Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 22-09-04

Mise à jour: 06-09-09

 

Commentaires: 66 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Depuis le mariage de Miki, alors que tout laissait supposer que la relation de Ryô et Kaori allait évoluer, Kaori et Ryô s'insupportent. Par ailleurs, le premier amour de Kaori resurgit. la jeune femme, déjà bien vulnérable face à un Ryô blessant et indifférent, est en proie à ses tourments suite à ces retrouvailles.

 

Disclaimer: Les personnages de "L'Amour, désirs corps et âme" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Amour, désirs corps et âme

 

Chapitre 7 :: Chapitre 7 : Mick Angel à la rescousse

Publiée: 27-04-08 - Mise à jour: 01-05-08

Commentaires: coucou, désolée pour le retard! Dites moi ce que vous en pensez car je le trouve nul! bisous

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

Chapitre 7 : Mick Angel à la rescousse  

 

 

Je rentrai chez moi, où plutôt chez Eriko. Je restai un long moment immobile à l’entrée, la porte ouverte. J’observai l’intérieur.  

 

Ce n’était pas chez moi, ce n’était pas mon chez moi, mon chez moi c’était avec Ryô.  

 

Je sentis les larmes me monter aux yeux. Ca avait été peut-être chez moi, mais aujourd’hui je savais que je ne me sentirais plus jamais chez moi. Et puis, j’avais peut-être eu l’impression de partager ma vie avec lui, mais lui… Il ne m’avait jamais fait partager la sienne. Et jamais, je ne partagerai sa vie.  

 

Je soupirai.  

Et dire que je croyais l’avoir chassé de mon esprit !  

 

Revoir Philippe, me fit bizarre. Mon premier amour, mon premier tout court était à Tokyo. Il était à Tokyo et c’était un homme rangé ! Cela me laissa une sensation amère, ça aurait pu être moi sa femme et peut-être que je ne serai pas là à attendre et à pleurer sur Ryô.  

 

« Ryô… Si tu tiens à moi, tu feras l’effort, cette fois ! »  

 

Je n’attendais pas de déclaration d’amour de sa part. Non, j’attendais autre chose, j’attendais qu’il sauve notre amitié, notre duo, rien de plus. Mais ses efforts seront-ils suffisants ? Pourrai-je encore me sentir moi avec lui ?  

 

Des larmes, encore…  

 

Je me dégoûtais d’être aussi faible à cause de lui.  

 

« Je te hais, Seaba pour me faire souffrir ! Je te hais pour m’avoir rendu faible ! »  

 

Haïr est un grand mot, au fond de moi, je cherchais un moyen de transformer ma douleur en colère, mon amour en haine, mais cela était impossible, je le savais ! Je le savais et je me détestais pour cela.  

 

Des larmes, encore…  

 

 

Dieu, qu’il était beau dans ce costume noir. J’aimais ses yeux azurs, ils étaient si vrais, si sincères. Il avait la même carrure que Ryô. Philippe était l’homme dont n’importe quelle femme s’amouracherait. En tout cas, physiquement, il était resté séduisant.  

Nanou, quant à elle, sa beauté me laissait toujours aussi envieuse. Sa crinière rousse, retombait en cascade sur ses épaules. Elle était maquillée comme un star de magasines, légèrement, mais les couleurs allaient tellement bien avec la couleurs de ses yeux. Elles avaient de grands yeux verts. Elle portait une création d’Eriko qui lui allait comme une seconde peau, une robe bleu à fines bretelles, ce constat me rendit jalouse.  

 

- Eriko !  

- Nanou ! Tu portes une de mes créations ?  

- Je te fais de la pub ! lui fit-elle dans un clin d’œil.  

- Elle te va bien ! Avouai-je malgré moi.  

- Merci !  

- Tu n’es pas mal non plus ! Me dit Philippe en me détaillant.  

 

Le regard de Philippe me troubla. Je me précipitai sur la chaise, mal à l’aise. Il me sourit amusé. Philippe et Nanou nous avaient invité au restaurant. Nanou s’efforçait d’être courtoise, je n’aimais pas son sourire forcé, sa façon de me parler, comme si elle se sentait menacer par moi. Je secouai la tête, ridicule !  

Après observation, je crois que tout le monde se forçait, même moi. Nanou et moi n’avons jamais été les meilleures copines du monde, mais on se respectait pour Philippe.  

 

A l’époque, Philippe m’avait envoyé une invitation à son mariage. Il me voulait comme témoin. Il disait que la cérémonie n’aurait pas lieu d’être si je n’y venais pas. J’y étais allée pour faire plaisir à Philippe et reprendre le cours de ma vie. Le plus surprenant avait été de ne rien ressentir, comme anesthésiée.  

Je me revois signer devant le maire après que Philippe ait signé, nos regards s’étaient croisés et pour la première fois je ne le fuyais pas, je lui avais souri, sereine, heureuse, comme pour dire au revoir à une page de ma vie.  

 

- Kaori ?  

- Heu… oui ?  

- Toujours dans tes pensées ? se moqua-t-il gentiment.  

 

Je rougis, malgré moi. Il éclata de rire.  

 

- Tu n’as pas changé, toujours aussi toi !  

- Ça veut dire quoi ça ?  

- Je suis content de te retrouver, c’est tout !  

- Je suis là, moi !  

 

Nanou ne semblait pas trop apprécier d’être mise de côté. Il passa son bras autour de son épaule et l’embrassa sur les lèvres. Je détournai la tête. A cet instant, je me demandai où se trouvait l’homme qui m’était destiné. Mon portable vibra, je venais de recevoir un SMS :  

 

« Un nouveau message : Ryô »  

 

- Ryô… Pourquoi maintenant ?  

- Kaori, ça va ? Me demanda Eriko.  

- Oui, c’est rien ! Excusez-moi !  

 

Je me levai, mon cœur battait à tout rompre depuis cette découverte. Je sortis à l’extérieur. Ma main trembla lorsque je pris le téléphone dans la main.  

 

« Salut ça va ? Je suis sur une affaire délicate, mais ça va. Merci pour ton silence, j’en avais besoin ! Faudra que tu m’expliques cette déclaration, quand on se verra ! Merci encore pour ces 15 jours de répit ! On se voit et on s’appelle quand tu veux ! Bisous. »  

 

Il se foutait de ma gueule, ce n’était pas possible autrement. La colère éclata en moi. Il n’avait pas le droit de revenir comme ça, comme si tout était oublié, car moi, je n’ai rien oublié :  

 

« Je vais être claire, Ryô, tu n’arrêtes pas de me dire, ce que je sais et que j’ai accepté : nous ne sommes que partenaires ! Notre relation est amicale, rien d’autre ! Quant à faire de toi de mon centre du monde, ma possession et mon obsession, tu es vraiment tombé bas ! Tu me prends pour qui au juste ? J’ai toujours été là pour toi, j’ai toujours fais en sorte de te comprendre, de te soutenir, de t’écouter ! Et toi, peux-tu me dire quand tu m’as écouté ? Et tu te dis mon ami ??? On l’est quand ça t’arrange, oui ! Tu sais que j’ai une sainte horreur de passer pour l’idiote de service, et pourtant tu continues !!! Tu crois que je vais en supporter encore longtemps ? Tu passes ton temps à me fuir, plutôt que de m’affronter ! Je ne te savais pas si lâche ! A croire que tu veux me perdre, bravo ! »  

 

Envoyé ! Je n’en revenais pas, revenir comme ça et moi qui pensais qu’il s’excuserait, tu parles !  

 

Le dîner se déroula dans la bonne humeur. J’avais bien senti mon portable vibrer à plusieurs reprises, mais peu importe, Ryô pouvait aller au diable !  

 

Philippe et Nanou nous montrèrent un photo de leur fils, il s’appelait : Joshua, 5 ans. Philippe nous apprit qu’il travaillait à la police d’Osaka, tandis que Nanou enseignait à l’école primaire.  

 

- Et toi, Kaori, qu’es-tu devenue ? Me demanda Nanou.  

- Je travaille pour un détective privé !  

- C’est bien ! Tu as toujours voulu être une femme d’action aussi loin que je m’en souvienne !  

 

Philippe sembla mélancolique à cet instant.  

 

- Il y a un homme dans ta vie ? M’interrogea Nanou.  

- Oui, enfin non ! C’est compliqué, disons qu’il ne veut pas de moi !  

- Il ne sait pas ce qu’il perd, il n’y a rien de pire que de passer à côté d’une femme parce qu’on a peur de l’aimer ! il s’en mordra les doigts, crois-moi !  

 

Eriko me sourit étrangement, je ne compris pas pourquoi.  

 

« 3 nouveaux messages »  

 

Il était trois heures du matin quand nous rentrâmes Eriko et moi. La première chose qui me vint à l’esprit c’était : « je suis fatiguée, va au diable Ryô ! ». Je rentrai dans la salle de bain me démaquilla une première fois à l’aide d’un coton humidifié de lotion démaquillante. Je commençai par les yeux car ils me piquaient de plus en plus. Le maquillage c’était vraiment occasionnel pour moi ! Puis après avoir changé de coton, je répétai l’opération sur l’ensemble du visage. Enfin, je rinçai mon visage à l’eau claire.  

 

 

Ma main se crispa sur la poignée du café. Il était là en compagnie d’une femme. Je ne l’avais jamais vu ainsi, tel un fauve en train de dévorer sa proie. Le spectacle était insoutenable pour moi. Je détournai la tête, dégoûtée.  

Mes yeux me piquèrent, malgré une lutte pour me reprendre. J’étais allée au tableau ce matin, il était vide de message. Dire que je donnerai n’importe pour noyer ma peine dans le boulot, même si je travaille avec lui !  

 

J’inspirai profondément et me répétai-je dans ma tête : « il n’existe pas ! ». J’entrai dans le café :  

 

- Bonjour Miki, bonjour Umi ! Tiens, Mick, tu es de retour ?  

- Salut Kao, comme tu vois !  

- Bonjour Kaori, ça fait un moment, dis voir !  

- Je sais ! Besoin de recul !  

 

Je jeta un œil à mon partenaire qui se trouvait au fond du café avec une blonde tout droit sorti d’un magasine. A ce moment-là, nos regards se fixèrent. Je sentis mon cœur cognait à cet instant. Je me détachai de ses yeux comme si de rien était et demanda :  

 

- alors quoi de neuf ? Dis-je l’air de rien en buvant mon café.  

- Oh pas grand-chose !  

 

Sans me retourner, je sentis Ryô se rapprocher du comptoir. Il s’assit aux côtés de Mick et commanda un café à Miki.  

 

- Alors tu as trouvé une aide ménagère pour te supporter, Seaba ?  

- Ça ne te regarde pas !  

- En attendant tu fais souffrir, mon amie !  

- Elle souffre ? Tiens donc... Elle a fait des progrès, parce qu’elle n’a pas encore pleurer !  

 

Je me lavai brusquement, le tabouret s’échoua avec fracas sur le sol.  

 

- Garde la monnaie, Miki !  

- Mais Kaori…  

 

Je me dirigeai vers la sortie, quand Ryô me lança :  

 

- Tiens tu fuis ? C’est pourtant moi, le lâche, non ? Allons, Kaori, tu ne veux pas rester me voir m’amuser ? Toutes ces femmes qui arrivent à s’attirer mes faveurs, ça doit te faire envie, non ? Claqua-t-il.  

 

J’encaissai chacun de ces mots. Ma gorge se serra. Mes larmes coulèrent, malgré moi :  

 

- Tu me hais donc à ce point-là, Ryô ?  

- Tu me fatigues ! Je passe toujours le salaud dans l’histoire !  

- Mais…  

- Pitié Kaori, oublie-moi, sors de ma vie ! Je n’ai pas besoin de toi !  

 

Je l’affrontai du regard, tandis qu’un poing partit dans le visage de Ryô, sans comprendre, je le vis à terre en train de se masser la mâchoire :  

 

- Ryô, ça suffit ! Hurla Mick.  

- Laisse Mick, c’est rien ! Tentai-je.  

- Tu plaisantes ? Toi, tu te lèves et tu me suis à l’extérieur, on va s’expliquer ! Mais d’abord je reviens et tu as intérêt à être là à mon retour, sinon je te promets que je serai moins clément !  

 

Ryô me fixa un moment, je perçus dans son regard de la peine, avant de baisser la tête, désolé. Je sortis du café et courus aussi loin que possible, surtout loin de lui !  

 

Je me trouvais dans le parc, assise sur un banc quand une main se posa sur mon épaule, je retournai surprise :  

 

- Mick ?  

- Tiens ! Il me donna un mouchoir.  

- Merci !  

 

Il y eut un moment de silence où nos regards vagabondaient dans le paysage. Je brisai le silence :  

 

- il me déteste, Mick !  

- Ne dis pas ça ! Il t’aime, tu le sais !  

- Il ne m’aime pas, arrêtez tous avec ça !!! La façon dont il me traite, sa réaction quand je lui ai que je l’aimais, le fait qu’il n’hésite pas à me confronter à ses conquêtes, c’est la preuve que je ne suis rien pour lui !!!  

- Kaori, écoute ! Ryô t’aime, il n’y a qu’à voir sa réaction excessive suite à ton aveu ! Bon sang, il sait très bien que tu l’aimes, ce n’est pas nouveau ! Ce qui nouveau, en revanche, c’est que tu l’assumes et ça, ça le fait complètement flipper, alors il tente de refouler ses sentiments pour toi !  

- Même si tu dis vrai… Il ne l’admettra jamais, Mick ! Jamais…  

 

Une succession d’image et de phrase me revinrent en mémoire.  

 

Flash back :  

 

Sur un toit de l’immeuble, Kaori avait défié Mick en duel, Ryô les avait rejoint. Il se postait devant elle, lui remis son arme non trafiquée cette fois :  

 

- Ryô ?  

- Elle n’est plus trafiquée, je veux que tu sois ma partenaire à part entière !  

- Pourquoi tu fais ça ?  

- Par am… pour toi !  

 

Fin du flash back :  

 

Flash back 2 :  

 

Sur le bateau du père adoptif de Ryô. Kaori se tenait derrière une vitre :  

 

- Kaori, va-t-en ! ça va sauter !  

- Je ne partirai pas sans toi, tu m’entends !  

 

Elle frappa ses deux mains contre la vitre.  

 

- On est partenaires, à la vie, à la mort !  

- Kaori…  

- Je ne t’abandonnerai pas !  

 

Ryô s’était levé, avait posé ses mains sur la même vitre, se superposant à celles de sa partenaire. Sa main caressa le visage de la jeune femme, malgré la vitre, il posa sur ses lèvres sur celles de la jeune femme.  

 

- Maintenant sors et attends-moi !  

 

La jeune femme se prit un poutre et souffrit d’amnésie partielle. Du moins, ce qu’elle laissa entendre, chose qui arrangea Ryô  

 

Fin du flash 2 :  

 

 

Flash back 3:  

 

Lors de la bataille contre le général Kreutz, Kaori était prise en otage. Ryô défia les hommes de Kreutz, les rafales de balles, tout en disant :  

 

- un homme est capable de défier n’importe quel danger pour sauver la femme qu’il aime !  

 

Fin du Flash 3 :  

 

- S’il ne veut rien admettre, je ne vois pourquoi je l’attendrais !  

- Kaori…  

- c’est fini, je n’ai plus la force de l’aimer, de l’attendre ! Ces mots…  

 

Je sortis mon portable et montra les derniers SMS à Mick :  

 

« Alors à mon tour d’être clair ! Tu te trompes, pour moi tu passes toujours avant les autres ! Maintenant, tu vas me dire que tu cherches rien quand tu passes tes bras autour de mon cou ? Quand tu vas me dire que tu n’as pas essayé de m’allumer en portant des tenues plus féminines ? Tu ignores quels sont les fantasmes qui traversent l’esprit d’un homme ! Et comme tu sais que je ne résiste pas aux corps de femmes, tu en as joué ! Je tiens à assurer mes arrières, alors à l’avenir sois descente ! Quand tu as vu qu’on était proches tu as bien dis une fois : « pourquoi ne pas essayer ? Et maintenant tu vas me dire que je suis fou ? Tu refuse de reconnaître tes tords, c’est malheureux ! Bon sang, moi je me remets en question et toi tu passes pour miss parfaite dans l’histoire ! Tu peux me dire : je t’adore, mais je t’aime, ça non ! Garde-les pour un autre ! J’ai rien à me reprocher, je veux juste être réaliste pour ne pas déraper »  

 

- Il ne les pensait pas !  

- Peut-être, mais il les a dits et peu importe ce qu’il dira, je ne les oublierai pas ! Ils m’ont fait mal! pour lui, j’ai encaissé sans broncher, je me suis laissée manipuler, il a joué avec mon cœur, Mick ! C’est fini !  

 

Je me levai du banc, me dirigeai vers le cimetière.  

 

- Kaori, il le dit lui-même : il a peur de déraper !  

- Et alors ?  

- Si déraper c’est admettre qu’il puisse avoir du désir pour toi, sois sure qu’il se fait souffrir autant que toi !  

 

Je continuai mon chemin sans me retourner. Pour moi, la page « Mon amour pour Ryô » venait de se réduire en cendre, tout comme l’espoir fou de devenir « nous ». J’avais trop pleuré pour lui !  

 

Il se leva. Il devait réveiller Ryô. Il devait le faire réagir sinon son ami perdrait la seule femme qui mourrait pour lui, sa partenaire, sa complice…  

 

 

 


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