Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Lexine

Beta-reader(s): Jermenes

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 16 chapitres

Publiée: 11-05-05

Mise à jour: 10-08-05

 

Commentaires: 110 reviews

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HumourGeneral

 

Résumé: Kaori va se rendre dans une banque un peu spéciale…

 

Disclaimer: Les personnages de "Ma banque" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. béta readers : jermenes

 

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   Fanfiction :: Ma banque

 

Chapitre 12 :: Oh oui !

Publiée: 28-07-05 - Mise à jour: 28-07-05

Commentaires: BON ANNIV MA JERM ET GROS BISOUS voici ton kdo lol et pr ts merci de vos review et bonne lecture.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

Le premier jour, ils avaient fait le tour de l’île en voiture, autant dire que cette journée était vite passée, entre voyage en auto et lieux tous plus beaux les uns que les autres. Finalement, vers les 23h, ils étaient rentrés à l’hôtel, exténués et complètement lessivés.  

Et maintenant, cela faisait trois jours que le couple City Hunter se baladait sur l’île de la Réunion. Déjà trois jours et toujours rien. Kaori n’arrivait pas à faire un pas dans la direction de son partenaire et Ryô, lui, avait peur de faire de nouveau face à un refus de la part de la jeune femme. Autant dire que le bébé n’était pas près d’être fait.  

Mais pourtant à l’aube de l’avant dernier jour, alors qu’elle contemplait son partenaire dans le lit d’à coté, la jeune femme eut comme une envie de câlin.  

Elle sauta de son lit et alla réveiller tout doucement le bel au bois dormant. Il était vraiment craquant au réveil.  

 

Elle se glissa dans ses bras et lui fit face. Ryô se demandait bien ce qui se passait, mais ne broncha pas.  

Pendant les cogitations de son partenaire, Kaori commença alors la douce torture des caresses. Elle n’avait pas d’expérience là-dedans mais elle y alla à l’instinct.  

Elle embrassa le front puis le nez et pour finir, ses lèvres se retrouvèrent dans le cou de son partenaire. Elle le sentit frémir sous ses douces caresses.  

Alors que les lèvres continuaient leur chemin, ses mains, elles, commencèrent à caresser le torse, nu, de l’homme. Elle le sentit frissonner. Elle aimait ce petit jeu autant que lui. De plus, monsieur se laissait faire ce qui l’emplit de fierté, de part sa situation de dominatrice. Elle aimait ça et ça devait être réciproque.  

 

Après quelques instants de baisers passionnés et de caresses torrides, la jeune femme se mit à califourchon sur son partenaire et enleva le caleçon de celui-ci. Elle l’embrassa sur le front mais ce dernier échangea les rôles. Il voulait mener la danse. Il se mit en position. Là, Kaori paniqua une fois de plus. C’était pas possible. Elle se sentait si bien et au moment de débuter les choses sérieuses, elle plantait son partenaire. Celui-ci allait, à coup sûr, lui faire la gueule. En effet, son orgueil venait d’en prendre encore un coup et pas des moindres : la jeune femme se refusait à lui. Pourquoi ?  

Kaori détourna son visage, elle ne tenait pas à croiser le regard encore fiévreux de son partenaire, et bredouilla de vagues excuses. Elle reçut un énorme grognement comme unique réponse et le fait que son partenaire se leva, se rhabilla et quitta la chambre.  

 

La jeune femme avait honte d’avoir fait subir ça à Ryô, alors qu’elle s’était jetée sur lui et l’avait allumé de manière plus qu’indécente selon elle, mais, elle était aussi en colère d’avoir peur ainsi. Elle ne comprenait pas les réactions de son organisme et de son cerveau. A peine cinq minutes avant, elle avait envie de faire ce bébé, et maintenant elle était bloquée, encore plus que la première fois. Elle ne comprenait plus rien. De plus, elle savait qu’avec ça, elle jouait avec les nerfs, et la résistance, de son partenaire. Si elle continuait ainsi, elle ne donnait pas cher de sa peau, soit il la tuerait, soit il perdrait le contrôle de lui et commettrait l’irréparable. Elle ne voyait plus qu’une solution pour avoir cet enfant, la FIV.  

 

******  

 

Ryô marchait sur la plage, complètement déboussolé et perdu dans ses pensées. Pourquoi sa partenaire avait-elle peur de lui à chaque fois qu’il allait arriver au but ? Il ne voulait pas de réponses à cette question. Il n’en trouvait pas lui-même alors comment une autre personne pourrait la lui donner ?  

Il entendit des pas rapides se rapprocher de plus en plus de lui et s’arrêter à quelques centimètres de son dos. Il savait à présent qui était cette personne. C’est pour cela qu’il ne voulut pas se retourner. Cette même personne l’avait mis dans un état second et l’avait rejeté aussi vite.  

 

******  

 

Ne voyant aucune réaction de son partenaire, Kaori prit les devants et parla.  

–Je suis désolée Ryô. Je ne comprends pas moi-même ma réaction.  

–Si toi tu comprends pas ton propre corps, alors le pourrais-je ?  

–Je ne te demande pas de le comprendre Ryô. Ce n’est pas ton rôle dans cette histoire. Tu es juste là pour me faire cet enfant. Mais, je me rends compte que la difficulté ne vient pas de toi, mais de moi uniquement. Donc j’aimerais te demander si tu serais d’accord pour être, de nouveau, mon donneur pour une fécondation in vitro. Je refuse de te refaire ce que je viens de t’infliger dans la chambre, il y a une demi-heure environ. Alors es-tu d’accord ? Demanda la jeune femme timidement.  

 

Ryô se retourna pour lui faire face.  

–Bien sur que j’accepte. Je t’ai donné ma parole que je serais le «géniteur » de ton enfant, donc je le serais.  

–Merci beaucoup Ryô. Bon, pour fêter ça et me faire pardonner, dit-elle en rougissant violemment, je t’invite pour le déjeuner.  

–OK ! Ça marche.  

 

*******  

 

Après avoir bien dégusté leur carie de porc, les deux jeunes gens se dirigèrent vers leur chambre afin de faire leurs sacs. Il était déjà l’heure du retour et cela n’était pas pour déplaire aux deux, même s’ils avouaient qu’ils aimaient beaucoup cette île malgré le peu qu’ils en aient vu.  

Ils se couchèrent finalement assez de bonne heure, leur vol étant vers 3h00 du matin. Ils n’avaient pas fait ce pour quoi ils étaient venus mais ils avaient découvert bien plus encore, un lieu de repos, de calme où ils emmèneraient sûrement le bout de chou une fois né ou, encore à l’intérieur de sa mère, quitte à accoucher là-bas.  

 

 


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