Chapitre 6 :: Un coup qui porte...

Publiée: 21-05-05 - Mise à jour: 21-05-05

Commentaires: voilà déjà le chap6 et que d’émotions et de rires lol. Et toujours plus de reviews aussi, que demander de plus ? ? ? mdr. En tout cas je tiens à remercier tous ceux qui lisent cette fics ainsi que ceux qui laisses des commentaires dessus. Un grand merci à vous reviewers de choc lol : merci à Black ; Cat ; ma Clo (je t’adore ma sister à moa) ; Debitara ; Engel ; Fan2CH ; Larson ; Lovely ; Mag ; Moon ; Myriam ; Nanou (ma star intergalactique que j’entraîne dur lol) ; Sabi ; Sassenach ; Shan in xyz ; Tam et Tamia + un grand merci à mes autres sœurs qui lisent cette fics. Et un énorme merci à ma béta et sœur Jermenes qui met son temps au service de ma fics, merci ma puce. Ça doit être le commentaires le plus long que je fais depuis que je suis fanwriter lol. En tout cas continuez à me dire ce que vous pensez de mon travail. Gros poutoux et encore merci. Bonne lecture. Lex…

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Kaori gara la voiture dans le garage, à la place qui lui était destinée. Elle n’avait pas dit un mot depuis leur départ de la banque. Elle était triste à l’idée de ne pas avoir ce bébé qu’elle espérait tant. Tout ça à cause d’une seule et même personne, Ryo Saeba. Elle le détestait à cet instant. Certes, elle avait été dure hier avec lui mais elle n’avait, en rien, brisé ses rêves. Lui, par vengeance sûrement, c’était ce qu’il venait de faire. Elle ne comprendrait, donc, jamais la race Saeba.  

Elle vit Ryo qui essayait de sortir de la voiture, elle le stoppa dans son initiative d’en descendre. Elle devait lui parler et avoir les explications qu’elle demanderait, ici, maintenant.  

–Tu t’expliques ?  

–Euh… sur quoi ?  

–Sale mufle ! Tu oses me demander sur quoi ? ? ? T’as du culot…  

Kaori, tellement en colère, sortit de la voiture et se précipita dans l’ascenseur. Elle n’avait pas envie de monter par l’escalier à cet instant. Elle fut rejointe par Ryo.  

Quelques secondes plus tard, Kaori sortit seule de l’ascenseur, l’air triomphant. Elle regarda à l’intérieur du monte-charge.  

–Bien fait ! J’espère que ça t’apprendra… « qui s’y frotte, s’y pique » tel est le proverbe.  

A l’intérieur se trouvait un Ryo méconnaissable. Celui-ci venait de recevoir la colère de Kaori. Il n’y avait eu aucune parole. La partenaire avait juste frappé. Un coup de poing et deux massues avaient eu raison de Ryo. Elle se frotta les mains et partit en direction de leur appartement pendant que ce pauvre nettoyeur essayait de se relever et de remettre ses vertèbres en place.  

Kaori entra dans l’appart et ferma la porte derrière elle. Malheureusement, Ryo se trouvait derrière elle. Il se prit la porte en pleine face. C’est un Ryo sanguinolent que Kaori vit arriver difficilement dans la cuisine. Elle avait déjà déposé une poche de glace sur la table pour celui-ci. Elle ne voulait pas qu’il soit défiguré. Pas encore.  

–Kaori, qu’est-ce qui te prend de me frapper comme ça ? Je vais porter plainte à SOS homme battu na !  

–Fais-le ! M’en fiches…  

–Mais qu’est-ce que t’as à la fin ? Je t’ai jamais vu aussi violente, même avec tes massues… c’est pour dire…  

–Ce que j’ai ? Tu me prends pour une idiote ou quoi ? Ce que j’ai, ça te paraît pas évident ?  

–Ben non justement ! ! !  

–Tu m’as ôté toutes mes chances d’avoir un enfant un jour… voilà ce que j’ai. C’était quand même pas si compliqué à comprendre. Si ? En faisant ça, tu as détruit ce rêve… je ne te la pardonnerai pas de sitôt ! ! !  

–En faisant quoi ? ?  

–Là, tu me cherches Ryo ! ! ! En faisant quoi, en faisant quoi ? En faisant ce que t’as fait dans le bureau de la directrice de la banque. En disant qu’on allait le faire naturellement ce bébé. Mon œil ouais… tu voulais ta revanche, tu l’as eue !  

–Je comprends pas pourquoi t’es énervée par ce que j’ai dit ! ! Je le pensais… j’étais prêt à te le faire ce morveux… mais maintenant, après le coup de poing, la massue « imbu de sa personne », la seconde massue « imbécile ne comprenant rien aux femmes et à leurs désirs », plus la porte… je sais plus trop là.  

–Arrêtes ton char ! T’as jamais voulu me le faire cet enfant, c’est pas demain la veille que ça changera… t’as dit ça pour quoi ? Pour bien te faire voir de la directrice ?  

–Je pensais ce que j’ai dit, mais j’allais quand même pas lui dire « bon ben voilà madame, on vous a menti. On s’appelle en réalité Kaori et Ryo et non Maori et Roy. On se connaît depuis un bail et on travaille même ensemble… » Et patati et patata. Ça aurait fait tâche. J’ai donc monté cette mascarade comme quoi on était éperdument amoureux l’un de l’autre et bla-bla-bla et bla-bla-bla… je pensais pas que tu le prendrais comme ça !  

–Ben y’avais de quoi être troublée et surtout en colère surtout après ce que tu m’avais dit le matin même comme quoi t’aurais ta revanche et que tu me réservais une sacrée surprise… t’aurais pas été dans le même état toi ? ?  

–Bon… peut-être… maintenant t’es calmée ? ?  

–Ouais  

–Bon alors tu vas pouvoir réparer les dégâts que t’as causés sur mon si beau visage d’Apollon ! !  

–Mouais ! En tout cas, c’est pas la modestie qui t’étouffe toi !  

Après avoir panser les plaies de son partenaire et avoir pris un petit encas, elle se dirigea vers la chambre de Ryô où elle s’affala sur le lit devant la télé afin de faire retrouver à ses nerfs un état normal, calme et serein. C’était la seule chambre à comporter un téléviseur. Elle s’installa confortablement et alluma la télé. Cela l’apaisa. Elle se sentit bien dans ces draps et dans ce lit. Elle pourrait passer sa vie dans ce lit. Ses nerfs se calmèrent rapidement et, sûrement à cause de la tension d’il y a quelques instants, elle sombra, tout aussi vite, dans un profond sommeil, tout en laissant la télévision fonctionner.  

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