Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 22-09-04

Mise à jour: 06-09-09

 

Commentaires: 66 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Depuis le mariage de Miki, alors que tout laissait supposer que la relation de Ryô et Kaori allait évoluer, Kaori et Ryô s'insupportent. Par ailleurs, le premier amour de Kaori resurgit. la jeune femme, déjà bien vulnérable face à un Ryô blessant et indifférent, est en proie à ses tourments suite à ces retrouvailles.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'Amour, désirs corps et âme" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour, désirs corps et âme

 

Chapitre 8 :: Chapitre 8 : Seul face à son absence

Publiée: 01-05-08 - Mise à jour: 01-05-08

Commentaires: Nous allons bientôt rendrer dans le vif du sujet, la fameuse soirée, la fameuse découverte par Ryô, patience! Dans cette fic, il ne sera pas ménager et j'ai d'ailleurs une idée assez précise sur la suite des évenements, donc n'essayez pas de me corrompre! lol Merci pour vos commentaires! Bonne lecture!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Mick se dirigea chez Ryô. Il n’était pas d’humeur à jouer les amis compatissants, Kaori venait de perdre une bataille de plus contre Ryô et elle semblait avoir perdu toute confiance en elle, mais surtout en « eux ».  

Mick avait accepté de renoncer à Kaori, parce qu’il savait qu’il ne ferait pas le poids contre Ryô, mais à cet instant précis, il se dit qu’il aurait dû se battre pour elle ! Bien sur, il était avec Kazue et il l’aimait, aussi se reprit-il.  

L’américain n’avait pas besoin de mots pour deviner que Ryô avait un faible pour sa partenaire, mais Ryô préférait de loin nier, refouler et fuir cette vérité que toute la bande, même Kaori, connaissait.  

L’américain monta les escalier, arrivé devant l’entrée, il ne prit pas la peine de frapper, qu’il enfonça la porte de l’appartement, tandis que Ryô braquait son arme, croyant avoir à faire à un ennemi.  

 

- Lamentable, Seaba ! Décidément tu deviens un champion en matière d’erreur !  

 

Ryô savait pertinemment que Mick avait raison. Il rangea son arme et se laissa tomber sur le canapé. Il passa ses mains au visage et demanda hésitant :  

 

- Tu l’as vue ?  

- Oui !  

- Et… Comment… Comment elle va ? osa-t-il faiblement.  

 

Ryô ne savait pas trop s’il était en droit de demander après elle sachant son attitude plus que ignoble envers elle, ces derniers temps.  

 

- Elle t’intéresse maintenant ?  

 

Ryô baissa la tête, encaissant la remarque de son ami. Ryô joignit ses mains en prière, les coudes sur les genoux, il posa son front sur ses dernières. Il ferma les yeux. Mick le regarda, navré : son ami semblait perdu. Il ne compatit pas pour autant :  

 

- Kaori mérite un gars qui n’a pas la trouille de l’aimer, Ryô !  

- Je ne m’en fais pas pour elle, elle trouvera un homme digne d’elle !  

- Tu es pathétique !  

 

Ryô ne sembla pas touché par les remarques de Mick. Mick agacé par le mutisme de Ryô, s’énerva :  

 

- Tu cherches quoi à la fin, hein?  

 

Ryô s’était levé d’un bond. Il s’alluma une cigarette. Son visage demeura impassible, tandis que ses doigts trahissaient son état actuel. Mick en fut surpris, mais ne s’en formula pas. Ryô tira quelques bouffées et soupira d’aise. Mick le devinant plus détendu, tenta :  

 

- Ryô, tu te rends compte que ta peur d’aimer est en train de la détruire ? Elle n’est pas idiote, elle sait très bien que tes sentiments pour elle dépassent la simple relation amicale !  

- Elle fabule ! Lui répondit Ryô.  

 

Mick se posta devant lui, le sondant du regard :  

 

- Vraiment ?  

 

Ryô détourna la tête. Il ne pouvait soutenir le regard de son compagnon de beuverie, il ne pouvait le regarder dans les yeux à cet instant. Il alla se poster à la fenêtre et regarda la vie défiler sous ses pieds. Il passa sa main droite à son poignet gauche où se trouvait la montre que lui avait offert Kaori, bracelet qu’il tata quelques secondes. Son regard sembla s’assombrir.  

 

Mick inspecta les environs de l’appartement. Des bouteilles de whisky juchaient sur le sol, tandis qu’une autre bien entamée se tenait sur la table basse du salon, un verre presque vide à côté. Des mégots de cigarette s’entassaient dans le cendrier qui débordait. Une photo déchirait en deux traînait sur le sol : une photo de Ryô et Kaori au mariage de Miki.  

 

Mick fut choqué par cette découverte, mais garda le silence. Il se baissa et ramassa les deux bouts. En les rassemblant, on pouvait voir Ryô prendre Kaori dans ses bras et elle reposait sa tête sur le torse du nettoyeur. Ryô semblait la regarder tendrement.  

 

Mick sourit tristement face à la situation présente. Il avait du mal à reconnaître son ami ces derniers temps : blessant, arrogant, imbu de lui-même, la pauvre Kaori s’en prenait plein dans la tronche. Et pourtant, l'état de cet appartement témoignait bien que le numéro un souffrait.  

 

- C’’est le chantier chez toi ! S’écria Mick.  

 

Ryô se contenta d’hausser les épaules, indifférent. Puis il baissa son regard vers les mains de son ami et fronça les sourcils en apercevant les débris de la photo, il explosa :  

 

- Qu’est-ce que tu fiches avec ça ???  

- A toi de me le dire !  

- Donne-moi ça !!!  

 

Ryô lui arracha vivement des mains les deux bouts de la photographie. Mick en fut secoué, il se releva péniblement et tenta de les lui reprendre en disant :  

 

- Tu voulais peut-être la jeter ou mieux la brûler, je peux t’aider si tu veux !  

- Mêle-toi de tes affaires !  

 

Mick vit l'opportunité de le faire réagir, il venait en effet de se trahir lui-même:  

 

- Allons, Ryô, c’est évident qu’elle n’a rien compris, qu’elle t’a manqué de respect, que tu n’as pas besoin d’elle…  

 

Mick sortit de sa poche un briquet et l’alluma d’une main, tandis dans l’autre il tenait un bout de la photo, la partie de Kaori :  

 

- Elle est déjà déchirée alors autant achever ton travail !  

 

Il passa lentement la flamme sous la photo, tandis que Ryô se figea.  

 

- Regarde comment on réduit cinq années de souvenir en cendre !  

 

 

Pendant ce temps, Philippe que Kaori avait appelé après sa conversation avec Mick, accompagnait cette dernière au cimetière. Il la prit dans ses bras où elle laissa libre court à ses larmes. Il passa une main dans les cheveux de la jeune femme, resserra leur étreinte. Du peu qu’il savait, il savait que c’était un homme qui lui causait de la peine.  

 

- Kaori, laisse-le tomber ! Tu es belle, intelligente, généreuse ! Toi dis-toi que tu peux trouver mieux que lui, mais lui ne trouvera personne comme toi !  

 

Elle le regarda dans les yeux, il effaça ses larmes à l’aide de son pouce. Elle lui sourit, il déposa un baiser sur son front. Il caressa le visage de la jeune femme.  

 

Retour à l’appartement de City Hunter :  

 

Ryô se rua sur la photo, tandis que Mick se gardait de lui montrer sa satisfaction.  

 

- je n’ai jamais voulu brûler cette photo, imbécile !  

- Oups ! Ah bon et pourquoi l’avoir déchirée ?  

 

Ryô commençait à se sentir mal, il tbaissa son regard :  

 

- Je…  

 

Qu’allait-il bien pouvoir inventer pour excuser son abjecte comportement envers elle ? Mick ne le lâchait plus du regard, les bras croisés sur la poitrine, ils se tenaient face à face :  

 

- Je suis sur un dossier qui me prend tout mon temps, alors je m’en suis à elle parce qu’elle est toujours là et que je ne vois pas pourquoi !  

 

Mick le poussa violemment en arrière, Ryô perdit l’équilibre et se heurta à la table basse, avant de s’écraser sur le sol. Il regarda son ami sans comprendre, Mick se baissa à sa hauteur :  

 

- C’est ça ton excuse ? Je te croyais plus imaginatif !  

- Mais…  

 

Mick le coupa, il n’y croyait pas une seconde à cette histoire de dossier et même, cela n'expliquer pas tout.  

Il pointa un doigt accusateur et lança à Ryô :  

 

- Oh que si, tu sais pourquoi ! Et d’ailleurs tu en profites de sa patience, de sa gentillesse et de son amour pour toi !  

 

Mick approcha son visage de Ryô, il le saisit d’une main par la nuque et exerça une pression dessus en lui disant d’un ton glacial, tout en accentuant sa prise à chaque parole :  

 

- Le jour où elle rencontra un homme qui l’aimera et qu’elle aimera, un vrai rival, un homme capable de lui apporter ce que tu lui as toujours refusé, j’espère que tu auras mal, mais vraiment mal !  

 

Ryô grimaça, tandis que Mick le relâcha et se dirigea vers la sortie :  

 

- Tes paroles l’ont blessée et tu vas devoir payer !  

 

Mick s’en alla.  

 

Philippe accompagnait Kaori en chemin, tandis qu’elle riait aux éclats aux blagues de son ami. Philippe la prit par l’épaule et la sera contre lui.  

 

- Merci, Philippe !  

- Pas de quoi !  

 

Il regarda les alentours, avant de relâcher son étreinte.  

 

- Kaori ?  

- Oui !  

- Pour ce qui s’est passé à l’époque, sache que je n’ai pas joué !  

- Je sais !  

- La nostalgie du moment, sûrement ! lâcha-t-il comme pour s’en convaincre.  

- Sûrement !  

 

Kaori s’assit à une table d’un café, elle hésita un moment, puis demanda :  

 

- Et avec Nanou, ça va ?  

- Avec des hauts et des bas !  

 

Kaori ne répondit rien. Elle observa les passants s’activer autour d’eux. Elle commanda deux cafés à la serveuse qui prit note :  

 

- la fête est dans une semaine, on va revoir toute notre adolescence défiler !  

- Clair !  

- Quel est le plus beau souvenir de cette époque pour toi ? Demanda Kaori.  

 

Philippe lui sourit et la regarda intensément, chose qui la fit rougir :  

 

- Ben quoi j’ai un bouton ?  

 

Il se mit à rire, avant de lui répondre :  

 

- La fois où tu es venue me trouver... (son ragard se fit tendre) Il pleuvait ce soir-là, tu es arrivée chez moi trempée et tu m’as dit que tu n’étais peut-être pas Nanou, mais tu m’aimais sans condition…  

- Et tu as répondu que je n’étais effectivement pas elle, mais que tu refusais de me perdre à cause d’elle…  

- Tu t’es approchée de moi et tu as dis : « moi non plus, je ne veux pas te perdre, mais te savoir avec elle c’est trop dur ! »…  

- J’ai voulu partir, mais tu m’as retenue par la taille et tu as dit : « déteste-moi si tu veux, mais je ne te laisserai me quitter comme ça ! »  

 

A la suite des événements, Kaori vira au rouge, sous le sourire provocateur de Philippe :  

 

- Je croyais que ça n’avait pas compté ? Demanda-t-il amusé.  

- Mais… Heu… Tout a fait ! Bafoua-t-elle.  

- Bien sur ! (lui sourit-il) Pourquoi tu t’es enfuie au réveil ? Demanda-t-il sérieux.  

- J’avais peur de ta réaction ! lui avoua-t-elle.  

- Tu ne m’a plus donné de signe de vie jusqu’à mon invitation au mon mariage ! Tu me fuyais comme la peste !  

- Philippe !  

- C’est bon, je n’insiste pas !  

 

Il y eut un silence gêné.  

 

Ryô se releva, non sans grimacer. Il baissa son regard sur son flanc gauche et s’aperçut qu’il était ouvert. Quelle idée d’avoir une table verre ! Il ne s’était pas loupé ! Il retira son T-shirt monta dans la salle de bain.  

 

Il ouvrit la boîte à pharmacie et sortit de quoi nettoyer sa plaie. Il pesta contre Mick et Kaori. Pourquoi fallait-il toujours qu’il soit le salaud de l’histoire ?  

 

- Elle pleure chez tout le monde et moi personne ne me comprend !  

 

Il mit de l’alcool sur une compresse et la passa sur la plaie. Il serra les dents :  

 

- Une vraie tête de mule, pourquoi faut-il toujours qu’elle complique tout ? Hide, mon vieux, ta sœur me rend dingue ! je souhaite bien du courage à celui qui l’épousera, mais bon, ce n’est pas prêt d’arriver, car aucun homme n’a réussi à m’évincer de son cœur et ce n’est pas maintenant que ça va changer, foi de Ryô !  

 

Il jeta la compresse et range le matériel dans la boite à pharmacie :  

 

- Je ne comprends pas, c’est vrai quoi ! Ca ne lui a jamais posé problème avant ! Tu sais bien que ta sœur et moi, c’est impossible ! Elle est gentille, mais qu’est-ce qu’elle peut être chiante ! Je suis un homme, moi ! J’aime les vraies femmes et pas les timides et garçon manqué dépourvu de toute forme.  

 

Ryô se figea. Il parlait tout seul ! Il se dit qu’une bonne nuit de sommeil serait la bienvenue :  

 

- Et voilà que je perds la tête !  

 

Au réveil, allongé dans son lit, il attendit. Bientôt ce serait l’heure. Il guetta les minutes 8h 52 ; 8h53 ; 8h54 ; 8h55 ; 8h56 ; 8h57 ; 8h58 ; 8h 59, il ferma les yeux, enlaça son coussin et… Rien, silence !  

 

Après avoir réalisé qu’il était toujours seul et que sa partenaire ne débarquerait pas avec sa massue du matin, il haussa les épaules. Perdait-il la tête ?  

 

- C’est la fatigue !  

 

Il se recoucha dans son lit et se rendormit.  

 

Deux jours plus tard :  

 

Alors qu’il lisait son magasine, il le referma aussi sec. Il se leva et se rendit dans la cuisine en criant :  

 

- Kaori, quand est-ce qu’on mange ?  

 

Il s’arrêta net en se rendant compte, encore une fois, qu’il n’y avait que lui. Il haussa les épaules et se dirigea vers le frigo :  

 

- Faudra qu’elle fasse les courses, il y a plus rien !  

 

Il sortit un yaourt, l’ouvrit et regarda autour de lui, l'appartement lui parassait froid, trop grand…  

 

- Je suis seul ! Qu’est ce que j’ai fait ?  

 

Ce constat lui fit l’effet d’une douche froide : Kaori ne reviendra pas ! Qu’allait-il devenir ? Seul dans cet appartement ? Plus de massue, plus de bons petits plats, plus de fous rires, plus de disputes… Sa vie lui paraissait vide d’un coup, il frissonna !  

 

Il sentit un frisson lui parcourir l’échine…  

 

Au même moment, Kaori venait d’être enlevée.  

 

 

 


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