés. Pour la première fois de ma vie, pleurer ne fut pas libérateur pour moi ! J’aurais voulu ne pas avoir de cœur et sentiment, pour la première fois de ma vie, ces larmes je les haïssais. Ces temps-ci, je n’avais goût à rien et je me méprisais d’être faible.  

J’avais honte de pleurer, honte de m’être encore une fois, mise dans une situation délicate, honte d’être à cet instant la partenaire indigne du grand City Hunter, le dénommé Ryô SEABA. J’étais en colère contre moi-même, en colère contre mes ravisseurs qui encore une fois, s’imaginaient qu’ils allaient détrôner le nettoyeur numéro un du Japon. Ils devaient vraiment être suicidaires pour oser s’attaquer à lui ! Ils me faisaient perdre mon temps et Ryô allait perdre le sien en me délivrant.  

Un soupir s’échappa de mes lèvres. Je secouai la tête, lasse. Pathétique ! Par leur faute, je venais de louper le dernier jour des soldes. Miki et Eriko devaient sûrement m’attendre !  

 

- Bande de conards !  

 

Cette injure sortie avec violence et bien audible, n’était pas assez profonde pour exprimer ma fureur actuelle. Bizarrement, le silence poursuivit, malgré ma joute verbale pourtant virulente. J’entendis quelques instants plus tard, des ricanements qui me glacèrent le sang.  

Il faisait sombre, il faisait chaud, la sueur perlait sur mon front. J’avais la gorge sèche, j’avais soif ! je ne parvenais qu’à distinguer des ombres, mais je n’arrivais pas à les identifier. J’étais ligoté sur une chaise, les bras derrière le dos, les pieds attachés, avec des chaînes. A tenter de m’en défaire, la chaine se serrait davantage. Je contractais la mâchoire pour résister à mon envie de crier ma douleur. La porte s’ouvrit et la lumière agressa mes yeux, faisant couler à nouveau des larmes. Une ombre armée se pointa devant moi :  

 

Qu’est-ce que vous me voulez ?  

 

Les mots avaient franchi mes lèvres tremblantes sans m’en rendre compte. Je tressaillis en percevant un bruit, mais toujours pas de réponse.  

 

Vous ne faîtes pas le poids contre lui, il viendra me sauver !!!  

 

Qu’avais-je dis ? Je me mordis la lèvre inférieure, détourna la tête, serrant les poings dans mon dos, malgré la chaîne me lacérant les poignets. Une partie de moi voulait garder espoir, mais l’évidence et mes rapports actuels me firent l’effet d’un déchirement intérieur : Ryô ne me sauvera pas, cette fois ! Une part de moi espérait, mais une autre ne voulait pas qu’il me sauve !  

 

Mes larmes redoublèrent, non pas de peur, mais de colère. Colère contre moi-même. Pourquoi fait-il toujours que je compte sur lui ? J’étais son boulet de partenaire, une femme qui n’était rien pour lui qu’un fardeau, une stupide promesse faite à un mourant. Il ne m’avait jamais considéré comme son égal : il passait son temps à me détruire moralement, à détruire ma confiance en moi. Quoiqu’il en soit, Ryô avait, a et aura toujours de quoi s’en sortir gagnant de cette histoire. Sa force ? Sa lâcheté ! Il n’assumera jamais ces actes, ne reconnaîtra jamais qu’il a alimenté mes illusions par sous-entendus voire il n’admettra jamais qu’il ait pu m’aimer. Pour lui, j’étais la seule coupable !  

 

A peine avais-je prononcé ces mots qu’une décharge électrique me traversa violemment le corps, je venais de me faire électrocuter. Je serrai les dents. Je compris que mon corps était relié à un appareil électrique permettant de me « rôtir » à sa guise.  

 

Je préférai ne pas me débattre contre mon sort. A quoi bon ? Je mourrai de toute façon. J’entendis des voix :  

 

Pathétique, la moitié de City Hunter ! Pourquoi la garde-t-il auprès de lui ?  

C’est sa femme, sa force ! Sans elle, il est mort de l’intérieur !  

 

« Sa femme, sa force », je reçus ces termes comme une agression. Je n’étais pas sa femme, je n’étais pas sa force, je n’étais que son boulet ! Je suis peut-être sa femme, mais pas celle que l’on croit, encore celle qu’il voulait ! Je n’étais qu’une femme qu’il maudissait aujourd’hui pour lui avoir dit qu’elle l’aimait, une femme qui ne faisait pas le poids contre les autres, une femme qui lui compliquait la vie… J’étais peut-être sa force, mais je n’étais que cette force qui lui permettait de passer pour un héro aux yeux des autres, cette force qui le rendait tout puissant lorsque j’encaissais sans broncher, cette force qui le rendait beau et charismatique parce que je ne vivais que pour lui…  

 

Ryö qui sortait de chez lui, s’apprêtait à ouvrir la portière de sa voiture pour se rendre à son rendez-vous avec Saeko, aussi fut-il surpris de voir deux de ces indics se ruer vers lui, à bout de souffle. Cela ne présageait rien de bon.  

 

Le regard froid et dur du nettoyeur fit trembler les pauvres vieillards de la rue.  

 

Excuse-nous, Ryô…  

Mais c’est urgent, sinon on ne viendrait pas t’embêter !  

Il est arrivé une catastrophe…  

Ta partenaire…  

 

A l’énonciation de sa partenaire, le cœur de Ryô fit un bond dans sa poitrine. Les vieillards n’arrivaient plus à parler tellement ils étaient essoufflés. Il faisait chaud et lourd, ils avaient soif et faim, leurs estomacs respectifs ne cessaient de réclamer.  

 

Sentant sa patience à bout, le nettoyeur sortit son python sous les yeux apeurés de ses informateurs qui sentirent leurs jambes les abandonner.  

 

abrège, bordel !  

 

L’un des vieillards s’évanouit, son compère tenta de le rattraper, mais il tomba à son tour. Ryô agacé par ce spectacle, tapota les joues de l’évanoui :  

 

Tim, parle !  

Soif !  

 

Ni une, ni deux, Ryô grimpa dans la voiture et démarra en trombe. Les pauvres vieillards eurent juste le temps de s’écarter pour ne pas être écrasés.  

 

J’ai faim et soif, Sam !  

Moi aussi, Tim !  

 

Ryô entra en trombe dans le café, sous les yeux intrigués de Falcon, Mick et Kazue :  

 

Kaori ?  

Non, moi c’est Kazue !  

Vous ne savez pas où elle est ?  

Tiens, elle t’intéresse maintenant ?  

 

Il quitta le café aussi précipitamment qu’il y était entré. Mick et Falcon comprirent que Kaori n’était pas avec Miki.  

 

Au même moment, la sonnerie du téléphone à l’appartement de City Hunter retentit. Ryô comprit avant même d’avoir décroché que sa partenaire était en danger. C’est le regard froid du professionnel qui répondit :  

 

Seaba !  

On a ta partenaire ! Rends-toi ou on la tue !  

Tsss ce boulet ! Ce n’est plus mon souci depuis un moment…  

Très bien…  

 

Il entendit un drôle de bruit, puis le cri de Kaori lui parvint aux oreilles. La main du nettoyeur se crispa sur le combiné, son regard se fit plus sombre, d’un calme apparent, il demanda :  

 

Autre chose ?  

Tu te dégonfles !?  

Non, mais les voyous dans ton genre me font marrer ! J’ai une question : êtes-vous suicidaires toi et ta bande ?  

Quoi ???  

 

Il raccrocha sans dire un mot. Il resta près du téléphone, après quelques secondes, une sonnerie retentit, sonnerie à laquelle il décrocha. Après avoir raccroché, il descendit chercher des munitions et grimpa au volant de sa mini...  

 

Je serrai les dents, mes vêtements n’étaient, à présent, que des lambeaux de tissu, j'avais mal partout, je voulais que cela cesse. Ryô ne m'aimait pas et ne m'aimera jamais. Je me sentis vide, morte de l'intérieur,j'étais à ses côtés dans l'espoir qu'un jour, il ose m'aimer, me désirer et me reconnaître comme sa raison d'être, mais je me suis trompée. Il n'était pas prêt à m'aimer, alors que moi, je l'étais depuis si longtemps.  

Je l'acceptais avec ce passé si noir, qu'aucune autre ne l'aurait fait. Je l'acceptais avec ses défauts, je l'aimais pour ce qu'il était, quel mal y avait-il à cela? Quel mal y avait-il à vouloir une autre place dans sa vie que celle de l'assistante incompétente que j'étais?  

 

Ryô, je t'aime...  

 

Les Ravisseurs de la jeune femme, se postèrent devant moi, en ricanant :  

 

« ton partenaire ne viendra pas te sauver, on dirait!  

 

Je fermai les yeux. Des larmes roulaient le long de mes joues. Il ne viendra pas me sauver... Je me demandais ce qui pouvait le retenir, mon imagination ne fit qu'un tour, une femme bien sur... Je secoua la tête dégoûtée à l'imaginer la toucher, l'embrasser, lui faire l'amour, alors que moi, je n'y avais pas eu le droit. Alors que moi, je ne représentais qu'une promesse faite à un mourant, je n'étais qu'une plaie dans sa vie. Il était temps de le libérer de cette promesse :  

 

« Je veux mourir...  

« Quoi?  

« Tuez-moi!  

 

Ryô, je ne peux imaginer ma vie sans un regard de toi. Je ne veux plus t'être un poids, je préfère mourir plutôt que de t'empêcher d'être heureux. Je voulais t'apporter un peu de lumière dans ton monde, je voulais te montrer que tu étais quelqu'un de bien, qui a du coeur... Je suis désolée d'avoir accaparée ton existence. Pour te remercier d'avoir veillé sur l'ange que je suis, je vais m'en aller, te laisser jouir de ces plaisirs simples que t'offre la vie par moment. Je veux que tu saches que je t'aime et que je te garde dans mes souvenirs...  

 

Philippe s'effondra à genoux devant le corps sans vie de celle qu'il avait aimé. Il était arrivé trop tard. Il se mit à crier sa colère, sa douleur à la nuit, tandis que les secours et la police arrivaient à toute allure sur les lieux...  

 

J'aurais tant voulu connaître la douceur de tes lèvres et de celle de tes caresses; J'aurais voulu être une femme dans tes bras. Tu n'as pas été mon premier, mais j'aurais voulu que tu sois le dernier. J'avais tant d'amour à te donner et à te faire. J'aurais voulu que mon corps épouse le tien,j'aurais voulu t'aimer sans honte, embrasser et caresser chaque partie de ton corps, te sentir en moi, t'entendre m'aimer, t'écouter respirer. J'aurais voulu trembler entre tes bras, être ta partenaire, ton amie et ton amante. De nos instants complices, nos disputes, nos silences, nos éclats de rire, je les grave dans ma mémoire et je les emporte avec moi...  

 

Saeko passa les menottes à des hommes salement amochés, après les avoir prit en délit de fuite. Ces derniers furent emmenés au commissariat. Elle trouva Ryô en retrait, fixant la scène devant lui :  

 

« Tu le connais?  

« C'est Philippe, le premier amour de Kaori ! Ils sont sortis ensemble trois mois, ils étaient très amoureux! S'ils se sont séparés, c'est parce que Kaori voulait qu'il vive avec Nanou qui était enceinte de Joshua. Leur séparation a été déchirante pour les deux, Philippe s'est engagé dans l'armée française avant de revenir au Japon, assumer sa paternité et épouser Nanou. Il a toujours été partagé entre Kaori et Nanou!  

« Le destin semble avoir choisi pour lui... »  

 

Le nettoyeur détourna le regard de ce spectacle, trop insupportable pour lui. Il tenta de se retenir de ne pas exploser la colère qui l'habitait actuellement. Elle avait donc aimé un autre homme que lui et ce dernier avait connu le privilège de goûter à ces lèvres et à ce corps que le nettoyeur s'était toujours interdit? Il en était jaloux, il en voulait à la jeune femme de le lui avoir caché, mais il en voulait surtout à lui-même d'avoir bâti son futur sur des non-dits et des actes manqués.  

 

Pourquoi, Kaori?  

 

Il avait les poings en sang pour s'être défoulé sur les deux hommes arrêtés auparavant et sur le contenu du hangar. Il avait fallu l'intervention de Saeko pour que l'Ange de la mort, ne sévit pas. Il s'était néanmoins juré qu'à leur sortie, il les exterminerait. Peu importe qu'ils l'aient ou non tuée, il les tenait responsables de cette mort et donc responsables du retour de l'Ange de la mort.  

Loin d'être apaisé, la colère de ce dernier avait quadruplé. Il n'avait pu la sauver, il n'avait pas su la garder...  

 

Il revoyait encore la scène. Aprés avoir été contacté par l'un de ses indics, il s'était précipité vers le hangar où elle se trouvait. Il était arrivé au moment où un coup de feu s'était fait entendre. Il avait vu deux hommes sortir et il s'était rué sur eux :  

 

" Elle nous a demandé de la tuer"  

 

Il les avait cognés avec toute sa rage et Saeko l'avait rejoint avec deux voitures de police et lui avait dit de s'assurer de l'état de la jeune femme. Il était entré dans le hangar, il avait trouvé une lettre écrite par cette dernière. Il la revoyait lui souriant et pleurant, quand il s'était penché tremblant au-dessus d'elle pour la prendre dans ses bras. Elle lui avait caressé le visage d'une main glacée et le corps couvert de sang et elle n'avait prononcé qu'un seul mot, avant de s'éteindre :  

 

Pardon  

 

Puis il était sorti du hangar avec le corps dans ses bras, il avait posé délicatement sur le sol et Philippe s'était rué sur lui pour le frapper, mais il l'avait esquivé. Saeko s'était interposée entre les deux hommes et avait à cet homme inconnu pour le nettoyeur de dire aurevoir à son premier amour.  

 

« Elle ne le saura jamais! »  

 

Ryô et Saeko comprirent très bien le sens de cette phrase. Saeko posa sa main dans celle de Ryô et lui murmura à l'oreille :  

 

" Ne te laisse pas aveugler par ta haine, en redevenant l'Ange de la mort, tu perdras Kaori! ce n'est pas ce qu'elle souhaite, si tu l'aimes, tu pardonneras! "  

 

Ryô ne répondit pas.  

 

Elle ne saura jamais qu'un homme, aussi lâche soit-il, pouvait l'admirer pour sa grandeur d'âme et sa générosité. Elle ne saura jamais que cet homme la regardait souvent dormir, quand il ne trouvait pas le repos. Elle ne saura jamais combien il l'eut désirée, bien que traitée comme un garçon manqué. Que ses formes généreuses et ce corps si bien fait alimentait ses fantasmes les plus secrets. Elle ne saura jamais que même si les rêves de cet hommes étaient peuplés de femmes, elle était seule qui peuplait ses pensées. Elle ne saura jamais que si cet homme lui résistait, c'était par respect, que s'il lui en avait voulu, c'était plus pour cacher combien elle lui manquait, que s'il avait pu la détester, c'était pour se garder de l'aimer. Elle ne saura jamais que cet homme rêvait d'un idéal et que même si elle s'y rapprochait, l'idéal pour cet homme demeurait inaccessible.  

 

Ryô se retourna pas et se dirigea vers sa voiture, malgré le besoin de revoir ce corps sans vie à présent solitaire qui hanterait à jamais sa mémoire. Il ne s'agenouilla pas, malgré l'envie, de la serrer contre lui. Il ne l'embrassa pas sur le bout des lèvres, malgré que son cœur lui hurlait qu'il voulait un souvenir de la douceur de ses lèvres. Il ne pleura pas, malgré la douleur que lui occasionnait ce drame.  

 

Il rentra chez lui où une femme l'attendait. Belle, innocente et vêtue d'une longue robe blanche, elle lui souriait. Les cheveux courts brun et les yeux couleur noisettes, tout ce qu'il aimait chez elle.  

 

Pourquoi Kaori?  

 

En la voyant, la carapace du nettoyeur céda, il s'effondra à genoux et pour la première fois de sa vie, il pleura...  

 

 

 


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