Chapitre 16 :: Petite Perle...

Publiée: 10-08-05 - Mise à jour: 10-08-05

Commentaires: voilou le tout dernier chap snif. "ma banque" est désormais complète snif y l'aimais bien cette fics mi. mais toute chose a une fin. en tout cas encore merci pour vos reviews. merci à mes revieweuses de chocs. et encore un grand merci à ma béta Jerm qui m'a vraiment beaucoup aidé et qui a corigé tous ces chap alors qu'elle est en exams lol. bonne m**** pr tes exams ma puce comme on dit lol. allez le gros bécots de fin et encore bonne lecture. Lex

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Un cri déchire la nuit. Elle est seule dans ce grand appartement. Son lit est trempé. Il est temps. Son bébé veut passer la porte qui le sépare du monde et le fait savoir à sa mère en la faisant perdre les eaux et en lui balançant de vilains coups de pieds, qui seraient même près à déchirer la peau du ventre de sa mère pour arriver plus tôt.  

Kaori se hisse hors de son lit et saisit le mince bagage qu’elle avait préparé pour son entrée à la maternité. Elle revêt une robe de chambre et descend jusqu’au salon. Elle a horriblement mal. Il veut vraiment sortir. Il est déjà aussi obstiné que ses deux parents avant même d’être né.  

Elle saisit sa veste et crayonne un mot sur un bout de papier. Elle récupère les clés de sa voiture et, arrivée en bas, monte dedans et file droit vers la maternité.  

Elle arrive et est aussi tôt prise en charge par les médecins, ayant vu l’état de grossesse avancée de la conductrice à sa descente de voiture.  

Elle se retrouve directement en salle de travail.  

****  

De son coté, Ryô entre dans l’appartement après une descente des bars et surtout des indics, histoire de se tenir au courant de ce qu’il se passe ici et là. Il se retrouve sur le paillasson et n’entend pas âmes qui vivent. Où est donc passée sa partenaire ? Il voit soudain un bout de papier à ses pieds.  

« Je suis partie accoucher, ne m’attends pas. Kaori. »  

« Quelle inconsciente ! Dans son état, elle a pris le volant. »Pense-t-il.  

Quelques minutes après, il se retrouve dans la Mini à téléphoner à toutes les maternités susceptibles d’avoir accueilli sa partenaire. Il n’a pas à attendre longtemps. Dès le second appel, c’est la bonne, il s’y précipite.  

*****  

Les médecins virent passer une fusée rouge, un homme en sortir et se précipiter vers le secrétariat. Il stoppe juste pile devant et demande où peut se trouver la mère de son futur enfant. La secrétaire l’emmène dans une salle où elle lui demande de mettre des vêtements stériles. Elle ouvre une porte et demande à Ryô d’entrer dans la salle adjacente. Quelle surprise lorsqu’il rencontre sa partenaire, seulement couverte d’un drap, les jambes écartées, aux prises avec un médecin qui essaye de faire sortir le bébé de la jeune femme.  

Il se rapproche de cette dernière. Elle ne l’a pas encore vu tellement la douleur doit être intense et au centre de ses préoccupations du moment.  

*******  

Kaori a mal. De plus, elle se dit qu’elle se retrouve seule dans une épreuve que les autres partagent généralement à deux. Bien qu’elle veuille élever son enfant seule, elle aurait aimé que Ryô soit là. Mais non. Son cœur se serre et des fines larmes coulent le long de ses joues. Elle repense alors à l’ « amour » que porte son partenaire pour les enfants, et encore plus pour les bébé. D’après ce qu’il lui avait dit, elle en avait déduit qu’il les détestait car ça braillait, mangeait et faisait dans leurs couches tout le temps. Elle devait se faire une raison. Mais pourtant il allait devoir s’y faire le p’tit père car elle n’avait nul envie de quitter l’appartement, qui était autant le sien que celui de son partenaire.  

Soudain, une main caressa ses joues et essuya les larmes. Alors que le médecin lui demanda de pousser, une main vint se mettre dans la sienne. L’effort fini, elle retomba sur la table et regarda en direction de la source de sa soudaine force. Ryô était là. Elle sourit devant l’accoutrement de son partenaire. Elle n’eut pas le temps de faire autre chose qu’elle recevait l’ordre de pousser à nouveau.  

******  

Ryô sentit sa main partir en compote. Sa partenaire avait poussé fort et lui avait serré la main de toutes ses forces.  

Un cri. Le bébé venait de naître et la jeune maman se reposait sur la table, les yeux rivés vers son enfant. Le cœur de l’homme fit un raté devant ce si beau spectacle. Il demanda à Kaori la permission de sortir afin d’avoir la surprise du sexe et de la tête de l’enfant. Celle-ci la lui donna sentant que son partenaire n’était pas très à l’aise dans cette pièce et voyant aussi la rougeur de sa main.  

Kaori se trouvait désormais dans une des chambres de la maternité. Elle avait dormi quelques heures avant de se faire réveiller par son bout de chou, qui se plaignait d’avoir un gros creux. Elle se leva doucement et prit le bébé. Elle se rallongea sur le lit et déboutonna sa chemise de nuit. Elle mit bébé et sein en position et commença l’allaitement.  

Tout en regardant bébé siroter le lait qui sortait de sa tétine préférée, elle caressa sa joue, couleur pêche et douceur amande douce, de son index. Elle était émerveillée de la beauté de son enfant. Elle ne cessait de le contempler. Elle sourit en se rendant compte que son enfant avait vraiment une faim de loup, comme son père.  

Elle n’entendit même pas la porte de la chambre s’ouvrir et ne vit pas l’homme qui y avait pénétré.  

–Mon bébé va très bien alors vous pouvez aller voir vos autres malades. Au revoir docteur.  

–Eh ben t’es une vraie louve Kaori.  

Elle releva la tête vers la voix et vit Ryô, la fixant un sourire narquois sur les lèvres. Elle le vit alors détourner le regard et le descendre vers l’enfant.  

–Elle est magnifique ! Fit-il le regard éblouissant de fierté, de douceur et d’amour. Le bébé qui se trouvait contre la poitrine de sa partenaire de maman avait déjà quelques cheveux châtains et des yeux, qu’ils avaient entre aperçu, d’un noir intense et profond. Elle était à croquer.  

–Merci mais comment sais-tu que c’est une fille ?  

–C’est simple. La couverture du berceau est rose donc j’en ai déduis ça. Mais dis donc c’est que ça mange ce petit être !  

–Elle doit tenir ça de toi, fit la jeune femme en souriant.  

Ils rirent tous deux de bon cœur alors que la miss venait de finir son repas et s’était endormie. Kaori remit sa chemise de sorte que son partenaire en voit le moins possible. Elle allait se relever, quand son partenaire la retint.  

–Restes assise. Tu as assez fait d’effort pour aujourd’hui je pense.  

Sa partenaire l’écouta. Il tourna le regard vers l’objet de sa convoitise, n’osant faire un geste puis se décida timidement.  

–Je peux !  

–Bien sur ! Tu peux aussi la garder dans tes bras pour le moment avant de la remettre au dodo.  

La jeune femme indiqua à son partenaire comment prendre la petite fille et, une fois bien calée dans les bras de son timide papa, la contempla encore plus profondément. C’était vraiment une merveilleuse petite fille.  

Kaori fut émue devant ce tableau. Elle n’aurait jamais pensé que son partenaire réagisse de la sorte. Elle était ravie du changement.  

Elle fut sortie de sa contemplation par son partenaire.  

–Au fait, comment l’as-tu appelée ?  

–Perle ! Perle Saeba ! Fit-elle tout en continuant de fixer sa fille dont l’une des mains tenait déjà fermement un des doigt de sa mère.  

Ryô fut surpris de la réponse. Elle lui avait donné son nom. Le nom de mort, qu’on lui avait administré petit, devenait désormais nom de vie. Une larme s’échappa de ses yeux et roula sur sa joue.  

–Merci Kaori.  

–Pourquoi ?  

–Pour lui avoir donné mon nom alors que je n’étais qu’un donneur au départ, sourit-il. Mais sinon, Perle est un très joli prénom. Hein mon petit ange ! Pourquoi l’avoir affublée d’un prénom aussi jolie qu’elle ?  

–Merci ! Je l’ai choisi car d’une, comme tu l’as dit, elle est magnifique, et de deux parce qu’elle est aussi unique et précieuse qu’une perle.  

–Merci pour notre fille alors.  

Chose surprenante, il embrassa la jeune femme en signe de sa reconnaissance. Ils se fixèrent un moment et revinrent vers leur enfant, les yeux brillants de mille étincelles, assis tous les deux sur le lit, enlacés tous les trois, formant, pour la première fois pour les deux partenaires, une vraie famille.  

(Epilogue)  

Kaori avait quitté la maternité deux jours plus tard, accompagné de Perle et de Ryô.  

Depuis, la petite grandissait à une vitesse hallucinante, accompagnée de l’amour de ses deux parents. En effet, Ryô avait demandé à Kaori s’il pouvait faire son devoir de père et l’élever avec elle. Celle-ci avait répondu oui, au grand bonheur de l’homme. Depuis ce jour, c’était devenu un vrai papa poule et il s’amusait avec sa fille aussi longtemps et aussi souvent qu’il le pouvait. Pour s’occuper au mieux de sa famille, il avait même fait courir la retraite de City Hunter dans le milieu. Ainsi, ils ne s’occupaient plus de missions dangereuses où ils auraient risqué de faire une orpheline de plus. Désormais il se chargeait de petites affaires, sans importances mais qui ramenait un peu d’argent au foyer.  

Du coté du couple Ryô et Kaori, ceux-ci s’étaient grandement rapprochés depuis la naissance de Perle. Ils se partageaient les tâches ménagères et le bébé. Il devinrent, pourtant, plus tendre l’un envers l’autre et décidèrent de finalement devenir un couple aux yeux de leur fille.  

Perle eut bientôt la joie de voir pointer le bout du nez d’un petit frère prénommé Chance, conçu naturellement. Ils ne s’étaient donnés qu’une seule et unique fois l’un à l’autre, lorsque la petite Perle, alors âgée de trois ans et demi, dormait chez Miki avec sa cousine Nina. Mais, cela avait porté ses fruits vu que ça agrandissait la petite famille.  

Grâce à cela, un homme mort était redevenu vivant et vivait pleinement les joies que la famille pouvait apporter.  

Deux âmes seules devenues quatre étaient maintenant liées par la vie.  

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