Chapitre 11 :: Notre île...

Publiée: 25-07-05 - Mise à jour: 25-07-05

Commentaires: voilou le chap 11 bonne lecture. je vous annonce aussi que j'ai majé une toute nouvelle fics sur mon forum (mangacitymaniac.forumactif.com) donc n'hésitez pas à me dire aussi ce que vous en pensez. sur ce gros poutoux Lexine

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Après avoir retiré leurs billets dans une agence de voyage non loin de leur appartement, la veille, ils arrivèrent à l’aéroport, chargés de deux petits sacs. En effet, ne partant que pour une semaine, il n’y avait pas eu grand chose à prendre. Ils se dirigèrent vers la porte d’embarquement, puis arrivèrent dans l’avion. Là, Mister étalon commença à sérieusement paniquer. Il devint bleu, puis passa au vert, pour finir au blanc. Il avait fait le tour des couleurs en un temps record. Le voyant ainsi, Kaori déposa sa main sur le bras de son partenaire et essaya de le calmer. En vain.  

Ils se dirigèrent vers leur place et s’assirent. Kaori, qui était près du hublot, eut une vue magnifique sur l’aéroport de Narita. C’était si grand. Elle voulut faire part de sa découverte à notre cher Ryô et se retourna: celui-ci n’avait pas bougé d’une semelle. Il était comme cloué sur son siège, paralysé, les yeux fermés.  

–Ryô ! Ouvre les yeux ! Tu ne vas pas mourir tu sais.  

–Ça j’en suis pas aussi sur que toi… fit-il en se cramponnant encore plus à son siège.  

Kaori tenta le tout pour le tout. Le rouge aux joues, elle prit la tête de son partenaire et la bloqua contre sa poitrine. Contre toute attente, celui-ci se calma instantanément et se reposa.  

Pour se sentir encore plus rassuré, il passa ses bras autour de la jeune femme et se cala bien. Il s’endormit comme un bébé alors que l’avion n’avait pas encore décollé.  

Une hôtesse arriva et demanda à Kaori d’attacher leurs ceintures, les prévenant par la même occasion que l’avion allait commencer son voyage.  

Kaori fit tous les efforts qu’elle put afin de ne pas réveiller le bébé qui dormait calé contre son doux « oreiller ». Elle réussit, finalement, à les attacher tous les deux. Elle cala sa tête contre l’appui et s’assoupit aussi.  

******  

Une hôtesse réveilla la belle endormie et lui proposa un repas. Celle-ci répondit par l’affirmative. L’hôtesse posa le repas devant Kaori, qui essaya de réveiller son partenaire. Avec succès. Elle lui demanda s’il voulait manger quelque chose. Son estomac répondit à sa place, laissant s’échapper un monstrueux gargouillement qui résonna dans tout l’appareil.  

Ils mangèrent tranquillement.  

Tandis que Ryô s’était recouché sur son petit nid douillet, Kaori, elle, lisait un magazine qui parlait de maternité et de la mode chez les femmes enceintes. Son attention fut alors happée par l’interview d’une jeune femme élevant seule son enfant.  

Elle était tellement passionnée par ce qu’elle lisait qu’elle ne fit pas attention à son partenaire, qui essayait de s’enlever de sa poitrine.  

–Kaori ? Tu peux enlever ton bras de mon cou, s’il te plait ? fit Ryo, d’une voix tout à fait réveillée.  

–Oh, tu es réveillé ? Bien sur, excuse moi.  

–Merci.  

Ryô s’étira de tout son long dans son siège et jeta un coup d’œil sur le magazine, si intéressant, de sa partenaire.  

Voyant l’intérêt de son coéquipier, elle lui fit part de la mode chez les femmes enceintes et d’autres sujets, sans pour autant lui parler de l’interview qu’elle avait lue et qui avait retenue son attention quelques minutes auparavant.  

Pour l’homme, Kaori rayonnait à parler bébé, layette, chaussons, grossesse etc. … son sourire ne quittait plus ses douces lèvres. De plus, il n’osait le dire mais, au fur et à mesure qu’elle lui montrait des tenues, que ce soit pour les bébés ou (pour) les femmes enceintes, Ryô imaginait Kaori dedans et son enfant habillé ainsi. Malgré que la jeune femme veuille l’élever seule, ça serait quand même son enfant et il en était fier. D’une part, car sa partenaire l’avait choisi pour être le géniteur et ça, pour lui, ça signifiait qu’elle avait suffisamment confiance en lui pour lui demander une chose aussi importante, et, d’autres part, car ce serait tout nouveau pour lui de donner la vie, et non pas de la retirer, et de voir ce petit bonhomme, qui lui ressemblerait pour la moitié, courir partout dans l’appartement. Il avait hâte que cet enfant voit le jour.  

****  

Perdus dans la contemplation du livre, sous toutes ses coutures, ils furent surpris lorsqu’on leur annonça qu’ils pouvaient voir l’île de la Réunion par les hublots. Ils ruèrent dessus et furent émerveillés par ce lieu paradisiaque entouré d’une eau d’un bleu pur et exotique. Ils ne regrettaient pas d’avoir choisi cette destination. Même Ryô semblait apprécier la vue de ce paysage enchanteur.  

C’est alors que le commandant de bord annonça leur atterrissage.  

Ils attachèrent leurs ceintures et commencèrent la descente vers ce paradis terrestre où ils resteraient pendant, seulement, une petite semaine.  

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